• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Soralissimum...

Soralissimum...

Je sens comme un vent de panique, mises en cause, procès en sorcellerie, mythes, le religieux dans son aspect obscurantiste le plus total ; je sens comme des avant goûts de guerres fratricides – sans être influencée par l'ambiance-, j'ai voulu en avoir le cœur net.

Je me sais incapable d'engouement irrationnel pour quoi que ce soit tant j'ai du mal, ici ou là, dans nos « penseurs » et politiques contemporaines, à trouver éléments nourrissants, je veux dire exclusivement. Je ne cherche pas de père mais ceux qui « ont fait le travail pour moi » et qui, études, observations et connaissances à l'appui, autorisent mon intuition.

Ma curiosité m'a poussée à écouter et lire, un peu, Soral, dont beaucoup semblent vanter les mérites et l'audace. J'aime le mérite et l'audace et mon cœur, toujours, va aux conspués, aux ennemis de la bien-pensance, qui nous étouffe, on peut le dire.

Prise par des échos contradictoires, je n'y arrivai pas tout à fait neuve, et c'est dommage ; je déteste lire les critiques d'un film ou d'un livre avant de le voir et j'aime les découvertes. Mais bon, en même temps, ce sont ces contradictions qui m'ont amenée à le lire.

Avant de le lire, j'ai écouté, jamais entièrement tant je n'avais rien à apprendre et tant, certaines fois, le ton m'était insupportable. Mais on me disait : il y a l'homme, il y a les idées. Avant de commencer la lecture après l'avoir décidé, j'ai passé trois jours bizarres où il me semblait voir le retour de l'obscurantisme, au moins comme vecteur d'illustration, et des esprits que je croyais lucides, diaboliser les uns pour innocenter les autres. Je pataugeais en pleine semoule.

Je ne m'attendais à aucune révélation mais à aucune déception puisque certains de ceux que j'estime y avaient trouvé leur content ; du reste je suis peu sensible aux anathèmes lancés contre les uns ou les autres et je me souviens très bien de mon éblouissement à la lecture de Houellebecq pourtant grandement conspué dans mes magazines !

Ainsi donc j'ai entrepris le lecture de « comprendre l'empire » :

La première partie m'a paru être une excellente synthèse - et j'adore les synthèses- de notre histoire ; à la lire on sent que c'est une première pierre posée et pas un but en soi et je n'ai rien à redire étant comme qui dirait rétive aux détails et dates et, surtout, peu férue d'histoire.

Quand on aborde la deuxième partie, des Idées, je suis en phase avec sa non moins synthétique histoire de l'homme dans laquelle il cite Mauss et rappelle l'ordre juste. Mais il passe très vite à l'impôt qui-ne-dit-pas-son-nom pour l'entretien des prêtres en oubliant une part importante de « cet ordre juste », qui définit, du moins tel que je l'ai lu – et dont j'ai été nourrie- dans Huxley, qui explique que de tous temps, une société comporte toutes les faces de l'Homme et que la part spirituelle est tenue par ceux qu'ils nomment « cérébrotoniques », les prêtres, les moines,etc, et que ceux-ci sont, par essence, inaptes au travail productif, en bref, incapables de « gagner leur vie » ! À ce stade, pas de trésors cachés dans le Temple, juste l'entretien de ces spartiates hautement frugaux ! L'échange - don contre don- se faisant donc avec eux, du matériel à l'esprit ; échange qui perdurera avec les écrivains et artistes, par le biais du mécénat, encore aujourd'hui.

Un peu plus loin, une toute petite phrase attire mon attention :

« … ainsi, toute organisation sociale absurde, que ce soit l'hérésie morbide des Cathares, la bureaucratie stalinienne ou le capitalisme purement parasitaire de Wall Street, est-elle vouée, par un châtiment du sens, à la disparition. »

« Morbide » m'intrigue autant que la comparaison entre les Cathares et Wall Street.

Ensuite, tout va si vite dans des chapitres si courts, qu'il faut relire deux fois pour être sûre qu'il a dit quelque chose et se pose alors la question de savoir à quel public il s'adresse. Soit des gens éclairés qui, de fait, ne pourront que noter son travail comme un devoir plus ou moins bien fait, soit le grand public qui se perdra sûrement dans ses grands sauts historiques ou, pour ne pas dire amalgame, des associations d'idées pas forcément opérantes d'un point de vue pédagogique.

J'étais donc très mal à l'aise en lisant ce chapitre sur les Idées.

Il s'attarde un instant sur les « réseaux » qu'il nous a d'abord définis comme « secrets ou occultes » depuis la chute de l'ancien régime pour, tout de suite après, parler de la famille ; quelques pages avant, il semblait regretter la passation des privilèges de l'Ancien Régime. À aller trop vite là, il a mis un caillou dans ma chaussure, mais surtout, il a oublié de parler du réseau qui me paraît le plus important, très proche de nous, celui de la France Libre, qui fournit à De Gaulle son bataillon d'ingénieurs nucléaires, chimistes et autres, ses ambassadeurs et ses ministres ou autres députés. Peu occulte celui-là non plus mais surtout très positif. Je vais m'arrêter un instant là-dessus : en tant qu'antinucléaire et anarchiste de base, la politique menée en ce temps-là est loin d'être mon rêve ; néanmoins, ce bouillonnement, cette énergie de tous ces hommes, issus de bonnes familles et ayant fait de bonnes études, mais, s'étant engagés pendant la guerre contre le nazisme et contre Pétain, donne un élan qui me touche ; patriotiques, férus de progrès, tournés vers l'avenir, ces hommes incarnent, et peut-être pour la dernière fois dans notre histoire, une idée qu'on peut se faire d'une élite qui met toutes ses compétences au service de leur nation. Aussi, le dénigrement de tout et de tous jeté dans ces quelque quarante pages, ôte à mes yeux le sérieux à apporter aux constats pourtant justes – et partagés- sur notre pays ; à aller trop vite il fait une synthèse approximative et très négative qui oblitère littéralement la complexité des hommes.

Il parle de la Franc-Maçonnerie, sans en dire quoi que ce soit, sans évoquer jamais ( si, à propos de Mozart) le bel idéal qu'elle fut et reste pour certains, parmi ceux qui ne naviguent pas dans les sphères du pouvoir.

En réalité, ses phrases m'ont paru désincarnées, alors qu'il ne parle que d'humain.

Il évoque le Bilderberg, la Trilatérale mais n'en dit rien ; il a lu Michéa et connecte la mafia napolitaine à la mafia mondiale et compare leurs atrocités respectives ; c'est peut-être l'endroit le plus explicite de ce passage qui s'en trouve éclairé.

 

Et pourtant il y a une raideur chez cet auteur qui ôte ( qui m'ôte) toute possibilité d'adhésion ; le constat est froid des réalités qu'il égrène. Cette raideur, on la trouve aussi, bien sûr, dans l'homme interviewé, et c'est à mon sens un sacré handicap pour quelqu'un qui veut réduire, pour la vulgariser, toute la construction d'une époque, en vue d'une prise de conscience suivie d'actions politiques.

Il décrit mais n'approfondit pas et semble vouloir nous faire ignorer que ce comportement humain, qui consiste à se sécuriser et se conforter avec les siens, est millénaire, et que, ce qui s'évitait vaguement jadis grâce au pouvoir hérité, ne peut s'éviter comme ânonnement du tout neuf libre arbitre dont le but final est l'anarchisme. Pour ma part, je ne vois aucune objection aux coteries, associations, clubs et compagnie tant je n'y vois pas de nuisance substantielle. Tant tout peut devenir nuisible.

Il parle de l'égalité lancée comme leurre aux révolutionnaires, pour remplacer le paradis de l'au-delà, celle-ci serait le paradis ici bas, évidemment trahie par le pouvoir ; mais il pose ceci en acceptant, apparemment, l'idée que l'égalité soit le paradis sur terre. Je m'insurge, déjà que le paradis tel qu'on nous le décrivait dans le ciel ne m'attirait pas du tout, l'égalité me navre. Grand Dieu, si tous étaient mes égaux, comment pourrais-je grandir ? C'est aller un peu vite en besogne, sur ce sujet là, un livre n'y suffirait pas. Même si l'on n'accepte que l'égalité en droits, c'est déjà reconnaître que quelqu'un nous donne ce droit. Inacceptable.

 

Dans son chapitre « luttes », il feint d'ignorer qu'il est « naturel » de ne pas savoir parler de soi et qu'une distance est nécessaire pour le faire – le vrai producteur ou le vrai créateur est absolument incapable de « se vendre »-, ainsi les auteurs se présentant comme défenseurs du prolétariat, sans mentir à jouer les prolétaires, sont parfaitement logiques dans la composition du monde.

En revanche, je le suis très bien dans son paragraphe « peuple et prolétariat » dans lequel il parle de « groupes sociaux mitoyens et mêlés » ( le tenancier de bistro et son client ouvrier), mais il oublie de spécifier qu'il y a de fortes chances que ce même tenancier adopte des attitudes de patron avec ses employés, l'habit faisant le moine en toutes circonstances, sauf naturellement pour quelques rares égarés dont l'égarement n'a pas d'origine politique mais bien ancré dans l'histoire personnelle ( cette ambiguïté ayant toutes les chances de les conduire à leur perte !). Politiquement, en ce cas, on crée une scoop, une association ou autre structure horizontale.

Plus loin, quand il défend le point de vue de Proudhon contre celui de Marx, je ne peux qu'applaudir, mais, franchement, après trois lectures, et Dieu sait que je ne peux pas lui reprocher de n'être pas pédagogue, ne l'étant pas moi-même, la virevolte ahurissante nous laisse pantoise.

Quand plus loin, il nomme Orwell, Lasch ou Michéa, je suppute que nous sommes de la même famille et mon désarroi est grand quand je lis ça :

« … Un mensonge et une manipulation historiquement révélés, à partir des années soixante dix, par le ralliement final de ces soi-disant révolutionnaires cosmopolites au libéralisme mondialisé. Ralliement effectué sous la férule des trotskistes, en Europe sous le nom de « libéralisme libertaire » et aux États -Unis sous l'appellation « néo-conservateurs ».

Une flopée de sociaux-traîtres dont énumérer les noms évoquerait immédiatement la liste de Schindler... »

 ?

Tout le chapitre 5, intitulé : « Démocratie et marché d'opinion », m'a beaucoup plu.

Il faut prendre en compte les humeurs différentes que nous secrétons, tout le temps de la lecture d'un livre, temps interrompus par la vie active et qui égaye ou attriste, excite ou assomme. Il y parle un peu de tout ce qui nous préoccupe actuellement, ce n'est pas une synthèse mais des notes successives probablement écrites sous inspiration certaines nuits d'insomnie, ou des notes finales de lectures, toujours brèves, agacées mais très vraies autant que je puisse en juger. Si je n'y apprends rien, si cela ne m'aide pas à rassembler mes esprits, cela est plaisant quoique j'eusse préféré les lire comme on pioche dans un sachet de bonbons, plutôt que bout à bout, car au bout, ça use. Mais ceci est le cas de beaucoup d'ouvrages et de plus, m'est sûrement très personnel.

Il parle de Bernays ( au sujet duquel on a eu un bel article ici même récemment), et puis si, j'ai appris l'existence de Willy Muzenberg, dont j'aurais aimé apprendre davantage.

Il y parle, vous l'aurez compris, de propagande, fabrication du consentement et autres entourloupes chères et utiles à nos dominants.

Un peu plus loin, il fustige fortement les médias, le cinéma, l'image, l'immédiateté, tout ça. Bon, moi aussi, mais alors pourquoi lui-même y est-il si accroché ? À son image.

Alors je reviens au prétexte de l'écriture de cet article ; sur l'article de Luc Laurent Salvador « Comprendre Soral », LLS essaie de nous expliquer que la pensée est une chose, l'homme une autre. On peut admettre, par exemple, qu'on peu apprécier Freud sans en connaître les dessous que Onfray dans sa bonté d'âme, nous a exposés. On peut se foutre d'un Kierkegaard quasi maniaque, mais d'un Soral qui se montre, s'exhibe et n'éructe guère au nom du peuple, on peut se poser la question. Alors, n'étant pas encline au parti pris ou au « je prends/ je laisse », je me demande ce que je pourrais bien faire de Soral, moi-même, et que pourrait-on en faire, dans, disons, la dissidence actuelle.

Moi-même ne peux rien en faire : il ne m'apprend rien, ses synthèses se révèlent finalement être des pointillés, des juxtapositions, alors que dans le fond, même sans argumentations, je le trouve assez juste, juste ou très juste ! Il y a donc bel et bien, et pour ne s'en tenir qu'à ce livre, une distorsion, énigmatique ou fatale, entre ce qu'il pose comme acquis- qu'il n'est donc pas nécessaire d'élucider ou de creuser- et le but inavoué, il faut l'avouer, de cet ouvrage. D'une enveloppe pleine et prometteuse, ne reste finalement qu'un sentiment de vide. Qu'en retient celui qui ne sait pas grand chose de tout ce qu'il raconte et qu'en tire celui qui sait ?

Et me vient l'idée que « comprendre » l'empire est présomptueux, « voir » l'empire eut été plus adéquat. Ce qui est déjà pas mal, après tant d'efforts, ne crachons pas dans le bouillon !

Par ailleurs il faut bien des lieux où jeunesse se passe et bien que n'importe quelle dissidence me paraisse désuète sous nos latitudes, que le mal est trop profond et que, surtout, la fin viendra autrement, commencer la sape des ignorances déguisées en certitudes n'est pas une mauvaise chose. Si Soral est un danger, tant mieux.

Dans le dernier moment de son livre, Soral trace un excellent portrait de BHL. Il égratigne à peu près tout le monde sauf Chevènement, ne s'attarde pas sur Caroline Fourest alors que dans la manière dont son nom déboule, on sent toute sa haine.

Son dernier chapitre est un véritable régal asséné à coups de hache au tranchant acéré ; il y parle d'aujourd'hui, mais toujours sans accroche aucune à la moindre pensée, si bien que : que veut-il dire quand il écrit ceci :

( il parle de la Shoah, « nouvelle religion impériale ») :

« Une religion dont le credo « plus jamais ça », sous entendu : « demain le mondialisme ou le retour d'Auschwitz », sert aussi d'anathème contre toute résistance patriotique, et où la chambre à gaz prend désormais la place du corps, introuvable, du Christ ressuscité... »

 ?

Dans son dernier chapitre : « comment résister à l' Empire », je trouve pertinente sa définition de la gauche et de la droite et cette association : gauche bobo/ droite financière, et gauche populaire/ droite des valeurs morales. Pertinente parce que cela éclaire la confusion qui règne actuellement et dont on voit, depuis qu'a été écrit ce bouquin, le décantage progressif.

Un constat décapant lui aussi dont on ne peut pas dire qu'il soit faux.

Ce texte est dérangeant, non seulement à cause de ses approximations et de sa teneur intellectuelle légère, mais il me dérange personnellement parce qu'il bouscule mon appartenance viscérale à la gauche, appartenance donnée et non acquise, cette gauche qui fut dévoyée par ses politiques.

Il ne me bouscule pas dans mon adhésion foncière et totale à l'anarchisme, mais dans ma partie « supérieure » ( au sens de « à la surface »), celle qui veut se concrétiser dans ce monde. Je n'en tire pas encore leçon, j'écris ce texte « à chaud », mais je pense que mon fond et mes actes se rejoindront, laissant de côté les avatars avariés de valeurs mourantes et polluées qui furent celles, pures, de ma jeunesse. N'ayant jamais trouvé de saints à qui me vouer, je ne trouve plus de partis ni d'idéologie pour lesquels combattre ; cela me rive à mon éternelle solitude mais cette lecture scellera peut-être mon intérêt pour la contingence des événements et mettra un terme à mes engagements toujours hésitants.

 

Pour conclure,

 

Contrairement à mes lectures nourrissantes et constitutives de mon être, en vrac et hors exhaustivité : Reich, Jung, Huxley, Michéa, Roustang, Chomsky, etc, qui me commandaient toutes les trois pages d'aller faire un tour pour calmer mon excitation et prendre le temps d'engranger ces trésors, la lecture de Soral fut pour moi un vrai travail. Ténacité oblige et, une fois n'est pas coutume, un peu de discipline.

Néanmoins, et c'est à la fois paradoxal et intéressant, je « comprends » Soral, si j'admets ce que je sais de lui ; mais il n'est pas homme à susciter la moindre adhésion à ce qui n'est qu'une colère, même justifiée, une description du monde actuel, même acérée ; cela tombe bien car adhérer n'est pas dans mes capacités. Mais j'aime être dérangée, j'aime que mes « savoirs » soient dépassés ( et ils ne le sont pas forcément par des savoirs nouveaux qui viendraient prendre leur place mais par quelque chose de plus profond , qui est ma propre vision des choses qui se transforme par l'expérience ; car il reste toujours des coins inexploités et devenus obsolètes pour notre construction) et qu'une porte à nouveau s'ouvre et me donne de l'air pour satisfaire, non seulement ma curiosité insatiable mais aussi mon désir de comprendre le monde, et de m'y positionner ; j'accepte dans ce monde tout ce qui s'y trouve, hormis l'injustice, le pouvoir et ses abus, même quand ils ne s'accompagnent pas de violence.

Je crois que Soral est utile, indépendamment des engouements ou des rejets qu'il suscite, toute forme de comportement qui, pour être franche, me terrorise littéralement. Pour comparaison, je dirai que je me suis éloignée de Mélenchon dès mars 2012, aux vues des ce qui s'est passé à la Bastille.

Tout ce texte n'a donc aucune valeur de vérité, aucune prétention même d'un apport quelconque, il est bel et bien l'émanation d'un individu, en toute humilité.

 

( ne me demandez pas : pourquoi alors demander à publier ce texte ?

Je répondrais de manière brute et sans nuance : c'est une addiction !

Ou bien, plus calmement : quand la possibilité est ouverte, c'est le sort logique d'un écrit !!)


Moyenne des avis sur cet article :  3.89/5   (47 votes)




Réagissez à l'article

147 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 8 décembre 2014 10:31

    Pour moi soral fait de son coté une partie d’un travail nécessaire quand à la condition humaine misérable à tous points de vue...
    Soral ni personne ne pourra rien pour les humains.........ni guru, ni messie , ni ni ni ni.....

    L’univers entier est unifié..sauf nous, cherchez l’erreur smiley

    salutations...


    • alinea alinea 8 décembre 2014 10:44

      Bonjour Hotah,
      Trouver l’erreur, j’ai mis du temps, et je n’ai fait que ça, mais c’est possible ; comment y remédier, c’est vraiment là le vrai défi de l’humanité !! et sûr que Soral ni personne, ne peut rien pour les autres ; j’espère que je n’ai pas laissé suggérer cela !! smiley


    • howahkan Hotah 8 décembre 2014 12:04

      salut alinéa, je voulais juste dire par là que une masse de gens qui auraient intérêt ne serait ce que pour une vie sans guerre, plus simple, plus amicale,sans competition,en partage etc etc etc intérêt a ce que ce monde change radicalement de trajectoire continuent à charger la mule de leur propre coté....les élites existent inévitablement parce que la masse est intégralement divisé dans une competition fausse, truquée et qui cache en réalité une élimination.., pour moi !!...Soral essaye, il est un de ceux, pas si nombreux que cela ,de ceux qui apportent quelque chose contre l’hydre tentaculaire du mondialisme usioniste...il y a beaucoup d’opposant, mais un secret que eux ont compris la haut et c’est pour cela qu’ils gagnent tout le temps ils ont déterminé pour eux meme l’essentiel qui est de faire travailler les cons pour eux et de ne pas se diviser la dessus..la haut j’aime autant vous dire que ça coopère..en bas on assiste a des querelles de babouins..... le défi de l’humanité pour moi n’existe pas, il y a un défi de chacun avec lui meme....or pour nous autres tout est problème sauf soi meme.......on critique bhl on est antisémite donc pour l’extermination des juifs , on cite Soral et on adore son gourou...tout ceci ne veut rien dire tout ...après tout il n’est pas du tout à exclure que Soral sorte énormement de vérités factuelles...bien au contraire..
      comme sur le fond il est quasiment inattaquable, et encore il ne dit pas tout je pense et très loin de là, reste les attaques sur du vent...sur la personne physique...comme avec Faurisson d’ailleurs..qui sur le fond n’est pas attaqué par rapport a ses propos..

      la masse ne veut pas coopérer et se divise sur tout , et comme dirait Coluche « la masse surtout se divise » !!! surtout sur l’essentiel sans meme le savoir...je mets en avant, ma couleur, ma race, ma religion, mon argent, mon boulot , ma région, mon pays ....mon pseudo talent , etc etc etc...
      la masse a fabriqué ces monstres qui dirigent la planète....ces monstres sont les gagnant du jeu totalement voulu par la masse bêlante !!!!

      ciao .. smiley


    • Robert GIL Robert GIL 8 décembre 2014 10:51

      soral est une sorte de gouroux, qui possede trois ou quatre entreprise trés rentable dont il vends les produits a ses disciples ... c’est un capitaliste qui a trouvé une niche interressantes pour ses affaires. Et en temps de crise c’est un bon creneaux, le plus con ce n’est pas lui ce sont les pigeons qui le font vivre ...
      .
      voir : LE CAS SORAL, LA CASSEROLE !


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 10:59

        Robert GIL, c’est pas très sympa de traiter ainsi Alinea qui lui achète ses livres, mais c’est vrai qu’elle le cherche....


      • alinea alinea 8 décembre 2014 11:00

        Sûrement Robert Gil ; personnellement je ne suis pas impactée par son « aura » ( smiley )
        Je me suis un peu attardée sur ses écrits parce que jusqu’ici je n’avais vu que critiques ou louanges sur la personne !!
        J’ai l’idée que quand vous voyez « Soral » dans le titre, vous sortez l’infanterie !!


      • alinea alinea 8 décembre 2014 11:02

        Patrick,
        J’aime savoir à qui j’ai affaire et c’est sûr que si j’habitais en ville je n’aurais pas acheté ses livres !!
        Mais rassurez-vous, je n’achète pas les livres d’Attali ou de BHL !!!


      • Robert GIL Robert GIL 8 décembre 2014 11:10

        alinéa,
        quand les soraliens vont voir mon commentaire, je vais finir a moins 30, car ils sont nombreux sur agoravox !


      • alinea alinea 8 décembre 2014 11:16

         smiley !!
        ..et à combien finira l’article ? !!!!


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 11:24

        « J’aime savoir à qui j’ai affaire »

        excusez-moi, je croyais que vous aviez internet....


      • alinea alinea 8 décembre 2014 11:35

        Oui, mais je suis de culture papier !! Les images assènent, la lecture laisse plus libre !


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 12:00

        Ah, parce que sur internet, vous ne regardez que les zimages ! Comme sur AV si je comprends bien...
        Désolé, je n’avais pas compris ce qu’il en était...


      • alinea alinea 8 décembre 2014 12:24

        J’ai regardé des vidéos, c’est cela que je veux dire ; je ne lis sur internet que des articles ; un livre entier, c’est beaucoup trop fatigant pour mes yeux !!


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 12:55

        « Mais, je n’achète pas les livres d’Attali ou de BHL !!! »

        Mais ceux de Soral, en revanche pas de problème....


      • alinea alinea 8 décembre 2014 13:21

        Je déteste votre mauvaise foi ; j’ai expliqué clairement pourquoi je l’ai fait !
        J’en ai un autre à lire sur les femmes ; et si ça me chante, j’en ferai un article !
        Soral n’a aucun pouvoir de devenir mon ennemi ; c’est déjà ça !!
        Et si le peuple français préfère l’extrême droite, je jure que je n’y suis pour rien !!


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 13:37

        Vous pouvez toujours jurer....


      • alinea alinea 8 décembre 2014 16:00

        Alors, expliquez-moi donc où vous voulez en venir !


      • zephyrus 8 décembre 2014 18:43

        Alinéa, tu ne comprends pas qu’il est borné ? C’est tout à ton honneur de vouloir avoir un échange avec lui mais tu perds ton temps. Il n’a pas l’air en mesure de comprendre qu’il est meilleur de juger par soi-même plutôt que de hurler bêtement avec la meute et condamner sans réfléchir. Sans doute ça l’arrangerait que l’on pense comme on nous dit de penser. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...


      • alinea alinea 8 décembre 2014 18:50

        doux et âpre vent !! smiley


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 19:04

        zephyrus qui poste son tout premier commentaire sur AV avec l’insulte aux bout des doigts ! C’est un bon début !
        Mais son but n’est probablement pas seulement de m’insulter....

        Encore un qui va nous faire croire que, bien qu’utilisant internet, il a besoin de ses livres pour savoir que Soral est un national-socialiste, ce qu’il crie lui-même à tous vents.....
        .
        (il n’y aurait pas du joeletaxi sous ce nouveau pseudonyme ?)


      • alinea alinea 8 décembre 2014 19:51

        Pensez-vous Patrick, que l’affrontement ; hors période de guerre, soit le meilleur moyen d’arriver à ses fins ?
        Pensez-vous que dans la situation qui est la nôtre, s’en tenir au qu’en dira-t-on soit une preuve de santé intellectuelle ?
        Pensez-vous, qu’à l’heure actuelle où, nous dit-on, le « peuple » se réfugie dans l’extrême droite, il soit de bon goût de cliver davantage en feignant de croire que tous « ces gens-là » soient des abrutis notoires à abattre ?
        Ne pensez-vous pas qu’en réalité, nous avons tous un ennemi commun et, ce qui nous sépare, est l’idée de la manière de le combattre ?
        Pensez-vous le monde figé ? Et vous, quelle est votre positionnement politique ?
        Ne pensez-vous pas que, au point où on en est, faire preuve d’aucune ouverture, rester sur son quant-à-soi, Jaja au NPA, vous je ne sais où, moi, dans ma chaumière soit la meilleure façon d’avancer ?
        Bon, je me répète mais le monde s’écroulera indépendamment de nos certitudes ; ce qui m’importe, personnellement, c’est de mettre autant que faire se peut, des jalons pour que chacun soit autonome dans sa pensée, et préparer la conscience maximum pour l’anarchisme, qui seul ( oh utopie ::) pourra créer sur terre une liberté !! Une fraternité désirée , au fond, par tous.
        Vous me cherchez des poux dans la tête ; c’est absolument votre droit mais c’est, à mon point de vue, faire preuve de beaucoup de méfiance à mon égard.
        Je n’ai pas d’étiquette, cher Patrick, mais je suis de gauche, écolo et, accessoirement ( eh oui !! si peu opérant) anarchiste !!
        Je m’intéresse au désarroi des uns et des autres, essaye de le comprendre, bien que sur « le terrain », face à un con, j’enrage !


      • berry 8 décembre 2014 21:49

        Soral national-socialiste ?
        Dans le sens patriote de gauche sans doute.
         
        Les vrais nazis d’aujourd’hui, ce sont les américano-sionistes.
        Soral les dénonce à longueur d’année.


      • epicure 8 décembre 2014 22:11

        sorla n’est pas de gauche
        il sait très bien s’entourer de fascistes et réactionnaires.
        Nombres de ses analyses sont faites sous un regard d’extrême droite.


      • Layly Victor Layly Victor 9 décembre 2014 11:05

        Samba

        Samba, toujours aussi bête et creux, comme dans ses papiers soit disant anti nucléaires et qui sont tellement ridicules et unilatéraux qu’ils se retournent toujours contre lui.
        Pour ce genre de type, le problème c’est : de gauche- de droite, nucléocrate- anti nucléaire, etc..
        Un seul neurone suffit. Quelle économie d’énergie cérébrale !
        Il n’a pas compris que l’auteure fait partie de l’espèce en voie de disparition : ceux qui lisent encore des livres (ce qui n’a pas du arriver à Samba depuis l’école primaire), ceux qui recherchent « la justice », concept inaccessible et indéfinissable,
        ce que ne peut comprendre un individu « moderne » du genre Samba qui ne se soucie que de concepts clairs et nets (clivants, comme on dit en novlangue).
        Sur les choix de l’auteure de ne pas lire BHL et Attali (voir ma pettite parodie « Attali, tragédie républicaine en trois actes »), je la comprends.
        Il y a tant de livres importants à lire : L’Illiade, Don Quichotte, Zarathoustra, Alexis Zorba (Nikos Kazantsakis), Pensées pour moi même (Marc Aurèle), La Peste (Camus), Enseignements de la révolution espagnole (Hugh Thomas), l’ l’Empire du moindre mal et le complexe d’Orphée (Michéa), et des centaines d’autres. Pourquoi perdre son temps avec ces nullards patentés ?

        Félicitations à l’auteure pour son honnêteté intellectuelle, ce qui est de nos jours une qualité rare.


      • alinea alinea 9 décembre 2014 11:13

        Merci Layli,
        Je retiens de votre liste ; Enseignements de la révolution espagnole (Hugh Thomas)
        Je n’ai pas lu Marc Aurèle non plus, mais ça sera pour plus tard !!


      • jaja jaja 8 décembre 2014 11:19

        Il y a aussi des critiques cohérentes à la politique fasciste des Soral et Dieudonné... Exemple celle de Youssef Boussoumah des Indigènes de la République...
        Je n’ai pas trop le temps de débattre mais prend l’air du temps qui veut que certains auteurs glissent tout doucement vers le fascisme...le vrai !

        Youssef Boussoumah (membre du PIR)

        Chers soeurs, chers frères, camarades et amis.
        Je ne sais pas si vous savez mais sur E&R, le site torchon du piccolo duce, Soral, a été mis en ligne un article élogieux et apologétique sur Aube Dorée, le parti fasciste grec responsable dernièrement du meurtre d’un jeune rappeur.

        Ce parti se livre régulièrement en Grèce à des ratonnades, voire des assassinats à l’encontre de travailleurs immigrés africains ou de militants d’extrême gauche. Il s’inspire ouvertement de Mussolini et des colonels fascistes grecs du temps de la dictature. D’ailleurs, un ami tunisien militant et passager du bateau pour Gaza, il y a 2 ans, lors d’une escale à Athènes avait été sauvagement agressé par des militants de cette mouvance fasciste.
        Je voudrais savoir si tous les bouffons de jeunes qui ont rejoint Soral ont réalisé que leur gourou soutient Aube Dorée ce parti ouvertement raciste anti africain, islamophobe et xénophobe, de même qu’il soutient le parti néo fasciste italien Casapound, de même qu’il banalise l’assassinat du jeune militant anti raciste Clément Méric et raille sa mémoire ?

        Je voudrais qu’eux et Dieudo, le docteur Frankenstein qui a sorti Soral des ténèbres où il végétait, sachent à quel point je les méprise profondément. La comédie est terminée. S’ils ne comprennent pas maintenant, ils ne comprendront jamais. Ils n’ont plus aucune excuse.
        En attendant qu’ Aube Dorée et les fachos français coupables des meurtres de nos frères, sachent quant à eux qu’Allah ne les oubliera pas et que leurs crimes ne resteront pas impunis. Il leur fera payer tout et cher."


        • alinea alinea 8 décembre 2014 11:44

          Jaja,
          J’avais dit ailleurs, dans un commentaire, que visiblement ( au sens strict) Soral ne sait pas qui il est !
          Donc à mon sens, il fait bien partie de ce système, cette société « barbe à papa » " sucrée, écoeurante , pas nourrissante mais attirante pour certains), et c’est bien pour cela qu’il prend toute cette importance !
          J’ai commencé à lire d’autres textes qui sont autrement subversifs, mais qui, eux, sont carrément underground !! des textes qui en appellent à notre réflexion et notre intelligence.
          Je crois que Soral est tout à fait éphémère, mais comme la liberté d’expression m’est sacrée, je ne vois aucun inconvénient, peut-être même au contraire, qu’un être surgisse qui focalise toutes les contradictions, le déboussolement de notre société !!


        • Jelena 8 décembre 2014 12:03

          @Jaja le wahhabite Parce que tu crois que les grecs ont peur des turcs ? ^^
           
          Il a la mémoire courte ton « Youssef Boussoumah »....


        • Jelena 8 décembre 2014 12:34

          @Constant Non, vous vous êtes un musulman qui sourit dans ses moustaches face à la soumission de certains français... Ces français applaudissant les FEMEN faisant caca dans leurs églises ou voulant cacher leurs crèches afin qu’un muslim ne soit pas choqué... C’est vrai qu’ils sont marrants ces français, nous sommes d’accord sur ce point. ^^


        • Jelena 8 décembre 2014 14:33

          @Constant C’est le français si fier de sa « civilisation » et de son absence de morale, qui ne comprends pas que le russe n’a pas envie que « les fofolles » défilent à poil dans leurs rues ou que le grec n’a pas envie que Athènes devienne un clone de Istanbul... Mais Mohammed lui, il n’a rien demandé, nous sommes d’accord.


        • Jelena 8 décembre 2014 20:56

          @Omar Je vous rafraichis la mémoire : Srebrenica >> 8132.
           
          Vous pouvez me redire que les serbo-grecs ont peur des turcs ?


        • epicure 8 décembre 2014 22:22

          @Par jaja (---.---.---.67) 8 décembre 11:19

          le PIR est loin d’être le meilleur pour critiquer soral, c’est juste l’autre face moins blanche de la même famille idéologique.

          Suffit d’écouter les discours racialistes de leur porte parole préférée.

          L’un défend des positions identitaires « blanches » l’autre défend des positions identitaires arabes/musulmanes.

          Bonnet blanc et blanc bonnet.
          Les mouvements musulmans soutenus par le PIR n’ont rien à envier à ceux soutenus par soral et ses amis.

          Le PIR parti insidieusement réactionnaire, qui soutient des régimes réactionnaires comme le régime iranien, ou des mouvements terroristes réactionnaires comme le hamas.

          Donc mouvement mal placé pour attaquer soral.


        • alinea alinea 8 décembre 2014 22:30

          Si je comprends bien, le PIR est le parti des enfants de colonisés qui sont venus s’installer chez le colonisateur ?


        • jaja jaja 8 décembre 2014 22:45

          Alinéa : Les enfants de colonisés sont pour la plupart nés en France et si leurs parents se sont installés ici c’est souvent pour fuir les massacres de l’armée française en Algérie....Il était plus facile d’être ici que là où « nos » soudards massacraient allègrement...

          Même si je suis critique par rapport au PIR je ne le met pas sur le même plan que les néo-nazis soraliens.... Les uns subissent le racisme les autres le distillent et vantent l’impérialisme français.... Voir et revoir cet extrait ignoble où Soral vante la colonisation de l’Algérie pour s’en prendre à Houria Bouteldja du PIR :

          http://www.dailymotion.com/video/x876md_soral-houria-bouteldja-fermerait-sa_news

          Par ailleurs le PIR a dénoncé dans la rue et avec l’extrême gauche les assassinats de Clément Méric et de Rémi Fraisse et exige la libération de Georges Ibrahim Abdallah... de quoi se respecter...


        • alinea alinea 8 décembre 2014 22:54

          C’était une vraie question, jusqu’à tout à l’heure j’ignorais tout d’eux !
          Mais en creusant, de manière philosophique, ou même historique, le paradoxe est grand, non ?
          Je suis, là, pas à un niveau politique, mais humain : que peut-on, que doit-on attendre du pays qui nous a colonisés ?
          On voit bien, ce mélange abject de pseudo repentance, ce « mal à l’aise » ( parce qu’entre temps, il ne s’agit plus des mêmes générations), et au fond, cette absence totale de prendre en main une réalité subséquente à nos conneries !
          Je sais que pour ma part, j’aurais préféré crever plutôt qu’aller vivre chez le colon !!! Il y a donc bien duplicité, de part et d’autre, non ? ( c’est sans jugement aucun, on sauve sa peau comme on peut, je le sais très bien !)


        • jaja jaja 8 décembre 2014 23:07

          « Je sais que pour ma part, j’aurais préféré crever plutôt qu’aller vivre chez le colon !!! »

          Vous semblez ignorer la lutte armée des Algériens de la Fédération de France du FNL sur le territoire français... et la répression qu’ils subirent....N’en faites pas des Harkis ils ont aussi chèrement payer pour l’indépendance de leur pays.....

          Mais bon bien entendu vous auriez été bien au- dessus de ces gens là... Si vous aviez été colonisée vous-même les colons auraient vus de quel bois vous vous chauffez...Pfff...


        • alinea alinea 8 décembre 2014 23:19

          Ne le prends pas comme ça Jaja !! bon sang ; il y a quand même une grande majorité qui n’est pas venue ! Et je ne juge pas ; la seule chose que je constate c’est que la situation est forcément pourrie !!


        • Baasiste 2 8 décembre 2014 23:46

          on va rappeler à jaja qui sont les fascistes nazis racialistes et colonisateurs : http://la-dissidence.org/2014/05/24...

          celui qui soutient ce remplacement et génocide est un nazi point un racialiste défendant le nazisme globaliste vichyste anti-fr remplaçant celui blanc point

        • Jelena 9 décembre 2014 09:58

          @Omar Disons que la Turquie a du mal à reconnaitre ses frontières, ils n’ont pas toujours pas compris que c’est fini l’empire ottoman... On va donc dire que les milices de Aube Dorée, sont « des agents de la circulation » qui ne s’embarrassant pas avec « le coté administratif »... Quelque chose comme ça.


        • Jelena 9 décembre 2014 12:04

          Oh les zumanistes pro-barbus, c’est quand vous imposer « le mariage pour tous » chez les musulmans français ? Vous avez la pétoche n’est ce pas ? ^^


        • Phoébée 8 décembre 2014 11:19

          J’ai commencé à lire ce livre avec la sensation d’un amalgame et ai fini par le parcourir. J’apprenais certainement plus de choses en visionnant ses vidéos mensuelles, mais il a décidé de ne plus en produire que tous les deux mois et les rendant payantes. Une erreur de communication commerciale selon moi. Car cette vidéo était le produit d’appel du site E&R.

          Reprendre la critique de son livre au moment où il subit l’assaut le plus grave de sa carrière de polémiste n’est pas forcément le plus judicieux, puisque que beaucoup sont déjà dans l’après-Soral et n’avait donc pas besoin d’un dernier clou dans le cercueil.

          M’enfin c’est lui qui l’a cherché, et on va finir d’inventorier son œuvre et ses contradictions pour solde de tout compte. En tout cas en ce qui me concerne la page est tournée.


          • alinea alinea 8 décembre 2014 13:56

            Pour le coup Phoébée, j’ai « suivi la mode » !!
            Je ne suis guère d’avant garde et je parle de Soral parce qu’il en a été beaucoup question ces derniers temps ici !!!
            J’essaie juste de relativiser et de m’extraire de l’obligation permanente du « pour » ou du « contre ». Ce n’est pas d’aujourd’hui, j’ai écrit un article qui a ce titre, il y a quelques temps !!


          • Karol Karol 8 décembre 2014 12:23

            Bonjour Alinéa,

            Article courageux en ces temps de diabolisation à tout va. Avec votre article je vais me dispenser de lire son bouquin. Merci

            • alinea alinea 8 décembre 2014 12:26

              C’était un peu le but Karol !! smiley
              On parle beaucoup de Soral ces temps-ci mais je n’y ai vu que peu de contenu !!


            • berry 8 décembre 2014 21:12

              Soral est bien meilleur à l’oral qu’à l’écrit.
              La meilleure façon de le découvrir est de voir ses vidéos. Certaines sont scotchantes.
               
              Avec « comprendre l’empire », il a voulu faire un livre accessible à toutes les bourses (étudiants ou chômeurs) et s’est astreint à un nombre de pages limité, pour arriver à un prix de vente de 15 €.
              Les thèmes abordés dans « comprendre l’empire » sont très vastes, et qui trop embrasse, mal étreint.
               
              En fait, le livre s’adresse plutôt à des gens qui connaissent déjà le dessous des cartes.
               
              Le court passage sur la shoah peut ainsi paraître obscur.
              Si on connait déjà le sujet, il est très clair, il n’y a pas un mot à enlever.
               

               


            • howahkan Hotah 8 décembre 2014 13:41

              Bon, un joli costumes hivernal pour Soral...ça va être bientôt pareil pour Dieudonné...et les autres...les faux moralistes de tout bord viennent vomir sur ce qu’ils espèrent être une tombe ...celle de ceux qui éveillent et qui après sont jeté en pâtures..

              si c’est les soutiens de l’empire qui agissent ainsi ça se comprends..

              si ce ne sont pas les soutiens de l’empire ça se comprends aussi ...car le bon peuple est versatile , inconsistant et finalement haineux des autres, car lui est un être parfait...sans complaisance ,droit, juste , bon etc etc...un jours je t’aime, un jours je te déteste.,c’est comme le mariage, une fois que tu ne me sers plus je te jette !! ...donnez lui le pouvoir au bon peuple et il fera la meme chose que les élites.....car les élites c’est le peuple et le peuple c’est les élites...en instaurant la pseudo démocratie qui est de faire croire a chacun qu’il est un dieu ..on obtient cela
              bien sur tout lien fortuit avec la création d’un nouveau parti en France est purement ...........fortuit...

              si j’étais soldat ou maréchal de l’empire avec de tels pseudo opposant je dormirais tranquille,mais peut être en sous main est ce le but recherché que d’essayer de diviser encore et encore ? question valide dont la réponse est sans doute Oui bien sur !! 


              • alinea alinea 8 décembre 2014 13:52

                Terrible constat !! 


              • howahkan Hotah 8 décembre 2014 14:11

                en meme temps ça n’est dramatique que si on essaye de résister au constat....de le voir tel qu’il est amène sur autre chose..

                il y a cette expression qui dit que la vérité fait mal...au contraire c’est de résister à ce qui est du domaine du fait qui fait mal....

                si vis pacem para et cuti hortum tuum..

                 smiley


              • jaja jaja 8 décembre 2014 14:45

                Oui la vérité fait mal...

                « Le temps des premières impostures

                Alain Soral commence sa «  formation politique  » en traînant dans les milieux intellectuels parisiens alors qu’il est étudiant aux Beaux-Arts. En 1990, il découvre les écrits de Michel Clouscard qui l’amèneront à se définir comme «  marxiste  ». Dans le même temps, il fait sienne la critique féroce de Clouscard sur Mai 68 et en développe une haine viscérale pour tous les mouvements d’extrême gauche issus de cette période.
                De 1990 à 1993, Alain Soral affirme avoir été militant au PCF. Étrange coïncidence  : personne ne se souvient de son passage. Selon Jean-Paul Gautier et les coauteurs de la Galaxie Dieudonné, Soral déclare «  avoir animé pendant cette période, aux côtés de Marc Cohen, le Collectif communiste des travailleurs des médias (dit aussi «  cellule Ramón-Mercader  »), faisant paraître le bulletin La Lettre écarlate  ». Première imposture, car «  en réalité, ce collectif était dirigé par Henri Malberg, membre du comité central du PCF. Lors de nos investigations, nous n’avons trouvé aucun document qui laisserait entrevoir qu’Alain Soral aurait joué le rôle qu’il cherche à s’attribuer.  » Pourtant, aujourd’hui encore, c’est ce supposé passage au PCF qui constitue le faire-valoir de gauche de Soral, le blanc-seing grâce auquel il fait passer ses idées réactionnaires et racistes pour des positions «  anti-système  »  !

                Du FN à sa petite entreprise
                C’est en 2005 que le masque se fissure  : Soral adhère au FN, d’abord de manière un peu officieuse, puis comme militant «  intellectuel  » proche de Jean-Marie Le Pen. Il deviendra par la suite un dissident du parti. Par opposition aux idées nauséabondes de l’extrême droite  ? Non  : par ego, le FN lui ayant refusé la tête de liste en Île-de-France pour les européennes de 2009. Il entre par ailleurs en conflit avec Marine Le Pen, laquelle a entrepris de soigner l’apparence de respectabilité politique de son parti en faisant le ménage des éléments les plus radicaux (entendez par là ouvertement racistes, homophobes et antisémites). À ce moment-là, Jean-Marie Le Pen lui-même, bien connu pour ses côtés modérés, trouve le petit Alain un peu «  excessif  » (3), c’est dire  ! En 2009, Soral quitte donc le FN et publiera à cette occasion un texte «  antimariniste  » sous le titre  : «  Marine m’a tuer  !  »...
                Quelques mois auparavant, en 2007, Soral avait créé son propre groupe  : Égalité et Réconciliation. Il le définit comme «  la gauche du travail et la droite des valeurs, pour une reconstruction nationale  ». Pour bien marquer le véritable ancrage politique de l’organisation, c’est Jean-Marie Le Pen qui, présent à la première université d’été du groupe, en prononcera le discours de clôture. En 2011, Soral publie son œuvre phare, qui constitue peu ou prou les fondements idéologiques d’Égalité et Réconciliation  : Comprendre l’empire  : demain la gouvernance globale ou la révolte des nations  ? La construction d’Égalité et Réconciliation n’est pas basée sur la formation et l’émancipation intellectuelle de ses militants, mais bien sous «  hégémonie intellectuelle  » d’Alain Soral, les militants le définissant eux-mêmes comme leur «  maître à penser  ». Aujourd’hui, c’est une coquille vide regroupant peu de personnes, ce groupe servant de vivier de recrutement, en particulier au FN (4).

                Aux sources du fascisme
                Officiellement, Soral et les membres d’Égalité et Réconciliation se défendent d’être dans une organisation d’extrême droite et se définissent toujours comme «  marxistes  ». Le marxisme n’est pas un label  : nul n’en est propriétaire, et il existe de nombreux courants marxistes qui débattent et font vivre l’extrême gauche. Mais ces courants ont pour la plupart en commun une critique profonde du système  : l’inégalité économique inhérente au capitalisme  ; le fait qu’une minorité, la bourgeoisie et son personnel, possède l’écrasante majorité de la richesse mondiale et des moyens de production quand tous les autres, la majorité de la population, n’ont d’autre choix que de vendre leur force de travail pour survivre. Une inégalité fondamentale qui est à la source de toutes les oppressions que vivent les peuples. 
                Soral, lui, se réinscrit dans la lignée du fascisme mussolinien. Selon lui, prolétaires et patrons sont victimes au même niveau du système capitaliste. Il appelle donc de ses vœux à l’union des classes populaires et de la bourgeoisie nationale  : une rengaine connue, c’était déjà là le vœu, entre autres, du parti national-socialiste allemand  ! Une question demeure, à laquelle Soral ne daigne pas répondre  : comment un système économique peut-il perdurer si longtemps si personne n’en profite  ? Si tous y perdent  ? Peu importe les absurdités de sa théorie, Soral estime qu’il est temps de dépasser le concept de lutte des classes pour restaurer les «  solidarités nationales  ». Sous couvert de discours marxiste, la «  pensée soralienne  » met donc fin à la lutte des classes et ne cherche plus qu’à rendre acceptable les idées nationalistes en direction des classes populaires.

                Imposteur et affairiste

                Comme pour son ami Dieudonné, c’est encore en se penchant sur les moyens de subsistance de Soral que l’on comprend le mieux toute l’imposture de son discours  : celui qui a bâti sa notoriété sur la critique du système marchand s’avère être lui-même un brillant commerçant. «  Alain Soral détient en effet 80 % des parts d’une société (SARL Culture pour tous) qui se subdivise en quatre sites distincts de vente en ligne. Et avec 640 000 euros de chiffre d’affaires l’an passé, on est loin de la charte d’E&R qui fustige «  l’idéologie du monde marchand  »  » (5). Il semble que la critique politique de Soral soit sans pitié pour les autres, mais s’arrête là où commence sa propre «  vie privée  »...
                «   Soral se situe en fait à la rencontre des frères Strasser en Allemagne et de Mussolini en Italie. Il se place sur son terrain de prédilection et sa spécialité, le double discours  : marxiste et traditionaliste. C’est ainsi qu’il présente son livre Comprendre l’Empire  : "Cet essai pédagogique récapitule le parcours complet allant de la tradition au marxisme et du marxisme à la tradition qui seul permet la mise à jour du processus de domination oligarchique engagé depuis plus de deux siècles en Occident". Nationaliste avant tout. Pour paraphraser Clemenceau, on peut dire que Soral est au marxisme ce que la musique militaire est à la grande musique  »


              • alinea alinea 8 décembre 2014 16:24

                Absolument d’accord ; et le fait de prendre violemment parti pour ou contre un mec qui, en fait, n’est qu’un avatar de la non pensée politique actuelle, en fait partie !
                Je dis « non pensée » car je ne vois que constat et désignation de coupables !
                À un certain stade de liquéfaction, on devrait mieux rassembler nos énergies pour faire face à la violence reçue et imaginer un autre monde !


              • Jean Keim Jean Keim 8 décembre 2014 15:27
                J’ai rien lu de Soral, j’ai essayé de regarder des vidéos sur le net, au bout de qq. minutes je décroche, il n’y a rien à découvrir de neuf et de constructible, il parle bien, débite abondamment, est instruit, connaît l’actualité et la récite mais débite des causeries de bistrots, c’est un penseur qui pense et qui se pense en train de penser, comme tout un chacun, la routine en somme ...

                Une fois de plus pour la plupart nous allons toujours dans le sens du processus qui est LE PROBLEME, ce mouvement est sans fin, avec la technologie il s’amplifie exponentiellement, il consiste à énumérer les maux de notre monde, les causes, les effets, les responsable, avec force de « il faut, il n’y a qu’à », le tout agrémenté de savantes analyses qui s’appuient sur d’autres analyses, elles mêmes tirées de livres écrits à partir d’autres livres, de vidéos inspirées, qui expliquent ce qu’il y a dans les livres, ce qu’est la société et leurs célébrités etc., etc..

                Combien de livres, de vidéos, de débats nous faudra-t-il pour que nous atteignions la surdose ?

                Mourir pour des idées ou dans leur jus même d’ennui ou d’excitation est une absurdité. Nous nous croyons penseurs alors que nous ne sommes qu’un flux neuronique.

                • alinea alinea 8 décembre 2014 16:20

                  En l’occurrence, d’accord avec le flux neuronique !!!


                • jaja jaja 8 décembre 2014 15:43

                  Marrant de voir certains commentateurs d’Agoravox soutenir le néo-nazi Soral qui se revendique lui-même national-socialiste....

                  Comprendre que Soral est un néo-nazi n’est pas compliqué... il le dit ouvertement lui même :

                  « En tant que national-socialiste français, ça m’agace d’être rangé à l’extrême droite, qualificatif qui désigne pour moi les néoconservateurs, les impérialistes américano-sionistes et le pouvoir bancaire international… Donc, ma réponse, c’est que je ne suis pas d’extrême droite, je suis national-socialiste, mais tu peux considérer que c’est pire  !  ».

                  «  l’Allemagne, après des tâtonnements, de façon empirique, par une synthèse, un mélange de nationalisme et de socialisme, d’économie national-socialiste, a trouvé tous les remèdes à la crise économique dont sont responsables à l’époque la City et Wall Street  ». Avant d’ajouter que c’est pour cette raison que «  l’Empire (…) a décidé de la mise à mort de l’Allemagne hitlérienne  », et de conclure que «  la solution de demain à la crise actuelle (…) avait été toute trouvée par les économistes et les planificateurs nationaux-socialistes allemands  ».

                  Lire l’article de Julien Salingue sur Soral dans le lien ci-dessous est édifiant pour démasquer cet imposteur....

                  http://www.npa2009.org/content/alain-soral-national-socialiste-decomplexe


                  • alinea alinea 8 décembre 2014 16:18

                    Je n’affirme pas, je cherche :
                    Un imposteur est quelqu’un qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas ; il .ne me semble pas que ce soit le cas.
                    Pour ma part je pense qu’il est plutôt un « bouchon de flottaison » du panorama politique actuel ; à bien y regarder, on constate que la gauche, la vraie, est quasi dans les choux, comme si ses schémas de pensée et de luttes ne répondaient plus aux demandes, aux attentes.
                    Si je n’étais pas sûre que quelque chose d’autre se passera, et de grave, je craindrais l’arrivée de cette droite là au pouvoir ; il n’est qu’à voir ce qu’ils sont capables de faire dans les pois chiches qu’ils dirigent et gouvernent.
                    Mais je suis sûre que quelque chose se passera.
                    Par ailleurs j’ignore totalement l’impact d’un Soral sur le peuple de France mais il me semble évident que personne ne va y chercher une « nouvelle pensée de gauche » !!!
                    Quant à la personnalité de Soral, j’ai essayé ( et pas vraiment réussi tant elle est impliquée dans l’affaire) de passer outre !! C’est une gageure tant il y a de creux dans sa non pensée ; mais bon, il y a des quantités de mots alignés !!!


                  • Béo Ulaygues Béo Ulaygues 8 décembre 2014 17:42

                    Raisonnement très particulier que de traiter de nazi un gars exactement sur la même ligne que ton article du 17 mai 2014 ... O_o. ???
                    Et puis 100 lignes en trois commentaires ça vaut peut être le coup d’entreprendre un blog non ? ...où bien une thérapie. o_O .


                  • howahkan Hotah 8 décembre 2014 16:21

                    salut jk... smiley......


                    • howahkan Hotah 8 décembre 2014 16:25

                      mal placé c’était pour jean keim....


                    • volpa volpa 8 décembre 2014 16:28

                      @Alinéa,

                      Tu es une vraie sensible.

                      Je ne sais si tu mets en concordance tes idées et tes actes ?.

                      Si c’est le cas , tu finiras à poil car on vit dans un monde inhumain.Sous de belles paroles altruistes et mondialistes la plupart pensent déjà et seulement à leur gueule.

                      Même la dinde élue miss France veut combattre l’antisémitisme.

                      Qu’elle parle de Gaza à Benguigui alias Bruel président de séance et nous verrons la suite.

                      Tu as acheté et lu Soral pour te faire une idée et tu as bien agi.

                      Tu t’es forcée d’être objective, c’est encore très bien.

                      Pour ma part je reprocherais à SORAL de trop rouler les mécaniques.Il est narcissique.

                      Il a surtout besoin d’exister et que l’on parle de lui.

                      Ses constats sur le peuple élu sont évidents et la plupart des personnes responsables le savent mais ferment leur gueule pour ne pas briser leur carrière.


                      • alinea alinea 8 décembre 2014 16:33

                        salut volpa,
                        oui je mets mes idées en accord avec mes actes, et je suis déjà à poil !
                        Mais j’arrive encore à être blessée de l’hermétisme de chacun des camps ; non pas faire consensus, non, non, mais juste écouter l’autre, et du coup comprendre où le monde en est.
                        Cela m’est peut-être plus facile parce que je suis seule et pas affiliée, mais quand même !
                        On ne perd pas sa vérité à la confronter à d’autres, on l’accroît et la renforce !


                      • volpa volpa 8 décembre 2014 16:47

                        Bonjour Alinéa,

                        C’est pour cà que je te lis et t’estime.

                        Pas totalement à poil par ces froidures.

                        Tu as une maison, des prés et des chevaux.


                      • alinea alinea 8 décembre 2014 16:50

                        et du bois !!!
                        les prés, tu sais, on peut m’en jeter demain !!!


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 décembre 2014 21:02

                        S’il y a bien une période où l’analyse en terme de classes prend tout son sens, c’est bien celle -ci.

                        L’UE et l’euro, selon les explications mêmes de leurs inventeurs, sont destinés à faire baisser le prix du travail, à mettre chacun en concurrence contre tous, et à jeter les Etats providence aux égouts.
                        Ils sont l’équivalent des politiques Reagan -Thatcher.


                        Etre de Gauche signifie défendre tous les acquis depuis 1936, et 45.
                        Et sortir de ce piège européen, inventé par les anglo-américains.

                        Dans le paysage politique actuel, je ne vois que 3 organisations qui expliquent et défendent ces politiques :
                        • le PRCF, l’ UPR et le M’PEP.

                        • alinea alinea 8 décembre 2014 21:10

                          Fifi,
                          Pour être franche, je suis la plupart du temps d’accord avec vous ; seulement c’est ma vision du monde qui est différente, j’ai le réel sentiment que votre combat est d’arrière-garde ; je suis convaincue que nous avons à faire à de l’inédit et que les vieilles recettes, même celles qui me sont le plus chères, n’ont plus aucune chance d’être opérantes.
                          En ce cas, je pense qu’il faut accepter, pour l’instant, bien qu’il faille faire vite, de s’ouvrir au maximum pour le plus d’efficacité possible. Donc plutôt qu’avancer comme un chasse neige, avancer les bras ouverts !


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 décembre 2014 22:02

                          alinea,
                          J’ai bien compris, mais la situation n’est pas inédite.
                          C’est l’éternel conflit entre les 1% et les 99% autour du prix du travail.
                          Regardez les analyses d’ Annie Lacroix Riz, rien de nouveau sous le soleil.
                          A part que nous avons été trahis par les Gauches, mais ça non plus, ce n’est pas inédit.


                          Quand Soral, après avoir appelé à voter FN, crée un Parti et dit « Il faut refaire du catholicisme une religion d’Etat », je ne crois pas que cela soit la principale préoccupation des Français, ni que ce soit rassembleur.

                          Quelles que soient les analyses, il faut qu’elles débouchent sur des objectifs démocratiques et républicains. Et en dehors des guerres de religions organisées par les adeptes « du choc des civilisations » du Pentagone, qui sont légion dans la classe politique actuelle. Ils feraient battre des montagnes !

                          L’efficacité passe par un large rassemblement provisoire, qui ne peut se faire qu’autour des valeurs du modèle social français, dénominateur commun à la majorité des Français : défense des acquis, du droit du travail, défense des services publics, des salaires et des emplois.

                          Et pas autour de machins vaseux, coupés des réalités que vivent les Français.
                          Et encore moins religieux, parce que diviseurs et pas rassembleurs.

                          Ce qui n’est pas inédit non plus, c’est qu’avant qu’on ait retrouvé la souveraineté, tout ce château de cartes de bulles financières s’effondre... , comme dans les années 20.

                        • alinea alinea 8 décembre 2014 22:24

                          C’est vrai dans cette sphère de réflexion.
                          Ce qui est inédit c’est que ce pouvoir « mondialiste », arrive à son bout, il ne masque rien, se dévoile, au point que le moindre quidam le perçoit.
                          Ce qui est inédit c’est la catastrophe écologique, qui est le soubassement de tout.
                          Ce qui est inédit, c’est l’absence du citoyen remplacé par le consommateur.
                          Ce qui est inédit, c’est qu’il ne reste, globalement, aucune valeur morale, et quelle qu’elle soit.
                          Ce qui est inédit, c’est ce mode de communication, l’absence de pensée due à l’immédiateté, le « clic » au lieu de l’action.
                          Ce qui est inédit, c’est le « moi » roi....


                        • njama njama 9 décembre 2014 01:27

                          Ce qui inédit c’est qu’aujourd’hui 99% des gens vivent en ville (ou sont, on va dire, « urbanisés », formatés par l’école, la TV, le modernisme ...) , et 1 % dans nos campagnes. Avant (disons la révolution industrielle) c’était le contraire, 99 % de population rurale, et 1 % en ville..
                          Tout cette mutation sociale joue sur la déstructuration de la pensée, sur son nivellement, sur l’’organisation du monde, les repères perdus à recréer ..., sur le délitement inexorable des traditions, ou leurs mixités, sur la disparition des corporatismes déjà en partie écrasés par la révolution, sur toutes les pertes d’autonomie, d’échanges, de trocs ... et tout va vite, très vite à l’échelle de notre civilisation.
                          ô lenteur de nos campagnes, et du passé ...
                          Soral, je connais à peine, son grand écart gauche-droite ne m’a jamais attiré, et puis aussi, comme si je n’avais pas besoin de lui tout simplement et sans prétention, mes pensées étaient déjà suffisamment construites et cohérentes pour ne pas avoir besoin de ses lumières, mais vu son audience je me dis qu’il est utile au moins à certains, que ses approximations peuvent être de bons raccourcis comme on en trouve chez d’autres auteurs, à expérimenter et vérifier évidemment.
                          Soral je le ressens « gothique », je veux dire que le style « gothique » est propre aux villes, et le « roman », plus primitif, plus simple, plus populaire, plus convivial, plus intime ... est typique aux campagnes. Je n’oserais imaginer une cathédrale enchâssée dans une belle nature, quelle horreur, là dans un désert vide de sens, nue, une telle laideur insultante posée dans le paysage comme une météorite informe.
                           Le gothique est porteur de toute une idéologie chrétienne, mais aussi mythique, sociale dans ses sculptures, dans son architecture taillée pour être le reflet exact de l’organisation sociale, avec ses hiérophantes dans le saint du saint, et le peuple rangé sagement sous la nef. Le gothique c’est la hauteur, bien davantage que la lumière, c’est cette « transcendance », celle que Soral appelle à l’unisson avec Sarkozy ...le gothique, c’est son cri « Il faut refaire du catholicisme une religion d’Etat ! » ... un peu comme s’il pressentait que la trame sociale y était incrustée.
                          Je crois pressentir qu’il a besoin de ces repères pour se situer, pour remettre les choses à leur place. Le catholicisme, sa boussole ! pour un idéologue faut le faire tout de même ! pour quelqu"un qui se pique d’être un intellectuel dont on pourrait attendre un peu d’esprit critique dont il sait se servir d’ailleurs. L’idée de faire un eu la critique du catholicisme ne lui aurait jamais peut-être effleuré l’esprit. Vrai qu’il nous a dit qu’enfant il voulait être père blanc ... ce qui était déjà une allégeance précoce. A-t-il un jour vagabondé dans une autre culture ?
                          Soral, je le sens désespérément gothique, pour un intellectuel où pourrait-il être ailleurs du reste, sinon qu’en ville ? ... et, je suis aux antipodes, le Très-Bas m’attire, la Transcendance m’emmerde, les cathédrales je les fuie ... la Voie Lactée suffit.
                          Je vais lui souhaiter bonne route tout de même au frère Alain ...
                          et puis merci fort beaucoup Alinéa pour cette rencontre avec Soral
                          njama


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 décembre 2014 06:30

                          alinea,
                          Je n’ai pas du tout la perception dépressive de citoyens neuneus que vous avez.

                          La majorité des citoyens est en recherche d’explications.
                          Ils ont essayé Sarko, puis Hollande, ils cherchent désormais ailleurs.
                          Ce sont les médias et les politiques qui entretiennent la confusion, et occupent leurs esprits avec ce que vous décrivez. Mais cela ne marche pas, ils ne vont plus voter pour qui on leur dit.


                          Ce qui prouve le besoin d’informations et d’explications, c’est que le site de l’ UPR est le 2e site politique le plus visité de France.

                          Tant qu’ils n’ont pas une analyse claire des tenants et des aboutissants, ils ne sont pas dans l’action.
                          Dans les conférences de l’ UPR on voir désormais des élus locaux, ce qu’on ne voyait pas l’an dernier.

                          A chaque catastrophe on voit la solidarité à l’oeuvre (inondations, incendie des réserves des restaus du coeur etc).

                          Ils comprennent très bien aussi « qu’une économie délocalisée, ce n’est pas une économie », et l’expriment en étant favorables au « made in France ».

                          Les Français sont certainement un des peuples les plus politisés du monde.
                          80% ne font plus confiance aux médias.
                          Si les Français étaient aussi idiots que vous le dites, le mensonge des médias n’aurait aucune raison d’être, ils diraient la vérité et personne ne comprendrait.

                          Voici un texte de Chomsky qui devrait vous intéresser :
                          «  Les USA, Etat terroriste de premier plan ».


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 décembre 2014 07:04

                          njama,
                          Je ne vois pas bien la nécessité des religions pour avoir une morale.
                          Il suffit de savoir que « la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres. »
                          C’est largement suffisant pour toute une vie.


                          Mais la Gauche a toujours pensé qu’elle était morale en représentant le bien commun.
                          Ce qui lui a permis d’ajouter, comme la Droite, « que la fin justifie toujours les moyens », ce qui met un sérieux bémol, et rend tout de suite les rapports avec la morale beaucoup plus hasardeux.

                          On voit ce qu’il en reste au PS, ou à la CGT actuellement...
                          « Bricmont : Le monde est en guerre , et la Gauche tire sur les mouches »

                          Aujourd’hui on a affaire à des gens qui n’ont pas forcément de culture historique, et ne savent parfois même pas lire un graphique : « L’eau mouille et le chômage tue »

                          Quand la démocratie est malade, le seul remède connu est l’injection massive d’informations correctes et argumentées.


                        • njama njama 9 décembre 2014 10:35


                          Fifi, ,
                          oui d’accord, pas besoin de religion pour fonder une morale, Il suffit de savoir que « la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres. »
                          sauf que « la liberté » peut devenir assez vite à géométrie variable, il pourrait y avoir les individus « plus libres » que d’autres pour paraphraser Coluche. Il ne suffit pas de remplacer « égalité » par « liberté ». Pour moi, la notion d’égalité ne peut s’appliquer à tout, dans tous les domaines, sauf à penser que nous serions les clones les uns les autres, avec strictement le même bagage de facultés. Et ceux qui revendiquent l’absolutisme de ce concept sont les mêmes qui ont fait de l’égalitarisme leur religion et leur étendard pour coloniser la terre et les esprits sont les droits de l’homme.
                          La religion n’a pas toutes les vertus, mais n’est pas aussi rigide, il faut savoir y piocher ce qu’il y a de bon dedans sans tout jeter par la fenêtre. Je préfère de très loin comme horizon la notion d’équité. Disons que l’Égalité serait au plan conceptuel la Droite (hihihi ...) et l’Équité son asymptote humaine qui flirterait avec vers l’infini ... sachant qu’il est humainement impossible que l’une et l’autre se rejoignent, sauf peut-être au Grand Jour des religions monothéistes, ou au Grand Soir qui est, dans l’espérance, son horizon jumeau laïque ou athée. Faire de l’Égalité (E&R) le phare de la pensée est pour moi un objectif politique, social aussi abstrait qu’inatteignable parce que cette Égalité ne peut être la Matrice de tout, de toutes actions, de toutes situations. A la limite, Liberté, Égalité sont solubles dans Fraternité, mais l’équation prise dans un autre sens n’est pas valable, la Liberté ne crée pas forcément l’Égalité, pas plus que forcément l’Égalité créerait la Fraternité. Alors que la Fraternité seule, suppose dans son alchimie humaine les deux autres - ou au moins Altérité en place d’Égalité - , sans même les nommer. En ce sens la direction des religions n’est pas fausse à la base ... si le prochain ( neighbour, voisin - les traductions anglaises sont meilleures) devient le « frère »
                          L’idéal chrétien, abrahamique, est encore très loin, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir ...
                          [...]

                          d’accord aussi que la Gauche s’est toujours historiquement posée en chevalier de justice des iniquités du monde, il y a qqch de messianique là-dedans, ce qui la rapproche de Soral aussi de ce point de vue, comme elle s’est drapée de l’habit de la bienpensance morale qu’elle avait piqué à la droite et à la religion. Ce n’est qu’une panoplie, faute de pouvoir l’incarner vraiment, qui ne leurre plus grand monde.
                          mais chez Soral, son « Il faut refaire du catholicisme une religion d’Etat ! », je trouve qu’il est exactement du même cru que le  « l’ÂÂÂÂme de la Fraaaance » que brame le grand cerf Philippe de Villiers, que « la Jeanne d’Arc » que toute l’extrême droite (je n’aime pas le terme, mais c’est ainsi qu’on la nomme) veut s’arracher comme une Madonna, et voudrait voir cousue dans son Blason.
                          Soral n’est pas dans son discours, dans l’histoire, Il est carrément dans la « méta-Histoire » (Tout fait historique dépasse l’histoire pure), celle qui résume l’histoire à certains événements symboliques et à quelques grands personnages . - il ne se pose pas non plus en historien, ce qui est honnête aussi, peut-être est-il incapable de prendre de la hauteur dans ce domaine ? -. Je crains que comme il est parti, il nous ressorte un jour les étendards du baptême de Clovis, de la Chevalerie, des Bâtisseurs de cathédrales, Charles Martel à Poitiers, le Mont Saint-Michel, le pape, et puis, cierges, encens et eau bénite
                          J’attendais peut-être une autre créativité spirituelle de la part de Soral ..., s’il est un penseur, que de le voir aller coucher dans les vieux draps du catholicisme tradi
                          et je me dis, ne cherche-t-il pas en fait un public ?


                        • alinea alinea 9 décembre 2014 10:39

                          Fifi, vous pouvez me citer la phrase où je dis que les gens sont neuneus ?
                          Sauf à en voir beaucoup de consommateurs comme seule « religion », je ne le pense pas du tout et je défie quiconque de trouver un texte où je dirais cela ; donc, il y a eu malentendu quelque part, j’ai remonté un peu le fil et je ne le vois pas.
                          Si vous pouviez m’éclairer ?


                        • alinea alinea 9 décembre 2014 10:51

                          njama,
                          Autant que je puisse en juger, Soral n’est pas un créateur, il n’est pas « messianique », il ne porte aucune chaleur dans son être, ou sa façon d’être.
                          Et je crois surtout qu’il se cherche lui-même, donc le retour au connu ; tandis que la gauche bobo fonce droit devant et du passé fait table rase ; c’est en cela qu’elle coupe les racines populaire, c’est ainsi que la culture populaire a disparu, aidée, comme vous le dites ailleurs, par la vie citadine qui n’a plus d’espace pour l’humain, pour les métiers, mais juste pour les bagnoles et la consommation..
                          En ce qui concerne une ouverture sur l’avenir, je ne le pense pas pertinent, donc pas « dangereux », au sens d’un Hitler par exemple qui hystérisait les foules. En revanche, dans sa démonstration du pouvoir passée aux banques exclusivement, il peut être utile pour ouvrir des yeux.
                          Dans ce livre-ci, il ne parle pas de l’ Église comme nouveau pouvoir moral, même pas de la Chrétienté ; cela a dû lui « venir » après !!


                        • njama njama 9 décembre 2014 11:50

                          l’impression globale que j’ai sur Soral est bien en phase avec ce que tu en as dit
                          pas le temps, ni l’envie d’en écrire les contours, mais j’ai tout à fait le même sentiment ...


                        • kalachnikov lermontov 9 décembre 2014 15:01

                          « C’est vrai dans cette sphère de réflexion ».

                          La vérité est là : il n’y a pas de catastrophe écologique, ça, c’est prendre la chose par les conséquences. Il y a un changement majeur qui s’opère dans tout le système solaire, y compris sur terre. La cause de ce changement est inconnue et hors de préhension. Cela arrive de loin en loin, à des intervalles variables et c’est la cause d’extinction des espèces, des civilisations, d’apparence du globe, etc.
                          Ce fait est connu des dominants ; il a été dissimulé derrière la sornette du réchauffement climatique de main humaine.
                          Cette civilisation va mourir parce qu’elle ne reçoit plus d’énergie, on est en phase descendante ; cela repartira à un moment donné mais entretemps le globe aura été redessiné.

                          Les dominants sont juste en train de mettre la pogne sur toutes les ressources car ils comptent repartir du bon pied dans le monde à venir. Avec le pouvoir et la main sur les richesses. Et beaucoup moins de populace à gérer et exploiter.

                          Le pipeau du réchauffement climatique a été monté pour dissimuler cela. Tout ce qui est imprimé dans les journaux vise à entretenir la confusion par la fabrique de controverses toujours renouvelées. Le but étant que l’individu ne prenne pas conscience de ce qui se passe, qu’il n’écoute pas son instinct en étant sans cesse travaillé par des stimulii externes, que surtout ils n’appréhende pas la problématique générale mais par bribes n’ayant aucun rapport les unes avec les autres, etc, etc. Tout ce qui arrive relève d’une ingiénerie sociale très savante et élaborée ; l’objet de l’ultralibéralisme est par exemple de faire à l’individu une vie de chien basée sur le harcèlement, ceci afin qu’il n’ait guère le loisir de revenir à lui-même. 

                          Et ceci a été possible parce que l’être repose sur une véritable religion, religion dispensée à la populace via l’éducation/dressage. Religion qui a pour dogmes des choses comme libre arbitre, idée complètement délirante qu’une civilisation pourrait se maintenir ad vitam aeternam par la simple force du bon vouloir, idée tout aussi saugrenue que la destinée humaine individuelle comme collective est conditionnée par cette même volonté, idée tout aussi impossible que l’homme est un atome isolé, que la terre est inerte, etc, etc. Ah, j’oubliais, la foi aveugle en une postulée intelligence collective e t la rêvasserie que le salut passe par là.


                        • alinea alinea 9 décembre 2014 16:45

                          Whaou !! lermontov !! salut

                          Tout ce que tu dis est fort juste et c’est ( ou parce que ?) je le ressens profondément :

                          « On montre ici quelqu’un qui a déjà laissé derrière lui le monde et son agitation. Lorsque vient pour le monde le temps de l’obstacle, il pourrait sembler que la solution la plus simple serait pour lui de laisser purement et simplement le siècle derrière lui et se réfugier dans l’au-delà. Mais cette voie lui est barrée. Il ne peut être bienheureux tout seul et abandonner le monde à sa détresse. Son devoir l’appelle une fois encore dans l’agitation du siècle. À cause justement de son expérience et de sa liberté intérieure, il est capable de réaliser quelque chose de grand et de mûr qui apporte la fortune. Et il est avantageux de voir le grand homme en compagnie duquel on pourra achever l’oeuvre du salut ».
                          Ken/K’an ; l’Obstacle


                        • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2014 00:04

                          Bonsoir Alinea

                          quand Soral écrit ça

                          « gauche populaire/ droite des valeurs morales. »

                          je te pose la question, en quoi la droite incarne t-elle plus les valeurs morales que la gauche populaire ?

                          Encore qu’il écrirait « gauche des valeurs éthiques, droite des valeurs morales » je ne pourrai rien dire, mais là, c’est toute la perversité du personnage, qui laisse entendre que cette gauche populaire n’est au fond qu’un tas de pauvre brutes dégénérés qu’il faut tenir par la religion. Le gars qui veut refaire de l’église catholique la religion d’état. Bon, c’est que pour faire parler et aller à la pioche, mais quand même, merde !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 00:20

                            J’ai dit que je comprenais !! Je me plaçais dans le constat d’une réalité et non dans un idéal !! Car il est vrai aussi que la gauche populaire traditionnelle, extrêmement politisée, était communiste et chiait sur les classes exploitantes.
                            N’empêche, il existait bien une classe populaire parfaitement intégrée ( ou soumise ?) à ces valeurs, locales, patriotiques, etc, qui, dans ce qu’il en reste aujourd’hui s’acoquine ( la preuve, le FN) avec les valeurs traditionnelles portée par la bourgeoisie, complétement tombée en désuétude aujourd’hui.
                            Le fait est qu’on y mélange beaucoup de choses, mais sa manière de le dire m’a parue éclairante.
                            Qu’elle le soit réellement, je n’en sais rien, mais c’est comme cela que je l’ai lue !!


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 00:24

                            « je te pose la question, en quoi la droite incarne t-elle plus les valeurs morales que la gauche populaire ? »
                            Il ne dit pas que la droite incarne plus les valeurs morales, il dit qu’il a convergence entre la gauche populaire et les valeurs morales.
                            Là se situe toute l’ambiguïté, qui fait qu’un Michéa , à la suite d’un Orwell, peut se retrouver récupéré par l’extrême droite.
                            Personnellement je n’y peux rien sauf le constater !!


                          • izarn izarn 9 décembre 2014 01:15

                            La remarque est trés bonne au contraire, c’est l’idée que le peuple n’a aucune morale, mais que la bourgeoisie en a. C’est l’idéologie bourgeoise du conservatisme droitiste la plus crasse, la plus raciste, la plus antisémite.
                            Elle est copiée sur la vison des aristocrates d’Ancien Régime sur le peuple : Otes toi de mon chemin, manant !
                            La droite ? Mais la droite a toujours été le capitaliste. C’est une lapalissade, une évidence que seuls les charlatans de la pensée osent contester ! Le capitalisme de gauche n’est qu’une absurdité totale. Voir la social démocratie comme un entubage de première classe.
                            Or le capitalisme est fondamentalement immoral, comme le dit la tradition chrétienne, l’islam et....Karl Marx !
                            Si Soral et Alinea ne sont pas marxistes, leur moralité ne vaut qu’un trou de cipète.


                          • izarn izarn 9 décembre 2014 02:10

                            Je conteste l’idée stupide que l’extreme droite aie plus de valeur morale que l’extreme gauche, c’est à dire communiste.
                            Il suffit d’observer l’Histoire. Hitler est-il plus moral que Staline ?
                            Histoire de choquer les petits nazillons de la dernière averse je déclare que Staline est largement plus moral dans l’Histoire que Hitler.
                            Mieux encore, la Meta Histoire a démontré, le jugement de Dieu a eu lieu : L’URSS a écrabouillé le III Reich, comme une mouche à merde.
                            Point barre. Totalement définitif et comme dirait Dieudonné
                            « Allez tous vous faire enculer »
                            Ite missa est ! Amen !
                            Merci au modérateur de laisser passer ce texte, tous les mots sont dans le Larousse. Breveté Académie Française.


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 décembre 2014 06:36

                            alinea,
                            Ce ne sont pas des « valeurs de droite » qui sont à l’oeuvre dans le vote FN, c’est le chômage, conséquence de la désindustrialisation de l’ UE, soutenu et organisé par la Gauche !


                            Si on superpose la carte de la désindustrialisation et celle du vote FN, c’est la même.

                            En rendre les gens responsables, franchement, c’est abuser et se tromper d’adversaire !
                            Si vous pensez vraiment que les Français sont cons, ne vous occupez plus de politique, faites du macramé !

                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2014 09:45

                            Alinea, au premier abord Soral m’a fait le même effet de dire des choses justes, mais en l’écoutant avec un peu d’attention (je n’irai pas le lire) on se rend compte qu’il est lui même un impérialiste. Il ne lutte pas contre l’empire en tant que système, mais contre un empire qu’il considère comme ennemi de son propre idéal d’empire. Soral n’est donc pas contre l’empire, mais contre un autre empire que le sien.

                            Pour ce qui est des valeurs morales, elles sont par définition issues des valeurs religieuses, tandis que les valeurs éthiques sont elles issues des valeurs humanistes. La droite n’a de valeurs religieuse ou éthiques, que par intérêt politique. La gauche aussi, mais pour les raisons opposés, le compromis fait après la seconde guerre mondiale passait par ce qu’on appelle « l’état providence ». Cet équilibre a été rompu avec la chute de l’URSS.

                            Ce que montre fifi, c’est que les gens vont vers le FN et ses pseudos valeurs chrétiennes, uniquement parce qu’ils pensent y trouver un exutoire à leurs frustrations ou leur bêtise crasse, mais les deux vont souvent de pair.

                            En tous les cas je constate que Soral parle de « gauche populaire » et non de « gauche des valeurs éthiques ». Erreur ou omission ? J’en doute fort, la gauche est par définition populaire, pourquoi donc répéter la même chose ? Pour donner plus d’ampleur et un semblant de volume au mot gauche sans lui donner de valeurs propres, celle ci étant incarné par la droite aux valeurs morales. Bref, Soral fait du prosélytisme FN.

                            Cette petite phrase anodine et en apparence bien tourné, dit littéralement, la gauche sans valeurs propres parce que populaire et donc incapable de penser d’elle même comme une foule, doit attendre son salut de la droite des valeurs morales. Autrement dit, cette droite conservatrice et réactionnaire du XIXème siècle à l’esprit impérialiste.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2014 09:59

                            @ Izarn, pour le communisme on parlera d’éthique, c’est pour la religion qu’on parlera de morale. Les deux ont beaucoup de valeurs en commun (sauf sur le plan culturel !) et on peut même dire que le communisme est la continuation de la morale chrétienne par d’autres moyens. La grande chance de la bourgeoisie est d’avoir pu jeter l’anathème sur le communisme d’autant plus facilement que ce dernier le soutenait.

                            Staline n’était pas plus moral qu’Hitler, par contre sur le plan éthique cela peut se discuter !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 10:29

                            Mais qu’ai-je dit qui vous fasse penser cela Fifi ?
                            Je ne faisais que dire ce que dit Soral !
                            Je n’y ai pas réfléchi plus avant mais ceux qui votent ou veulent voter FN, qu’entendent-ils ?
                            Finis les corrompus, les émoluments mirobolants, et aussi plus d’étrangers qui vous prennent votre boulot..
                            Qui défend et provoque cela : la gauche bobo et la droite ultra libérale, non ? Cela me semble juste.
                            Qui le dénonce ? La vraie gauche ( marxiste et populaire,populiste comme « ils » disent !) et la droite morale, comme l’appelle Soral, donc l’extrême-droite !
                            Je ne parle pas de la réalité des gens qui font cette politique aujourd’hui, mais de l’Idée !
                            Jusque là, dans le « principe », je trouve que ça se tient, si on s’en tient à ces aspects là !


                          • Jelena 9 décembre 2014 10:42

                            Pour rappel le mois dernier, le PG organisait une marche de solidarité envers les travelos... Quand on voit cela, on peut comprendre que Soral n’associe pas « valeurs morales » à « gauche ».


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:01

                            On va récapituler ce que j’ai écrit ( et lu) :
                            Soral associe la gauche ( la vraie) populaire et la droite moraliste, il dit qu’il y a convergence entre ces deux là au niveau de la morale ; il ne dit pas que la droite a des valeurs morales et pas la gauche populaire ; c’est l’inverse en somme : les deux en ont !
                            Tandis que la gauche bobo et la droite ultralibérale en sont dépourvues ! Et ça !! on le voit bien.
                            On arrive là au concept de « décence » chez Orwell ; une certaine droite a encore cette décence ; et dans le peuple qui possède encore ses valeurs populaires, aussi.
                            Mais il faut bien reconnaitre qu’il existe dans le peuple, des gens qui aspirent à « monter » et qui ont dégagé ces valeurs là, non ? et cette droite amorale n’est, à mon avis, mais c’est à étudier de plus près, pas issue de cette bourgeoisie catho là.


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:04

                            C’est exactement ça !! plus le reste, mais c’est significatif !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:06

                            Je ne suis pas d’accord avec la chute de ton com !
                            En tout cas, ce n’est pas ce que j’ai lu !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:07

                            11 04, pour Jelena !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:07

                            11 06 pour Hervé !!


                          • Jelena 9 décembre 2014 11:23

                            @Alinea La « vraie » gauche, ça n’existe plus, sauf dans la tête des militants... Pour tout ce qui est économico-sociale, c’est le même programme que « la droite classique ».
                             
                            Le rôle de « la gauche » aujourd’hui, c’est de faire la valorisation « des minorités » (religieuses, ethniques ou sexuelles), c’est avant tout un mouvement pro-mondialisation.


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 11:28

                            Même pour la gauche à gauche de la gauche (! !), j’en ai peur Jelena !
                            Mais c’est à nuancer, c’est comme tout à vouloir brasser large, on reste dans l’imprécision, donc on peut faire des contre sens ; mais ce que je ressens pour ma part, c’est que les luttes menées ( assez mollement d’ailleurs) restent sur des points de détail et ne changent pas le schmilblick !!


                          • Jelena 9 décembre 2014 11:55

                            Plus les années passent, plus le FN se rapproche de l’UMP (voir le débat Marion & Wauquiez ou ils sont pour ainsi dire d’accord sur tous les sujets), il en est de même pour les PG/FDG/PCF vis à vis du PS.
                             
                            Face aux mesures du duo Valls / Macron, ces partis d extrême-gauche ne font que protester sur leurs blogs et non dans la rue... Car le soir venu ils mangent tous à la même table. smiley


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 12:03

                            Alors, qu’est-ce qu’on fait ???
                            On peut espérer que manger à la même table ne veut pas dire ourdir des plans diabolico-foireux !! smiley


                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2014 14:01

                            Alinea, tu écris

                            Je n’y ai pas réfléchi plus avant mais ceux qui votent ou veulent voter FN, qu’entendent-ils ?
                            Finis les corrompus, les émoluments mirobolants, et aussi plus d’étrangers qui vous prennent votre boulot..
                            Qui défend et provoque cela : la gauche bobo et la droite ultra libérale, non ? Cela me semble juste.
                            Qui le dénonce ? La vraie gauche ( marxiste et populaire,populiste comme « ils » disent !) et la droite morale, comme l’appelle Soral, donc l’extrême-droite !

                            Tu fais des amalgames est en tire une conclusion complètement tronqué.

                            L’actualité des élus FN montre qu’ils sont autant sinon plus corrompus et recherchent tout autant les émoluments mirobolants que les autres. Reste l’histoire des étrangers qui prennent le boulot des français, mais est ce soutenable moralement ? Non, la morale chrétienne est fondé sur la solidarité et la charité, résumé en une devise « l’amour de son prochain ». Cela exclu le rejet de l’étranger (d’ailleurs rappelé par le pape François à Strasbourg !).

                            Bref, une droite morale qui rejette l’étranger c’ est comme dire « l’amour c’est la haine ». C’est comme les prélats catholiques qui justifiaient leur opulence par le contraste entre la vie du Christ et celle de son église. Autant le Christ était pauvre, autant son église se doit d’être riche car elle ne saurait faire concurrence au Christ et permet d’en relever toute la grandeur !!! Imagine alors le sacrifice que représente de vivre richement pour ces prélats adorateur du Christ, symbole de l’austérité. C’est pas moi qui le dit, c’est les religieux. Après, va t-en trouver les valeurs morales !
                             
                            Enfin, j’insiste bien sur le fait que la gauche ne fonde pas ses valeurs sur la morale (religieuse) mais sur l’éthique (philosophique). Or, Soral ne parle pas d’éthique mais de morale et il ne se trompe pas le bougre, sinon il n’appellerait pas à refaire de la religion chrétienne la religion d’état et de l’église catholique sa représentante officielle. C’est l’éthique qui donne droit aux homosexuel de s’unir officiellement, pas la morale religieuse.

                            Ethique et morale se rejoignent en ce qui concerne la dignité humaine, mais diverges sur le dogme de la famille et de la technique. Bon, je ne vais pas développer le sujet, mais il est clair que c’est du pain béni pour ceux qui n’ont ni morale ni éthique de faire jouer la division pour mieux régner.

                            Sinon,ne t’en déplaise, ce que tu dis sur « l’idée » fonctionne dans tous les partis politiques, religieux et courants philosophiques. C’est ce qui me faisait écrire « chacun doit être son dernier maître ET son premier disciple ». Un maître qui ne suit pas sa propre discipline et infiniment moins qu’un disciple n’écoutant pas son maître. Quid du FN et de son propriétaire, la famille Le Pen ! Quid de Soral défendant le FN ? Soral se sert de constats juste pour tromper les lecteurs.

                            Je répète enfin le fait que Soral n’est pas anti impérialiste, mais anti autre impérialisme. Il ne faut pas confondre vouloir et pouvoir. Soral voudrait restaurer l’impérialisme français, mais face à l’impossibilité, fait de l’impérialisme son ennemi, mais ce n’est jamais que celui des autres qu’il déteste, non de la France ! Si l’histoire redonnait une position impérialiste à la France, je parierai bien qu’il l’a justifierai avec les mêmes arguments que Bush... La morale !


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 14:15

                            J’ai une certaine capacité à me mettre dans la peau de l’autre Hervé ; je ne suis pas en train de dire que le FN est moral !!! j’essaie d’entendre ce que veut dire Soral par là !!


                          • kalachnikov lermontov 9 décembre 2014 15:14

                            @ Hum

                            Tiens, du terrorisme intellectuel :

                            http://fr.sott.net/article/24046-Exclusivite-SOTT-Les-etres-humains-ont-ils-reellement-un-libre-arbitre-Seulements-ils-travaillent-sur-leur-machine

                            Je tiens à dire que le fait de prendre conscience de tout ce barnum ne signifie qu’une chose : ’il est trop tard, tout est plié’.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2014 15:15

                            J’avais bien compris ton intention, mon commentaire visait à montrer que ce n’est pas tenable. Si Soral défend l’honnêteté d’un parti ayant fait la preuve de sa malhonnêteté, c’est qu’il utilise la méthode sophiste.

                            Après tu te retrouve face à une aporie, comment défendre la croyance en l’authenticité d’une personne qui montre sa duplicité en défendant l’indéfendable consciemment ?

                            Bref, il te faut choisir... LLS est comme l’histoire du petit poussin qui prend pour mère le premier être qu’il voit.

                            Etre national socialiste c’est comme être raciste humaniste, ce que Soral prétend être et le justifier sur le constat d’une mondialisation capitaliste, là où il la voudrait nationaliste.

                            Bref, ce mec n’aide pas à éclairer les gens, mais tout au contraire à serrer un peu plus le neoud gordien. Résultat, ceux qui l’écoutent ont une irrésistible envie d’aller voir du coté du FN...


                          • alinea alinea 9 décembre 2014 16:50

                            Où est-ce que tu as vu que je défendais la croyance en l’authenticité d’une personne alors que je n’arrête pas de dire que pour moi il se cherche, il est vide et compagnie ?
                            Et puis, je n’ai rein à foutre du FN !! ce n’est pas parce qu’on le déploie comme menaçant qu’il n’existera pas ! Ce n’était pas mon propos Hervé !!


                          • marauder 9 décembre 2014 09:50

                            Toi anarchiste ? ....

                            Ou alors t’es tres tres naif et actuellement en pleine confusion.
                            Moins on a de culture plus on l’etale c’est le proverbe ?


                            • alinea alinea 9 décembre 2014 11:03

                              J’étale quoi mon grand ?
                              Anarchiste oui !! dans ma vie c’est sûr, mais je ne l’étale pas !!


                            • Lucide [email protected] 9 décembre 2014 17:23

                              Vous êtes bien naive Alinea.


                              Etre anarchiste, c’est pas du romantisme revolutionaire.

                              Mon grand Père était anarchiste. Commandant des collones Durruti.
                              J’ai sa carte dans mon placard.

                              Semi Aristo, il abandonné tout ses biens pour les donner aux ouvriers. Il a combattu le franquisme. Il a combattu le Nazisme. il a passé des armes jusqu’en 1974.

                              Il s’est retrouvé sous une pile de cadavre à Bilbao, trahis par les russes et abattu d’une balle dans le dos.

                              Les Juifs l’ont soignés à Argeles.

                              Il est arrivé à Paris avant de Gaulle, mais il fallait attendre.

                              Vous tous là. Vous n’êtes pas des anarchistes. Même pas des résistants. Beaucoup sont des collabos à la Russie, à la chine, à L’iran. Vous soutenez Assad.

                              Je vais vous dire ce que beaucoup sont ici : Des gosses gatés pourris du capitalisme, gorgé de culture Disney ou Star Wars, avec l’Empire, le bien, le mal.

                              Même moi avec toute les problemes que j’ai eu avec la, les autorités de par mes valeurs, et dont je paye quotidienement le prix, jamais je ne me proclamerais Anarchiste.

                              Etre anarchiste, on en fait pas la pub, c’est une malediction de par les bonheurs que le prix du combat enleve. Une vie de misère.

                              Alors, un peu de decence, les enfants, allez jouer à la marelle dans l’étable, et laissez ce mot pour d’autres. 

                              Cordialement







                            • alinea alinea 9 décembre 2014 17:31

                              Eh bien pdpif, ce n’est pas ma faute si je ne suis pas née au moment de faire la guerre en Espagne, ou beaucoup trop tard pour rencontrer Kropotkine.
                              Mais voyez-vous, les temps changent et au moment voulu, si je ne suis pas trop vieille, on verra !!
                              Et puis, à la belle époque de l’anarchisme, il y a plus d’un siècle, il y avait les « terroristes » et les non-violents ; déjà, oui !
                              Alors je me situe plutôt dans cette veine.
                              Par ailleurs, je n’ai jamais chanté mon appartenance viscérale à ce « mouvement » politique ; c’est juste que, de temps en temps, on se sent obligée de mettre des points sur des « i » !!


                            • Lucide [email protected] 9 décembre 2014 18:08

                              Alinea,il n« y a pas de »belles epoque de l’anarchisme".L’histoire de l’anarchisme, c’est la guerre, le sang, les boyaux, des gens qui se chient et qui se pissent dessus avec la peur. La souffrance, la faim, le malheur ....Rien qui fait réver ....


                              Un, une anarchiste, cà combat pour les valeurs humaines ; en dehors de tout les courants.

                              Vous n’etes pas anarchiste. Vous êtes tendance de gauche, pro Russe, Anti USA, pro chinoise, pro Assad, et maintenant vous lisez Soral. 

                              C’est pas grave !
                              Je vous embrasse avec toute votre naiveté quand même.

                              Cordialement


                            • alinea alinea 9 décembre 2014 18:47

                              Permettez moi d’être piquée quand même !!
                              Un anarchiste n’est pas né forcément pour ne parler que de cela !! il vit dans un pays, dans une culture, dans une époque !
                              Et mon quotidien est fait aussi de merde de boyaux et de sang !
                              Mais le monde actuel, où voyez-vous des anars, alors ??
                              Je m’intéresse au monde actuel car pour moi un anarchiste n’est pas un schizophrène !!
                              L’anarchisme est une veine et non pas une adhésion ; lisez donc mon article à ce sujet !!
                              C’est pas grave, je vous embrasse malgré vos convictions étriquées !!


                            • marauder 9 décembre 2014 20:14

                              Je crois que t’as pas idée ...

                              j’ai pas connu kropotk mais je ne devrais pas avoir a le signaler.
                              pdpif a pu rencontrer des gens qui ont vécu cela (sans connaitre non plus kropot, mais bon y’a pas que lui, loin de la, et citer ne suffit pas, il faut lire, ou surtout comprendre).

                               Pour ma part, ou je vis, j’ai eu le temps de prendre la température, les témoignages, tant officiel « républicains » que proprement fashos et forcément anar (éditions spartacus ;) ), et autant du coté des « historiens » que des histoires locales (la retirada entre autres...).
                              J’ai eu le temps de lire les témoignages de luttes, de gens qui n’avaient rien, et avec rien, ils ont essayé en gardant leur coeur, et leur grande colère forcément apparente oui. Leur action, et leur coeur, encore et toujours.

                              tes points sur les « i » comme tu les appelles, si tu es aussi sincère que tu semble (vouloir) paraitre, ne sont que quelques soubresauts faciles mais t’en fais pas.
                              Au quotidien, si tu imagines ce que pouvait etre la vie de quelqu’un qui cache des « rebelles communistes » en 43 ou des prétendus (selon les « forces de l’ordre », nul besoin de rajouter « contemporaines ») juifs, si tu pouvais t’imaginer, en position de te défendre avec des armes alors que tu ne demandais qu’a nourrir ta famille, faire marcher l’usine avec tes camarades .... ou meme vivre simplement sans te prendre le choux ....

                              Ca ne ferait rire que ceux qui aiment le sang.
                              Ceux la je préfère qu’ils soient boucher, pour autant que la viande soit eventuellement l’avenir de notre nourriture.....

                              Le « mouvement » dont tu parles, ne ressemble en rien a ce que tu crois.
                              La fédération n’est rien de plus qu’une possibilité, pas un but.
                              Je n’ai aucun mouvement ou je n’ai d’appointance, de « carte », de « libre pensée », je ne me revandique d’aucun groupuscule, juste d’une idée. Si elle converge, c’est cool, mais a surveiller, sinon, si je me retrouve en accord avec « cette idéologie », alors oui, j’en suis.

                              Les anar de droite (oxymore), du balais :)

                              C’est la que le comploteux crois voir un mondialiste alors qu’il ne devrait voir qu’un anti-nationaliste de fait.

                              C’est aussi la que l’anar de droite, en vrai le libertaRIEN devrait arreter de regarder son nombril.


                            • alinea alinea 9 décembre 2014 20:22

                              Ce que j’essaie d’expliquer, marauder, c’est que je n’ai vécu aucune lutte depuis ma naissance, parce que le monde est comme ça. Mon époque est comme ça.
                              Je connais quelques « anarchistes’ en chambre, tu vois, le genre de gus au dessus du panier, mais qui, pour bouffer, font quand même partie du système.
                              Je n’ai rien à foutre de tout ça ! C’est sur ce site que pour la première je me suis définie comme ça, pour »expliquer" !!
                              Cela m’importe peu ; on verra juste le moment venu...


                            • marauder 9 décembre 2014 20:24

                              C’est toujours etonnant de se faire traiter si rapidement par quelqu’un qui me semble a priori me dire qu’il en partage mes idées.

                              En meme temps la virulence des propos sur ce site ca finit par m’endormir.

                              Une veine ou un adhésion, cette question est tres personnelle, et relève de la dualité.

                              En cela, y’a un indien qui traine ici, je trouve sympa ses approches « spirituelles » (ou hyper psychanalytique ???), mais je conchie ses appointances idéologique. Son coté « baba cool » le rend beaucoup moins dangeureux a mon sens.

                              Que faire ? :)

                              Bha a la rigueur, je préfère morice :)

                              Un vieux guellard, un grincheux qui semble casser l’ambiance, souvent met les pieds dans le plat, mais finalement, la « tradition » dont tant d’internautes déculturés revent, elle ressort bien chez lui. Mais dans le bon sens du terme.

                              Voila, les subtilités agoravoxisées.

                              Sinon, y’aurait a relire, a lire surtout. Perso, je suis anar depuis que je suis né, donc que ce soit une adhésion ou dans les veines, je ne sais toujours pas, vu que mon pere n’était pas a la fédération anarchiste :)
                              Il en partageait le reve, mais trop lointain pour etre franchement si communicatif.

                              Une bonne idée que j’ai prise comme « apax existantiel » ?

                              Peut etre.

                              En tout cas, j’ai cherché confirmation, et je ne cache pas avoir bien joué avec la spiritualité, et tres loin meme, surtout sans le vouloir.

                              Pour autant, anarchie yes.

                              Le spirit, c’est beaucoup trop de vent pour si peu d’impact au réel. C’est quand tout le monde a de quoi vivre decement et heureux, en liberté.

                              Pour le moment on n’y est pas encore.


                            • Lucide [email protected] 9 décembre 2014 23:31

                              Je me permets de vous dire que je souris doucement à la lecture de vos messages. 


                              Que d’anarchistes ici ... Sourire.

                              Bon, et pour le combat pour un monde meilleur, vous faites quoi, pour prouver que vous etes anarchistes ? Vous ecrivez des article sur Agoravox à la gloire des dictatures ?

                              Bon, moi perso, je pourrais jamais dire que je suis anarchiste devant la petitesse de mes actions par rapport à celles mon grand père. Mais vous cà vous gene pas. Des bobos ....


                              Enfin, j’ai quelques restes de mon grand pere, de ses valeurs/

                              Benevole actif aux restaux du coeur, donateur unicef et Abbé Pierre.
                              Militant pour la cause Syrienne. 
                              Pour le reste au niveau caractère, j’ai plus mon permis pour avoir tapé un policier antiterroriste Basque. je peux plus foutre un pieds dans mon village Natal pour avoir dis leur quatres vérités aux nationalistes Basques. 

                              J’ai déjà frolé la mort pour mes putaings de valeurs de merde.

                              Vous me faites tous rire.






                            • Lucide [email protected] 9 décembre 2014 23:33

                              Vous cà vous fait réver la contestation, moi cà m’a trop fait pleurer. La différence est là.


                            • alinea alinea 10 décembre 2014 00:10

                              bdpif ;
                              je ne mémorise pas tout, mais je n’ai pas souvenir d’avoir décelé en vous l’ombre d’une fibre anarchiste dans vos commentaires.
                              Je respecte, à défaut de mieux, vos blessures et vos combats, mais je me demande pourquoi ils vous rendent si hargneux et vous emmènent vers la haine et le dédain de l’autre.
                              Nous sommes tous sur ce site pour des raisons différentes, et c’est riche de rencontres et d’échanges.
                              Par ailleurs et de façon plus prosaïque, oui, je défends Poutine face à nos miasmes occidentales.
                              J’aime les terrains solides et sûrs, car s’il faut les contrer, on sait à qui on a affaire. Chez nous, c’est vraiment différent, seul le dégoût nous prend.
                              De plus j’ai conscience que nous sommes, sur cette planète, différents par notre histoire, notre religion, nos valeurs ; aucune n’est universelle et mon coeur, par je-ne-sais-quelle magie, m’emporte plus à l’est qu’à l’ouest. Mais je ne pose aucun mot ici comme vérité ou comme mot d’ordre, rien d’autre que mes ressentis, mon savoir, mes intuitions et mes affections.
                              Je n’ai rien à vendre ni rien à acheter, je n’ai pas besoin de miroir et je me sens d’égale à égal avec chacun des commentateurs de ce site.
                              Je m’expose et me mets en danger, mais cela m’évite de souffrir d’un manque ressenti d’incompréhension et je n’ai aucune rancoeur !
                              Je vous souhaite une bonne nuit bdpif


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 12:04

                              Bonjour Alinéa,
                              Merci pour la référence à mon article.
                              J’ai lu ton article (il me semble qu’on s’est tutoyé un temps, il y a longtemps et donc j’y reviens, dis moi si j’ai tord) qui ne m’a pas surpris vu nos précédents échanges.
                              Au sens où il traduit ta recherche sincère d’une compréhension du propos soralien.
                              Ce que j’en retiens c’est que tu dis avoir vu plein de bonnes choses dans ce qu’écrit Soral, sauf que tu les connaissais déjà et tout compte fait (le passif soralien te semblant assez lourd), tu ne trouves que du vide dans son ouvrage (résumé à la hache je le reconnais mais c’est pour les besoins de la discussion et tu corrigeras au besoin).
                              Puisqu’on est entre psychologue, je te propose une hypothèse : la scotomisation, au sens d’une cécité induite par l’inconscient.
                              Ne se pourrait-il pas que tu ne perçoives que du vide parce que tu aurais disons calé ta tache aveugle sur ce qu’il y avait à voir que, justement, Volpa évoque ?
                              Une recherche par mot-clé confirme que dans ton texte on ne trouve ni les mots sionisme ou sioniste ni même israel.
                              Avais-tu une raison particulière de ne pas thématiser ce qui constitue le coeur (la cible ?) problématique du discours soralien ?
                              Quoi qu’il en soit, je pense que le constat que tu fais s’explique par le fait qu’en rejetant la pierre d’angle du système soralien tu n’as eu à contempler que de beaux morceaux qui épars, sans organisation, sans forme globale, donc quelque peu informes, auront pu te laisser au final ce sentiment de vide.
                              Il me semble que c’est un peu comme ne pas monter un puzzle dont on a rejeté la pièce centrale pour se contenter de le commenter/critiquer pièce par pièce.
                              Comme l’a bien dit Berry plus haut, dans son livre Soral n’avait pas la place de faire de la dentelle pour chacun des points de sa thèse. Il est donc aisément critiquable sous le rapport du manque de détails ou d’articulations.
                              Qu’il n’ait pas su trouver l’équilibre, c’est possible, mais les ventes sont là qui montrent qu’il a trouvé son public sans tambour médiatique.
                              L’intérêt de ce qu’il propose, du moins tel que je le perçois, se trouve avant tout dans l’organisation qu’il confère à l’ensemble des éléments du tableau historico-géo-politique actuel.
                              Sans sa pierre angulaire d’un complot visant à l’emprise mondiale via, disons, à la louche, la finance et le projet sioniste, ce tableau mondial est un plat de spaghetti.
                              Soral nous désigne l’hypothèse d’un spaghetti unique qui ficelle tout en somme : l’Empire et son projet de Nouvel Ordre Mondial.

                              Même si ce n’est pas complètement original, c’est une hypothèse forte qu’il sait bien amener, étayer et qui mérite réflexion.
                              Il est vrai que ça peut sembler parfois insupportable dès qu’on pourrait penser que ses formules mettent à l’index un peuple qui a beaucoup souffert dans l’histoire (et qui, j’y insiste, est innocent, comme tous les peuples). Sauf que même s’il commet (il me semble en effet parfois) quelques erreurs, il les corrige à d’autres moments de sorte qu’on ne peut s’y tromper, Soral n’est pas diabolisé parce qu’il dirait le faux ou le mensonger, mais parce qu’il pointe, comme Dieudonné, des faits qui font sens et permettent d’organiser le grand bordel de l’info dans laquelle les médias aux ordres tentent de dissoudre nos intelligences.

                              C’est à ces faits que je souhaitais que l’on porte attention lorsque j’ai tenté de défendre l’idée que peu importe les travers de l’homme Soral, ce qui compte c’est ce qu’il dit, ce qu’il permet de comprendre.
                              Que tu félicites Karol parce qu’elle va se dispenser de lire Soral m’attriste.
                              Néanmoins, je te remercie pour ton article car il aura été pour moi l’occasion de livrer cet éclairage.

                              Je reste donc au final avec cette question : pourquoi as-tu contourné l’incontournable dans le texte soralien ?
                              Si tu pouvais y répondre, je pense que tu éclairerais un grand nombre de personnes sur leur propre mécanisme de défense.
                              Car tu as compris que je vois là un mécanisme de défense contre une « réalité » d’autant plus difficile à affronter que la prendre au sérieux signifie une mise au ban social du « beau monde » des « bien pensants ».
                              J’ai de très bon amis qui voient les choses ainsi.
                              C’est d’emblée vade retro satanas et parlons d’autre chose.

                              Et donc, pour enfoncer le clou : que penses-tu de l’hypothèse d’un lobby disons pro-israëlien qui serait aux commandes de l’Establishment politico-financier et de sa gent médiatique ? Au plan national d’abord et international ensuite ?


                              • alinea alinea 9 décembre 2014 12:27

                                Bonjour Luc Laurent,
                                Je n’ai parlé de vide dans ce texte que dans certains chapitres, celui sur les Idées par exemple ; je l’ai lu comme cela car aller vite sur ce que je sais déjà m’a fait cet effet.
                                Par ailleurs de dis aimer les synthèses et ne pas lui reprocher son manque de pédagogie ; néanmoins je pointe dans cet article deux ou trois détails ou le fait de ne pas détailler provoque des approximations qui m’ont parue « graves » ou même des contre-sens ou âneries, de mon point de vue.
                                J’ai voulu sincèrement être très honnête dans ce bout d’essai !
                                Je n’ai pas lu grand chose sur Israël, franchement ; mais c’est sûr qu’en à peine quatre pages, on ne peut pas tout dire.
                                J’ai dit que j’étais d’accord avec lui sur plein de points, non ? Et qu’il pointe effectivement les causes de notre perte actuelle !
                                Je ne félicite pas Karol, je dis que de m’être mise le plus près possible du texte, voulait, d’une part dédiaboliser Soral pour ceux dont je sais qu’ils pensent comme moi ( disons même culture), d’autre part parce que je sais que sans ton article et ses commentaires, moi non plus je n’aurais pas lu Soral !!
                                Je n’ai pas contourné volontairement le problème du lobby juif !! Nous avons assez eu ici des articles et des vidéos sur ce fait ; pour ma part et autant que je le sache, ne fréquentant que des juifs anti sionistes ou anti politique israélienne, je le crois vrai, absolument !
                                Je ne sais pas si tu avais lu mon article sur l’État juif ?
                                Quant à ce lobby aux États-Unis, je vois mal comment on pourrait le nier !
                                J’ai fait des commentaires dans ce sens aussi sur les deux articles récents qui parlent de l’indemnisation que la France fera aux descendants de victimes du nazisme, transportés par la SNCF !!
                                Je n’ai strictement aucune ambiguïté là-dessus,et j’en vois guère sur ce site qui en auraient !
                                C’est une autre conversation qui nous mènerait loin, mais une chose est de pointer les « coupables », autre chose est de se sortir de cette nasse ; pour ma part, je suis bien convaincue que si ces lobbies n’étaient pas juifs, ils seraient autre chose ; le problème n’est pas qu’ils soient juifs, le problème est ce qui se passe ; donc risquer de mobiliser une haine - le dire, c’est bien- stérile et au ras des pâquerettes , mieux vaudrait se creuser pour trouver une issue !!


                              • Jean Keim Jean Keim 9 décembre 2014 16:26
                                L.L. Salvadore, 
                                Excusez-moi si je m’immisce dans votre commentaire.
                                Il est évident qu’il y a des des groupes puissants qui ont la capacité d’orienter le monde à leur avantage et peut-être que le sionisme en est une composante majeure mais il y a toujours la même question que je pose : fondamentalement pourquoi en est-il ainsi, pourquoi des gens œuvrent-ils pour dominer les autres, pourquoi le monde est-il une pétaudière ? 
                                Il est apparemment important que beaucoup témoignent et partagent la découverte et la connaissance de groupes de pression, toutefois la technologie moderne offre des possibilités immenses de subversion et de domination, que certains en usent n’a en soi rien d’étonnant et d’exceptionnel.
                                Que peut-on faire ? On laisse courir ou on ouvre les hostilités, la 1ère réaction est du laxisme, la deuxième réaction est équivalente à celle que l’on combat, car il n’est question ici que de réactions, une pseudo action qui vient après ... oui mais après quoi ?
                                Depuis que le monde a une histoire à raconter, on constate qu’il y a toujours eu des dominants et des dominés, soit c’est normal et vogue la galère, soit il y a quelque chose qui ne va pas en nous et il nous faut le trouver. 
                                Causes et effets sont un jeu de piste sans fin mais peut-on sortir de ce cycle infernal ?

                              • alinea alinea 9 décembre 2014 17:22

                                Jean,
                                En ce qui concerne les dominants et les dominés, j’ai ma petite idée ; je ne sais plus où exactement, mais je la diffuse régulièrement.
                                Si l’homme acceptait son appartenance au règne animal, et puisqu’on en connait les règles, s’il ne se croyait pas forcé de le pervertir ( ou les pervertir, ces règles) tout irait beaucoup mieux !
                                Car dans le règne animal , il y a un dominant ( la jument de tête, l’étalon, ou, chez les prédateurs, le loup alpha), mais, le loup pas alpha, le cheval pas étalon, mène sa vie ; la dominance n’est là que pour la protection d’un groupe qui, pour faire face aux prédateurs, se doit d’être organisé.
                                Le problème de l’homme c’est qu’aujourd’hui, son prédateur c’est lui-même et qu’il a perverti sa puissance en pouvoir.
                                L’idée incongrue de faire passer le pouvoir à son fils - du temps de la féodalité- est une des premières perversions qui a tout gâché. Le puissant était devenu un usurpateur, que personne ne pouvait reconnaître comme protecteur ou puissant et auquel pourtant il fallait obéir !
                                L’exploitation de l’homme par l’homme aussi, évidemment, est partie prenante de cette perversion.
                                Bref, qui dit « perversion » dit maladie mentale ; là, nous sommes au bout.
                                Or, la santé psychique et mentale pourra-t-elle refaire surface ?? J’en doute fort !!


                              • Jean Keim Jean Keim 9 décembre 2014 20:27
                                Effectivement alinea, chez les animaux grégaires il y a souvent (toujours ?) un couple ou un ou plusieurs individus mâle ou femelle dominants mais seulement nous ne sommes pas (que) des animaux même si nous ne sommes pas encore pour la plupart tout à fait humains et même si dame nature ou le grand manitou a emprunté au règne animal la plupart sinon toutes les pièces dont notre corps est constitué. 
                                Je n’ai pas d’argument irréfutable pour étayer mon affirmation, sauf peut-être le constat que nous avons la possibilité d’observer nos comportements, de les changer dans un registre infiniment plus large que l’animal et surtout de les comprendre. Nous sommes différents des animaux, pas supérieurs pour autant, différents simplement et un animal dans sa niche écologique est un expert inégalable sans contestation possible.
                                La réponse à ma question car finalement il n’y en qu’une est à chercher ailleurs et surtout autrement.
                                Il y a une interférence entre notre vraie nature et ce que nous croyons être. Si nous commençons notre enquête avec des a priori quels qu’ils soient (vous les connaissez : ’’nous ne sommes que des animaux’’ ou bien ’’nous sommes une étincelle divine lâchée dans la matière et devons retrouver Dieu’’ ou autre chose), la question ne se pose pas, il n’y a pas d’interrogation, la croyance se suffit à elle même, cela s’appelle une névrose.
                                Se poser la question est le début d’un retour vers un esprit sain. 

                              • Jean Keim Jean Keim 10 décembre 2014 11:03

                                Re bonjour alinea,

                                Ce matin j’écoutais distraitement France Culture et je dresse l’oreille, une dame philosophe parle de l’âme suivant Aristote, c’est compliqué néanmoins cet antique penseur a dit une chose qui me parle : « ce qui distingue l’homme de l’animal c’est qu’il peut ( il doit d’après lui) dépasser l’animal qui est en lui », et pour le dépasser il faut le comprendre. Mais cela n’est encore que le jeu de l’intellect.
                                Bonne journée dame à la plume alerte.

                              • alinea alinea 10 décembre 2014 11:40

                                Je sais que les philosophes disent cela, et ça ne me va pas ; pour moi, il faut se réconcilier avec l’animal en nous, parce que l’animal est toujours juste, ne ment jamais ; j’aime bien Jung quand il dit :
                                il faut se réconcilier avec son inconscient.
                                Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais c’est la même veine.
                                L’animal en nous a peur, mais ne fuit ni n’occulte sa peur ; il vit avec et trouve toujours le bon comportement.
                                Je ne crois pas qu’il faille mettre de hiérarchie dans tout se qui nous constitue, mais s’efforcer de le conjuguer, dans la plus belle harmonie possible ! Sachant que chacun a la sienne et qu’aucune n’est plus « belle », plus juste qu’une autre...


                              • Jean Keim Jean Keim 10 décembre 2014 22:16

                                Absolument !


                              • Jean Keim Jean Keim 10 décembre 2014 22:20

                                ... Mais nous ne sommes pas que des animaux, Nous sommes plus que cela, pas dans le sens de supérieur mais parce qu’il y a autre autre qui vient se rajouter ... Et qu’il nous faut découvrir comme un inventeur.


                              • alinea alinea 11 décembre 2014 19:18

                                Je n’ai pas eu l’occasion de vous répondre « sur le coup » ! beaucoup de choses à dire à cela ; la flemme puisque probablement cela restera dans le vide !!


                              • Xenozoid 9 décembre 2014 15:42

                                mon avis est que le mec est un produit internet, sans plus


                                • Xenozoid 9 décembre 2014 15:44

                                  C’est une autre conversation qui nous mènerait loin, mais une chose est de pointer les « coupables », autre chose est de se sortir de cette nasse


                                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 15:45

                                  Merci pour cette mise au point qui me rassure sur le fait que tu n’avais pas manqué le gorille dans la pièce soralienne.
                                  Il me semble quand même que ç’aurait été l’occasion de l’évoquer mais comme tu viens de le faire, tout va bien.

                                  Venons-en donc à la question cruciale que tu poses fort à propos et qui reste la « question vexante » de la dissidence dans la mesure où personne n’a pu proposer de réponse satisfaisante.

                                  Il y a des débuts de réponse comme la réinformation à laquelle procèdent de nombreux sites sur internet et dont il faut saluer les efforts mais cela suffira-t-il à éveiller assez de consciences individuelles pour passer un seuil critique, de quoi au fait ?
                                  Une révolution ? Les indignés et les anonymous ont fait long feu et il semble qu’il ne reste que les diabolisés de l’Empire pour lui résister mais combien de temps encore ?
                                  Poutine est férocement cerné par sa cinquième colonne atlantosioniste (voir les sites du Saker super informatifs sous ce rapport).

                                  Mon sentiment est que passé un certain seuil, il n’est plus besoin d’espérer pour entreprendre. Donc même si nous ne pouvons faire que de la réinformation et de l’éveil des consciences, cad, être les témoins de la violence de ce monde (qui n’est clairement pas islamique mais bien plutôt atlantosioniste) et éclairer ses mécanismes, (dont le mensonge est le principal moteur), eh bien, nous n’aurons pas perdu notre temps !


                                  C’est pourquoi je perçois le message de Soral comme actuel et pertinent. Qu’il cherche encore des solutions n’est pas preuve que sa représentation est inadéquate. Tout au contraire, avec lui, avec l’ampleur des pressions dont Dieudonné et lui font l’objet ici en France, nous mesurons bien la puissance du lobby à l’oeuvre.

                                  Dans toute cette lutte, je pense quoi qu’il en soit, comme je le disais dans mon article sur l’innocence logique et obligatoire d’un point de vue légal de tous les peuples, nous avons à être impeccables lorsque nous désignons les agents de l’Empire.
                                  Il me semble, en effet, que le mot « juif », quelque fonction qu’on lui donne, ne devrait plus apparaître dans le discours de l’opposition au N.O.M. seulement, peut-être pour désigner des faits historiques qu’il serait insensé de ne pas présenter ainsi.

                                  Bref, pour ma part, à l’imitation de Paul-Eric Blanrue qui sait de quoi il parle (vu ce qu’il subit aussi), je privilégie l’idée de réseaux pro-israéliens mais je m’autorise aussi une référence claire au sionisme car je pense qu’il n’y a aucun risque de contrevenir à la loi en opérant des mises en causes indues. L’important est de ne pas faire d’amalgames. De ne pas mettre en cause tous les sionistes (il y en a des gentils, j’en fus un il n’y a pas si longtemps... smiley)


                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 15:48

                                    Finance internationale, lobby atlantosioniste, anglosioniste, franc-maçons, Illuminati, tout ça me paraît utilisable


                                  • Xenozoid 9 décembre 2014 15:50

                                    pouvoir, en gros


                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 16:10

                                    Si c’est pour dire que c’est eux qui ont le pouvoir, je suis d’accord mais si c’est pour diluer la réflexion dans une telle abstraction qu’on identifie plus personne, je ne suis pas d’accord.

                                    Aux USA l’homme au pouvoir n’a pas le pouvoir. Le pouvoir est détenu par l’Etat profond qu n’étant pas identifié officiellement, ne rend de compte à personne et tire toutes les ficelles.

                                    Donc dire « le pouvoir » tout court égare. Dans les histoires humaines, il y a toujours eu des causes, cad, des coupables comme des bienfaiteurs et des héros. On ne peut pas penser autrement qu’en ces termes. Mais il s’agit de bien le faire. Sans assigner les causes, donc la culpabilité, indûment.
                                    C’est pour cela qu’existent des tribunaux.

                                    J’espère qu’il y aura un jour un tribunal qui jugera les crimes de l’Empire et du N.O.M, car ainsi nous aurons la paix. Mais verrai-je cela de mes yeux ?

                                    Bon, au pire, il y aura le jugement dernier ! smiley


                                  • kalachnikov lermontov 9 décembre 2014 17:01

                                    @ Salvador

                                    « Dans les histoires humaines, il y a toujours eu des causes, cad, des coupables comme des bienfaiteurs et des héros. On ne peut pas penser autrement qu’en ces termes ».

                                    Et à part ça, t’es pas juif ? Tu suintes l’esprit juif par tous les pores, un vrai antechrist.
                                     
                                    Je te prescris une petite cure de Nietzsche, 2 pages matin, midi et soir. Commence par ’par delà le bien et le mal’ et ’généalogie de la morale’.


                                  • alinea alinea 9 décembre 2014 17:06

                                    Luc-Laurent,
                                    je voudrais voir clair : si le lobby qui tient le gouvernement américain aux couilles, n’était pas juif, mais protestant, indien, chinois, hispano-américain, que sais-je, est-ce que cela changerait quoique ce soit à notre nécessaire détermination à l’évincer ?
                                    Et en quoi notre capacité d’agir en serait transformée ?
                                    J’ai tenté de voir clair sur le fait qu’ils étaient,eux , dans l’article que je mentionnais tout à l’heure ; parce que, évidemment, tout se tient, mais, pour l’instant, je ressens trop de la part de Soral un appel à la haine, et qui peut prendre toutes les tournures, plutôt qu’une réelle réflexion, prise de conscience, pour tenter de trouver les voies d’agir.
                                    Il s’arrête en chemin et j’ai la conviction qu’il n’a pas l’envergure d’aller plus loin.Bien que ne le suivant pas, je reconnais que ses mots peuvent ouvrir des consciences, mais bon, l’avenir me donnera ou pas raison, franchement ce n’est pas ma préoccupation !!
                                    Je sais qu’on patine dans la semoule parce que c’est trop tard, ou sûrement trop tard, et non seulement ça, mais la conscience n’est pas encore assez large pour que le courage en découle !
                                    Se battre contre un tel ennemi, excuse, mais ce n’est pas de la tarte, alors quand on voit le comportement des occidentaux qui s’assurent contre tout y compris les intempéries, c’est pas gagné !!


                                  • alinea alinea 9 décembre 2014 17:44

                                    Luc Laurent,
                                    je suis retournée voir sur mon article « État juif » ; vous n’y avez pas laissé de commentaire donc je suppose que vous ne l’avez pas lu.
                                    Je ne vous ferai pas l’offense de vous faciliter la tâche en vous en laissant le lien, néanmoins, j’aimerais avoir vos commentaires à ce sujet !!


                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 18:30

                                    "si le lobby qui tient le gouvernement américain aux couilles, n’était pas juif, mais protestant, indien, chinois, hispano-américain, que sais-je, est-ce que cela changerait quoique ce soit à notre nécessaire détermination à l’évincer ?« 

                                    La question n’est pas celle de notre détermination à évincer n’importe qui, elle est de savoir qui évincer précisément.
                                    Il s’avère que la finance internationale n’est pas, et de loin, sous emprise chinoise, hispano ou porto... smiley

                                    Concernant Soral, comme tu le dis si bien tu as un ressenti lié à la posture victimaire et donc la colère qu’on peut sentir à certains moments chez lui devant l’injustice faite à lui ou d’autres, ou à la nation par l’Empire mais fais bien attention, ses paroles ne véhiculent jamais d’appel à la haine, ni à l’oral ni à l’écrit.

                                    Il ne faut pas se laisser gagner par la contagion émotionnelle !

                                    La haine elle est très bien ressentie et elle est clairement entendue dans les paroles du premier ministre et consors avec derrière lui le lobby qui pratique ça à tour de bras.

                                    Soral et Dieudonné sont leurs »Bêtes Noires". La haine, c’est eux qui en sont la cible.

                                    OK, j’irai lire ton article. A bientôt.


                                  • njama njama 9 décembre 2014 19:00

                                    alinea, et Luc Laurent
                                    si le lobby qui tient le gouvernement américain aux couilles, n’était pas juif, mais protestant, indien, chinois, hispano-américain, que sais-je, est-ce que cela changerait quoique ce soit à notre nécessaire détermination à l’évincer ?
                                    ...
                                    La question n’est pas celle de notre détermination à évincer n’importe qui, elle est de savoir qui évincer précisément.
                                    ...
                                    Un lobby, c’est flou, et puis ce sont un ou des réseaux interconnectés, ce qui complique encore énormément la chose.
                                    Je pense qu’il faut raisonner sur des cas simples à la base, avant d’extrapoler. Admettons que 100 personnalités immensément riches et/ou influentes mènent le monde, décident de la pluie et du beau temps, ce qui n’est pas un équilibre idéal, ni naturel. On pourrait penser que si ces personnes n’existaient plus les cartes seraient redistribuées, ce qui est exact à court terme (ce que font les révolutions), mais je mets ma main au feu, que 100 autres resurgiraient assez vite pour les remplacer. Chasser le naturel, il revient au galop.
                                    Donc, en conclusion rapide et provisoire, s’en prendre à un ou des lobbies ne me paraît pas être la bonne piste, puisque l’hydre renaîtrait de ses cendres.
                                    Par contre, sachant que la minorité qui détient les pouvoirs et mène le monde est extrêmement peu nombreuse, moins de 1 % de la population, et consciente de sa fragilité, il devrait être possible de susciter de nouveaux types de relations et de réseaux avec d’autres codes plus justes et équitables dans la population, les 99 %, pour susciter d’autres lignes de forces ... le tout de façon pacifique (je suis adepte de la non-violence), au point d’isoler progressivement ce 1 % aux comportements dominants, le temps que ses comportements deviennent « plus humains ». Il craint pour lui-même, pour ses privilèges, la menace n’est pas une bonne option, et il a les moyens de résister. Son point faible est que, comme tous les humains, il a besoin de reconnaissance sociale, un besoin d’autant plus impérieux qu’il a un ego-surdimensionné. Je ne préconise pas le mépris, mais une mise au ban progressive et pacifique, le temps que ça évolue. C’est le principe de la mise au ban, ou de l’excommunication ... qui n’est pas irrémédiable, et faut souhaiter que ce ne le soit pas. Ce ne sont pas les hommes qu’il faut changer, mais les comportements.

                                    Je suis d’accord alinea, l’important n’est pas qui dirige, l’important est la relation dominant / dominé, qui peut conduire aux dictatures, ou, au choix, à la paix, dont les bons princes et rois y goûtaient aussi sans crainte. t
                                    mais bon, peut-être je rêve ...
                                     


                                  • alinea alinea 9 décembre 2014 19:06

                                    Je ne te suis pas tout à fait, là !
                                    On ne va pas « évincer » les juifs ???!!!
                                    On veut évincer ce pouvoir du pognon ! c’est tout autre chose ; dire et redire que le lobby juif est tout puissant aux US, c’est mettre dans la tête des cons qui écoutent Soral, que les juifs sont coupables : Et ça, Soral ne l’éclaircit pas !!
                                    C’est une autre question, mais je ne ressens pas la « colère » de Soral ; une colère qui serait empathique des victimes de ce monde abject !
                                    Ne pas oublier avec lui son histoire personnelle ; mais ceci a peu d’importance, Soral fait ce qu’il a à faire, et jusque là, tout va bien !


                                  • alinea alinea 9 décembre 2014 19:13

                                    Bien d’accord avec vous njama !!
                                    Mais tout est tellement plus complexe, car, imaginons, ce problème de sources de financements des élections réglées, resteraient à changer les consciences écologiques, et tout !!
                                    J’imaginais tout à l’heure, un compromis qui ne me déplairait pas vu que je ne verrai jamais l’anarchisme (! !) : un monde, pour l’instant, tripolaire : US/ BRICS/ Europe.
                                    Les US ne financent plus Israël, n’ont plus le monopole de foutre la merde au MO ; le rapport de force change... ben ça serait déjà un bon début !! non ?


                                  • njama njama 10 décembre 2014 09:53

                                    Puisque le but est de rechercher la paix, j’ai même suggéré récemment de délocaliser l’État sioniste (20 770 km2) aux States (9 629 048 km2). Car force est de constater qu’après quelques décennies d’expériences sionistes désastreuses, la greffe au MO d’un Etat pour le peuple juif (suivant la définition de T. Herzl) ne prend pas à l’évidence et ne génère que de la violence, et ça ne risque pas de s’améliorer car les sionistes israéliens ne comprennent rien à la culture arabe et la rejettent ouvertement comme un corps étranger du pays de Canaan, tout comme ils rejettent les résolutions de l’ONU et le droit international.
                                    Je suis bien conscient que ma proposition est très iconoclaste, mais pas tant que cela, ni saugrenue. Une idée n’a jamais tué personne à ma connaissance, je prends juste au mot le fondateur du sionisme qui s’en foutait visiblement qu’il soit ici ou ailleurs. Je veux rester résolument pacifiste, ne pas m’éloigner de l’objectif qui est la paix, c’est toujours mon postulat de base que tout peut se régler dans la non-violence, et simplement poser l’idée sur le table, puisque les négociations au MO sont à priori insolubles
                                    Aux States, grand royaume des communautarismes, ils ont l’habitude avec les communautés religieuses zarbi anachroniques
                                    cela leur coûterait si peu aux US, 20 770 km2 seulement, les Juifs veulent un État, eh bien, que le Congrès américain leur donne !
                                    et le transfert de ceux séduits par ce Nouvel Israël... pourrait s’envisager dans la douceur sur une génération ou deux ... une migration cool vers un État « très légitime » cette fois-ci !
                                    Le fond de ma pensée, est que la création de l’État d’Israël n’a été qu’une tête de pont des « occidentalistes coloniaux » au MO, surtout britanniques et français qui voyaient leur protectorat respectif menacé, pour garder un œil sur le pétrole, et contrôler la route vers l’Asie, et finir d’entreprendre le démantèlement de l’empire Ottoman commencé avec Napoléon ...
                                    C’est quand même le baron Edmond de Rothschild qui a commencé par racheter la Terre Sainte ... sauf que cela ne suffit pas à acheter une légitimité, comme l’amour, cela ne s’achète pas.
                                    Le sionisme cette histoire abracadabrante qui a berné (à mon idée) quelques millions de Juifs, mais heureusement pas tous ...


                                  • Xenozoid 9 décembre 2014 16:35

                                    Aux USA l’homme au pouvoir n’a pas le pouvoir. Le pouvoir est détenu par l’Etat profond qu n’étant pas identifié officiellement, ne rend de compte à personne et tire toutes les ficelles.

                                    donc ta conclusion est le jugement dernier ?
                                    je t’avais mis plus haut que dire le choix est donné pas inné


                                    • Xenozoid 9 décembre 2014 16:36

                                      donc une illusion


                                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 16:51

                                      Je n’ai pas de conclusion et je n’ai pas compris le message.
                                      Est-ce possible de le rendre plus explicite ?
                                      Merci.


                                    • Xenozoid 9 décembre 2014 16:53

                                      il n’y a pas de choix donné,pas plus qu’inné


                                    • Xenozoid 9 décembre 2014 16:55

                                      C’est pour cela qu’existent des tribunaux tu dis


                                      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2014 18:18

                                        Je dis que les tribunaux existent parce que nous avons besoin de connaître la réalité, qui se pense en termes de causes et qu’on ne peut faire cela qu’avec un maximum de précautions, donc en collectif, sur un mode réglé.

                                        L’idée est qu’il faut bien à un moment donné en venir à nommer des « mis en cause ».
                                        Et les euphémisations ou les généralisations qui noient le poisson ne nous sont d’aucune utilité et je dirais même contribuent à égarer le chaland qui n’a pas besoin de ça.

                                        Dire que c’est la quête du pouvoir et de l’argent qui mène le monde, c’est vrai sauf que ça n’est pas toute la vérité et donc ça ne nous donne aucune piste d’action.


                                      • Xenozoid 9 décembre 2014 18:22

                                        non les tribunaux existe carn il y a une loi


                                        • kalachnikov lermontov 19 décembre 2014 15:52

                                          Comme je sais que tu aimes la littérature, Alinéa, et que tu sembles avoir un béguin soudain pour ce grand génie contemporain, quelques extraits. Des petites douceurs.

                                          "Bref, Aublack et moi, forts de notre maigre expérience, étions tombés d’accord : pendant l’acte, nous avions dû, l’un comme l’autre, pour ne pas débander (autre constat mécanique d’évidence, il faut d’abord bander pour pénétrer), fermer les yeux très fort et penser à une femme. D’instinct, sans nous concert, nous avions eu recours au même subterfuge pour mener la visite à son terme. Quant à l’enculade passive, ni lui ni moi n’avions trouvé ça suffisament agréable pour avoir envie de recommencer.«  [in ’misère du désir »]

                                          "J’allais me retirer quand une étrange sensation, humide et brûlante au bas des couilles, me fit perdre à nouveau toute notion de distance de la Terre à la Lune.

                                          Abandonné inconscient au plaisir, je m’obligeai bientôt à porter une main ferme à sa source pour me saisir, au milieu des peluches, d’une petite touffe de poils vivante. Ouaf, ouaf  !La honte rétrospective pourrait me faire taire mais je dois à mon lecteur. C’était son petit chien qui me léchait l’arrière du scrotum de sa langue râpeuse et enfiévrée.Que dire ? Que faire ?La fille dont les fesses allaient et venaient devant moi comme du pudding anglais, était déjà partie trop loin pour s’intéresser à autre chose qu’à son fuyant plaisir. Je remis donc l’innocente petite bête au sol qui reprit aussitôt sa besogne.

                                          Pétale de rose, concours canin. Oserai-je l’avouer ? Nous jouîmes en même temps, elle seule, moi avec le chien. Un petit yorkshire mâle à poils long de trois ans, vierge, prénommé Poupeto.

                                          Poupeto mi corazon, à la langue rêche et aux yeux de velours ! Je ne sus jamais si tu avais été dressé à cet exercice par une paumée perverse, ou si cet élan d’amour t’était venu d’instinct. Quoi qu’il en fût, ce pur moment de tendresse – resté jusqu’à ce jour secret – est le plus beau moment de communion charnelle dont je me souvienne. Ouaf, ouaf !«  [idem]

                                           »Ca me rappelle ce petit matin où, avec Vincent Dieutre, nous avions ramené une fille et un garçon dans son studio de la rue d’Ormesson. Une petite-fille Tolstoï, de la famille du grand écrivain russe, et un type anonyme ; qu’importe, au lit c’est du pareil au même.
                                          Alors que je prenais ma partenaire à l’ancienne, par les voies génitales, mon vieux copain – qui n’était pas encore le Garrel des pousse-crottes – entreprit symétriquement d’enculer le sien. Et comme l’autre avait visiblement du mal à se détendre, il saisit, impatient, le premier lubrifiant qui lui tomba sous la main : un flacon de Mixa Bébé ! Touillage, taraudage... le shampoing doux fit son office mais bientôt, à force d’aller et venir, une abondante mousse jaune se mit à fumer de l’orifice. Une mousse jaune à la merde tandis qu’à chaque sortie, son gland champignonnesque (tu étais bien monté, Vincent) extrayait, comme une excavatrice, quelques petits grumeaux. C’était déjà peu ragoûtant, mais quand, après la petite fête, l’enculé se remit sur le dos pour récupérer, un demi-litre de jus d’étron liquéfié par [le shampoing et] le sperme lui dégorgea du cul pour s’incruster dans le matelas. Ca, plus la mousse et les boulettes, ça puait fort dans la chambrée, et je fus bien heureux de pouvoir vite rentrer chez moi pour dormir au sec.

                                          [...] Imaginez, pour un garçon bien élevé et sensible, pétri de culture romantique et d’aspiration au sublime comme on l’est à cet âge, le sentiment de gêne rétrospective qui m’habitait, revenu à moi, dans le métro du retour. Si d’aventure je croisais un regard de fille à cette heure tardive, aussitôt j’avais l’impression qu’elle savait et je baissais la tête jusqu’à changer de place, terrifié qu’elle ne lise dans mon regard et qu’après l’esquisse d’un sourire plus moqueur qu’engageant, elle ne se mette à aboyer pour désigner ma déviance passive à la vindicte de tout le wagon." [idem]

                                          ...Ouaf ouaf !


                                          • alinea alinea 19 décembre 2014 17:03

                                            je suis en train d’en rédiger un autre, qui sera soralissima !! Je m’y efforce d’être « impartiale » ( on va dire !) mais j’y réussis moins bien qu’ici !! smiley


                                          • bakerstreet bakerstreet 22 décembre 2014 18:53

                                            Je viens de lire, alinea ce texte avec beaucoup de retard. Je m’accroche au dernier wagon de ce train qui part dans la nuit. 


                                            Je remonte les compartiments, déchiffrant les visages, tentant de lire des informations qui pourraient m’aider.
                                             Les gens parlent entre eux des humanités, des brides de paroles dominent à propos de l’argent et du racisme.
                                             Je suis d’accord mais je ne sais pas trop quoi dire, ayant peur de me compromettre. 
                                            De fait, à ma grande honte, je ne connais pas ce Solal, pêchant par énormément de manques. 

                                            « Etes vous d’accord avec nous ? » Mon bon monsieur, me demande t’on. 
                                            Je voudrais bien choisir mon camp, celui des gentils comme à l’époque de l’enfance. 
                                            Mais parfois c’était déjà les indiens, parfois les cow-boys. 

                                            Il y avait des choses que j’aimais bien dans chaque camp. L’idéal aurait été d’être avec une coiffure d’indiens et de posséder un jean un lasso. 
                                            Les indiens c’était bien joli, mais pourquoi perdaient ils toujours. 

                                            Cette histoire faisait déjà de nous des révolutionnaires, enfin des révoltés, et c’est cela le fond du problème. Un révolté n’a pas l’assurance bénit d’un révolutionnaire, qui sait mettre son coeur au diapason de l’histoire et des propres intérêts. 
                                            Le révolté restera toujours pas content assis à un carrefour de l’histoire, refusant de se faire embringuer, récupérer. 
                                            Il garde tout de même en lui ce sourire, cet éclat de lumière qui le sauve ; plus fort que l’acier et le béton, et le gel des assurances toutes faites

                                            Au grand désespoir des anciens maos qui lui diront « maintenant t’as l’age de raison. »

                                            Finalement, on en revient à l’aquarelle, à cette qualité qu’elle a, de vous mettre en dehors du monde, et pourtant au centre, à cultiver son jardin, comme disait Voltaire. 
                                            Qui pourtant lui aussi détestait l’injustice. 

                                            On se cogne sans cesse à la vie, à nos contradictions.
                                             Huxley que j’aimais beaucoup moi aussi et qu’on a un peu oublié était étonnamment moderne, et avait fait le tour des vanités, et de l’impuissance de l’homme. 

                                            Il semble que celui ci soit vraiment mauvais.
                                             Sauf bien sûr, moi !
                                            Les gens que je connais et que ’j’aime. 
                                            Vous par exemple.
                                             Le particulier plutôt que le général. 
                                            De Gaulle je me souviens je lui ai serré la main, c’était sur les épaules de mon père. 
                                            Il était passé à Evreux, normandie, ca devait être en 59 peut être en 60.

                                            J’avais serré la main du père noel aussi plus tard, mais j’ai appris que c’était un escroc.
                                            Alors je fus pris d’un grand doute. 
                                            De Gaulle n’était il pas un imposteur lui aussi ? 
                                             






                                            • alinea alinea 22 décembre 2014 19:45

                                              je suis entièrement en accord avec ce que vous dîtes, je suis comme ça, mais plus, une curiosité quelquefois piquée par une ou deux personnes qui me poussent au delà de mon périmètre ; je ne le regrette pas, mais c’est insignifiant, au fond.
                                              L’auteur de l’article qui m’a incitée à relever ce défi, ce n’était pas vraiment lui, mais une commentateur que j’aime beaucoup et qui semblait dire que Soral, oui.
                                              Moi non plus je ne savais rien de ce mec sauf une vidéo ou deux données sur ce site, que je n’avais pu regardée. Mais ce commentateur, qui n’est pas du genre à suivre ni à s’embrigader dans quelle voie que ce soit, me fit sauter le pas.
                                              Il faut dire que sur l’article cité, j’avais visionné une conférence dudit Soral, que je n’ai pu tenir que dix minutes, en faisant des efforts, et je l’ai « vu » ; je le dis d’ailleurs sous cet article.
                                              « Aller contre soi » est la seule chose que j’ai retenue de Sartre pour suivre mon propre chemin ; alors j’y suis allée , avec en poche , le seul talent que je possède, m’oublier.
                                              Ainsi j’ai acheté deux de ses livres, et cet article ci-dessus est ma lecture du premier.
                                              Entre temps, procès et tribunal obligent, je me suis quelque peu absentée
                                              Puis, pour me distraire ou oublier, j’ai lu le deuxième ; j’en ai fait une lecture et un article .qui est, à l’heure actuelle, en modération, et c’est de celui-ci dont je parlais sous votre article, bakerstreet.
                                              L’histoire, pour être pinailleuse, a fait que sous un com de Emmanuel Aguera, j’ai dit que je signerais désormais mes articles de mon nom ; ce que j’ai fait, en transformant mon profil, immédiatement !!
                                              Donc « Soralissima », est en modération, et ne passe pas !
                                              Comme trois de mes commentaires, qui ne transgressaient pas la charte du site , ont été éliminés dimanche, je plonge donc dans une espèce de paranoïa assez aiguë pour le dire !!
                                              C’est cet article en modé dont j’aimerais que vous me donniez des nouvelles !! sous mon nom : andrea naz !!


                                            • bakerstreet bakerstreet 22 décembre 2014 20:46

                                              Aux dernières nouvelles c’est du zéro zéro à la mi temps, la balle au milieu. 


                                            • alinea alinea 22 décembre 2014 21:32

                                              Bizarre !! l’autre est passé comme une lettre à la poste !!
                                              Merci bakerstreet, et pardon pour le dérangement, en fait, c’est moi qui suis dérangée en ce moment !!!
                                              À tout hasard, joyeuses fêtes de fin d’année !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité