« Télé-Magazine », la haine hystérique du prof ?
En attendant de passer devant « l’assistante de caisse » - c’est le nouveau titre de la caissière de supermarché - il faut savoir, par-dessus l’épaule de son voisin, jeter un coup d’œil sur le journal illustré qui l’absorbe. Ça évite de l’acheter ! On y découvre, par exemple, que le magazine de programmes de télévision, « Télé-Magazine » du 19 janvier 2007, qui s’offre au client juste avant de quitter le magasin, recèle de trésors intellectuels insoupçonnés.
Un culte hebdomadaire rendu à la ménagerie hollywoodienne
Voué à l’adoration transie de la ménagerie hollywoodienne et de ses imitatrices qui inondent le monde de leurs séries télévisées comme de leurs films, plus ineptes les uns que les autres sauf exception, ce type de périodique assure leur promotion auxiliaire en alimentant le culte des stars et des starlettes qui va avec. Forcément admirable, le moindre de leur geste est recueilli pieusement pour plonger leurs fans en extase. Les photos sont préférées aux textes : le fan a du mal à lire au-delà de quelques lignes. Faut-il, du reste, plus des quelques mots d’une légende de photo pour célébrer la leur ?
Celle-ci ne se résume-t-elle pas à leur seule apparence ? Paris Hilton, la fille de milliardaire, par exemple, exhibe un décolleté à un perroquet qui, pudique, détourne la tête pour ne pas trop en voir. Nicolette Sheridan, de son côté, offre son arrière-train sur une plage antillaise, en soufflant pliée en deux après une course. Il paraîtrait même que Léonardo DiCaprio et sa compagne, « surpris » dans la rue, se seraient réconciliés. « Demandez l’impossible », titre une « brève allongée » - comme on le dit d’un café : avec Télé-Magazine, c’est possible ! Quelle illustration, en effet, s’impose avec plus de pertinence qu’une photo de la jeune animatrice Marie Drucker sous prétexte qu’elle est « aux commandes » pour présenter une émission sur Mai-68 ?
Pression du groupe et budget de film sanctifiés
Ce culte de la star s’accompagne d’une dévotion non moins confite pour le leurre de la pression du groupe, prescripteur indiscuté de qualité. Ce n’est pas l’œuvre qui intéresse : on n’en saura rien. C’est l’audience qu’elle a réunie lors de sa diffusion, qui signe sa qualité. Une pièce de théâtre qui a réuni « huit millions de Français » soulève l’enthousiasme du rédacteur en chef dans son « éditorial » qu’il intitule « Bravo "Les Fugueuses" ! »
Ou alors ce sont les sommes gigantesques investies et les stars à l’affiche qui font obligatoirement d’un film un futur événement avant même d’être vu : on s’extasie devant les 78 millions d’euros qu’aurait coûté un troisième film sur les aventures d’Astérix et d’Obélix. Avec Depardieu et Delon aux côtés des stars sportives Zidane, Parker et Shumaher, la qualité est garantie !
Quant à l’interview de Mme de Fontenay - encore elle - qui voue désormais aux gémonies Miss France pour ses photos lubriques, qu’on n’attende pas du journaliste qu’il lui objecte la logique sexiste, exhibitionniste et arriviste de sa propre foire de maquignons ! Surtout pas, un spectacle qui draine dix millions de voyeurs est une icône intouchable !
Une bande dessinée haineuse envers les professeurs
« Les profs », ce n’est pas la même chose ! On le voit à une page de bande dessinée extraite d’un album intitulé justement Les Profs. En sept vignettes, la profession est non pas ridiculisée, mais traînée dans la boue, outragée à plaisir. Cette incitation ouverte au mépris et à la haine d’une profession mérite qu’on lui trouve un néologisme pour la qualifier : « le professionisme ». Qu’on en juge !
Vers l’entrée d’un établissement scolaire, un personnage obèse, laid, dépenaillé, avance un cartable pendu au bras : c’est un prof. Il a l’air endormi ; il marche comme un somnambule comme le montrent les bulles qui s’échappent au-dessus de ses cheveux hirsutes. La vue soudaine d’une affiche « Bravo Serge » le réveille et l’intrigue : une flèche lui indique un chemin à suivre. Une seconde affiche lui apprend à sa grande surprise qu’ « (il) est le gagnant du grand concours Camif » ; il n’a qu’à suivre la flèche. Du coup, il grimpe les escaliers quatre à quatre. Une troisième affiche lui promet « 45 % de remise sur tout notre catalogue ». Il ne lui en faut pas plus pour prendre ses jambes à son cou et courir, hilare, comme un fou : une quatrième affiche lui promet « en cadeau deux semaines de vacances gratuites » à quoi s’ajoute « Notre guide : je suis prof et j’en fais le minimum ». Radieux, il se retrouve devant la porte indiquée : « C’est ici ! voit-il écrit. Entrez ! » Il la pousse et se retrouve nez à nez avec des élèves rigolards qui l’attendent, déjà prêts au travail à leur pupitre. Le chef d’établissement est assis à son bureau tout aussi rigolard : « Bonjour ! lui lance-t-il en guise de mot d’accueil. J’ai pensé qu’après deux mois de vacances, vous auriez du mal à retrouver le chemin de votre classe... Vos élèves vous attendent ! » Le prof est-il au moins scandalisé ? Pas du tout, il est impressionné ! Il s’incline : « Ce type est trop fort, rumine-t-il. Total respect ! »
Une envie de gerber
Mais respect de quoi ? On a envie de gerber ! On est loin de l’apologie des stars dont la plus indigne des facéties, religieusement rapportée, accroît la gloire pour attiser un réflexe infantile d’identification chez les fans. Face au prof, c’est au contraire le réflexe de répulsion qui est activé : sa laideur physique est à l’image de sa laideur morale.
- On le décrit comme un fainéant, éternel vacancier, jouissant des privilèges d’une coopérative corporatiste, la Camif, dont la publicité, pour déclencher sa pulsion d’achat, use du leurre de la flatterie. Elle encourage ses tares et sa seule raison d’existence : des vacances gratuites et un guide du paresseux !
- L’administration, elle, le méprise royalement : elle use du seul leurre encore capable, selon elle, d’éveiller le peu d’intérêt qui l’anime, son tropisme invétéré pour les vacances ; elle excite ainsi son réflexe d’attirance pour combattre son absence de ponctualité et de conscience professionnelle qui nuisent aux élèves. Témoins de la farce administrative, ceux-ci sont nourris au biberon du même mépris à son égard.
- Pis, incapable de discernement, le prof est lui-même dépeint comme un imbécile admiratif des leurres administratifs stupides employés à son encontre et justifie intérieurement l’humiliation dont il est l’objet en saluant la performance de son agresseur.
Sans nom particulier, ce personnage répugnant n’est pas un individu particulier : il est ici le symbole de toute la profession ; le titre pluriel avec article défini, Les Profs y invite par la généralisation. Or c’est précisément l’appréhension d’un groupe dans sa totalité qui caractérise l’incitation à la haine et à la discrimination envers un sexe, une ethnie, une nation, une religion, une classe ou une profession. Et si ce délit se nomme, selon le cas, sexisme ou ethnisme (mieux que racisme), Télé-Magazine peut se vanter d’avoir inventer le « professionnisme ».
Une malveillance entretenue
Qu’il existe des paresseux dans la profession enseignante, qui le niera ? Mais en trouve-t-on plus qu’ailleurs ? Les vacances dites excessives ne sont un argument que pour les ignorants malveillants. Les trois mois et demi reprochés doivent être rapprochés des vacances accordées aux autres professions. Les cinq semaines légales de congés ont été avec les RTT allongés d’une dizaine de jours, ouvrant sur 1 mois et 3 semaines environ de congés, même si l’idéologie du « travailler plus pour gagner plus » tend à revenir sur cet avantage acquis apprécié pourtant de ceux qui préféraient du temps libre à l’argent qui leur suffisait.
Mais la malhonnêteté est d’ignorer que le temps libre supplémentaire de la profession enseignante n’est autre qu’un complément de salaire versé en temps libre. Nul mois supplémentaire en fin d’année comme en ont certaines professions. En outre, à parcours universitaire comparable, qui ignore que le salaire d’un professeur est très inférieur à ce qui se gagne dans d’autres professions où l’on commence en général par où finit un professeur moyen après 40 ans d’exercice. Se retrouver à la retraite avec 2 000 euros à taux plein, c’est même ce que ce professeur moyen peut espérer de mieux !
La malhonnêteté conduit aussi à oublier que cette profession est une de celles qui ne cessent pas de s’exercer quand on rentre chez soi, samedi comme dimanche, car il existe des professeurs qui ont une haute idée de leur fonction d’éducation sans retirer d’autre gratification que l’hommage de leurs élèves soit sur le moment ou plusieurs années après. Mais ça ne leur ajoute pas un centime à leur maigre bulletin de paye !
On ne s’étonnera pas à ce compte que la violence ait pris tant d’ampleur dans les établissements scolaires. Ce mépris sidéral pour une profession, encouragé, il faut le dire, par une administration qui n’applique pas la loi et préfère la violer quand ça l’arrange, n’a fait qu’accroître les tensions. Il faut voir ces parents parfois incultes venir demander des comptes à un « prof » pour avoir eu l’audace de recadrer leur phénix d’enfant qui ne connaît aucune règle de simple vie commune ! L’administration est la première à leur prêter main-forte.
Il reste qu’il y a tout de même un point sur lequel l’hebdomadaire Télé-Magazine a raison en s’en prenant aux « profs » de façon aussi violente et répugnante, c’est l’intuition juste qu’il a qu’un professeur peut devenir le pire ennemi de l’idéologie asservissante qu’il déverse chaque semaine. Le jour où, dans une « éducation aux médias » sérieuse, le professeur apprendra à ses élèves à analyser les leurres et les réflexes que ce type de presse met en œuvre, il se peut bien qu’il réussisse à les en détourner. Alors cette feuille de chou méprisable, ne trouvant plus preneur sur son présentoir, retournera au néant d’où son crétinisme n’aurait jamais dû le sortir.
Mais il faut aussi reconnaître qu’un autre calcul de Télé-Magazine n’est peut-être pas faux : vu le dernier rapport des doctes inspecteurs généraux de l’Éducation nationale sur « l’éducation aux médias », de cette mort annoncée ce n’est pas demain la veille.
99 réactions à cet article
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« On le décrit comme un feignant, éternel vacancier, jouissant des privilèges » : pourquoi, ce n’est pas vrai ?
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Vous avez parfaitement raison : les profs devraient payer pour travailler, tellement ils sont fainéants.
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C’est là qu’on voit la capacité des gens à lire au second degré ! Pas une once d’humour !
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Tu as l’oeil , Paul
Haro, sur le baudet !...
Pas étonnant, à une époque où l’antiintellectualisme est à la mode , où l’on se pique de ne pas être (trop) cultivé (Bush et Sarko), pour faire "peuple", où il est de bon ton de vilipender les fonctionnaires, que l’on charge de tous les maux, où l’on veut légitimer un dégraissage de la fonction publique où même une privatisation généralisée des services, où l’on épanche ses probables frustrations et ressentiments d’anciens difficultés scolaires...
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rectif : "Anciennes dificultés..."
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hahahaha 18 janvier 2008 11:48Zen,
Qui êtes-vous pour décréter qui est intelligent ou non ?
Très bon article MR Villach.
Bien à vous.
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hahahaha 18 janvier 2008 13:38Zen,
Oui je vois, si votre avatar vous ressemble, alors vous êtes puceau et raciste.
Bien à vous.
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HAHA HOHO !
Je ne signale pas un abus, je plusse, pour bien mettre en valeur la qualité de votre jugement...qui vous juge !
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hahahaha 18 janvier 2008 17:32Zen,
je parlais de Tintin bien sûr, pas de votre personne, ne me dites pas que vous êtes puceau à votre âge ?
Bien à vous.
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hohoho
"Bien à vous." Epargnez-moi cette formule qui pue la mauvaise foi
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Vous aussi vous faites un amalgame entre les fonctionnaires honnêtes et les fonctionnaires branleurs OUI ça existe les fonctionnaires incompétents ou tordus et ce n’est pas parce qu’ils ont été "adoubés" qu’ils sont devenus excellents et infaillibles Si vous étiez des fonctionnaires honnêtes j’aimerais vous entendre dénoncer les conneries de vos collègues lorsqu’ils en font SI SI ils en font eux aussi Ne continuez pas la Révolution française où ont été cramés des pourris certes mais aussi des valeurs au nom de je ne sais quelle idéologie
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 11:16@ Paul Villach
"Le Grand Duduche" de Cabu, donnait déjà une image peu reluisante du corps enseignant, composé de frustrés, de réactionnaires du SAC et des CDR...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Duduche
Cette bande dessinée que vous citez m’aurait sans doute fait rire si je l’avais connue lycéen et vous aussi peut-être..
Mais avec l’âge, le sens de l’humour se modifie..
gAZi bORAt
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SALUT GAZI
Vous m’avez devancé en citant CABU ! Moi c’est l’adjudant para sadique et con que je trouvais abject . Comment ! ridiculiser tout une catégorie socio professionnelle !
A lépoque il ne serait venu à l’idée d’aucun militaire de se plaindre car personne ne nous aurait soutenu .
Ceci dit je m’étonne que Paul Villach s’émeuve alors queje suis sur qu’il a bien rigolé sur le dos du corps militaire dans son ensemble .
Pas vrai Paul ?
Salut et fraternité .
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 13:20à CAMBRONNE
C’est vrai que Cabu ne faisait pas dans la finesse et que ses caricatures créaient à chaque fois un type représentatif d’un collectif : le prof de Cabu, l’adjudant Kronenbourg, Catherine la féministe, Mon beauf, etc...
Aujourd’hui, il se spécialise dans Charlie Hebdo dans la caricature d’Islamistes qui ressemblent furieusement, au niveau des physionomies, à leur équivalent de la presse antisémite des années 30..
gAZi bORAt
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snoopy86 18 janvier 2008 14:45@ Gazi
il faut dire que les rapprochements sont nombreux entre les islamistes et les antisémites des années 30...
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Mouaiiiiisss, il faut faire la part des choses
Les personnages de Cabu (et de bien d’autres dessinateurs ...) se veulent être des caricatures qui dénoncent "grotesquement" des attitudes en réaction à l’actualité (et qui me font bien rire j’avoue). Ces dessins sont publiés dans des journaux spécifiques ou des recueils complets qui ne prêtent pas à confusion sur l’intention de Cabu qui est de dénoncer par le biais de la moquerie, pour des lecteurs avertis !
Dans une planche publiée dans un magazine, qui est donc juste un extrait d’un album parmi d’autres, on peut s’interroger sur ce qui a motivé le choix de la rédaction. Surtout lorsque le contexte politique et médiatique est résolument à l’encontre des professeurs et que le dessin, comme le remarque fort bien l’auteur ,contient a peu prés tous les clichés véhiculés dans la population envers la profession.
Je considère que pour certains, cette bd les confortera dans leurs préjugés en les banalisant. Quand on s’intéresse surtout à la touf de Paris ou au cul de Spears, à mon avis, on est plus perméable à ce genre de messages subliminaux... à force d’entendre etd e lire que les profs sont une race de chieurs privilégiés et branleurs, le message s’inscruste durablement dans LE neurone qui reste
Aprés, reste à savoir si Tvmag publie chaque semaine une planche différente et si ces planches sont du même acabit. Si c’est le cas, l’intention est claire...sinon faudra revoir la copie de l’article
ceci dit, j’ai lu un albulm "Des Profs" et faut avouer que des gags sont bien marrants....
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 15:03Vous pensez à François Genoud ?
http://www.lavocatdelaterreur.com/genoud.html
Détenteur des droits de "Mein Kampf", soutien d’Abou Nidal.. mais jamais converti à l’Islam, contrairement à ce qu’affirme la bio (très mal faite, malgré toute la biblio existant sur le personnage) que l’on peut lire sur Wikipedia.
gAZi bORAt
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J’ai lu Cabu et suis devenu prof.
Et ces petites histoires me font (presque) toujours rire. Et je les partage avec mes élèves (pardon, les apprenants). De l’humour, les jeunes de 7 à 77 ans !!!
A quand un article sur la Camif ?
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Djanel 18 janvier 2008 18:59Gazi le maître de la pensée universelle.
Pas trop remis de notre affrontement sur le fil de « la Pédophilie et le Vatican. » Vous avez déserté devant moi sur mon dernier poste. Si Cambrone l’apprend, il vous le reprochera.
__ « mais quoi que j’apprenne que t’as fuit au combat contre le moussaillon persifleur alors que le combat n’était pas sanglant. Il fallait rester pour t’aguerrir. Fais gaffe à l’avenir que je ne dise plus salut fraternité »
Du coup j’en fais de trop. Quand Cambrone me tombera dessus, je ferais comme vous, je prendrais la poudre d’escampette. Il fallait rester sans regretter dans votre dernier poste que le débat ne s’était pas élevé parce que vous n’avez rien fait pour en cherchant à me contredire.
Bien sur la pédophilie n’est pas un problème lié aux corporations mais un problème spécifique à certains individus qui n’arrivent pas à se contenir dans les limites et à cause d’eux trop souvent, les sanctions morales retombent dans l’opinion publique sur la corporation à laquelle ils appartenaient parce qu’ils ont profité de l’autorité que donne leur statut social. Point final.
Cabu ne faisait pas de la propagande aveuglément contre l’armée bien qu’il soit antimilitarisme. Cambrone s’il a monté les grades dans l’armée devrait savoir que l’adjudant symbolise l’autorité militaire dans la troupe parce que c’est lui qui retransmet les ordres et qu’il est toujours en contact direct avec ses subordonnés. C’est une relation complexe entre des sentiments contradictoires du genre « je t’aime moi non plus. »
Il n’y a pas de quoi s’alarmer puisqu’il y a des contre-feux. Villach fait ce boulot ici. Il relativise.
Fermez le ban. Point final.
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Encore une bonne analyse du professionnel spécialiste des médias et de leur mécanismes avec cette critique justifiée d’une bande dessinnée qui jette le discrédit sur une profession qui connaît déjà tant de difficultés. Mais que faire pour que cette profession regagne en estime et soit légitimement respectée ?
Vaste programme !!
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Mon lieutenant : Restaurer une saine et nécessaire aurorité, valoriser l’école plus que le foot et les vedettes, restaurer le sens de l’Etat républicain, arréter les projets européens de privatisation des services et notamment de l’école (e-business), arréter la logique de l’intrusion du tout-marché dans la vie quotidienne, réinsuffler d’autres valeurs que purement utilitaires et financières, etc...etc...Une révolution, quoi !
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ZEN
Mais , mais,mais vous n’avez pas fait votre service militaire ?
On dit Mon colonel à un Lieutenant colonel ; en général il n’y a que les femmes ou les exemptés parmi les plus de cinquante ans qui se trompent .
Vous me ferez cinquante pompes !
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 14:18Ce qui m’inquiète, par contre, c’est que Thierry Jacob, lui, semble avoir effectué son service militaire..
J’espère qu’on ne lui a pas confié d’armes à feu..
gAZi bORAt
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@ Cambronne
Mille excuses au Colonel. J’ai beaucoup oublié. Quand j’étais sergent, "mes gars" m’appelaient par mon prénom...
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@ Florentin
Je ne suis pas loin de partager votre avis, sans revenir à un "ordre implacable", comme caricature l’intervenant avant vous....
"C’est en présentant dans toute sa hauteur le savoir et la littérature qu’ils auront une chance d’élever les élèves jusqu’à eux plutôt que de s’abaisser à courir après l’époque."
Bien dit, mais quand le système vous incite à ne pas le faire ,vous incite à considérer comme littérature un mode d’emploi pour lave-vaisselle ou à ne faire que de la "communication" (creuse)...pas facile. Là-dessus, Paul pourrait vous en dire beaucoup..
Allez-voir l’intéressant site :" sauvez les lettres"
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"Les lois de l’humour sont très sévères :
on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs, des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés...
moi je dis : de qui se moque t-on ?
[Philippe Geluck]""cette bd fait aussi le bonheur des profs, car ils savent rire d’eux !!!!
""" Les Profs est une série qui a l’air de ravir les élèves. Et les vrais profs, comment réagissent-ils ?
Erroc : En général, les profs aiment parce qu’on les rend sympas. Et puis c’est assez gratifiant d’être héros de BD, ils se prennent pour des Indiana Jones du tableau noir. Ce qu’ils nous reprochent, c’est de ne pas parler d’eux quand ils ont une matière un peu pointue, genre : « Moi je suis prof de serbo-basque, pourquoi y a pas de prof de serbo-basque dans votre série ? » (Il faut d’ailleurs que je pense à mettre un prof de serbo-basque !)
Pica : On les aime bien finalement nos profs ! Certains nous reprochent de ne pas être assez mordants, mais c’est notre choix... J’ai rencontré deux profs qui n’aimaient pas voir leur profession caricaturée ...Mais ils n’avaient pas lu les albums ! ! ! Ca fait quoi d’avoir un tel succès ? Ca motive ou ça tourne la tête ?
Erroc : Succès, succès...Ce n’est pas Harry Potter, non plus ! Moi, ça dépend des jours : Parfois ça me motive, j’ai l’impression que j’ai plein d’idées et que je maîtrise bien les personnages et parfois j’ai la trouille de ne plus avoir d’idées ou que ça devienne un peu mécanique. Mais je n’ai pas le droit de dire ça. Dans notre couple, l’angoissé c’est Pierre...
Pica : Oui, au début ça m’a un peu angoissé mais on s’y fait
très bien ! C’est mieux quand ça marche, on a l’esprit plus libre, on n’a pas l’angoisse de ne plus avoir de boulot le lendemain comme ça m’est arrivé il y a 6 ans où on m’a dit que j’étais has-been ! Mais le succès, ça va, ça vient ,donc il faut rester à sa place d’autant qu’on n’est pas vraiment responsable de celui-ci. On essaie de bien faire son travail et c’est le public qui décide...
Pica : Depuis, j’ai changé le survêt’ du prof d’EPS...
(…)
Y a-t-il des thèmes que vous souhaiteriez aborder à l’avenir dans Les Profs ?
Erroc : Il y a un thème que nous n’avons jamais abordé et qui est dramatique : Les profs abandonnés par leurs élèves sur le bord de la route : ça fait vraiment de la peine. Pendant deux mois, ils sont perdus, ils agitent leur petit stylo et personne ne veut les adopter. C’est trop triste !
Pica : Vous avez vu ? Comment savoir, avec un scénariste pareil ! """
"Il faut rire de tout.
C’est extrêmement important.
C’est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans"
Chroniques de la haine ordinaire
Éditions du Seuilpierre desproges www.evene.fr/citations/auteur.php
- " L’humour n’est jamais mal placé. Où qu’il se place, ça reste de l’humour."
- " Si il y avait un impôt sur la connerie, l’Etat s’auto-financerait lui même" jean yanne :
"Ce n’est pas parce qu’en hiver on dit « fermez la porte, il fait froid dehors », qu’il fait moins froid dehors quand la porte est fermée." pierre dac
quelques saines lectures pour se rappeler ce riire veut dire :
- www.desproges.fr/
- membres.lycos.fr/smithhannibal/desproges1.html
- www.evene.fr/citations/mot.php
- fr.wikipedia.org/wiki/Humour_noir#Citations_et_exemples
- www.evene.fr/citations/auteur.php
- fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Yanne#Citations.2C_aphorismes
- fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Dac#Citations
- www.evene.fr/livres/livre/pierre-dac-les-petites-annonces-de-l-os-a-moelle-nouvelle-editio-318.php
- pierredac.free.fr/index.htm
- fr.wikipedia.org/wiki/Charlie-Hebdo
- sans compter le canard enchaîné...
à voir :
- www.youtube.com/watch
- w1.ina.fr/archivespourtous/index.php
- www.dailymotion.com/video/x14nwa_le-petit-rapporteur_fun
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haddock 18 janvier 2008 16:51Il a l’ air souple votre fauteuil Lieutenant , c’ est du cuir de vachette ?
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haddock 18 janvier 2008 16:54Pardon mon Colonel , c’ est aussi le nom d’ une glace avec vodka , non ?
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1- Florentin et Zen , je souscris à ce que vous écrivez.
2- Ce qui m’a surtout indigné dans cette BD, c’est le rôle qui a été prêté à l’administration ! On la voit ici pourtant dans ses oeuvres, l’humiliation du professeur devant ses élèves ! Mais aux yeux de l’extérieur, elle est blanche comme neige, puisque sa stratégie a été de prendre le parti des élèves et des parents sur lesquels elle ne peut pas grand chose contre les professeurs sur qui elle peut presque tout.
Or sa responsabilité dans la situation actuelle est entière : 1- ça commence par le non-respect du réglement intérieur d’un établissement ; 2- ça continue par la violation de la loi de 1983 régissant les droits et obligations des fonctionnaires ; 3- ça s’achève enfin souvent par le non respect de la loi civile et de la loi pénale : l’injure et le dénigrement auprès des personnes étrangères au service, par exemple. L’administration sait , d’autre part, qu’elle peut s’en donner à coeur joie dans ses rapports hiérarchiques, car la procédure de dénonciation calomnieuse est en France impossible à mettre en oeuvre avec succès par les victimes.
3- Mon article est dans la droite ligne d’un précédent article où je me suis insurgé contre les vannes d’Anne Roumanoff dans l’émission de Drucker contre le Président de la République, qui s’en prenaient à sa taille et à son sexe.
4- Il y a confusion aujourd’hui : l’humour n’est pas la haine, mais une hygiène qui peut rendre service à celui qui est visé. L’humour n’est pas non plus la scatologie même distinguée par images : il ne cherche pas à salir. Paul Villach
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SALUT ZEN
Je vois le genre d’ici ! la 7ème compagnie ; la discipline en moins .
Sans rancune .
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Vu avez une drôle de conception de l’humour... Beaucoup de profs savent prendre cette BD au 2nd degré. Quand on vous répond (mon premier post) au 1er degré : la réaction des lecteurs est de prendre la remarque au sérieux. C’est bien triste d’en arriver là. C’est surtout bien triste de s’attaquer à une simple BD alors qu’il y a tellement de choses à dire sur les profs et surtout sur l’éducation nationale. Mais cette BD n’est vraiment pas le support de discussion idéal.
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@ luteur
"""car la procédure de dénonciation calomnieuse est en France impossible à mettre en oeuvre avec succès par les victimes."""
Qu’est-ce que la dénonciation calomnieuse vient faire dans votre commentaire ? Qu’entendez-vous par "dénonciation calomnieuse" ?
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Tout à fait d’accord Mais êtes vous conscient que le chemin sur lequel on nous entraine a des origines multidécennales et que ce que nous vivons aujourd’hui n’est que la conséquence des années 80 Pensons plutôt au devenir de nos enfants et surtout au monde merveilleux que nous leur péparons
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Sacerdoce des médecins ? le tiroir caisse
Sacerdoce des curés français ? tous déformés par l’orgueil de "Lustifer"
sacerdoce des enseignants ? soutenir leurs collégues même lorsqu’ils font les pires saloperies
Sacedoce de notre Président ? moi j’ai trouvé mais la décence m’interdit de vous en faire part
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OUI remettre les valeurs universelles en place Mais pour cela il faut les connaitre et surtout être capable de les inculquer à l’ensemble de nos successeurs quelque soit le métier qu’il exerce : qu’il soigne qu’il enseigne qu’il balaye ....
Commençons à respecter chacun non pas en fonction de ses diplômes mais en fonction de son investissement dans la Société et de son honnêteté intellectuelle ( pour moi il y a des balayeurs honnêtes et des dirigeants tordus ) Sachons discerner les positifs des négatifs et ne nous laissons pas conter même si le baratin et la superficialité sont devenus les 2 mamelles de notre Société de PROGRES !!
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Bien vu Gaziborat : effectivement ça véhicule d’étranges concepts... mais ça peut démarrer plus tôt encore : regardez Titeuf... en dessin animé... sa vieille prof des années 50 ne prend pour son grade à chaque fois. O peut aussi regarder l’école américaine dans tout sa violence dans Une fusée d’enfer... et dans toutes ses vidéos, on a une constante sur laquelle je souhaiterai qu’on se penche : le rôt. Le ro impoli, le rot gras, que font aujourd’hui tous les gamins transformés en petits porcs par la grâce des auteurs de BD ou de dessin animé... A bûcher, cette question du rot : c’est récent et c’est partout !!! "La vie des Duracuire" proclame Gulli : ce n’est pas un peu trop tôt pour cette vision du monde ?
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Vous dites "On ne s’étonnera pas à ce compte que la violence ait pris tant d’ampleur dans les établissements scolaires"
Rappelons que les "professeurs" que vous défendez, ont été les premiers à défendre une conception débile du "droit à la différence" et à laxiser voici plusieurs années les violences en apportant toujours des justifications qui n’étaient pas justes
Le résultat à été de laisser la délinquance se développé parmis les étudiants ,jusqu’à ce que la délinquance touche ces fameux professeurs defenseur du droit à la différence qui sont aujourd’hui à reclamer ce que les citoyens de base de la ville réclamé sans succès : LA SECURITE,L’ORDRE,LE RESPECT,LE CIVISME,L’IDENTITE D’ETRE FRANCAIS
Bref,que des valeurs que vos amis "gauchistes" ont rejeté durant des dizaines d’années.
Je suis de gauche,je reste de gauche,mais je n’ai jamais compris pourquoi le PS avait sous-traité ces problèmes de sociétés à des "associations" alors qu’il s’agit d’un problème d’autorité de l’Etat de droit républicain.
OUi,vos amis n’ont que ce qu’ils méritent !
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Au risque de vous surprendre Lerma, je vais vous en apprendre une bonne : vous etes de droite.
Vous ne trompez que vous en disant etre de gauche.
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Désolé Rilax, mais quand Lerma déféque :
"les citoyens de base de la ville réclamé sans succès : LA SECURITE,L’ORDRE,LE RESPECT,LE CIVISME,L’IDENTITE D’ETRE FRANCAIS"
c’est à dire à ses yeux les préocupations premières quer les français devraient avoir, ce n’est pas qu’être de droite, c’est être un fasciste !
Ceci dit, il se met juste dans la peau d’un pauv’ naze...je doute qu’il le soit vraiment car un mec tenant des discours si crétins et caricaturaux (qui minent plus le sidées du Chef sarko qu’aux autre) , en général ça sait à peine écrire ou ça vient pas perdre son temps ici.
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bonjour
Presque chaque matin,je dis merci à mes profs et instits de la République,car ils ont eu le bien grand mérite de m’arracher à mes lourdes "pesanteurs sociologiques "
je distingue cependant une différence notable entre les diverses générations d’enseignants...
Celle que je connais le moins mal était animée par un véritable idéal et son autorité parfois excessive n’avait d’égal que sa bienveillance cachée ...reconnue à l’âge adulte , bien sûr !
Il me semble aujourd’hui que le complexe de la citadelle assiégée est trop présent en salle des profs ou réunion syndicale. Tout cela génère déception, impuissance, désespoir...parfois
Peut-on blâmer nos enseignants lorsque précisément sont publiés de telles caricatures ? A qui la faute
Vichy n’est pas une fatalité ! Courage !
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Bon, pour fréquenter et avoir fréquenté pas mal de profs, tant professionnellement que dans la sphère privée, je dois dire que je ne suis pas du tout choqué par la BD en question. Je connais des profs qui les collectionnent, ces BD "les profs".
Il faut savoir que ce n’est pas une création "Télé-magazine" pour casser du prof, mais une collection de BD complète, en une dizaine d’albums il me semble, avec des personnages récurrents et caricaturaux. C’est le but d’une BD humoristique, à la base, de jouer sur les clichés et de pousser les défauts (supposés) des personnages à l’extrême. Ici, on voit la feignasse abonnée à la CAMIF, mais il y en a d’autres : le prof vache qui fait peur à tout le monde, la prof sexy, celui qui a peur de ses élèves, etc.
En dehors de cette collection, il y a d’ailleurs aussi les séries "Les informaticiens", "Les pompiers", etc. Tout le monde en prend pour son grade, c’est le principe. Et puis après, en poussant, il y a Astérix qui se moque des franchouillards, Gaston Lagaffe des employés de bureau, l’agent 21 pour les flics, etc.
Si les BD doivent refléter strictement la réalité et ne se fouttre de personne, ça va vite devenir fadasse quand même.
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Ça me rappelle l’histoire des caricatures de Mahomet, votre article. Je crois que c’est ça qui me met le plus mal à l’aise.
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 14:15Puisque le débat nous entraîne dans l’évaluation du corps enseignant, allons-y…
Je n’ai fréquenté l’école républicaine que jusqu’en classe de troisième et je n’ai passé mon bac qu’au service militaire..
Je ne me souviens que d’une prof de Sciences Naturelles « gauchiste » (elle militait à l’OCI) et qui n’avait pas du tout le sens de l’humour.. Sous couvert de « pédagogie participative » mal maîtrisée, elle nous faisait sans cesse signer des « contrats de travail ». Je lui demandai un jour si c’était pour nous préparer à l’exploitation capitaliste.. elle n’apprécia pas du tout..
Je lui préférais un prof d’histoire gaulliste, que j’ai eu durant quatre ans, mais qui était un merveilleux conteur…
Je me rappelle aussi un prof de dessin assez allumé.. Il donnait un travail à faire puis se retirait dans sa réserve pour fumer la pipe en terminant une peinture à l’huile. Il était spécialisé dans les marines. (les peintures de navires, pas les soldats yankee).
Il nous avait un jour donné pour consigne de peindre une ville, de nuit, en utilisant toute la palette des gris… Je m’étais exécuté mais, au dernier moment, j’avais coloré en jaune une unique fenêtre allumée dans la nuit.
Il m’avait donné un 18/20 et un élève avait protesté que je n’avais pas respecté la consigne. Le vieux prof avait répondu :
« Je lui ai mis 18 parce qu’il ne fait pas bêtement ce qu’on lui dit ! ».. puis il avait rallumé sa pipe..
Voilà comment on intègre des valeurs..
Puis, quelques années plus tard, je me suis retrouvé de l’autre côté : un an prof de travail manuel remplaçant dans un lycée catholique… Expérience étrange.. Je passais le plus rapidement possible dans la salle des profs pour éviter le prof d’histoire à fleur de lys à la boutonnière mais je me souviens d’une prof d’espagnol assez sexy.. et de terribles conseils de classe le samedi matin quand j’avais fait des excès la veille au soir…
gAZi bORAt
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Si je peux parfaitement comprendre l’inquiétude de certains sur une forme d’irrespect envers """" l’autorité en place """"" donc ici les profs, mais ça existe pour tous, les militaires, la police et... la politique, j’ai du mal a comprendre pourquoi il faudrait retourner a un ordre moral implacable...
On ne peut déjà plus rire des arabes, des noirs, des juifs, des handicapés,des curés et maintenant des profs ! Par contre, rire et raconter des conneries sur le personnel politique, personne ne pense a l’interdire ? Je vous ecoute la, les antiSego, les antiSarko, les antiDeVilliers, les antiLePen etc....
Et puis, vous avez été tous presents, là pour dire que la liberté d’expression est inhérente a notre société, notamment lors des caricatures de l’autre pingouin islamiste... maintenant il faut assumer. ? Les profs n’ont pas de privilège particuliers, juste le respect que leur doit la société... et ce respect n’empiete pas sur l’humour.
Mais, maintenant que j’y pense, l’effet sarko ne se ferait-il pas déjà sentir...a quand la prière avant d’ouvrir ou fermer AgoraVox....
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 14:33Le véritable tabou, apparemment, ce sont les compagnies privées...
Une photo de Taser en illustration d’un article a apparu puis disparu... Idem encore aujourd’hui pour un produit médical..
Censure ? Pressions ?
gAZi bORat
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@ Florentin
Ma réponse s’est positionnée plus haut...
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Héé, renseignez vous, ça fait bien une dizaine d’années que cette bd existe !
Rien à voir avec le TV mag !
Il existe bien une bd satyrique sur la police, les crs... mais ça personne ne vient les défendre.
Pour un prof, vous manquez beaucoup d’auto-dérision !
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"Héé, renseignez vous, ça fait bien une dizaine d’années que cette bd existe !"
Au contraire même, cela a été le choix de la rédaction de TVmag de faire figurer cette planche. Alors, même si l’album en soi n’est pas de cet acabit, TVmag lui l’est
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Je viens d’aller sur leur site.
Manifestement, ils mettent en avan des bd sur : la police, les fonctionnaires, les pompiers, et les profs évidemment...
Alors franchement, à force de voir des complots partout, certain ne voyent plus rien du tout.
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Il y a une semaine j’ai rédigé un article justement sur le même sujet. Mais pas concernant ce magazine, mais sur l’honorable Figaro qui s’en ai pris d’une manière absolument haineuse à l’école à travers les posts de ces lecteurs (soigneusement filtrés et censurés avant publication, ce qui amplifie leurs volonté destructrice)
Il est toujours en attente de validation aprés 7 jours, alors que les articles de rédacteurs de chroniques à la chaines, souvent des vressucés de la presse du jour, parraissent le lendemain au moins sans qu’on ait le temps de les évaluer.
Bref : Voici des extraits de propos qui font école, trés représentatif de la teneur générale de la discussions. les profs sont de vrais dangers ! Mais marrez-vous....
« ce sont (les professeurs) des adolescents prolongés (pour ne pas dire attardés) qui n’ont pas la moindre expérience de la vraie vie dans le monde des adultes, »
« Education Nationale, qui n’est en réalité qu’un bourrage de crâne gauchisant , qui n’enseigne rien, et fait les futurs chômeurs de demain qui ne veulent à aucun prix qu’on les oblige à accepter un emploi, pour justifier leurs allocations... ».
« ceux qui vivent une vie virtuelle dans le cocon douillet de l’administration, sans souci du lendemain, et ceux qui se battent dans la réalité économique dans l’incertitude (mais tellement plus intéressante) de l’avenir »
« Regardez donc les jeux télévisés,le niveau y est ahurissant ! ! Comment s’étonner qu’avec de tels enseignants,les élèves ne soyent pas nuls ! »
« j’ai peur que nos enseignants continuent à se cantonner dans leur méthodes à 2 balles au mépris des enfants »
« Et quand on arretera, les faux semblants, on se rendra compte aussi que toutes les pseudo protections de l’enfance, comme l’interdiction des fessées n’apportent rien ».
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Oui, et ?
Franchement, pourquoi on ne se paierait pas une tranche de rire aux dépends des profs ? Y aurait il une raison qu’ils soient, EUX, sacralisés, intouchables ?
Et puis, haine, faut pas exagérer non plus, il n’est dit nulle part de les porter au bûcher, ces braves gars...
M’enfin, hein, comme disait le poète, on peut rigoler de tout, mais pas avec tout le monde.
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Vous n’avez jamais lu cette BD ou quoi ? Elle est dans la même idée que "Les gendarmes" ou les "pompiers" elle brocarde des corps constitués, mais aussi les élèves, l’administration centrale, etc... Mr Villach, je m’en étais déjà rendu compte au sujet de la publicité d’Acadomia, n’a aucun sens de l’Humour. Allons y, au nom du respect interdisons "Les Guignols de l’infos", les dessins humouristiques, etc... Vous êtes pire que les intégristes musulmans avec les caricatures de leur prophéte...
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"Mr Villach, je m’en étais déjà rendu compte au sujet de la publicité d’Acadomia, n’a aucun sens de l’Humour."
Ah, c’était déjà de lui, ce long et insipide pensum sponsorisé par l’amicale des amateurs de Derrick ?
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 16:17@ Wlad
Je partage avec vous la même appréciation de Derrick... mais j’envie l’acteur principal Horst Tappert qui, non seulement tourna dans des films de Jess Franco, mais avec la sublime Soledad Miranda..
http://www.soledadmiranda.com/photos/miranda-6.jpg
Aaahh.. Jess Franco, ses films d’horreur kitsch qui jouaient avec la censure de son homonyme dictateur...
gAZi bORAt
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Gazi BORAT 18 janvier 2008 16:21@ WLAD
Totalement d’accord avec vous sur l’appréciation que vous portez sur la série "Derrick".
J’envie par contre l’acteur principal Horst Tappert d’avoir tourné auparavant, non seulemnt dans des films de Jess Franco, mais en plus avec comme partenaire la subliiime Soledad Miranda..
Ole !
http://www.soledadmiranda.com/photos/miranda-6.jpg
Ah, Jess Franco et ses films d’horreur kitsch qui savaient si bien se jouer de la censure de son homonyme dictateur..
gAZi bORAt
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"Derrick était une série remarquable de subtilité."
Ai-je dit l’inverse ? En l’occurence je constatais que l’article incriminé était plutôt soporifique (d’où le parallèle avec Derrick. Maintenant, que les scenarii soient habiles, je ne le nie pas, je n’ai pas visionné beaucoup d’épisodes de la série mythique).
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"Vous êtes pire que les intégristes musulmans avec les caricatures de leur prophète... "
Les intégristes menacent d’effectuer des attentats terroristes en représailles aux caricatures, M. Villach (au passage Mr comme vous l’avez mis dans votre commentaire, ça fait mister et non monsieur), ne va pas aussi loin et se contente de décrire les dangers de cette BD.
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Ah oui, il y a quand même une sacrée bande de glands, ici... Quelqu’un a lu la BD, avant de déverser son fiel ?
Que cette planche précise ait choqué vos pôvres petites mirettes, pourquoi pas.
Mais sachez que le Serge en question est peut-être le personnage le moins récurrent de la série, qui était initialement lancée (j’ai le tome 1) sur les déboires d’Antoine, le prof d’histoire ("Donc, ce jour-là, Napoléon dit à ses généraux...") perpétuellement terrorisé par ses élèves. On peut considérer qu’il est le héros principal de la série.
Or, l’une des constantes de ce personnage, c’est le soutien qu’il reçoit des élèves, surtout des plus cancres.
Dans la même veine, "Maurice" le prof de philo revient assez souvent, dans des planches qui vantent son ingéniosité à trouver des techniques retorses pour enseigner sa matière à des élèves peu réceptifs. Il me semble que le gimmick "Trop fort, ce prof ! Total respect !" est apparu à l’une de ces occasions.
Enfin, comme cela a déjà été mentionné, les auteurs de la BD ont pléthore de retours positifs de la part des profs. Désolé pour vos nombrils de gauchistes, vos culs bénits et vos bouches pincées. Puisque vous êtes si virulents, allez donc pester sur la future taxe sur le matériel informatique visant à soulager l’état de l’entretien des chaînes de télé.
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Ben : nulle envie de l’auteur de "supprimer"..simplement de faire remarquer un problème. Arrêtez donc de vouloir aller directo à l’autodafé !! l’air du temps est si empesé que ces images arrivent d’elles-mêmes ou quoi ???
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J’aurais donné crédit à l’auteur, s’il avait remis le problème des profs qui semble le toucher dans le cadre de cette BD, avec celui des "blondes", "CRS", "gendarmes", "filles", "gars", et j’en oublie.
Bref, de toute satyre un rien cynique qui gratte là où ça fait mal.
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@ Paul
Excellent papier. Qu’est-ce que je suis content de ne jamais avoir eu la TV ! D’un autre côté, je passe ainsi complètement à côté de ce que véhiculent, non seulement la télé, mais aussi les magazines qui en causent, c’est-à-dire de beaucoup de choses qu’ils véhiculent. Merci de faire ce genre d’article que je serais bien en peine de faire et qui est très instructif.
Ça me fait penser à un de tes derniers articles sur l’étude des médias à l’Education Nationale. Régulièrement, à la rentrée, ma compagne qui est prof de français se voit poser cette question par ses élèves lorsqu’elle leur dit qu’elle n’a pas la télé : « Mais alors, m’dame, comment vous faites pour vous informer ? ».
Brrrr...
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"""Qu’est-ce que je suis content de ne jamais avoir eu la TV ! """"
Oui, mais, sauf erreur de ma part, vous avez un PC. Celui-ci n’est pas plus immortel que votre téléphone portable. Donc vous paierez quand même pour la télé que vous n’avez pas.
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J’ai pas un PC, mais un Mac, et j’ai pas de téléphone portable. Faut penser que tout le monde est pas pareil.
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@ Ludo
Je partage votre point de vue. Mon article n’est pas une critique de l’album mais d’un "morceau choisi" qui peut très bien ne pas refléter le contexte d’où il est tiré.
Ce que je critique, c’est le choix opéré par ce magazine de télévision : il n’est pas innocent ! Paul Villach
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"A quand un article sur la couleur des oranges ?...
c’est pour un prochain article...chaque chose en son temps !
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Cher Zen, vous avez raison de répliquer ainsi à l’amateur d’orange.
Il y a décidément des fossés qu’on ne peut pas combler ! La profession enseignante n’en est-elle pas peu ou prou responsable ? Paul Villach
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P.Villach
Comme beaucoup de personnes, vous appréciez l’humour tant qu’il ne s’exerce pas à vos dépends.
Ne croyez pas non plus que cette BD contribue à dégrader l’image des enseignants, certains de vos collègues s’en sont allègrement chargés depuis longtemps . J’imagine que vous vous présentiez rasé devant vos élèves, que vous ne portiez pas de short dès les beaux jours, que vous veniez sans votre raquette de tennis.....Je suppose que vous avez connu des collègues élus très occupés par leur mandat, d’autres dont les arrêts maladies étaient prévisibles....etc. Comme vous l’écrivez c’est une minorité et la majorité des enseignants travaillent beaucoup. Mais cette minorité est très visible, comme le policier abruti ou le militaire perpétuellement aviné.
Quand aux 2000€ de pension à taux plein, rajoutez donc 4 à 500€ pour être exact.
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L’enseignant a été désacralisé, qu’y pouvons nous ?
Qu’en est-il des avatars de 68 ? Vers où a penché le balancier du trop ? Les jeunes devaient être "enseignés" pour devenir de futures citoyens, on les a considérés comme tels déjà !
Scolarité devait exister pendant le temps de la jeunesse et aider au passage à l’âge adulte mais on a considéré que cela n’était pas un problème qu’ils savaient être adultes par eux-mêmes.
Comment qualifier cette course au paraître existant à l’école (pris dans son sens général) ?
Quel éloignement est toléré quant aux valeurs du citoyens quand on a un tel absentéisme ?
Revoir " l’homme aux clefs d’or".
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@ Paul Villach
Ca me rappelle un peu une campagne de publicité pour un voyagiste il y a quelques années : cette campagne incitait les gens à demander une semaine d’arrêt de travail à leur médecin pour profiter de l’offre promotionnelle dudit voyagiste . Cette campagne m’avait quelque peu énervé à l’époque ( comme si les médecins étaient considérés par cet annonceur comme des distributeurs automatiques d’arrêt de maladie et des donneurs complaisants de vacances supplémentaires ! ) . L’ordre national des médecins l’avait très mal pris et avait émis une protestation officielle dans les médias , la sécurité sociale aussi , je crois me rappeler .
Sinon , votre analyse du contenu éditorial du journal de télévision est absolument tordante ! ( Si l’on oublie cinq minutes la tragique panne de neurones du lectorat de ce journal ) ...
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Il faut être un sacré pisse-vinaigre pour trouver à redire à cette innocente bande dessinée, dont les profs sont non seulement le sujet, mais aussi les clients. Il suffit de se promener dans une librairie pour voir que des rayonnages entiers sont occupés par des bandes dessinées du même tonneau, prenant pour "cible" les commerciaux, les militaires, etc... C’est même devenu un genre à part entière, "l’humour professionnel".
Ce sont des bouquins qu’on s’offre aux pots de départ en retraite, ce genre de chose. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
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S’il vous plait, l’auteur, avez vous lu le reste de la BD Les Profs ou vous etes vous jeté sur l’ecriture de l’article dés que vous avez vu -excusez du peu- "Une malveillance entretenue", "Une envie de gerber".
La caricature est excellente, et Serge Tirocul (le personnage dont il est question) représente la portion (qui si elle est faible n’est pas nulle, vous l’avouez vous meme) de profs fainéants.
De plus, la phrase qui a semble-til declanché votre ire : "Ce type est trop fort... total respect" que vous avez interprété à tort comme une metaphore du prof s’inclinat face à l’administration, est en fait une blague recurrente assignée à ce personnage, c’est celle que prononce ses élèves à chaque fois qu’ils decouvrent la nouvelle excuse qu’il a inventé pour eviter de faire cours (il a meme essayé de se faire porte enceint, c’est vous dire ! Total respect...)
Serge n’est pas le seul caractère : le prof de francais représentant les profs sadiques à l’ancienne mode, le prof d’histoire les nouveaux stréssés (un peu naif), le proviseur dedoué à une Education Natioanle (r) qui envoie ses agents secrets redoutables prolonger la periode scolaire ou faire du chantage pour recruter les profs ! Y’en a pour tout le monde et c’est très drole...
Sans vouloi m’engager dans une polemique stérile, c’est du meme niveau que le type qui voulait interdire "Tintin au Congo", sauf que là bizarrement, tout le monde hurlait "AH ! Mais c’est de la censure, c’est de la caricature, c’est pas grave !"... Bizarre de voir des commentaires aussi excessifs dans les deux cas.
La question, est effectivement, le choix du magasine de publier CETTE planche, mais si il s’agit d’une publication hebdomadaire, il le font tout simplement dans l’ordre. Ou sinon c’est une plache d’appel jouant sur les mauvais sentiments des beaufs lecteurs, pas très orthodoxe dans ce cas.
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@ Gilles,
""La caricature est excellente, et Serge Tirocul (le personnage dont il est question) représente la portion (qui si elle est faible n’est pas nulle, vous l’avouez vous meme) de profs fainéants."""
Je ne connais pas de "profs fainéants". J’en connais beaucoup qui sont inconscients, idéalistes (rêveurs ?), mais aussi déprimés, abattus. Ils ne sont pas fainéants par idéal ou par nature, mais "dépassés", démissionnaires. C’est un métier qui ne fait pas de cadeaux.
Ceci dit, je ne vois rien de scandaleux dans cette BD et je suis certains que mes propres enfants (profs) y reconnaîtront un ami, un collègue, qu’ils pourront même ajouter des caractères à la suite et qu’ils se tapperont sur les cuisses.
Pas de quoi fouetter un chat dans tout ça, et y voir une volonté délibérée de porter atteinte à l’image d’une profession relève de la mauvaise foi atrabilaire.
Un ancien "prof des écoles".
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Vous inquietez, pas je suis entièrement d’accord avec vous.
Quand je dis "la caricature est excellente", c’est parce que je pense qu’elle est drole, pas qu’elle represente une réalité rependue. ;)
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Les auteurs de la BD n’avaient sûrement pas pour objectif de discréditer l’ensemble de la profession, c’est possible.
Cependant, si cette intention n’est pas avérée, l’extrait présenté dans cet article relève alors d’une énorme bourde comprenant nombre de procédés conduisant à l’amalgame. (Cela ferait alors beaucoup de coïncidences, et je doute alors fortement de l’hypothèse de la bourde).
S’il s’avère que certains professeurs prendront ce papier avec humour, celui ci n’est pas sans danger. Il participe à l’établissement d’un cadre de référence dans lequel l’image du professeur est largement discrédité. Qui n’a jamais entendu dire, ou dit lui même que les professeurs "ne se fatiguaient pas trop et avaient la belle vie".
C’est avec les choses les plus anodines en apparence que l’on parvient le mieux à délivrer une information, information qui dans le cas présent conduit à alimenter un stéréotype déjà bien ancré dans les mentalités.
G.Bordes
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@ G. Bordes.
Je partage tout à fait votre point de vue. Paul Villach
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d’après des études scientifiques concordantes et très bien documentées, il apparaît que la grande majorité des enseignants mâles ont de petits zizis, à l’inverse des proviseurs qui seraient plutôt surdimensionnés.
Cela expliquerait en grande partie cette attitude défensive permanente des enseignants, qui craignent les question gênantes, ainsi qu’une certaine agressivité. Ils se sentent menacés et dévalorisés, et préfèreraient, comme le répète M.Aschieri, être aussi nombreux que possible pour se serrer les uns contre les autres.
Ils ne sont pas paresseux, comme la plupart des Wallons, mais uniquement soucieux et préoccupés, et n’ont donc pas toujours la tête à leur travail. On ne saurait leur en vouloir. En plus ils lisent Télérama, ce journal impitoyable, et ont ensuite beaucoup de difficultés à remonter la pente.
Par contre, ils sont pour l’instant épargnés par les délocalisations, aucun établissement scolaire n’ayant encore manifesté son désir de s’installer dans des régions désertiques ou tropicales.
Je voudrais connaître l’opinion de l’auteur sur tous ces problèmes.
Par contre, je trouve la CAMIF assez chère, et faire des achats là-bas me provoque des migraines, d’où ce besoin de vacances, ou tout au moins de petit congé de maladie imprévisible. Qu’en pensez-vous ?
Codiales salutations
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""la grande majorité des enseignants mâles ont de petits zizis"""
A titre personnel, j’ai toujours milité pour l’égalité des sexes, mais ce n’est pas facile : qui sera chargé de les mesurer ? Et avec coit ?
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Mon pauvre ami, vous vous plaignez qu’on maltraite les profs et pourtant il arrive qu’on leur adresse quelques louanges. Si vous étiez patron, fragile comme vous êtes, il y a longtemps que vous seriez en pleine dépression !
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Cielle !
Des gueux auraient donc perpétré un crime de lése fegnace de fonctionnaires ?!
Quel horreur !
Ca vous à même réveillé, dites donc..
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Tom Spooks 21 janvier 2008 13:43Bonjour ,
j’ai lu l’article, j’ai lu les commentaires, et je retiens celui de claude, qui est à mon sens le seul commentaire pertinent.
Pourquoi fustiger l’humour comme le fait l’auteur, en parlant de haine des profs, à l’endroit même où il se déchaine contre la ménagère... je trouve ça petit.
Monsieur l’auteur, cessez la parano, et apprenez à rire de tout. Même de vous.
La bd Les profs est une publication pleine d’humour, caricaturant la profession avec des travers que tout le monde connait, les sketchs de Coluche, les écrits de Desproges, et de Kafka (à tort d’ailleurs), déjà dans la littérature des siècles derniers, de Rabelais à Diderot, en passant par Molière... le pastiche et la dénonciation pour rire ou fustiger peut-être parfois, et tant d’autres exemples...
Que le prof moyen en prenne ombrage, je veux bien, mais de là à faire ce procès d’intention, il y a une marge.
J’aime la BD en général et il suffit de se promener dans des rayons de librairie pour découvrir les titres suivants, ayant pour cible de dépeindre avec humour les professions ou catégories suivantes
Les profs, Les femmes en blanc, les rugbymen, les gendarmes, les garagistes, les commerciaux, les blondes, les pompiers, et plus récemment, les "geeks" (informaticiens à grosses lunettes, vivant chez papa maman...)
la liste n’est pas exhaustive. Personnellement, j’appartiens à une des catégories citées ci-dessus, et je possède quelques bd qui concernent ma profession.
Et devinez-quoi ?
Non seulement ça me fait rire, mais en plus je m’y reconnais. C’est sûrement écrit ou dessiné par un ancien du métier. Mais j’ai suffisament d’auto dérision en moi pour ne pas crier à la haine systématique.
Monsieur l’auteur, vous vous trompez de colère.
Que celui qui n’a jamais commandé à la camif me jette la première pierre.
bonsoir.
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Oh làlà on devient vraiment très très vieux et fatigié chez Agoravox... Va falloir songer à en faire piquer certains...
Pour remettre un peu les pendules à l’heure :
- Le magazine TV est par définition un magazine poubelle, tout juste bon à se divertir une semaine dans les WC avec une culture inexistante (ben oui on parle de télé, pas de culture)
- Si l’auteur avait pris la peine de se renseigner un tant soi peut sur la BD (qui n’est pas de la grande BD ceci dit, tout juste une édition "pour offrir" à son beau frère le fonctionnaire quand on ne sait pas quoi lui acheter à Noël, un peu comme les "guides du machin-truc à l’attention de bidule-chose en BD"), il saurait que cette BD caricature le corps enseignant.Qui dit caricature dit traits exagérés. Et si l’auteur avait pris la peine de se renseigner sur la BD, il saurait qu’il y a plusieurs profils caricaturés de professeurs : Le prof de sport bellâtre, la jolie prof, la non autoritaire et... le fainéant qui si mes souvenirs sont bons est le personnage de cette planche.
Le fainéant qui par tous les moyens cherche à en faire le moins possible et rend ses élèves admiratifs par son ingéniosité à trouver le moyen de glander.Nous sommes dans une caricature, bien entendu. Et qui ne se prend pas au sérieux, les comparaisons avec des auteurs engagés comme Cabu m’ont bien fait rigoler, tellement hors sujet comparé à cette BD légère, qui n’a aucune vocation à faire réfléchir, tout juste mercantile et point barre !
Par contre de mon côté, ce qui m’hallucine totalement, et ça c’est honteux et reflète bien votre misérable caractère nombriliste de fonctionnaire, c’est que une BD tout à fait innocente paru dans un magazine poubelle vous révolte, attention on ne peux pas rire des sacro saints professeurs de la république (ne se sont ils jamais demandé pourquoi ce type de caricature faisait rire le plus grand nombre ? Peut être que finalement, elle vise juste non ? Dans l’ensemble ? Soyons honnête)... Bref disais-je, on ne peux pas rire de ces vaillants fonctionnaires (oui on sait quand ils rentrent après leur s18h de cours et leurs x semaines de congés ils ont des devoirs... MAIS, sur Agoravox le média citoyen, on peut rigoler sans problème d’une pauvre bobo qui gagne 1600€ nets par mois et l’on s’indigne de savoir comment elle va bien pouvoir faire pour vivre. Sur Agoravox le média citoyen, on peut rire des "fictions" sur les RMIstes, sur Agoravox le média citoyen, on peut rire des clivages riches/pauvres puisque de toute manière, sur Agoravox le média citoyen on est pas concerné par les problèmes de tous ces "pauvres", ces gueux qui se démerdent avec leur SMIC...
Mais sur Agoravox le média citoyen attention... surtout, surtout, SURTOUT, pas touche aux fonctionnaires...
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Bah oui, qui a assez de temps libre dans sa journée de travail pour poster sur AgoraVox ?
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@ jzk
Quels sont vos arguments, en somme ?
A- Pour vous, cette bande dessinée est irréprochable
1- parce qu’elle publiée dans "un magazine-poubelle",
2- parce qu’elle est extraite d’un album inoffensif,
3- parce que c’est une caricature drôle,
4- parce qu’elle fait rire le plus grand nombre,
5- parce qu’elle vise juste.
B- La rejeter signe les tares suivantes :6- être vieux,
7- être sensible à l’esprit de corps.
Vos arguments ne sont pas convaincants pour les raisons suivantes.
1- Ce magazine que vous qualifiez de « poubelle », est lu par un grand nombre de gens : à ce titre, il mérite qu’on en fasse la critique pour montrer comment il leur inculque le crétinisme. Je l’ai fait dans mon article. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait choisi de publier cette bande dessinée haineuse. C’est logique !2- Que cette planche appartienne à un album, importe peu ici. Je n’ai pas critiqué l’album, mais seulement cet extrait publié par ce magazine. Déplacer le problème, parce que ça vous arrange, est un leurre de diversion.
3- La drôlerie de la caricature m’échappe parce qu’elle est haineuse. Je suppose que vous la percevez parce que vous avez, sans doute de mauvais souvenirs de votre scolarité et que vous vous sentez vengé par procuration. Cela vous soulage ! Grand bien vous fasse ! Mais ça n’élève pas pour autant le niveau de cette BD qui reste à celui du caniveau ou de "la poubelle" qui l’a recueillie et publiée.
4- Qu’elle fasse rire un grand nombre, n’est pas un argument. Vous ignorez sans doute que le groupe n’est pas un argument d’autorité. Je vous renvoie aux expériences de Solomon Asch que vous ne connaissez sans doute pas ! Le groupe, du reste, a plus souvent tort que raison, à en juger par l’Histoire. Contrairement à ce que veut, par exemple, faire croire ce magazine imbécile, la pression que le groupe exerce sur l’individu ne suffit pas à faire de lui un prescripteur fiable.
5- Vous trouvez que cette caricature vise juste. C’est sans doute parce que vous avez gardé cette vision du professeur, vu votre expérience scolaire malheureuse. Moi, j’estime qu’elle tombe à côté de la plaque ! La haine est mauvaise conseillère. En revanche, je trouve que le rôle prêté à l’administration est assez fidèle, quoique caricaturé. Mais ça ne me fait pas rire pour autant : c’est la politique de cette administration qui a, pour partie, conduit à la situation désastreuse que l’on connaît dans les établissements. Vous pouvez en rire. Cela m’indigne. On ne partage sans doute pas les mêmes valeurs.
6- Vous conviendrez que « l’âge », ou « le temps ne fait rien à l’affaire », comme chantait Brassens. Je vous laisse poursuivre la chanson. Maintenant, si le jeunisme est pour vous un argument, gardez le. Tôt ou tard, il vous reviendra sur le nez. Car on est toujours le vieux de quelqu’un d’autre.
7- Quant à l’esprit de corps reproché, je ne vois pas où il se loge, sauf à juger que le mépris que l’on voue à une profession doit être toléré sans broncher, comme celui qu’on éprouve envers un sexe, une ethnie ou une classe sociale. Belle société en perspective !
Vous vouliez remettre les pendules à l’heure avec un brin d’arrogance juvénile ou sénile ? J’ai le regret de vous dire que c’est vous qui retardez. Paul Villach
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Aucun humour le mec. Je vis avec une prof qui se régale de ces bandes dessinées. Et j’en ai moi-même commise deux sur les éducateurs spécialisés. Voir mon site http://perso.orange/fr/labrousse/ FAut se calmer et vive l’humour !
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Tom Spooks 22 janvier 2008 16:03Monsieur Villach, votre réponse à jzk m’inspire. Je ne veux pas répondre pour lui, mais je veux poursuivre néanmoins, plus sur la forme de votre réponse à celui-ci, que sur votre article, que vous défendez, et vous avez bien raison.
Je me répète, vous vous trompez de colère, car si j’ai tout bien compris, il ne faut donc pas rire des profs et les arguments des détracteurs de votre articles ne sont pas convaincants.
je cite les votres :
"1- Ce magazine que vous qualifiez de « poubelle », est lu par un grand nombre de gens : à ce titre, il mérite qu’on en fasse la critique pour montrer comment il leur inculque le crétinisme. Je l’ai fait dans mon article. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait choisi de publier cette bande dessinée haineuse. C’est logique !"
Vous arguez que ce magazine qui est la cible de votre article dans 7 paragraphes sur 18, les 11 autres étant consacrés à la défense du corps professoral, est un vecteur de crétinisme. Mon Dieu, j’ai peur. Ce magazine dérisoire, qui se lit aux caisses des hyper, et se repose dès que votre tour vient, serait un danger pour la ménagère, parce qu’il "s’en prend aux profs" ? Et quid de la télévision alors, qui nous montre bien pire ? J’en profite pour dire que les bd publiées dans les magazines télé sont des moyens de publicité pour celles-ci, et non une volonté éditoriale de "s’en prendre" à une CSP. Les semaines précédentes, étaient publiés "les schtroumpfs", et vous n’avez rien dit que je sache...
"2- Que cette planche appartienne à un album, importe peu ici. Je n’ai pas critiqué l’album, mais seulement cet extrait publié par ce magazine. Déplacer le problème, parce que ça vous arrange, est un leurre de diversion. "
Là est le problème. Vous avez sorti du contexte UNE planche d’un album, en l’associant à une volonté délibérée de nuire aux profs. C’est réducteur et aussi dangereux que ce que vous dénoncez. De plus, un "Déplacer un problème (...) est un leurre de diversion", ne serait-ce pas un double pléonasme ?
"3- La drôlerie de la caricature m’échappe parce qu’elle est haineuse(...)"
C’est votre interprétation, merci de laisser les lecteurs de la bd en juger au lieu de vous poser en juge, juré, bourreau des magazines en libre service.
"4- Qu’elle fasse rire un grand nombre, n’est pas un argument. Vous ignorez sans doute que le groupe n’est pas un argument d’autorité. Je vous renvoie aux expériences de Solomon Asch que vous ne connaissez sans doute pas ! Le groupe, du reste, a plus souvent tort que raison, à en juger par l’Histoire. Contrairement à ce que veut, par exemple, faire croire ce magazine imbécile, la pression que le groupe exerce sur l’individu ne suffit pas à faire de lui un prescripteur fiable."
Je suis d’accord avec vous pour une fois. Toutefois, je vous opposerai que si cette BD fait rire un grand nombre, elle est peut-être tout simplement drôle. Ceux qui ne font rire personne sont-ils moins dangereux à vos yeux ? Personnellement, j’en doute.
"5- Vous trouvez que cette caricature vise juste. C’est sans doute parce que vous avez gardé cette vision du professeur, vu votre expérience scolaire malheureuse. Moi, j’estime qu’elle tombe à côté de la plaque ! La haine est mauvaise conseillère. En revanche, je trouve que le rôle prêté à l’administration est assez fidèle, quoique caricaturé. Mais ça ne me fait pas rire pour autant : c’est la politique de cette administration qui a, pour partie, conduit à la situation désastreuse que l’on connaît dans les établissements. Vous pouvez en rire. Cela m’indigne. On ne partage sans doute pas les mêmes valeurs. "
Vous vous contredisez et ça vous arrange. "La caricature des profs tombe à côté de la plaque (...)" et "le rôle prêté à l’adminstration est assez fidèle, quoique caricaturé (...)". Venant de la part de l’auteur de « Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir » (2003), une analyse de l’Éducation nationale où le savoir est maltraité et le professeur asservi... je comprends mieux ce paradoxe partisan.
"6- Vous conviendrez que « l’âge », ou « le temps ne fait rien à l’affaire », comme chantait Brassens. Je vous laisse poursuivre la chanson. Maintenant, si le jeunisme est pour vous un argument, gardez le. Tôt ou tard, il vous reviendra sur le nez. Car on est toujours le vieux de quelqu’un d’autre".
Vous avez entièrement raison ! Moi-même, quand je vous lis, je me trouve très vieux, au point de venir vous embêter, pour vous dire que l’argument "c’est celui qui dit qui y est", c’est à la fois être resté jeune et un argument irréfutable.
"7- Quant à l’esprit de corps reproché, je ne vois pas où il se loge, sauf à juger que le mépris que l’on voue à une profession doit être toléré sans broncher, comme celui qu’on éprouve envers un sexe, une ethnie ou une classe sociale. Belle société en perspective ! Vous vouliez remettre les pendules à l’heure avec un brin d’arrogance juvénile ou sénile ? J’ai le regret de vous dire que c’est vous qui retardez"
Vous ne voyez pas ? N’êtes-vous pas un tantinet corporatiste en venant défendre vos collègues si vivement critiqués dans une page de BD, dont la majorité ne connaît certainement pas l’existence ?
Quant au magazine décrié, croyez-vous sérieusement qu’il va mettre en danger la démocratie et le corps enseignant en publiant UNE planche de BD mettant en scène un prof caricatural et caricaturé ?
En me relisant, je viens de comprendre mon erreur.
Votre article est au second degré.
Non ?
Quoi qu’il en soit, ne vous méprenez pas, il est très bien écrit et a le mérite de son parti pris, comme il a le mérite de faire réagir.
Tom Spooks
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1- Je ne puis que regretter que la haine de cette bande dessinée ne vous soit plus perceptible, comme la main caleuse ne perçoit plus le manche de la pioche. Mais pour en arriver là, il a fallu manier la pioche des années durant. Quant on est habitué à vivre dans la haine, on ne la perçoit plus.
2- Je ne relève qu’une de vos objections qui me montre que vous percevez mal le sujet ou du moins que vous essayez de le présenter à votre convenance pour vous permettre de trouver une réplique. Mais celle-ci n’est pas recevable dès lors que vous avez modifié les données du problème.
"Que cette planche appartienne à un album, importe peu ici. Je n’ai pas critiqué l’album, mais seulement cet extrait publié par ce magazine. Déplacer le problème, parce que ça vous arrange, est un leurre de diversion. "Là est le problème, écrivez-vous. Vous avez sorti du contexte UNE planche d’un album, en l’associant à une volonté délibérée de nuire aux profs. C’est réducteur et aussi dangereux que ce que vous dénoncez. De plus, un "Déplacer un problème (...) est un leurre de diversion", ne serait-ce pas un double pléonasme ?"
- Je n’ai rien sorti du tout ! Vous êtes aveugle ! C’est le magazine qui a pris le risque de faire cette mise hors-contexte en publiant cette page et elle seule, cette semaine-là. Il importe donc de comprendre ce que signifie cette mise hors-contexte délibérée. Voyez comme, vous, vous faites erreur en voulant replacer cette page dans l’album d’où elle est tirée, parce que ça vous permet , croyez-vous, de minimiser son contenu ! Je n’avais pas à analyser l’album que je ne connais pas, mais cette planche seule et le choix de ce magazine !
- Dire que "déplacer un problème est un leurre de diversion", je ne voix pas en quoi c’est un double pléonasme ! C’est une explicitation pour ceux qui ne comprendraient pas ce que signifie "déplacer un problème" ! Paul Villach
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"1- Je ne puis que regretter que la haine de cette bande dessinée ne vous soit plus perceptible, comme la main caleuse ne perçoit plus le manche de la pioche. Mais pour en arriver là, il a fallu manier la pioche des années durant. Quant on est habitué à vivre dans la haine, on ne la perçoit plus."
Mr Villach, sur cette BD je ne vois qu’une caricature d’un professeur... fainéant (notez que je n’associe pas les deux forcéments malgré la lecture de cette planche). De la haine ? S’il vous plait, un peu de retenue, revenez parmi nous !
Mais, je veux bien comprendre que l’on en ai marre à un moment de voir tellements de on-dit sur les profs qu’on saute sur la moindre attaque, aussi minime, et aussi infondée (au vu du reste de l’oeuvre) soit-elle.
"- Je n’ai rien sorti du tout ! Vous êtes aveugle ! C’est le magazine qui a pris le risque de faire cette mise hors-contexte en publiant cette page et elle seule, cette semaine-là."
Faut dire aussi, qu’il ne peuvent pas en publier deux en meme temps... XD
J’aimerais neanmoins avant de poursuivre sur ce point que quelq’un qui lit ce magasine me reponde à une question : est ce que ce fut la seule plache de "Les Profs" publié par celui-ci. Si non, alors le debat est clos : ca revient bien à critiquer une planche precise sur toute la publication...
"Il importe donc de comprendre ce que signifie cette mise hors-contexte délibérée. Voyez comme, vous, vous faites erreur en voulant replacer cette page dans l’album d’où elle est tirée, parce que ça vous permet , croyez-vous, de minimiser son contenu ! Je n’avais pas à analyser l’album que je ne connais pas, mais cette planche seule et le choix de ce magazine !"
Votre postulat est donc, que les directeurs marketing de TV Mag, ont décidé (sous influence du courant anti-prof qui regne dans une partie de la population) de publier specifiquement CETTE planche ?
Bah, pas trop convaincu, mon avis reste suspendu à la question que j’ai posé ci-dessus. Si c’est vraiment le cas : je trouve ca plus stupide que dangereux... (un bon rire gras du beauf, et hop, le magazine va à la poubelle... alors...)
"Dire que "déplacer un problème est un leurre de diversion", je ne voix pas en quoi c’est un double pléonasme ! C’est une explicitation pour ceux qui ne comprendraient pas ce que signifie "déplacer un problème" !"
"Un leurre de diversion" seul est un pléonasme, par contre..., mais je ne vais pas commencer à faire des remarques inutiles sur la forme, j’aimerais qu’on en reste là sur ce point.
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Tom Spooks 23 janvier 2008 10:09@ Gilles V et Lolachat : Merci pour vos visions pleines de recul, j’y adhère.
@ Monsieur l’auteur :
je vous présente mes excuses par avance, je regrette déjà ce qui va suivre, étant donné le peu d’importance que j’attache à cet échange vain...
J’avais fini mon commentaire par une note positive, mais vous êtes tellement attaché à ne pas vouloir être contredit que vous m’avez attaqué sur d’autres fronts.
Qui vous dit que je ne vis pas dans la haine ? Qui vous dit que je subit pas des attaques quotidiennes ? Un peu de décence, s’il vous plait. Qui vous dit que je n’ai pas manié la pioche comme vous dites ? Et je ne me drape pas dans un misérabilisme corporatiste pour me faire plaindre pour autant.
Mes yeux vont pas trop mal, merci, vous dites que je suis aveugle, parce que je ne partage pas votre point de vue ? Aïe ! La démocratie a de sombres jours devant elle avec des gens comme vous.
Quant à "votre explicitation pour ceux qui ne comprennent pas"... c’est très vilain de prendre son lectorat pour des incultes et des imbéciles, et en plus de le dire. Mais je vous remercie de parfaire mon éducation et ma formation intellectuelle.
Mille excuses pour le double pléonasme, il était unique, merci à Gilles V de m’avoir corrigé.
Et pour finir, je le redis, votre article est bien écrit, a le mérite d’exister, de faire réagir, et il est légitime que vous le défendiez, ce que je respecte au plus haut point. Mais je trouve dommage que vous n’acceptiez pas la critique sur les arguments développés, et dommageable votre propension à vouloir penser à la place de vos lecteurs. Et je dis ça, moins à la lecture de votre article, que de vos arguments et réponses aux commentaires, mais je ne vais revenir sur ce que vous m’avez dit sur mes yeux et ma capacité à comprendre ce que vous écrivez.
Monsieur Villach, vous êtes un imbécile. Et ça, c’est un pléonasme.
Tom Spooks
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Je voudrais juste répondre sur un paragraphe.
"Vous trouvez que cette caricature vise juste. C’est sans doute parce que vous avez gardé cette vision du professeur, vu votre expérience scolaire malheureuse. "
J’ai été élève, étudiante, je suis prof, fille de profs, d’une famille (plus largement) de profs.
Je ne comprends pas ce corporatisme. Bien plus, je trouve que c’est lui, pour une part, qui est à l’origine de l’image négative que beaucoup ont de notre profession. Si des profs tels que vous existent, sans recul, sans sens de l’humour, sans compréhension de la caricature, de la drôlerie, moi je comprends qu’on nous catalogue. A la camif ou pas.
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Et commentaire en passant. Oui c’était bien un double pléonasme, monsieur... Et l’argument du "j’explicite pour ceux qui ne comprennent pas", je le trouve 1. facile 2. prétentieux.
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La démagogie brandit souvent le sens de l’humour pour masquer la lâcheté qui l’inspire.
Ne venez pas vous plaindre ensuite qu’on vous méprise pour votre profession. Paul Villach
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wow quel talent pour pondre de grandes phrases bien creuses...
un peu de sens de l’humour et de recul aiderait à ce que les parents et plus globalement les "non profs" nous considèrent un peu moins mal...
Et éviter les accusations gratuites et dégaigneuses du type "vu votre expérience scolaire malheureuse"... J’ai beau être prof, ou surtout parce que je suis prof, je ne me reconnait pas dans ce type de rapport aux gens. Et heureusement !
Enfin, tous ces commentaires donnent beaucoup trop d’importance à votre prose...
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Quel talent pour pondre de grandes maximes bien pontifiantes... et creuses !
Je suis outrée, vraiment par la gratuité et le mépris de votre "vu votre expérience scolaire malheureuse"...
Parce que je suis prof, je hais ces raccourcis, ce dédain, cette condamnation sans savoir...
Ne vous étonnez pas qu’on n’apprécie pas ce genre d’enseignant en effet... qui juge sans connaître et comprendre.
ENfin, tout ces commentaires (je parle des miens) accordent beaucoup trop d’importance à votre prose affligeante...
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Surtout si je les écris deux fois... ))
Le site m’indiquait "erreur" j’ai retapé... pfff
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vous pretez des intentions intellectuelles à un journal télé !! les gens n’achètent pas ce genre de journaux pour réfléchir....
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C’est précisément pour cette raison qu’il ne faut pas laisser ces médias sans riposte ! L’absence d’objection vaut avalisation. Qui ne dit mot, consent ! C’est ainsi que les erreurs sont inculquées sans douleur faute de veille de la réflexion.
"Autrefois", c’est-à-dire avant AGORAVOX, vous pouviez toujours envoyer au courrier des lecteurs vos observations critiques. Ou elles étaient reproduites avec coupures, ou elles ne l’étaient pas, ce qui arrivait le plus souvent : on recevait, un mois plus tard la lettre rituelle : "Nous avons bien reçu votre courrier. Malheureusement, le manque de place ne nous a pas permis de retenir votre texte pour publication. Merci de l’intérêt que vous portez à notre journal."
Aujourd’hui, c’est fini, tant qu’AGORAVOX existera. Il est possible de publier une critique argumentée de ce qui ne faisait jusqu’ici l’objet d’aucune critique.
Il est important de montrer que cette presse dite de télévision ou d’information est en fait une presse d’opinion, puisque toute diffusion d’information est l’expression d’une opinion. Paul VILLACH
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Tom Spooks 26 janvier 2008 15:05je cite : "C’est précisément pour cette raison qu’il ne faut pas laisser ces médias sans riposte ! L’absence d’objection vaut avalisation. Qui ne dit mot, consent ! C’est ainsi que les erreurs sont inculquées sans douleur faute de veille de la réflexion"
j’ai beaucoup d’objections à vous opposer, car je n’avalise pas votre théorie du complot anti professorat dans un média de caisse de supermarché...
l’avantage d’agora,c’est de publier directement son opinion dans un commentaire face à un article tel que le votre, au moins vous ne pouvez pas répondre : "Nous avons bien reçu votre courrier. Malheureusement, le manque de place ne nous a pas permis de retenir votre texte pour publication. Merci de l’intérêt que vous portez à notre journal."
Agora est une "presse" d’opinion, et "Il est possible de publier une critique argumentée de ce qui ne faisait jusqu’ici l’objet d’aucune critique". Ce que je fais en commentant votre article.
Acceptez que l’on vous critique Monsieur Villach, et il vous en sera rendu beaucoup plus de respect.
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