Un candidat qui rétrécit au lavage
A la fin du débat avec Royal, s’adressant aux Français, Sarkozy, privé de ses dons d’orateur et de toute force intérieure spontanée, récite son texte par cœur et le fait très mal. Cette impuissance médiatique a été très peu remarquée.
Arrêtez-moi ce débat.
On a peu analysé la fin étrange du débat Royal-Sarkozy. Depuis trois quarts d’heure, il baisse la tête. Elle a imposé et gagné chaque duel. Puis elle l’a dévoré du regard. Maintenant, elle cherche les caméras. Elle parle directement aux gens. C’est sa victoire. Elle règne sur le plateau. Enfin, pour Sarkozy, des secours arrivent : il a trois minutes d’avance. Mais il sent qu’il n’en veut pas. Sincérité de survie, il le dit. Il les donne ses trois minutes. Il craint le boomerang. Il veut que ça se termine. Pressé intérieurement, il rumine déjà sa conclusion.
Un moment étonnant.
Alors arrive une dernière question... pour se détendre. Sur ce débat, sur son adversaire... Sarkozy personnalise. Puis, c’est à elle. Et elle ne s’exprime pas sur les personnes. Elle, elle s’intéresse aux idées. Elle, c’est ça son idée de la politique. C’est le coup de grâce. Sarkozy, qui venait tout juste de se remotiver, est à bout. Mais il faut conclure. Dernier effort. Et là, c’est étonnant : Sarkozy dit son texte par cœur et il le dit mal. Le meneur de foules ne sait plus s’adresser aux gens. Il refait son spot télévisé, mécaniquement, vidé. Toute sa campagne fabriquée est là, mise à nu. Rythme et intonation décalés, c’est un modeste écolier qui récite sa leçon.
Analyser un débat
Dans le camp sarkozyste, on a tout compris. Lui, bien sûr, qui en souffre, et surtout Rachida Dati, la combative à la tête froide. Ils ont compris la raclée. Et il faut l’effacer vite. Occuper le terrain, refaire le débat. Recouvrir pour un temps les images cruelles qui peuvent faire perdre une élection, celles que l’Histoire retiendra. Et l’Histoire a l’embarras du choix : la note écologique (moi 16, toi 8). le nucléaire (moi quatrième génération, toi troisième), le logement (on commence par donner l’exemple), le "je suis très en colère" de la mère face à l’enfant qui ment. Il y aura enfin la remarquable défense des femmes immigrées battues. Dans notre culture politique, ce genre de débats sert à mesurer des forces de caractère et de conviction. Ils se gagnent dans le débat même. Cette fois-ci, les votes ne suivront pas forcément. Dans notre société politique attardée, une femme indépendante se heurte à la montagne de préjugés entretenus avec médiocrité.
Inquiétude des parieurs
Quoi qu’il en soit, le pari des élites a eu un gros doute. Et si on était allé trop loin ? Si on avait trop vidé la politique de sens ? Si on avait trop parié sur l’énergie peu renouvelable d’un homme sans idées ? Et si les journalistes commençaient à lui poser de vraies questions ? Et si la rengaine "précise" et jaunie contre les 35 heures ne marchait plus ? Et si Sarkozy était déjà en voie de chiraquisation ? Et si on ressentait déjà le vide du pouvoir avant même qu’il ne soit installé ?
57 réactions à cet article
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ha ha ha Il aurait ete bien de lire ce qui se passait sur AV avant de publier une telle anerie.
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Une anerie ? NON la vérité vrai, je veux bien croire que ça fait mal aux Sarkosistes mais s’il devait passé...ça me ferait mal !
Et Bernadette qui fait les yeux doux à Sarko ! mais pourquoi donc ???
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Tiens,voila que le « candidat du renouveau » ,qui a oublié qu’il a gouverné la France durant 5 ans vient de faire appel à Bernadette Chirac (la povre !) pour un miracle dimanche soir.
Ce qui est sur,c’est que dimanche,Nicolas SARKOZY ne sera pas élu,il pourra choisir son charter librement et que Bernadette aura rendez vous avec son mari devant un juge républicain pour les malversations des fausses factures et des listes électorales,sans parler des frais de bouches...........oulalalala !!!!!!!!
Vivement dimanche que l’on solde le 21 avril 2002
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« Ce qui est sur,c’est que dimanche,Nicolas SARKOZY ne sera pas élu » ...
Tu dois avoir un institut de sondage a toi. Pour rappel, les sondages avaient vu juste pour le premier tour a moins de 1% d’erreur, et de toute maniere avec des sondages a 54/46 a 3 jours de l’election.....
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A la fin on demande ce que chacun pense de l’autre candidat. Sarko repond polimment et envoit meme kk compliments a Sego. Sego refuse d’en faire , meme le service minimum. Ca s’appele le mepris et le sectarisme.
Pendant tout le debat elle n’a pas respecter son adversaire, a ete agressive et impolie en lui coupant systematiquement la parole.
La regle du debat democratique EST LA POLITESSE et le RESPECT. Elle n’a pas respecte ces regles. Elle a perdu le debat et ses dernieres chances d’inverser l’election
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mais elle est pour la paix sociale et le respect .. m aurait on menti ?
Enfin c’est vrai qu elle était bien plus mal polie..
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c ’est marrant mois j’ai plutôt été époustouflé par la « nullitude » de ségoléne, entre sa non connaissance des dossier , voir du fonctionnement du budget de l’état et des different fonctionnaires (elle est pas énarque ??) ; sans compter le fait qu’elle ne répondait jammais aux questions posés, se contentant de généralités, de bonnes intentions et de flou (artistique ?)...moralite centriste ayant voté bayrou je penchais pour ségo, je voterais sarko
enfin je vois que le seul sondage sur la question a une perception proche de la mienne sur le débat : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=43411&1405
et que d’apres les 3 derniers sondages l’ecart ségo -sarko s’est creusé après le débat http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-905230,0.html?xtor=RSS-3224
en regardant les courbes c’est aussi caractéristique :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-905230,0.html?xtor=RSS-3224
mais bon comme vous etes sur de vous je voudrais pas vous contredire ; et ne vous privez pas de champagne dimanche, ca vous consolera au moins (si vous avez pas l’alcool triste)
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J’apprécie votre franchise, votre sincérité, votre honnêteté et votre clarté, autant d’éléments qui ont cruellement manqué à Ségo mardi soir.
Royal a tout misé sur la forme dans ce débat, et les 3 points que vous citez l’illustrent chacun à leur manière.
1) Faute de pouvoir / vouloir rentrer dans le détail de son programme (soit je me mets à dos la gauche de la gauche, soit je me mets à dos la gauche du centre), elle a joué la carte de l’anecdotique et d’exemples particulièrement marquants pour l’auditeur lambda (le double viol, le chèque de 8M d’euros). Si elle s’en était tenu là ça pouvait passer mais elle se laisse comme toujours emporter par sa propre dynamique de fuite en avant par accumulation de propositions : le raccompagnement des femmes flics est effectivement incroyablement farfelu mais on n’était pas en meeting et il n’y avait pas une foule acquise à sa cause en face d’elle. Sarko n’a pas loupé l’occasion de relever l’énormité.
2) Sur la forme, elle a effectivement réussi son grand numéro sur les handicapés. C’est là où elle a gagné des points en combativité et en pugnacité. Mais dans le fond personne n’est dupe :
* Ségo avait clairement annoncé qu’elle allait mordre, Sarko était prévenu, la seule question était de savoir où et quand
* Sarko avait déjà fait le même topo larmoyant en prime time, quelques jours auparavant, avec les mêmes termes et devant la même Arlette Chabot. Ségo a revu et rerevu tous les débats et n’a donc rien découvert le soir même.
* Elle a donc choisi de frapper ici et avec cette forme-ci, de décocher à cet instant précis la formule « tout n’est pas possible ».
C’etait donc une stratégie mûrement préparée et un choix pas nécessairement mauvais. Elle a été plus crédible sur la forme que Sarko, dont le numéro larmoyant ne trompe effectivement personne. Elle était d’autant plus crédible que pour une fois, elle s’appuyait sur un fond, mettant le doigt sur sa plus noble réalisation. En revanche et sur le fond toujours, la réalité est moins noire que ce qu’elle décrit (des progrès ont été réalisés sous Jospin comme sous Raffarin, et beaucoup reste à faire) et surtout Sarko n’est en rien responsable du sujet.
Je crois d’ailleurs qu’il était hors sujet, dans des figures imposées. ça s’était déjà vu avec Chabot, Ségolène a fort judicieusement choisi ce défaut dans la cuirasse par ailleurs inattaquable pour frapper.
En tout état de cause, sa « colère saine » n’avait rien de spontané.
3) Si Sarkozy a été « écrasé », c’est par le poids du monologue, pas par le choc des idées. Le discours de Royal n’a ni queue ni tête et ça s’est encore vérifié hier soir à Lille : réécoutez le long délire surréaliste précédant son « osez osez osez osez », c’est proprement hallucinant, je ne crois pas qu’un responsable politique puisse parler comme ça dans une grande démocratie de nos jours, j’étais embarrassé pour les Delors & co du premier rang. Ses débats à Science Po, elle a du tous les gagner à l’usure, il y en a comme ça...
. Sarko est effectivement un avocat plus convainquant, et ses effets de manche font un peu moins automate.
Enfin, je pense que tous les deux ont une façon bien à eux de négocier. Chacun s’appuie sur un certain charme, un certain culot, et un certain égo. 3 ingrédients sans lesquels personne ne peut arriver au second tour d’une présidentielle.
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vous dites ; « que Sarko, dont le numéro larmoyant ne trompe effectivement personne ».
larmoyant je ne vois pas, mais s’il a trompé son monde , ça c’est sur. je mets ma main à couper que sarko a gangé son pari, « ne plus faire peur à personne ». C’était son objectif, et il l’a gagné haut la main, malheureusemrent.
La personne qui inspirait une inquiètude quant à la fonction présidentielle, je vous laisse deviner qui c’était.
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Pierre vous avez écrit : « Et si Sarkozy était déjà en voie de chiraquisation ? Et si on ressentait déjà le vide du pouvoir avant même qu’il ne soit installé ? »
Et voie simplement ou digne héritier utilisant les mêmes méthodes, ayant déjà tenté de tuer le père plusieurs fois, il est cette fois ci en passe d’y arriver.
Par ailleurs, Chirac représente, à mon sens, l’incarnation du roi de la magouille en tout genre, aux yeux et aux sus de l’ensemble de la population sans qu’il soit inquiété.
Nous rêvons tous secrètement de pouvoir truander, d’avoir quelques privilèges que le voisin n’a pas et des passes droits.
Alors, je pense que c’est un peu la raison qui a poussé les Français à voter Chirac en 1995, en 2002, nous nous sommes fait avoir pas une campagne terne et n’avons pas vu le phénomène Lepen arriver au tapis au fond du bois.
En revanche aujourd’hui, nous savons tous cela, et si les Français d’après les sondage continuent à faire leur choix en faveur du candidat UMP, c’est que quelque part malgré ses multiples dérapages et approximations, il a pris la place de Chirac dans les Français et à ce titre leur promet ce qu’il ne tiendra pas.
Sa façon de gouverner, à priori serait assez autoritaire, les Français, s’il n’aiment pas trop l’autorité, son bien content de la trouver quand il s’agit de donner des excuses et se déresponsabilisé.
Ce ne sera pas de leur faute, ce sera la faute aux politiques qui magouillent, pendant ce temps là si ça ne fonctionne pas, ben c’est pas de leur faut, et comme ça nous français pouvons continuer à ne pas faire d’efforts et à hurler au scandale contre nos politique.
La tactique de l’écran de fumée est classique, pour masquer la non action.
A l’inverse la candidate du PS souhaite une démocratie participative, donc en gros faites vos choix et surtout assumez-les.
Plusieurs remarques par rapport à cette méthode, en dehors du fait qu’elle fait la part belle à ceux qui parlent le plus fort.
La première : la démocratie participative déresponsabilise en quelque sorte le pouvoir en place, en cas d’échec se sera la faute des français.
La seconde responsabilise les français qui ont l’habitude d’être contre mais dès qu’il faut agir pour faire, il n’y a plus personne.
Donc pour ces raisons, car à priori le général avait un peu raison quand il disait que nous étions des veaux, les Français choisiront l’héritier auto proclamé de Chirac pour pouvoir encore garder l’espoir de faire parti des privilégiés, des petites combines lucratives.
Pour finir sur le débat, je pense que l’homme à volontairement laisser la femme s’exprimer haut et fort, il s’est laisser dominer, on a sentit que cela lui faisait mal, il a même appelé au secours PPD à plusieurs reprises, mais l’effet produit pas ce tançage en direct sur les homme à probablement été terrible.
Nous vivons dans une société ou l’homme domine, S’il se fait dominer, qu’est-ce que nous allons devenir ? Cette question beaucoup d’homme ont du se la poser et cela à du aussi déstabiliser pas mal de femmes.
Comme nous avons horreur de changement car cela implique beaucoup d’effort, ont peu continuer comme ça encore un peut car après tous nous ne sommes pas si mal lotit. Donc gardons un homme à la tête du pays, inconsciemment c’est plus rassurant.
Même si l’on connaît ses défauts.
Alors avant de replier de commentaire, sous prétexte qu’il est macho, pro Sarko et autre, essayez de vous mettre à la place des personnes dont j’ai parlé avant, car si Sarko bénéficie d’un socle important d’électeurs, le nombre des personnes qui a réellement intérêt à adhérer au projet de droites et très faible.
Après je pense que s’ils votent pour lui ce sont plus pour les raisons citées ci précédemment que pour de réelles convictions de droites.
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Raclée, oui : ce soir là, il n’y avait pas en face de madame Royal un futur président mais un VRP, un vendeur de chaussettes au parapluie, avec un langae extrêmement limité, une gestuelle confuse et surout une propension à prendre deux potiches présentatrices à témoin : un GAMIN, en fait, en train d’essayer d’obtenir l’assentiment de personnes qui n’ont rien à faire là dans un débat à deux. Un GAMIN incapable de regarder en face sa concurrente : un GAMIN qui a peur, comme il a eu peur à Meaux devant 50 personnes bien pacifique pourtant... et ça voudrait être président, ça ? Le lendemain, jugé battu par ses troupes, on faisait donner la charg, effectivement... conférence de presse, sondage vite fait du Figaro, etc, etc... le ministère de la propagande nous parlait à nouveau.
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La candidate de la gauche menace : « Si vous ne votez pas pour moi, il y aura des violences dans les rues... »
On croirait entendre une Lepéniste dans toute son horreur dégoulinante. Comment peut-on prétendre diriger un pays en incitant ainsi au désordre constituionnel ?
Qualifier ces propos d’outranciers est très mesuré... En réalité. c’est criminel et je crois que la folle aura à en répondre dans les urnes.
Petit à petit, la vérité émerge et au fil des déclarations à l’emporte-pièce de la pasionaria de gauche, on comprend mieux lequel des deux candidats est un danger pour la France !
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Bon , là tu commences à être lourd à poster ce message sur tout les fils ! On dirait que les méthodes de Sarko avec sa propagande commence à faire des émules !
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Ah ça oui, cher Mr Agosin : un président vendeur de chaussettes ça rassure les acheteurs de chaussettes ! Le désordre, c’est votre VRP des banlieues qui flambent qui en est à l’origine avec des propos... incendiaires... une petit piqûre de rappel :
« Les problèmes de terrorisme, on les a dans les caves et les garages. Pas à la Grande Mosquée de Lyon ou de Paris ! » ( La Croix 27/04/07) ... pas mal comme extrincteur à banlieues, non ?
On a peu de mémoire à droite. D’ailleurs on ne sait même plus qui est Pétain.
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Vincent, merci pour ce commentaire.
Mon texte n’a pas la prétention d’être partisan.
Je constate. Je vois les visages, les gestes, les arguments, la manière de parler, la difficulté des uns et des autres. Surtout sur le point final : la récitation mécanique, le manque de force intérieure. Tout le monde a pu voir ça.
Aujourd’hui, Sarkozy continue de faire et refaire ce débat à la radio : ça le tracasse et je le comprends. Il aurait aimé briller. Président ou pas, c’est elle qui a brillé. C’est sur le ressenti personnel des participants que je m’appuie, pas sur un calcul des effets politiques.
La même situation aurait pu se produire au football. On est « les meilleurs »... et le jour du grand match plus rien. C’est Maracana !
J’ai d’ailleurs été très gentil. J’ai laissé passer d’autres beaux moments. Lorsque Sarkozy propose aux femmes de porter plainte contre l’Etat pour non garde des enfants. Comme ils disent : c’est précis ! Encore faut-il effectivement ajouter que c’est précisément absurde. L’argument de la précision ne rime à rien si ce que l’on propose est précis mais ne tient pas debout. Ainsi si je propose que pour sortir de la crise il faut que chaque Français se lève à 6h 08 du matin, c’est précis mais ça ne présente aucun intérêt.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les « hommes » ont peur de Royal et qu’ils vont pousser leurs femmes à ne pas la voter. Cette peur augmente avec « sa colère », que je trouve, personnellement, admirable. C’est la raison pour laquelle, effectivement, la « victoire » de Royal au débat ne lui facilite pas les choses : elle s’inscrit dans le long terme, dans le progrès culturel de nos moeurs. On évoluera. La France est souvent en retard (ce fut le cas pour le droit de vote des femmes, pour supprimer la peine de mort...). Mais ça viendra.
Cordialement, Pierre
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Ecoutez , je vote ségo, il n’y a aucun problème et je sais pourquoi. mais vous, vous rêvez. Je suis quasiment sûr que vous êtes un militant PS. ca saute aux yeux.
Sur le fait d’aller au tribunal comme ,par exemple pour le droit opposable que ségolène a critiqué, il suffisait de lui tetroquer, pourquoi toute la gauche veut « un droit opposable au logement ». C’est pas plus idiot, ou aussi idiot.. Donc idiot, idiot et demi.
mais vos remarque sur le machisme sont minables. C’est vous qui ne respectez pas les femmes. ( je vous cite, il suffit aux hommes de dire aux femmes etc etc..). C’est triste.
Il faudra quand même dire à la gauche toute ses vérités, sinon on n’en sortira jamais. En effet, le PS ne fait jamais aucune remise en cause. Il ne compte que sur le vote utile. Il nous fait C...
Le moment est venu, je crois de le faire. dès lundi.
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M. Arrighi, vous aviez les yeux de l’amant. D’autres ont vu autre chose. Beaucoup d’autres, une grande majorité. S’il vous plait, ne nous expliquez pas encore une fois que les Français qui ont vu un autre débat sont tous des beaufs, des imbéciles-maneuvrés-par-les-médias-inféodés-au-pouvoir-de-l’argent, des fachos, des nantis...
Qu’elle image du peuple les gens de gauche ont ils ? Car le « peuple » ce n’est pas seulement un mot de gauche, c’est une réalité, un pays qui pense et qui vote et qui des fois vous dit que vous pensez à coté de la plaque.
Bon d’accord, elle était à fond ans son rôle votre championne, pied au plancher, droit dans le mur. Car au bout du compte, avec sa colère travaillée, elle a énervé plus qu’elle n’a séduit. Avec ses élans du coeur interminables, elle a ennuyé (trop de blabla tue le blabla), avec ses imprécisions elle a irrité, avec ses refus de répondre elle s’est discréditée.
Mais on ne peux rien contre l’amour.
Alors votre héroine a gagné pensez vous ? Si c’est votre opium reprenez en donc quelque gouttes
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« « « D’autres ont vu autre chose. Beaucoup d’autres, une grande majorité. S’il vous plait, ne nous expliquez pas encore une fois que les Français qui ont vu un autre débat sont tous des beaufs, » » »
Il doit y avoir surement davantage de Sarkosien sur Avox. Toutefois, je ne suis pas le seul à partager l’avis de l’auteur puisque 2 autres articles paru hier ici, se sont également exprimés en faveur de Ségo.
Il est étonnant que de nombreux Français préfèrent la précision d’un programme basé sur de faux chiffres et sur des concepts démagogues (travailler plus)... De plus, il est vraiment incroyable que les mêmes Français, se disant éclairés et avisés puissent croire les promesses de Sarkozy.
En effet, il suffit d’exhorter les chefs d’entreprises à donner des heures supplémentaires à ses employés, pour qu’ils obéissent tous... Trop fort Sarko !!!
Vous reprochez à Ségo de se planter sur les chiffres de l’énergie nucléaire, mais que pensez-vous de l’imprécision légendaire de votre mentor (euh ! menteur) ! Beaucoup disent que Ségolène n’avance aucun chiffrage de son programme.
Pour ma part, je préfère ne pas entendre un étalage de chiffres, surtout lorsqu’ils sont faux ou voire trafiqués !
A ce titre, je prends juste un exemple :
Dans son programme initial qui devait avoisiner les 30 milliards, Sarko parlait d’une baisse de 4 points d’allègement de charges pour les entreprises. Ses conseillers en économie lui ont fait remarquer que cette mesure à elle seule représentait un manque à gagner pour l’état de d’environ 70 milliards !
Sarko ne s’est pas démonté et à dit que cet allègement ne serait que de 2 points au lieu de 4... Apparemment son programme a été validé sur cette base puisqu’il a été chiffré au environ de 40 milliards.
Or, hier dans le débat, Sarko affirme qu’il baissera bien les charges des entreprises de 4 points, soit 70 milliards... De manque à gagner pour l’état !!!
J’en déduis que s’il en est ainsi pour d’autres chiffres, il y a de quoi s’inquiéter !
A quoi sert un programme à géométrie variable ?
Je préfère l’approche de Ségo qui annonce peu de chiffres, mais s’en remet au dialogue social et aux divers partenaires (syndicats ouvriers et patronaux). Pour conclure, chacun aura trouvé son candidat meilleur que l’autre. Pour ma part, j’ai trouvé Ségo plus sincère, plus affirmée et lus convaincante.
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Bien entendu, c’est elle qui a dominé, un peu trop sans doute... comme dirait un psy, elle l’a "castré. Mais élire une femme, je suis d’accord avec vous, ayant grandi dans une région machiste où une de mes amies se voyait confisquer son bulletin de vote par ses frères qui lui indiquaient à elle et leur mère comment voter... (véridique) je sais que pas mal de femmes préfèrent un homme en politique par conditionnement culturel... La star, c’est elle, en déplaise au petit chef...
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Norman, elle vous impressionne à ce point ? Cordialement, Pierre
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Sarkozy termine le débat comme Bayrou avant lui - très perturbé par un « débatteur » qui ne l’écoute pas.
Elle parle effectivement aux caméras, mais parce qu’elle n’est pas dans le débat, parce qu’elle refuse l’essence même du débat, n’accepte aucune contradiction et interdit même à Sarkozy de lui répondre juste après lui avoir demandé quelle était sa réponse sur un point donné !
Le dialogue / monologue avec Bayrou avait donné lieu à un autre moment surréaliste : ignorant totalement son co-locuteur, emportée par son propre discours, Ségo est partie dans une envolée comme si elle était en plein meeting, levant les bras et s’adressant aux caméras, criant à la foule absente alors que Bayrou était bien présent, à moins de deux mètres d’elle.
Si quelqu’un a rétréci au lavage, c’est bien la ségosphère / ségobulle : Royal a perdu 13 points de sympathie dans l’affaire, et elle a décomplexé ceux qui doutaient de son caractère mais n’osaient pas le formuler.
Et pourtant, comme vous l’avez noté, je ne pense pas que Sarkozy ait été particulièrement bon mardi. Il a tout simplement fait le choix du fond sur la forme et ça a payé.
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Mme Royal, chauffée à bloc par son équipe, devait à tout prix s’imposer dans le débat. Comme on a pu le voir sur des archives TV, elle n’a guère mûrit en 10 ans, elle a révélé sa véritable nature, autoritaire, dogmatique, agressant qui n’est pas de son avis, balayant les arguments objectifs « je le ferai parce que je le veux.. ». En empêchant de répliquer son adversaire, elle castre le débat. Elle a assurément manqué d’habileté, ce que le public relève, tout comme l’attitude de chien battu de Sarkosy, qui semble dominé. Bref un débat qui va laisser de terribles cicatrices de part et d’autre.
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Mon article ayant ete refuse pour le motif suivant « Article contenant des informations évoquées abondamment dans l’actualité (non-inédit) »
Je me permet de le coller en commentaire de celui-ci, qui visiblement comporte des informations inedites.
Voici donc mes 40 raisons de voter Nicolas SARKOZY. Choisissez celle que vous voulez, mais VOTEZ dimanche 6 Mai.
1 Parce que SARKOZY a réussi a rassembler des gens de gauche (Besson, Seguela, Tapie), et du centre (la quasi totalité des représentants UDF, Giscard, Veil), alors que Royal n’a pas réussi a rassembler au delà de la gauche.
2 Parce que des dirigeants européens (Prodi, Zapatero) en exercice se sont publiquement prononcés en faveur de ROYAL au mépris des règles élémentaires de non-ingérence entre pays européens.
3 Parce que la gauche veut éternellement régulariser les clandestins, sans comprendre que ces populations peuvent se déplacer ensuite ou elles veulent. Ainsi quand son supporter Zapatero régularise massivement, il impose de facto sa décision a tous les pays de la zone Schengen sans aucune concertation préalable.
4 Parce qu’il a été insulté des milliers de fois tous les jours sur Internet et dans les médias, et que la démocratie se fait par les votes et les urnes, et non dans la calomnie et la diffamation.
5 Parce qu’il est accusé de contrôler les médias, alors que tous les jours Libe, Le monde, le canard, Marianne, l’express, le Nouvel Obs, France Inter, C+,... lui tirent dessus à boulet rouge.
6 Parce qu’il propose de ratifier un texte minimal sur l’Europe par voie parlementaire alors que ROYAL veut prendre le risque d’un deuxième referendum sur le sujet.
(Qui peut croire que ROYAL pourra faire passer ce referendum dans 6-8 mois avec les nonistes de gauche et l’extrême droite, sans parler de la droite qui aurait tout loisir de la faire chuter et Merci aux stratèges de gauche du fameux plan-B..Z de m’éclairer si possible !)
7 Parce que, à l’instar des pro-européens comme Giscard ou Bayrou, il est contre l’adhésion de la Turquie dans l’Europe, dont on voit aujourd’hui la situation politique interne, alors que ROYAL s’aligne, de facto sur la position de Blair et Bush, profondément hostiles a toute ambition politique européenne.
8 Parce qu’il disposera d’une majorité claire (UMP+UDF), alors que ROYAL devra compter sur un attelage improbable pour composer sa majorité.
9 Parce qu’il est tout a fait envisageable, compte tenu de la faiblesse électorale de la gauche, que ROYAL perde les législatives et que la France se retrouve dans une nouvelle cohabitation sclérosante.
10 Parce que ROYAL et ses amis Verts sont hostiles au nucléaire, alors qu’il s’agit de la seule technologie à court terme pour lutter contre l’effet de serre.
11 Parce que ROYAL se moque de nous lorsqu’elle dit que son programme comporte le referendum d’initiative populaire, alors qu’il ne s’agit que d’un simple droit de pétition (proposition N°73, regardez l’émission de TF1).
12 Parce que la démocratisation de la vie politique française passe par une proportionnelle au Sénat et non pas à l’assemblée qui doit rester une chambre de décision pour éviter les dérives de la 4 république.
13 Parce que la proportionnelle à l’assemblée ne serait pas appliquée avant 2012 comme cadeau à son successeur, alors que la logique voudrait que ROYAL s’engage à dissoudre l’assemblée de Juin pour la refaire re-élire à la proportionnelle.
14 Parce que la gauche (les verts) continue de soutenir un assassin comme Battisti, ayant pratiqué le terrorisme dans un pays démocratique ami.
15 Parce que les idées de solidarité prônées par la gauche ne sont aujourd’hui que des chèques en bois qui seront payés nos enfants.
16 Parce que la gauche continue de trouver des excuses aux casseurs de la gare du Nord, fruit de l’agression d’un fonctionnaire, alors que le respect de la loi républicaine est le fondement de notre pays.
17 Parce que la gauche hypocrite s’insurge lorsque l’on parle de ’racaille’, mais applaudit lorsque l’on parle de ’sauvageons’ qu’il faut mettre dans des camps militaires.
18 Parce que la gauche se drape dans la morale et l’éthique, alors qu’elle n’a, une fois au pouvoir, aucun comportement particulièrement exemplaire.(Rainbow warrior, Ecoutes de l’Elysée, Vincennes, triangle,....)
19 Parce que ROYAL veut revenir sur les lois Fillon, pourtant acceptées par des syndicats, au mépris de toute compréhension du problème démographique des retraites.
20 Parce que la gauche parle d’équité, mais refuse d’appliquer ce principe aux régimes spéciaux des retraites.
21 Parce que la gauche parle d’éventuels pleins pouvoirs UMP en cas de victoire de SARKOZY, alors que le PS contrôle la quasi totalité des régions et la plupart des grandes villes françaises.
22 Parce que la conception économique confondant assistanat et solidarité est toujours à la base des principes socialistes, alors qu’il faut réhabiliter le travail, l’effort et le mérite pour remettre l’économie en marche.
23 Parce qu’une personne qui traite quelqu’un d’imposteur, pour lui proposer une alliance politique trois jours plus tard n’est qu’un démagogue ou une girouette.
24 Parce qu’une personne qui n’aime pas les « riches », mais paye l’ISF est inconséquente.
25 Parce que la gauche ne comprend pas que l’ISF est un impôt contre-productif et destructeur d’emploi. (Précision, je ne paye pas l’ISF)
26 Parce que ROYAL navigue a vue sur tous les problèmes de politique étrangère. (Irak : « la situation de stabilise » Nov2006, L’efficacité de la justice chinoise, le traité de non-prolifération nucléaire irakien, l’adhésion turque,...)
27 Parce que ROYAL propose la baisse de la TVA avec comme objectif sa disparition (propositions de AClefeu), sachant pertinemment qu’elle ne pourra tenir ses promesses, et que la bonne méthode pour lutter contre les délocalisations est justement la TVA sociale.
28 Parce que SARKOZY est accusé de manipuler les medias, pendant que le Parisien publie en première page « Hulot soutient ROYAL » avant que celui-ci ne démente officiellement.
29 Parce que la gauche dénonce les chiffres de la délinquance, du chômage, de l’inflation, ...., alors que ce ne sont pas les valeurs absolues qui sont intéressantes mais les variations, et que le vrai débat est de comparer notre performance par rapport a celles de nos voisins. (A titre indicatif l’UE indique aussi une baisse du chômage en France)
30 Parce que la gauche soi-disant internationaliste dénonce la mondialisation, alors qu’elle permet a des millions de chinois ou d’indiens d’atteindre notre niveau de vie, et que nous en avons nous mêmes profité longtemps.
31 Parce que la gauche explique que si SARKOZY est élu, le peuple descendra dans la rue, je descendrai dimanche aux urnes pour voter pour lui.
32 Parce que l’idéologie archaïque du parti socialiste volera en éclats et permettra à un parti social démocrate moderne d’émerger.
33 Parce qu’il est un fils d’émigré qui a réussi tout seul contre vents et marées, et qu’il représente un exemple d’intégration réussie.
34 Parce que je ne comprends pas pourquoi le nombre de fonctionnaires augmente dans l’éducation nationale alors que le nombre d’élèves diminue.
35 Parce que je ne veux pas revoir Lang ministre ou Montebourg , le meilleur ami de Hollande, déclencher des crises diplomatiques au gré de ses jeux de mots.
36 Parce que l’idée de DSK de taxer les français travaillant à l’étranger est symptomatique d’une incompréhension du monde moderne. (Je sais que cela s’applique aux US, mais ce n’est pas convaincant)
37 Parce que la taxe écologique sur le pétrole est indispensable pour agir contre l’effet de serre.
38 Parce qu’il a fait reculer le FN sans compromission, et entretient des relations saines avec la religion Islamique en France.
39 Parce que durant cette campagne, la droite a montré un visage uni et solidaire, alors que la gauche s’est torpillée et émiettée.
40 Parce entre le choix de la raison et de la clarté, et celui de la passion et de l’archaïsme, j’ai choisi.
Le dimanche 6 Mai, mobilisons nous pour voter SARKOZY.
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@vachefolle
ton point numero 2 est pas valable , Berlusconi ayant appelé à voter Sarko , et c’est pas le seul ....
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Relis ce que jai ecris. Les presidents ou premiers ministres « en exercice » ont le devoir de non-ingerence. Pas les membres des partis politiques europeens. Berlusconi n’est pas au pouvoir. Ce que je conteste c’est le fait qu’un president ou premier ministre d’un pays ami nous dise pour qui voter.
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Cher Huntzinger, merci de vos commentaires.
Ce texte n’a pas la prétention d’être une analyse scientifique sur ce débat. Juste de remarquer certaines choses, de les constater à titre personnel. Il ne faut d’ailleurs pas en conclure que je suis « royaliste ».
Je voulais attirer l’attention sur cette fin curieuse, étrange. Aussi, indiquer le fait que, plus tard, ce débat restera avant tout comme un acte dans les rapports entre ces deux personnalités politiques de premier plan.
Aujourd’hui, il y a beaucoup de tension autour, et tout est interprété dans le cadre de la course électorale. Par ailleurs, il y a la question de la forme. Et plus encore « du fond de la forme », c’est-à-dire de son rapport avec le fond et avec une morale, une idée de ce qui est bien ou mal. Comme je suis d’une culture latine, je suis confronté souvent à ce problème. D’ailleurs, je pense que ça vaut pour Ségolène Royal, étant donné sa position de femme moquée et pour Nicolas Sarkozy par ce côté direct, excessif, souvent passionné, qui n’est pas « typiquement français », qui est dans ses racines. C’est un vrai problème : pour ouvrir une porte bien verrouillée, il faut mobiliser toutes ses ressources personnelles, caractère, culture, être, sinon ça ne marche pas. Et ensuite, on vous reproche ce « décalage », vous êtes allé trop loin, il faut s’excuser, etc. et vous vous retrouvez fautif alors que vous avez pris le risque sur vous d’assumer un devoir délaissé par d’autres, de le faire ouvertement et en face.
En toile de fond, il y a cet énorme déséquilibre réel des forces et des moyens. La recherche d’un rattrapage utopique conduit à ces questions délicates de forme. Ce que je faisais remarquer, c’est que ce déséquilibre des forces s’est, dans ce débat et dans le cadre strict de ce débat, totalement inversé. A mon sens. Cordialement, Pierre
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@vachefolle
autant pour moi , bien que berlusconi était encore dirigeant il y bien peu de temps .Les français se foutent bien de toute façon de l’avis des dirigeants étrangers
bien à toi
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Seulement 40 raisons ? Allez, je vous en rajoute une 41e :
Accusé par un journal, preuves à l’appui, d’avoir eu un avantage financier énorme (par rapport au budget moyen) d’un promoteur immobilier avec qui il était en affaire en tant qu’élu, ce qui est un grave délit, il n’a pas porté plainte pour diffamation... en digne successeur de notre président actuel aux nombreuses casseroles judiciaires. D’ici quelques jours, nous pourrons donc magouiller à fond et nous justifier en arguant que nous prenons exemple sur notre glorieux Président.
Pour l’article, je le trouve à côté de la plaque : le principal but de NS était de paraître calme, alors que de nombreux journalistes ont rapporté ses colères et ses menaces envers eux et leur carrière future ; pourtant, en France ils sont plutôt gentils pendant les entretiens. De ce point de vue, il a donc réussi, au risque effectivement de paraître dominé. Ses partisans ont enchaîné sur les radios en dissertant sur la prétendue agressivité de SR, c’est de bonne guerre. De toute manière, je n’ai pas vu le débat, juste les extraits !
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alors je joue la 42 :
Une deputé socialiste refuse de payer ses assistantes parlementaires et est attaquée aux prudhommes. Qui suis-je ?
Un indice : Je fais des colères saines....
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Belle démonstration qui fait sans doute mal aux bloggers royalistes
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Autre indice ;
Je vais bientôt traire mes chèvres du poitou et caracoler avec les baudets dans les prés
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comme quoi son baratin sur l’écologie , c’est du flan ! il avait qu’à utiliser LE CHAT sans phosphates !
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Pour prendre une image footballistique, grâce à son avance, Nicolas Sarkozy n’a pas pris de risque, il à joué tranquille, attaquant tout de même de temps en temps, mais, il n’a pas donner l’impression de forcer son talant, il a déjoué.
Nous avons tellement été habitué à le voir s’agiter, que c’en était limite chiant, heureusement que Ségolène Royal lui a mi quelques baffes de temps en temps pour le réveiller.
Par rapport à sa colère, je ne pense pas qu’elle était feinte, si vous pouvez écoutez de nouveau le son de sa voix qui déraille en fin de phrase, elle a du mal à reprendre son souffle.
Je crois qu’elle était sincère, par contre allègre lui a tailler un méchant costard, en affirmant que si elle avait était à l’origine du fameux plan Handiscol, c’est Luc Ferry sous gouvernement Raffarin qui avait mis en place la quasi totalité des moyens.
Par rapport aux droits opposables à tout ce que l’on veut, je pense que c’est une aberration, ou alors il faudra créer des services juridiques spéciaux, dédié aux règlement de ces plaintes, qui ne manqueront pas d’arriver.
Imaginez-vous, aller voir la justice pour garder votre môme, le problème sera règlé lorsqu’il rentrera en 6ième à cause des temps de traitement des dossiers.
D’autre par le but de la justice sera de proposer différentes alternative à la crèche, garde à domicile, crèches de société ou privées, dans tout les cas les solutions existent, elle ne sont pas toutes économiquement équitables mais elle existent, donc il s’agit uniquement d’un effet d’annonce.
Pour finir sur le gestuelle, nous n’avons pas vu ses jambe et encore moins ses pieds aussi j’aurai aimer voir s’il avait remplacé ses mocassins par des Charentaises, s’eut été un clin d’œil assez marrant et provocateur de sa part.....
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tout à fait d’accord avec l’auteur, Sarko m’a étonné par sa position : regard permanent vers ls journalistes, (se souvenir que CSA = UMP, on va chercher du soutien, ou gare à toi, si tu fais une fausse note) regard en bas, du « Madame » à tout bout de champ, beaucoup de réaction mais pas d’action, comme s’il ne pouvait alimenter le débat, seul. Sa verve s’est éteinte, aurait-il été impressionné par Maman, voulait-il faire oublier ses gueulantes, voulait séduire Madame. Sarko m’a surpris. Mélodie
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J’aimerais bien connaitre le médecin de NS, il doit être particulièrement compétent en matière de gestion du stress et comme j’ai une fille qui va prochainement passer un examen important, je souhaiterais qu’elle puisse bénéficier des mêmes pilules que NS.
Je crois qu’il n’y a pas photo, NS plus ou moins éteint, le paupière tombantes, encore plus qu’à l’habitude, son air dans le vague à certains moments, tout cela est signé : vive les pharmas !
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Sarkozy s’est fait tt mielleux pour finalement donner l’impression de fondre au fur et à mesure du débat. Sarkozy a fondu à la cuisson. Je trouve tt à fait pertinente la remarque de Pierre : Sarko s’appuie sur les chiffres, une pseudo précision. nous connaissons bien les techniques qui consistent à convaincre en martelant des « faits », mais quand Ségolène met en lumière le fait que certains des chiffres énoncés « brillament » par Sarko sont eronnés, c’est l’ensemble du discours qui s’en trouve compromis. On se met à douter : il annonce avec une assurance « bluffante » que l’EPR est de quatrième génération, que le nucléaire représente 50% de l’énergie en France(quand on ne sait pas trop on met un chiffre au milieu, ça laisse plus de chance).
Puis arrive les 35h, à la base d’une grosse rhétorique : « travailler plus pour gagner plus » qu’on oppose à ces fainéants de gauche. Au bout de quelques minutes on se rend compte que la mesure de Sarko est minime et ne révolutionnera en rien les 35h. Comme le dit Pierre : "Ainsi si je propose que pour sortir de la crise il faut que chaque Français se lève à 6h 08 du matin, c’est précis mais ça ne présente aucun intérêt« . Et c’est ce qu’à révéler le débat : derrière l’apparence d’une grosse machine à calculer on se rend compte qu’il y a du vide, que »le message c’est le medium".
Deux phrases qui, à mon avis, résument assez bien les 2 positions. Ségo dit : "je suis là pour faire des choses qui marchent« , Sarko répond dans une certaine confusion : »je suis là pour réparer ce qui ne marche pas". On retrouve ce rôle du Sarko à la fois poison et remède. On crée la division et on se pose comme celui qui va remettre en ordre. Cela donne aussi l’impression d’une vue limitée de la société. A la manière d’un plombier qui réparant une fuite quelque part découvre que le tuyau se perce à un autre endroit, bref pas très constructif pour une telle dépense d’énergie. On a senti que Ségo proposait quelque chose de dynamique qd Sarko s’attache à des détails et s’enfonce ds les cas mineurs, délaissant une vue d’ensemble. « Vous mélangez tt » dit Sarko,« tt est lié » dit Ségo à peu près. Et en effet : dans une société, tout est lié.
on a tous remarquer comment sarko s’appuyait sur les journalistes lors du débat. On a interprété cela comme une fuite face à Ségolène, un appel à l’aide, mais j’ai perçu ça aussi comme une volonté d’agresser ou plutôt de diminuer Ségolène en cherchant le soutien forcé d’une tierce personne. Sarko cherchait à être réconforté dans ses propos tout en ignorant la candidate (manière de dire : tu n’es pas assez compétente pour comprendre ce que je dis ou pire : « je te parles pas à toi, t’es une femme »). La force de ségolène a été cette franchise, elle affronte les problèmes en face poussant Sarko dans son role d’enfant victime.
A un moment On a eu le droit à la technique sarkozyste du harcèlement coupant sans cesse les développements de l’autre. Manière de déstabiliser l’interlocuteur et le spectateur en donnant l’impression qu’elle ne répond pas à la question alors qu’elle y répond. Insistance notamment sur les demandes de précision, comme un professeur qui guiderait son élève à approfondir son propos. Cherche à donner le sentiment d’une incompétence de Ségo. Alors quand on entend dire que Ségolène a été agressive, de la part des sarkozyste c’est à la fois drole et pathétique. Mais je trouve que Ségolène a bien su éviter le piège et se poser au dessus en mettant en lumière les techniques de son adversaire. « Je connais bien la technique » dit Ségo, de même qu’elle a mis en avant le repli de Sarko en disant un truc du genre : « dès que vous vous sentez agressé vous vous posez en victime ». Et en effet, le moment le + fort est celui sur l’éducation où Ségo a clairement pris le dessus. Sa « révolte » (sa « perte de sang froid » selon qui on soutient) contre la « larme à l’oeil » de Sarko se servant des handicapés. On a vu Sarko se posait directement en victime agressé par la méchante Ségo. Précisemment il a dit : « c’est pas gentil de dire des choses comme ça » !!! Clairement, sarko n’a plus le dessus, on passe de l’image du professeur Sarkozy, ayant appris sa leçon par coeur à celle du mauvais élève ne voulant pas avouer qu’il a fait une bêtise. Et d’ailleurs le discours des sarkozystes après le débat s’est appuyé sur cette victimisation : ségolène a été méchante !
Lui s’estcantonné ds son rôle de la raison froide, des chiffres, des faits se posant comme celui qui « explique » aux français « clairement ». Mais au final il s’est enfoncé dans ce rôle et ce qui reste c’est les paroles bcp plus humaines de Ségo et le vide des propositions de Sarkozy. L’impression d’un espoir, d’un « bouillonnement » opposé à un immobilisme. C’est à dire qu’à un moment il y a eu ce basculement de l’impression de stabilité voulu par Sarko à une impression de bloc immobile quand l’impression d’improvisation voulu tjrs par Sarko pour sa concurrente a basculé dans qqchose de vivant, de réactif, de dynamique, bref une France qui débat.
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le fait que Sarko termine en ayant besoin de mettre une étiquette à Ségo « concurrente » se veut être au 1° dégré rassurant, sur le plan de l’inconscient cela signifie : « il faut que je balise le terrain, parceque je ne la reconnait pas et les français doivent savoir comment leur candidat se positionne. Elle est manifestement brillante, les français l’ont vu, je dois donc la reconnaitre à mon niveau,pour ne pas être de mauvaise foi » ne pas être un mauvais perdant. Tout ceci sans prosélytisme, je ne suis ni pour l’un ni pour l’autre Mélodie Mélodie
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APPEL A LA REVOLTE :
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je ne veux pas vous faire de la peine mais ceux qui comme moi ont connu Allègre en exercice n’ont vraiment rien à faire de ses rodomontades pathétiques
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petite remarque (je ne sais pas si ça a été dit, je n’ai pas eu le courage de lire tout les commentaires) : pas une seule fois de tout le débat, M.Sarkosy n’aura regardé plus de 2-3s Mme.Royal. Il aura cherché les 2 journalistes (qui soit dit en passant n’ont servi à rien) du regard en permanence, à la limite de rechercher de l’aide chez PPDA. Au contraire Mme. Royal a regardé M.Sarkosy droit dans les yeux et s’est exprimée face aux caméras, oserais-je dire face aux français. ceci n’est qu’une question de forme mais montre en effet l’ascendant psychologique qu’il y a eu durant ce débat et qui n’est certainement pas en faveur de M.Sarkosy. Ceci dit, je ne pense malheureusement pas que ça change grand chose au résultat final et chacun y aura vu ce qu’il avait envie de voir.
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On retiendra de ces quinze jours le flot de rédacteurs plongeant dans le subjectivisme le plus total (une « raclée » qui se manifeste par des sondages dopés après le débat pour le « vaincu »), invalidés les uns après les autres par la ténacité des faits. Quel bal des cocus dimanche soir.
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Réponse à certains commentateurs fatigués par les mots.
Merci de l’intérêt porté à ce petit texte. N’oubliez pas le point factuel central : le texte final dit par cœur vite fait et mal par Sarkozy. C’est de ce fait qu’il s’agit.
Ensuite il y a un problème plus complexe : communiquer ou transmettre des idées. On peut proposer pour la prochaine élection que les projets se limitent à des cases à cocher : oui ou non, un peu le genre de réponses qu’aiment bien Aphatie et Blier. Qu’on puisse suivre ! Les plateaux de télévision ont court-circuité le développement d’une pensée. Le premier sacrifié a été Bayrou à qui l’on disait toujours qu’il ne répondait pas à la question.
Il semblerait qu’un projet « précis » se compose « d’idées » dont la qualité serait d’être très courtes. Plus c’est court, plus c’est précis !!!??? Dès que l’idée dépasse dix secondes : là ça devient « flou ». La politique ce n’est pas de l’informatique.
C’est quand même étonnant de constater que la réduction des idées à des télégrammes ne dépassant pas le quart de la durée d’une contraattaque de Recoba soit considérée comme un progrès. C’est un fait oui, mais à mon sens négatif. Je préfère le foot au ping-pong. C’est peut-être ça le choix de dimanche. SéGOOOOOOOOOOOLène. Oui, ça doit être ça.
Cordialement, Pierre
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Bonsoir. Ségo était agressive parce quelle se devait de gagner des points, Sarko est resté sur la défensive pour conserver l’avantage que lui donnaient les sondages. Je ne sais pas qui a eu « l’avantagesubjectif » mais je lui donnerais « un trés net avantage objectif » en allant voter pour elle ce dimanche ou nous fétons sainte Prudence qui nous fera tous cocu. Amitié
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bonsoir arrighi. Le message ce sont les candidats eux meme pas les représentions idéologiques. Il nous est tout a fait possible de suivre le débat sans le son, pas bessoin d’idées, les représentations se sont eux, des images télévisuelles désomais autonomes, ayant leur qualité propres et ont comprend dés lors pourquoi ils peuvent, sur le plan idéologique disons classique, passez aussi aisément de l’extréme droite à l’extréme gauche. Coupez le son, c’est mieux et vous suivrez ainsi le débat sans aucun brouillage. Amitié
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Bonsoir alajuela. Oui nous avons vu la meme chose c’est cela il est vouté et il regarde ses papiers parce que peut etre il ne peut pas regarder ses chaussures mais ça c’est un plan lointain alors on aimerait un gros plan sur ses chaussures. Ce débat est sans plan de coupe, c’est frustrant. Amitié
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A Pierre Arrighi, Merci pour cet article, je commençais à me demander si j’avais vu le même débat que les autres !! (visiblement, j’ai en tous cas vu le même que vous). Je suis en effet vraiment assez effarée du rendu médiatique de ce débat. Moi aussi, j’étais étonnée de ne pas voir de commentaires sur ce que vous mettez en avant dans votre article. D’ailleurs, je viens de lire un long article dans Agoravox qui se voudrait « très objectif » et non partisan (celui de M. Rakotoarison : « le match républicain ... ») : il insiste sur la tenue vestimentaire des deux candidats, sur les « traits tirés » de Mme Royal ... mais pas sur leur posture finale. Personnellement, j’ai trouvé Mme Royal effectivement très tendue au début du débat (face à un M. Sarozy à l’aise), elle m’a franchement énervée avec son fait divers de femmes flics, mais au fur et à mesure du déroulement du débat, elle devenait de plus en plus brillante, et elle dominait le débat. Globalement, c’est elle qui a imposé le déroulement et les sujets traités. D’ailleurs, on en n’a peu parlé non plus mais quand on voit les images des deux candidats à la sortie, Mme Royal a les traits rayonnants alors que M. Sarkozy est vouté et a les traits abattus. A ce moment-là, j’ai la conviction que chacun des deux savait qui avait imposé sa marque à l’ensemble du débat.
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Des Sarkozistes ont dit que Nicolas Sarkozy avait regardé PPD pendant le débat, parce qu’il ne « trouvait pas » le regard de Ségolène Royal.
Tout le monde sait que Sarkozy regarde toujours un autre que celui à qui il parle. Mais regardez le bien, dans la vidéo proposée ci-dessous. Vous noterez que cette fois, il regarde la caméra, donc ses interlocuteurs. Mais il ne tient pas en place ! Il est incapable de vous regarder sans gigoter.
Nicolas Sarkozy n’est pas net. Est-ce que c’est parce que toute sa personne ment, quand elle ne s’adresse pas à une foule dont on sait que le QI est égal au plus bas de celui des participants ? Une foule qu’il peut faire rugir de plaisir quand il lui désigne des boucs émissaires ?
Regardez bien cette vidéo, elle mérite le détour
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Dans ce débat que vous avez si bien analysé, Sarkozy a une fois de plus, reconnaissons lui ce mérite, fait un hommage (du vice) à la vertu lorsqu’il a dit à Mme Royal que la capacité à garder son calme faisait partie des qualités nécessaires à un chef d’état.
En effet, Ségolène a manqué la réplique qui eût fait mouche, si elle avait répliqué qu’en l’occurrence il parlait pour lui !
On a dit que c’était un débat de premiers ministres. C’est faux, et Ségolène Royal, qui avait préparé un débat de présidentiables, est tombée dans un piège, dont elle s’est d’ailleurs sortie fort bien.
Quel était le piège ? Sarkozy n’est pas un vrai présidentiable, et la démonstration en a été faite : il a du se présenter comme un bon élève, calme et gentil bien que prometteur. Il s’est présenté en candidat premier ministre.
Qui est le vrai Sarkozy ? Celui qui harangue les foules en s’adressant aux instincts les plus bas de l’homme, ou l’hypocrite qui n’ose pas regarder la maîtresse en face, tout en lui donnant en douce, des coups de pieds de l’âne en regardant ailleurs ?
Qui imagine un individu pareil dans les instances internationales pour représenter le France ? A part pour trahir son pays, comme il l’a déjà fait, peut-être ?
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Quelle « raclée » ? je croyais que SR voulait une « société apaisée » et ici il est question (à tort du reste) de « raclée » ? si les gens comme vous veulent la guerre civile, ils me trouveront en face d’eux, le gauchofascisme ne passera pas.
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on pourrait débattre indéfiniment...de ce débat les segophiles l’ayant trouvé pugnace, forte donnant la leçon au petit Nicolas, prouvant qu’elle avait les cou...nécessaire pour gouverner ! les sarkophiles eux y ont vu la marque d’un grand homme d’état qui connaît ses dossiers, qui argumente, qui garde son sang froid (sic) qui prouve chiffre à l’appui. Certains relèvent le coup de la troisème génération EPR,les autres l’absence de propositions chiffrés.
Ce que l’on peut retenir de façon impartial est que le gagnant a été le meilleur communiquant, le candidat qui à su faire du « Marketing » électoral.
LEs conseils en communication de Sarkozy ont très bien troué la faille ! Nicolas trainait une image d’homme colérique, nerveux et sectaire mais fort de ses 30% au premier tour l’élection était pour lui pliée...il lui suffisait de rester en « roue libre jusqu’a la ligne d’arrivée » à ce score la tortue ne pouvait rattraper le lièvre. De l’autre côté S.Royal devait absolument refaire son retard et imposer sa personnalité et son envergure point faible de sa campagne.
Tout naturellement c’est ce qu’elle a mis en avant dans ce débat, faire mentir ses détracteurs et décider les indécis en montrant sa force de caractère et sa stature. Les spécialistes en com. de Sarkozy avait dès lors toutes les cartes en main !
Il suffisait à nicolas de dérouler ses argumentaires sans élever la voix, laisser sa concurrente s’emballer pour montrer aux yeux de la France qu’un président se devait d’avoir des réponses chiffrés et surtout faire preuve d’un pragmatisme et d’une maîtrise de soi, marque d’un homme attentif responsable, dont la réflexion l’emporte sur les sentiments !
et ca s’est déroulé pour lui comme sur du velours ! comme de plus les Français ont tendance à prendre fait et cause pour l’agressé c’était plié !
Stragégie Marketing et de communication pour vendre le produit Sarko note...10 !
et pourtant je suis sarkophobe !
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Bonjour Manu, merci pour votre commentaire. Dans le fond, vous décrivez très bien ce que j’appelle le rétrécissement au lavage et qui se traduit par une extinction de la personnalité : l’homme politique du début du débat s’est éteint face à la femme politique qu’est devenue progressivement Royal. Il s’est éteint et a été remplacé par un produit de commerce politique. Or, je ne crois pas que Sarkozy le souhaitait à ce point. Il voulait, c’est normal, se montrer comme le meilleur politique du moment. Il me semble que son comportement est un aveu. Il a, certainement, bien géré sa défaite, bien compensé dans l’immédiat.
Vous pointez un aspect crucial : la force de la « communication » qui fabrique certains hommes politiques aujourd’hui. Je suis d’accord. Plus encore : je crois que Sarkozy ne contrôle en rien les médias, c’est les médias et les patrons des médias, entre autres, qui l’ont fait et qui le contrôlent. Ils tiennent là un superproduit.
Dans cette campagne, il y a eu l’affrontement d’idées contre des slogans de communicant. Les idées perdront peut-être. On verra. La disparition de l’homme politique derrière le produit de marketing politique n’est pas une évolution inéluctable de la politique, pas une fatalité. Je crois, au contraire, que c’est le propre d’une situation où la société est écartée, passive, peu productive du lien social apte à produire et à porter des idées. Et c’est dans ce sens que je m’inscris, dans le sens de l’homme (ou de la femme) politique plus grand(e) que le produit politique. Convaincre plus que conquérir des parts de marché.
Un homme politique qui cesse de l’être pour se replier sur son rôle de produit de communication est un homme politique médiocre. Au contraire, un homme ou une femme politique qui prend des risques « de communication », qui nuit à sa communication pour défendre son point de vue, y compris contre l’opinion, contre sa victoire électorale immédiate, se grandit, ne cesse de grandir, d’ouvrir des voies.
Dans ce sens, certes subjectif puisque pariant sur la politique que j’aime, celle de la pensée et de l’honneur, de l’élégance et du respect, on pourrait dire que Royal a été plus grande politiquement, et que Sarkozy plus grand en tant que produit de marketing politique. Qu’elle s’inscrit déjà dans un autre champ que lui, dans une autre perspective historique que lui, au delà de cette échéance immédiate et dans la perspective de chantiers plus cruciaux. J’espère qu’elle ne restera pas, trop longtemps, aussi seule. et que les bonshommes qui ont bénéficié de son audace auront la droiture de se montrer plutôt que de pointer constamment ses erreurs.
Cordialement, Pierre
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Les nombreux « pro-Marie-Ségolène » ont raison de s’inquiéter... Pour autant il semble qu’il soit trop tard. Le verdict des urnes, dimanche soir, ne vous autorise cependant pas à refuser un verdict qui sera sans appel : probablement un score rarement atteint depuis l’élection de Georges Pompidou.
Un peu plus de respect de la démocratie ne vous ferait pas de mal. Vous commencez à sentir la défaite, soit ; ce n’est pas une raison pour raidir ses positions passéistes en suggérer comme Mme Royal des menaces. Respectez le choix des électeurs, qui pour l’instant semble très majoritairement en faveur de Nicolas Sarkozy comme successeur de Jacques Chirac. Attention à ne pas donner cette impression détestable d’être à l’avance des « mauvais perdants ». Attendez le 6 mai à 20 heures et quelques minutes pour continuer à commettre vos discours de haine dont la France commence à avoir assez. Ce n’est pas ce que les Français attendent de vous, comme de tous. Ne comprenez-vous pas qu’ils en ont assez de la Ségolènitude, de la Bayrouitude, et des discours simplistes et rabâchés des extrémistes de tous bords...
Le peuple de France recherche l’apaisement, le calme, un discours simple mais précis de reconstruction de son pays. Avec un nouveau président qui ne sera pas celui d’un parti, d’un clan, d’une famille politique, mais celui de TOUS LES FRANÇAIS, y compris vous-même.
Soyons constructifs : Il nous faut croire qu’ On ne verra plus personne laissé au bord du chemin On ne verra plus la chienlit dans les écoles On ne verra plus la perte de croissance On ne verra plus les injustices crées par les « régimes spéciaux » des retraites On ne verra plus de parachutes dorés dans les grandes sociétés On verra de moins en moins d’assistés et de plus en plus de travailleurs heureux d’avoir enfin retrouvé à la fois du travail et leur dignité. Fraternité, justice et ordre social seront au rendez-vous du redressement souhaité par tous.
Nicolas Sarkozy saura tenir ses promesses, parce qu’elles sont justes, parce qu’elles ont été mûrement et longuement réfléchies et préparées, parce qu’il en a la volonté et les capacités. Ayez l’honnêteté de lire ou relire son discours de Dijon du 23 avril dernier, lorsqu’il pose les questions « pourquoi tant de haine » ? Les réponses, s’il est élu, sont dans ces phrases à la fois nobles, généreuses et constructives.
L’avenir sera à ceux qui auront la volonté de croire qu’« ensemble tout est possible », celle de participer à la rénovation attendue ; pas à ceux qui ne continuent à imaginer pour la suite qu’une France du déclin. YDdL
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Lorsque la France est passée Pétainiste heureusement que certains français sont passés dans la résistance.
Les résistants furent la « France d’après », celle qui porte l’identité et les valeurs de la France que j’aime, une France libre.
Une France collaborant et s’organisant autour des puissants est une France archaïque qui se cache sous le masque de la modernité. Les français des maisons de retraite ne s’y trompent pas, ils votent toujours majoritairement pour Pétain... Rien ne change au fond en France, c’est simplement la roue qui tourne.
Si Sarkozy est élu je ne lui reconnaîtrais aucun droit ni sur moi ni sur la France, il sera le président de ceux qui l’aurons élu et de ses riches amis, pas le mien. La démocratie n’est véritable qu’entre démocrates. Il est un vendeur de n’importe quoi et vendra la France, ses valeurs et son peuple aux plus offrants.
Sarkozy sera le président de la discorde et de l’opposition du peuple contre le peuple.
Il sera la langue parlée du mépris et vous entendrez bientôt un vocabulaire sale prendre forme dans les discussions entre français. Il sera un état d’esprit détestable qui emportera la France sur un chemin bien cruel.
Il est a souhaiter que Ségolène gagne, sinon le problème deviendra général.
Si Sarkozy gagne il découvrira que le pouvoir n’est rien sans le peuple, sans aimer son peuple. Car le peuple dans son ensemble, cela prendra peut être du temps, le peuple dans son ensemble, finalement, le détestera.
Mathias
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Je suis de ceux qui ont une trop grande idée de la Laïcité Républicaine pour imaginer que le porte parole du communautarisme à la française ( le plus grand danger pour l’intégrité de la France ) n’accède au poste Présidentiel...
Ses propos injurieux et haineux envers des catégories de citoyens ( pervers et glauques comme jamais ne l’ont été ceux de JMLP ) auraient du le disqualifier pour prétendre à ce poste....
Mais il est dans la course .... ; j’ose espérer qu’ il ne resetera que le mauvais souvenir d’une mauvaise candidature .....
Mais imaginons le pire ....imaginons qu’il accede à la fonction suprème .........
Il ne nous restera plus alors plus qu’a attendre qu’il en soit mis dehors pour nettoyer le Palais au Karcher.......
........................
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AgoraVox n’est pas un espace d’expression démocratique. C’est une maison de (pré)retraite où se bousculent des planqués et des fonctionnaires. Un tas d’incapables à la recherche de consécrations narcissiques se bousculent pour leurs CACAs éditoriaux. Des posts DRAMATIQUES à quoi il faut ajouter bien des notations SOURNOISES, ajoutent à ce RIDICULE.
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En réponse à ce courrier pas très aimable :
J’ai 15 ans d’usine : abattoirs, poissonnerie, bâtiment, automobile, télécoms, etc. en tant qu’ouvrier non qualifié. J’ai travaillé dans une soixantaine d’entreprises. Je connais le travail dur, le chômage, le licenciement, le travail de jour et de nuit. Mes semaines font toujours plus de 45 heures. Je suis devenu professeur en n’ayant en poche que le Bac. L’Université m’a accordé plus tard 5 ans d’équivalence en reconnaissance de mon travail. J’ai donné un métier à 500 personnes pour la plupart issues de milieux modestes. J’ai connu la dictature et ses heures noires. Mais aussi la liberté de pays simples et généreux. Ce que je sais, je l’ai appris sur le terrain. Pas en tant que visiteur, mais en y étant réellement. C’est là que j’ai connu les personnes les plus intelligentes et courageuses, sans école mais connaissant l’Homme et oeuvrant pour son bien. C’est pour elles qu’il m’arrive d’écrire un peu.
Cordialement, Pierre Arrighi
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