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Les commentaires de Laconique



  • Laconique Laconique 10 décembre 2012 17:54

    Votre fatalisme est tout à fait pertinent. D’ailleurs, quand on relit vos précédents articles, on constate que vous aviez parfaitement anticipé le marasme actuel (vous n’étiez pas le seul, il faut le reconnaître). Maintenant, la seule question valable, ce n’est pas de savoir si ça va exploser ou non, mais quand (2013 ? 2014 ?).



  • Laconique Laconique 4 décembre 2012 13:12

    Vous avez raison Gollum, tout ceci repose sur une vision très matérialiste de l’existence, et la première chose que ces gourous américains promettent dans leurs bouquins et leurs vidéos, c’est une substantielle augmentation de salaire ! Tout ceci est bien entendu très loin d’une authentique démarche spirituelle, et s’accorde mal avec notre tradition philosophique qui place le bonheur dans l’indépendance à l’égard des données matérielles...

    Pour ce qui est du but de la vie, c’est difficile à définir, chacun doit trouver le sien en fin de compte.



  • Laconique Laconique 28 novembre 2012 12:55

    Prenez patience. Les économistes-commerciaux-bling-bling nous ont menés au gouffre. Les temps changent, une nouvelle ère est en gestation. Le monde va se remettre à l’endroit et les littéraires auront toute la place qu’ils méritent.



  • Laconique Laconique 24 novembre 2012 12:26

    Les Français sont impayables… Ils ont voté pour une crapule en 2007 et pour un menteur incompétent en 2012, alors qu’il y avait parmi les candidats un homme courageux et honnête qui leur dit la vérité depuis des années… Maintenant ils découvrent la souffrance d’une nation en plein déclin, alors que ce sont eux qui ont provoqué cet effondrement !



  • Laconique Laconique 17 novembre 2012 12:47

    Superbe article, vraiment. Vous faites parfaitement le lien entre l’hédonisme prôné par notre société et l’aliénation totale dans laquelle la plupart des individus sont enfermés. Tout cela repose sur une trahison des élites, depuis au moins plusieurs décennies, mais aussi, hélas, sur la bêtise du peuple, qui s’est manifestée sans défaillir à chaque élection. Maintenant le châtiment va venir, et de grandes souffrances sont devant nous. Mais rassurez-vous, le bien finit toujours par triompher à la fin : « Quand la tourmente a passé, plus de méchant ! mais à jamais, le juste est établi. » (Proverbes, 9, 25).



  • Laconique Laconique 16 novembre 2012 13:19

    Vous avez vraiment l’esprit ouvert, Gollum. Vous croyez à l’Atlantide, aux civilisations extraterrestres, au Kali Yuga... C’est toujours rafraîchissant de vous lire.



  • Laconique Laconique 13 novembre 2012 12:58

    Je suis toujours frappé, à propos de cette polémique, par le fait que les partisans de la thèse de l’identité Corneille-Molière n’emploient jamais le moindre argument d’ordre littéraire. C’est pourtant par là qu’il faudrait commencer… Il suffit de lire L’Illusion comique de Corneille pour reconnaître son style bien caractéristique, fait d’antithèses, de superlatifs, un peu lourd si je puis me permettre. Rien à voir avec n’importe quelle pièce de Molière, laquelle est immédiatement identifiable par les qualités qui en ont fait une sorte de modèle de la langue française : densité, netteté, économie. Sans parler des obsessions propres à Molière, qui reviennent dans chacune de ses pièces (le rapport au père, la haine de l’hypocrisie, une aspiration un peu anarchique à la liberté qu’on aurait du mal à concilier avec le modèle féodal encore présent chez Corneille).
     
    Et quant aux similitudes de tournures syntaxiques, elles s’expliquent bien aisément : la troupe de Molière a commencé par jouer pendant des années les pièces de Corneille, pas étonnant que Molière s’en soit imprégné. Faites l’essai sur vous-même : ne lisez que du Voltaire pendant dix ans, récitez du Voltaire trois heures par jour, et écrivez une histoire ensuite : vous verrez que les tournures de Voltaire viendront spontanément sous votre plume… C’est quand même fou de se fier à des robots plutôt qu’à son propre jugement en matière littéraire…



  • Laconique Laconique 9 novembre 2012 13:00

    C’est la première fois que je lis un telle hypothèse à propos de l’Atlantide (et Dieu sait qu’il y en a, des hypothèses à ce sujet). A mon avis c’est discutable, et vous forcez un peu le texte de Platon qui parle clairement d’une « île » « devant les colonnes d’Héraclès ». Mais votre thèse est bien étayée, et ça fait toujours plaisir de voir relancer cette enquête vieille de plusieurs millénaires. 



  • Laconique Laconique 30 octobre 2012 17:51

    Votre première phrase est superbe. Pour le dire dans la langue de Shakespeare : « You made my day » ! Mais je ne dirais pas que le sentiment de la tristesse soit le fond de la tragédie, pour moi ce serait plutôt la violence.



  • Laconique Laconique 30 octobre 2012 17:50

    Merci pour vos remarques. Je ne connais pas très bien la tragédie grecque, mais, comme vous le sous-entendez, la tragédie classique, surtout celle de Racine, est un mélange de fidélité et de d’innovation par rapport à celle-ci. Chez les Grecs, l’individu est seul, pris entre ses pulsions et l’influence souvent cruelle des dieux ; chez Racine, l’élément politique est plus accentué, c’est ce que j’ai essayé d’exprimer.

    On pourrait dire beaucoup de choses sur les rapports entre Platon et la tragédie ! Et comme Nietzsche a pris le contre-pied de Platon à peu près sur tout, il n’est pas étonnant qu’il ait commencé son œuvre par un éloge de la tragédie traditionnelle des Grecs. C’est un éternel débat : ivresse ou maîtrise de soi, démesure ou modération…



  • Laconique Laconique 30 octobre 2012 17:48

    Barthes n’écrivait pas trop mal malgré tout, et il avait un sincère amour de la littérature. Je le trouve quand même plus sympathique que Foucauld ou Deleuze, pour rester dans la même époque.



  • Laconique Laconique 29 octobre 2012 20:57

    Le pouvoir a exercé une véritable fascination sur Racine. « J’étais né pour régner », déclare Créon dans La Thébaïde, sa première pièce, et je suis sûr que Racine pensait la même chose en ce qui le concernait…



  • Laconique Laconique 29 octobre 2012 20:56

    C’est tout à fait exact. Dans Iphigénie aussi d’ailleurs le destin joue un grand rôle. Mais dans cet article j’ai essayé d’émettre une théorie et j’ai dû, je le reconnais, forcer un peu la dramaturgie de Racine pour la faire rentrer dans le moule de cette théorie… De toute façon, une œuvre littéraire, surtout de la richesse de celle de Racine, sera toujours plus complexe que tous les discours qu’on peut tenir à son sujet !



  • Laconique Laconique 22 octobre 2012 17:28

    Très bon article, qui voit clairement les choses, à mille lieues des inepties pavloviennes des automates de la presse qui se sont trompés toute leur vie et se tromperont jusqu’à leur dernier souffle. Borloo n’est qu’un effet de mode, on le sort du placard lorsqu’il s’agit de combler le vide à droite, mais au fond c’est un soumis qui se dégonfle toujours face à l’épreuve. Rien à voir avec Bayrou, qui a toujours su faire preuve de courage et d’indépendance, et qui vise un peu plus haut que les misérables combinaisons politiciennes dans lesquelles s’empêtrent tous les « observateurs »…



  • Laconique Laconique 7 septembre 2012 19:34

    Bah, c’est les électeurs qui sont responsables de ça. En votant pour Sarkozy puis pour Hollande, ils ont creusé leur propre tombe... S’ils avaient voté pour le seul homme politique lucide, Bayrou, tout aurait été différent...



  • Laconique Laconique 28 août 2012 12:59

    Très bon article, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Mais... il y a bien plus longtemps que cela que l’astre des lettres françaises (pour se limiter à ce point) s’est éteint, et ceux que vous citez comme des modèles, Deleuze, Foucault, Derrida, en sont directement responsables. En s’enfermant dans la glose universitaire, en coupant le lien avec le peuple, en enrobant leurs fantasmes pervers et leurs egos disproportionnés d’un jargon péremptoire et ridicule, ces auteurs (et d’autres : Sollers par exemple) sont très précisément à l’origine du discrédit mérité dans lequel sont tombées la littérature et la philosophie. Pour moi, le dernier grand livre lisible paru en France est Thésée d’André Gide, paru en 1946. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si Houellebecq est le premier bon écrivain depuis longtemps à avoir du succès en France : lui au moins se réclame de Baudelaire et ose qualifier toutes les idoles structuralistes et psychanalytiques comme elles le méritent : une vaste fumisterie.



  • Laconique Laconique 7 août 2012 12:31

    Cet article expose très bien le revers de la médaille Facebook. Sur Facebook, tout est miroir aux alouettes, et l’on joue sur ce qu’il y a de pire en l’homme (le côté grégaire, les complexes d’infériorité, la peur de s’isoler) pour générer un mode de vie uniformisé et purement superficiel. Le totalitarisme n’est pas loin.



  • Laconique Laconique 21 juillet 2012 17:57

    Il est écrit dans la Bhagavad-Gîtâ : « Tout ce que fait le chef, les autres hommes l’imitent. » Tant que les peuples éliront des dirigeants corrompus ou incompétents, il n’y aura pas de moralité en Occident. 



  • Laconique Laconique 18 juillet 2012 17:51

    Ce qui est estimable dans le XVI ème siècle, et les vidéos le montrent bien, c’est cette foi absolue en l’homme, cette certitude que l’homme peut réaliser de grandes choses par ses propres forces, sans secours extérieur. La redécouverte des textes de l’Antiquité n’est pas pour rien dans cette morale nouvelle.



  • Laconique Laconique 16 juillet 2012 19:28

    Ma joie de ne pas me reconnaître dans ce portrait est infinie.