Quand aurons nous compris qu’il est des choses dont on ne parle pas nous les humbles serviteurs de la toute puissante armée politique ?
On en a franchement rien à foutre de sa vie de château à sarko. Qu’il y reste dans son palais doré puisqu’il s’y plait. La seule chose que je demande en échange, c’est que les journalistes (du journal ou de la télé ?) cesse de me parler de lui. Je vais finir par vomir sur mon écran télé ; pour le journal il y a encore un usage qui lui est réservé au fond du couloir...
A ce stade des négociations, on ne peut encore rien dire, à part comme le fait l’auteur baisser les enchères. Cependant je suis pour faire cracher des millions à ces crapules de CANAL, et d’ORANGE surtout, qui font de notre dépendance aux moyens de communication la poule aux oeufs d’or.
CANAL ne nous informe plus, ne nous distrait plus, ne sert plus à rien.
ORANGE engloutit des milliards pour quelques minutes de téléphone.
Ca vaut bien en contrepartie quelques frissons quand enfin un but est marqué !
La critique est facile, l’art est difficile come disait l’autre.
« Comme G.W.Bush, N.Sarkozy est en train en effet d’agiter le spectre du terrorisme international devant nos yeux, afin de mieux reprendre en main le pouvoir policier à l’intérieur même du pays ».
C’est effectif depuis hier : « Maintenant que vous avez choisi Sarkozy, le croisé et le sioniste assoiffé du sang des enfants, des femmes et des vieillards musulmans (...), nous vous avertissons que les prochains jours verront une campagne djihadiste sanglante et une guerre sans merci dans la capitale de Sarkozy », écrit le groupe dans un « message au peuple français », signé « Brigades Abou Hafs Al-Masri, division Europe ».
Ceci explique cela.
La guerre commence toujours avec les mêmes ficelles.
« A ceux qui prétendent que la gauche est incapable d’amener la prospérité, ce qui me semble un jugement bien arbitraire, je réponds que je préfère courir le risque de perdre quelques points de croissance que courir le risque de perdre la liberté et la république ».
Vous admettrez rapidemment ensuite qu’un mort sur les barricades servira une cause juste.
« Le véritable enjeu des législatives réside dans le nombre de sièges qu’aura le Mouvement Démocrate ».
Je me demande encore si Dieu existe.
Il s’agit à mon sens de la manifestation de 47% contre 53%.
Est-il alors légitime de lancer les CRS ?
A tous ceux qui croient encore, et grand bien leur fasse, que les élections suivantes apporteront un quelconque réconfort, je dis que la GAUCHE a baissé son froc, laissé dériver une constestation dans l’espoir de mieux la contrôler ensuite, qu’elle savait les élections perdues (nous aussi), qu’elle sait qu’elle perdra les élections suivantes (nous aussi), qu’elle demande le calme dans la rue en attendant son échec.
Peut-être à ce moment, elle capitulera.
A tous ceux qui ne croient en rien de ce système tant décrié, la lutte organisée comme moyen de pression antidémocratique est la seule réponse illégitime au mal être qui se prépare ( les adjectifs peuvent changer de place dans la phrase...).
La compromission d’Etat est en route pour de nombreuses années. Attendrons-nous un mort sur les barricades pour avoir enfin le courage de dire :
« NOUS NOUS SOMMES TROMPES ».
@ l’auteur
Arlette Laguiller :
"ceux qui, trompés par l’appel du Parti socialiste et du Parti communiste qui voulaient ainsi éviter d’avoir à s’expliquer sur les raisons qui leur avaient fait perdre à eux deux quatre millions de voix, ont voté pour Chirac, ont dû subir Sarkozy pendant cinq ans et le retrouvent maintenant bien plus puissant que Le Pen ne l’était. Alors, à ce deuxième tour d’aujourd’hui, il n’y a aucun vote utile pour les travailleurs".
Olivier Besancenot :
« Face à cette droite dure, le parti socialiste et sa candidate ne sont pas en effet à la hauteur. J’ai proposé tout au long de cette campagne une redistribution des richesses. Je constate que ce n’est pas le projet du PS qui se situe sur le même terrain que la droite en acceptant le libéralisme et en saluant les profits des grandes entreprises. Même sur le terrain du patriotisme et du nationalisme, le PS cherche à rivaliser avec la droite. C’est pourquoi la LCR ne se situe pas en soutien à Ségolène Royal ».
Marie-Georges Buffet :
« Exacerbé par le présidentialisme et la médiatisation, cet enjeu a dominé tous les autres. A gauche, le dramatique danger de voir l’emporter une coalition de la droite et de l’extrême droite a produit un véritable effet de souffle du vote dit « utile » qui a joué massivement en faveur de Ségolène Royal, et même pour une part de François Bayrou. Il a particulièrement joué sur les électrices et électeurs les plus déterminés à faire gagner la gauche, et notamment un grand nombre d’électrices et d’électeurs communistes. Ces résultats ne sauraient traduire l’audience réelle du Parti communiste dans notre pays ».
José Bové :
"Cette candidature n’était qu’une étape, nous continuerons à creuser ce sillon. Avec le premier tour, nous mesurons aussi le formidable gâchis qu’a constitué la division de la gauche anti-libérale. L’unité nous aurait porté sans nul doute beaucoup plus haut que la simple addition des résultats de ses différents candidat-e-s. Nous ne nous résignons pas à cette division".
Ainsi, quand vous dites « L’extrême gauche est donc quasiment absente de ce second tour, oubliée par son plus proche allié, le PS, qu’elle soutient », c’est oublier que le rapport de forces est plus subtil qu’il n’y parait.
L’extrême gauche « affaiblie » trouve son compte et se ressource dans l’adversité, les manifestations, le désordre social.
L’avantage donné aux 3 vainqueurs européistes illusionne sur les volontés collectives de demain.
A un 21 avril 2002 avec une poussée aux extrêmes a succédé un 22 avril 2007 « recentré ».
Cette évolution « réaliste » n’est pas une révolution des habitudes électorales (le taux d’abstention par exemple) : elle préfigure une volonté des français à plus de sérieux dans la politique et l’exigence d’un savoir faire des dirigeants.
A cet engagement réaliste dans l’urne succèdera un engagement irrationnel dans la rue, et cette rue n’est plus à personne.
L’espace est laissé vacant.
@ l’auteur,
La volonté, c’est la paresse.
La liberté, c’est l’esclavage.
La guerre, c’est la paix.
Etc...
1984 - Georges Orwell.
Comment concilier cet univers déshumanisé et l’humanisme universel ?
La foi en un monde meilleur est pire que la révolte des insoumis.
Une chaîne de mots est plus qu’une chaîne de caractères. Comme la mer est plus que de l’eau. Ils transportent vers autre chose. Quelquefois, on y est noyé, d’autre fois, on y fait des rencontres.
Par trop d’intelligence, on devient fou. Les benêts et les sots gagneront en puissance.
L’Europe du peuple sera sa souffrance. Terre d’accueil, elle est devenue terre d’exil.
Le rassemblement des idées, c’est la désunion des coeurs.
Avec ce débat, on n’a pas inventé le fil à couper le beurre.
C’était du remâché, pour solder les invendus de la campagne.
A qui s’adresse donc ce procédé haut en couleurs dans la forme et terne dans le fond ?
Le média TV ne vend rien de plus qu’une image, il n’a pas su présenter les enjeux réels de cette campagne.
Quel que soit le vainqueur dimanche à cette élection, l’Europe en sortira grandie et brandira sa bannière étoilée sur le continent.
A quand la prochaine guerre pour ces médias bientôt orphelins de mère ?
@ l’auteur,
La france a décidé lors de cette élection qu’elle refusait les couleurs rouge, orange, verte et bientôt rose.
Elle veut du bleu, avec toutes ses nuances : azur, indigo et outremer...
On ne fait pas une révolution avec une couleur, sauf avec le rouge.
« une entrave insupportable » à leur devoir de réserves qu’on leur demande depuis longtemps, surtout pour protéger un individu qui claironne sur tous les tons leur parti pris et leur soutien à une bipolarisation.
S’agit-il de leur part d’une preuve de rachat ou bien est-ce un nouveau parti pris naissant ?
Dis papa c’est quoi un vote contestataire ?
@ demian
« Ce que nous voyons aujourd’hui, est une mise en place d’une politique de débats et d’alliances qui va se prolonger durant cinq ans ».
Jacques Delors affirme au contraire « cinq ans, c’est trop long ! Il y a urgence. C’est cela que je veux dire aux électeurs de François Bayrou : il faut se compromettre dès maintenant ».
En fait, Demian, je dirais plutôt « Ce que nous voyons aujourd’hui, est une mise en place d’un jeu de chaises musicales », Bayrou le pratiquant très bien, Sarko lui c’est le jeu de la chaise vide.
Cependant, quand vous dites « Et Bayrou a été élu troisième pour faire ce travail de régulateur et de censeur des politiques dont les Français ne veulent pas vraiment, même s’ils ne peuvent s’empêcher de les mettre sur un fauteuil de théâtre, pour voir », c’est
- 1 renier le résultat du vote,
- 2 faire illusion d’un Bayrou élu ... troisième
- 3 « quel travail de régulateur et de censeur » se propose de faire Bayrou ? Et sous quel mandat ? Libre à vous de penser qu’il va rendre la justice du peuple après les urnes. Zorro est arrivé !
- 4 « fauteuil de théâtre, pour voir », vous confirmer n’avoir qu’une bien piètre opinion de la démocratie, où pour vous tout n’est que spectacle sauf quand il s’agit de votre poulain (FB). Mais très cher Demian, il faut réaliser que FB n’a plus droit qu’à un strapontin maintenant.
@ fanfan
Vous écrivez : « Un débat de coutoisie ou tout est clair des le débat, ou l’on apprend pas mal sur les programme, la facon de gerer le pays, pas mal de choses qui étais floues ou inconue dans nos institutions »
C’était effectivement un programme de rattrapage de français pour les « absents » du premier tour.
Ce dialogue, ou plutôt ce montage audiovisuel à quelques semaines des législatives, délivre certains électeurs de leur indécision en matière économique.
Dans les grandes lignes, car dans le détail c’est un domaine trop technique pour le commun des électeurs, l’accent a été mis sur la ligne de partage économique.
Cependant, on continue d’étouffer le dialogue sur l’avenir de l’Europe, et ce n’est certes pas le DEBAT entre les deux prétentants qui permettra d’aérer les esprits.
Dans ces joutes électorales, qu’elles soient de droite, de gauche ou du centre, il n’est question que de forme et non de fond.
Avant d’être influencé, il faut d’abord être tenté ! Et je pense que beaucoup d’électeurs indécis ne s’y retrouveront pas.
Que dire de cette campagne à reculons pour la gauche ?
Que peut-on ajouter comme bêtises du coté du centre ?
La voie « royale » pour les uns comme pour les autres serait déterminée par la formule sacrée :
TSS avec un mot d’ordre pour les législatives.
Comme en avril 2002 : avec un front républicain contre un front national !
Ca a marché, ça marchera encore !
La gauche doit lâcher l’extrême gauche et aller où va la plus gande partie du peuple français.
Les choses seront claires après les législatives.
Sinon, c’est la baston généralisée en Septembre...
@ l’auteur
Vous écrivez « Cette élection semble donc pliée, tant il paraît aujourd’hui improbable que les voix de droite se reportent sur Ségolène Royal pour faire barrage à Nicolas Sarkozy de la même manière que les voix de gauche s’étaient reportées sur Jacques Chirac pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen en 2002 ».
Je vous réponds que l’erreur démocratique et le vote républicain affreux d’avril 2002 ont trouvé leur réponse ce 22 avril 2007. Que l’histoire ne se répète pas et que certains savent la fabriquer.
Arrêtons de rêver ! Notre jeunesse ne mérite pas cela, déjà qu’elle hérite d’un saccage écologique et social.
Si nationalisme rime avec identité européenne, c’est poser les bases d’un traité européen réaliste et non utopiste.
Et croyez moi, pour un non-européen, c’est difficile à admettre, comme les gauchistes ont pu admettre Chirac en 2002.
@ l’auteur
Tous les programmes présidentiels du « non » au référendum européen sont éliminés. Soit !
Les trois programmes « pour » sont en tête. Soit !
Mais de là à conclure que le seul qui vaille est celui de ségo, c’est oublier déjà que celui qui est en tête est préféré des européens : car il ne refera pas le coup du référendum français. Et les européanistes adorent.
Ainsi cette europe « sociale » n’aura pas lieu.
Cet élan de générosité, comme un élan du coeur pour une europe socialement acceptable, aura été brisé dans l’oeuf.
La dérive droitière de la france illustre la dérive droitière de l’europe, et les incantations de la gauche n’y pourront rien.
L’EUROPE était le sujet fondamental de la présidentielle, il n’a pas été abordé de façon impartiale, le nationalisme étant la réponse ambiguë d’une majorité des français.
Car, que peut la gauche française, déjà frileuse sur les thèmes chroniques de la sécurité, de l’emploi, de l’immigration et de la diplomatie, face à une montée en puissance d’un sentiment nationaliste et identitaire ?
Dans les livres d’Histoire, on écrira que le 22 avril 2007 aura été la réponse au désarroi du 21 avril 2002.
Bayrou se retrouve dans la même situation que le FN à une époque.
Il n’est pas un parti de pouvoir, à moins d’accepter la compromission.
Si bayrou soutient le TSS et par là même SR, la pureté de son analyse antiUMPS en prend un coup. A moins qu’il décide par là rallier les TSS de gauche et du centre en vue de négocier des alliances aux législatives.
S’il ne dit rien, il se réserve pour les législatives, pour la revanche, tout seul. Et il lâche dans la nature son soutien électoral. L’objectif est maintenant pour lui de créer un nouveau parti. Et il abandonne en même temps le rêve d’une possible union des démocrates.
Ainsi, TSS ressemble à s’y méprendre au deuxième tour de 2002, et l’on sait ce qu’il advint du gagnant.
Si FB est pour le TSS, il stagnera à 19%, comme Chirac l’est resté à 17% de bonnes opinions.
Cher monsieur, à quand le parti des don quichotte ? « des sans toi ni moi » ?
On a le parti blanc, le bleu blanc rouge, le parti rose, les verts, le futur parti « orange » de Bayrou(parti de rien du tout), le parti noir...
A quand le parti des voyous ? Je m’inscris tout de suite. C’est un parti qui a de l’avenir !
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