Merci !Oui, il y a tant de tragédies dans ce bas monde, qu’on en sait plus quoi dire, ni sur laquelle dire. C’est trop dur !
Si cela peut vous consoler, sachez que si le petit blanc végète dans sa mélasse, et même qu’il s’y complaît, c’est que cela n’est pas sans un certain confort. Sinon, dans mon pays aussi, les petits cons pullulent. Les racistes aussi ! Dans un système social qui n’a mêm pas le règles naturelles de la jungle. Les sub-Sahariens y sont traités comme des bêtes de somme. Tous les êtres humains ont de commun la bêtise et la méchanceté, souvent gratuite, qui les distingue. Cette lettre, que j’ai rédigée dans un moment de vrai désespoir en l’espèce humaine est un cri, que je lance à mon semblable, à mon allié naturel, et non pas une éructation d’hostilité.
D"accord avec vous ! Surtout sur le capitalisme. Notre malheur, à nous humains, est que nous ne sommes plus que ce ce capitalisme fait de nous. Nous n’avons plus plus de libre arbitre. Nous sommes viscéralement pavloviens. On n’agit plus, dans le meilleur des cas, nous réagissons. Ou plutôt, nous répondons à des stimulis, sans vraie conscience de ce qui nous agite. Sinon, si je suis de mauvaise foi, je ne l’ai pas fait en connaissance de cause. Je dois traîner des casseroles dans ma tête, ou dans mes gênes.
Ne vous désolez pas ! Il est des génocides pires que ceux des indiens d’Amériques. Il n’est de meilleure façon d’exterminer un peuple que d’en faire un perpétuel solliciteur.
Oui, je connais cette situation, et je la déplore.
Finalement, si tant de gens ont mal pris ce que j’écris, c’est que je dois encore apprendre à transmettre mes pensées. J’ai usé d’un ton presque enjoué, et d’un humour dont je conviens qu’il est un peu grinçant, un peu grimaçant, pour dire les choses. Dans mon esprit, et c’est pour cela que j’ai donné du « mon frère » au petit blanc, c’est pour lui dire que nous sommes embarqués dans la même galère, que nous devons nous retrouver, dans un même front, contre ceux qui nous montent les uns contre les autres, en gavant les uns de saloperies dont ils n’ont pas de vrai besoin, pour les couper de les trois quarts de l’humanité qui est saignée à blanc. J’ai fait cette lettre à l’homme du peuple occidental, pour lui dire qu’il a été anesthésié, plongé dans un sorte d’hébétude, où il croit qu’il n’est pas si mal loti que ça, et surtout pour qu’il ne fasse pas jonction avec ses frères du Sud, pour ne pas s’unir à eux, contre un même et seul ennemi. Je n’ai voulu blesser personne. Et si ma peau est blanche, un tant soit peu, mon cœur est noir d’une très vieille rancœur.
Merci à vous. J’ai dit t’es mal barré ! Et nous aussi ! Et même qu’à la fin, je dis nous surtout !
Désolé pour les coquilles qui parsèment le texte.
Moi, je signe de mon nom, j’apparais sous mon véritable jour, avec ma photo.
Des vidéos qui en disent long :
1/ Les Syriens qui résistaient pouvaient-ils se permettre de faire la fine bouche, et de dire « non, on ne veut pas être aidé par les islamistes. » ? « Non, on ne veut pas être aidés par les très réactionnaires quataris » « Non, on préfère crever tous seuls, face aux chars des Assad », qui lui est massivement aidé par l’Iran, la Chine, la Russie, le Hezbollah, les Chiites irakiens, et d’une manière générale par la passivité du monde entier, qui regarde le carnage se perpétrer, sans bouger le petit doigt.
Bonsoir
Le nombre des morts est plus important qu’annoncé par cet article. Il serait de 90 000. Sinon, pendant que tout le monde se répand en polémiques sur le sexe des anges, la population de tout un pays subit une inimaginable répression. Que des forces embusquées, cherchent à canaliser une dynamique qui pourrait se retourner contre eux, cela ne fait aucun doute. Le Qatar et ses semblables ne s’engagent pas dans cette insurrection parce qu’ils veulent soutenir une révolution populaire. Mais les insurgés ne peuvent pas se permettre de faire la fine bouche. Ils sautent sur toute aide, quelle qu’elle soit. Mais il ne faut pas douter qu’une fois libérés, les Syriens n’envoient le Qatar au diable. Comme c’est déjà le cas en Tunisie, où les équipes d’Al Jazeera, qui paradaient, il n’y a pas longtemps, sont aujourd’hui systématiquement prises à partie par la population. Il ne faut pas oublier que le régime des Assad est l’un des pires de l’histoire contemporaine.
Merci pour cet article. J’ai toujours été sidéré par les capacités de certains occidentaux, de plus en plus nombreux fort heureusement, à se libérer des camisoles intellectuelles qui enserrent leur sens du jugement. Parvenir à se délester de représentations qui leur ont été littérallement inséminées, depuis leur plus tendre enfance, par tout un arsenal de moyens, aussi subliminaux qu’ils sont efficients, n’est pas rien. L’image des Arabes, et par conséquent celle des Palestiniens, telle qu’elle a été distillée, film après film, scène après scène, par le cinéma américain, des décennies durant, a été durablement, et très profondément fixé dans les mentalités. Tous ces films que nous avons tous vus, depuis que nous étions enfants, où l’arabe est toujours représenté sous son jour le plus sordide. Chafouin, le nez busqué, une petite barbiche pointue, le regard torve, capable de toutes les traîtrises et de toutes les lâchetés. Cela a été quasi systématique, et d’une opinatreté qui a défié les ans. Les lobbies sionistes, dont personne n’ignore qu’ils ont prise sur Hollywood, entre autres labos de conditionnement des masses, ont commencé très tôt à formater les opinions, à les préparer. Le reste des moyens de cet arsenal, bien plus lourd, et bien plus efficace que l’armée israélienne, est venu s’additionner, pour fignoler le travail. Ainsi, lorsque des images nous parviennent, d’Israéliens qui déplorent la mort de l’un d’entre eux, nous les découvrons dignes et fiers, accablés par la douleur, mais pudiques. Lorsque ce sont des Palestiniens que nous voyons, dans les mêmes circonstances, ce ne sont plus que vociférations, tirs de kalashnikov, hurlements de vengeance.
Quelle perte ! Nass el Ghiwane ont fait vibrer notre jeunesse, ils ont marqué notre génération, et nous ont rendu la fierté d’être ce que nous étions, dans notre auhenticité et notre spécificité, mais sans nous enfermer dans de quelconques réduits culturels. Ils ont chanté l’amour et la fraternité, et n’on pas craint de se ranger du côté des opprimés, à une époque où les ravages du despotisme se perpétraient à huis clos.
Les formules en tout-venant qui parsèment ce très sobre compte rendu nous en montrent tout le sérieux. L’intervention des forces de l’OTAN s’est décidément révélée une aubaine, pour une foule de « vrais révolutionnaires », qui s’y sont engouffrés. Une vraie aubaine, puisqu’elle leur permet d’éclipser le peuple libyen, de le passer en pertes et profits. Non ! Le peuple libyen n’a jamais existé qu’à travers son grand guide. Ce grand homme qui s’est fait supplier, quarante deux années durant, pour rester au pouvoir. N’a-t-il pas fait régner la justice, les droits de l’homme, la craie démocratie ? Ne vivait-il pas modestement, dans sa tente de bédouin ? A-t-il seulement touché à un seul cent du peuple lybien ? Ses enfants ne vivaient-ils pas de leur salaire ? A-t-il fait tuer un seul prisonnier ? N’a-t-il pas proscrit la torture ? N’a-t-il pas fait de la Lybie un Etat moderne, doté des meilleurs infrastructures, de routes, de mobilier urbain de grande qualité ? Les écoles et les hôpitaux libyens n’étaient-ils pas des modèles de bonne gestion ? N’allait-il pas créer une nouvelle monnaie africaine, qui allait détrôner le dollar. C’est d’ailleurs cette dernière audace, nous disent-ils, avec le plus grand sérieux, qui a précipité sa perte. Et ainsi, d’une outrance à l’autre, sans craindre le ridicule, le moins du monde, ils sont pris dans leur propre frénésie. Et c’est à qui en rajoutera une plus grosse couche. Jusqu’à nous affirmer que Madame Malédiction a déployé son bras vengeur, et que les assassins du frère Guide n’ont plus qu’à se planquer.
Il y a eu de l’eau dans le gaz. Cela a commencé lorsque le président Bouteflika a donné son accord à son homologue français que l’Algérie acceptait que Merah soit enterré en Algérie. Mais c’était compter sans un clan, très puissant au sein du DRS, qui a très mal pris cet accord conclu sans l’avis de ses parrains. Et ils ont mis la machine en marche. Ils ont incité le père de Merah a faire les déclarations qu’on sait, ils l’ont passé sur une télé qui leur est inféodée, et ils ont désigné cette avocate, pour mettre la pression. Ce clan a réussi à faire reculer Bouteflika, et l’accord est tombé à l’eau. Donc, les menaces brandies par cette avocate ne sont plus à l’ordre du jour.
Je ne sais pas si c’est de la duplicité, de l’opportunisme, une certaine perception de la politique, ou de la sincérité. Mais ce qui est sûr est que Sarkozy a débauché ceux qui plaçaient leurs petites personnes devant toute autre considération. Il n’a donc récolté que ce qu’il a semé. Puisque ces gens là continuent, très vraisemblablement à tracer leur petit bout de chemin, au mieux de leur carrière. Et ils ont attendu jusqu’à la fin, pour se décider. Ils auraient quitté le navire quand la situation n’était pas aussi désespérée pour le président sortant, on aurait applaudi, mais là...
Cessons, s’il vous plait ces comparaisons douteuses, entre le Maroc et l’Algérie, avec ces relents revanchards qui n’honorent personne. Tout le Maghreb a besoin de se démocratiser. Réellement, et non plus en simples façades, en trompe-l’oeil. En Algérie, le peuple algérien, et particulièrement la jeunesse, a entrepris de faire son printemps révolutionnaire, mais de façon pacifique et citoyenne, en commençant à boycotter massivement les prochaines élections, avant d’entrer dans une phase de désobéissance civile qui fera date. C’est pour cela, et non pas pour servir les rancunes des uns et des autres, que j’ai prié AGOEAVOX de retirer ce texte de propagande.
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