Certes, les questions du Qui, du Comment et du Pourquoi ont leurs intérêts. (forme non-neutre)
Oui ! J’adore cet article ; moi qui suis fan de SF catastrophe ...
@Trevize : merci de nous informer que nous payons une énième taxe pour copie privée via notre FAI.
Anyway, depuis vingt ans, j’enrage de voir d’un coté cette taxe, ni injuste ni illogique en soit, persister à fournir d’énormes capitaux à des industries qui, sur chaque produit que je leurs achéte, inscrivent « Copie Interdite ». J’en ai marre que tous les DVDs commencent par un rappel à la loi tronqué.
Comment peut-on interdire quelque chose que l’on taxe ou taxer quelque chose que l’on interdit, surtout si cette taxe n’est pas à l’acte, mais prévisionnelle et généralisée ? Cette hypocrisie m’a toujours fait bondir, même si, proche du millieu artistique, je défends bec et ongles le droit d’auteur ... dont il n’est pas question ici, puisque l’on parle de droits de diffusion et de reproduction.
Merci pour le rappel. Et bravo pour l’illustration !
J’ai évoqué ce fait dans mon article : Jaimelesartistes.fr ou le mensonge institutionnel .
Que suis-je, moi, l’être virtuel qui ajoute quelques octets aux bases de données d’AV, pour que l’auguste auteur de cet article y réagisse, lui-même en permuttant quelques zones magnétiques d’un disque dur ? C’est sûr que vitupérer contre le virtuel sur internet, c’est un comble. Surtout que sans réel, pas de virtuel car pas de modèle.
Alors, pourquoi cette peur du progrés ? cette paranoïa d’un futur inhumain ?
Désolé, mais j’ai, avec force, l’image de ceux qui ajoute de l’eau à leur Whisky prétextant que « ça saoule moins » ! Au secours Zigmund !
Il y a ceux qui aiment la technologie et les autres ...
Il y a ceux qui aiment les discours clairs, précis, avec un argumentaire logique mais synthètique ... et les autres.
Et pour justifier la claque : il ne faut pas citer des auteurs meilleurs que soi si c’est pour les descendre.
Quand une insdustrie a des difficultés alors que le contexte est florissant, c’est qu’elle a un problème de politique ... industrielle.
C’est pas une raison pour faire des lois débiles, chères et liberticides !!!
Il suffit de changer les dirigeants.
Merde, c’est des copains à NS ...
Tout dépend de tes goûts, et où tu vas les chercher tes nouveautés. Je cite deux sites très généralistes dans mon article HADOPI : poussons (un peu) l’analyse : MySpace Music et AcidPlanet . Il faut juste fouiller un peu ...
Merci Topaloff d’être DANS le sujet de l’article, que j’ai, volontairement, synthétisé. Permettez-moi de préciser ici :
1/ J’estime la part budgétaire des artistes « maisons » (signés en direct) des majors, aujourd’hui, à moins de 10%, tout le reste passant dans l’achat de licences auprès de « labels » qui soustraitent le casting, la réalisation et la com. et qui, biensûr, prennent tout les risques. Et même avec les artistes « maisons », les réalisations sont fait soit dans un studio tier soit en home-studio avec un réalisateur indépendant. Dans le personnel des majors, il n’y a plus aucune compétence artistique, tout est soustraité, et les postes dits de « Directeur Artistique » ressemblent plus à des « Responsables de Lignes de Produits ».
2/ Autrement dit, les majors se contentent d’acheter des droits de reproductions et d’empocher les bénéfice, étant donné qu’elles soustraitent TOUT LE RESTE. Et elles arrivent à faire signer des artistes parce qu’elles ont le monopole sur la grande distribution. Mais, légalement, l’artiste ne concéde de les droits de reproduction et de diffusion d’UNE interprétation de l’oeuvre à la maison de disque ; et il peut très bien conserver ou céder à un tier la gestion de ces droits d’autreur (à ne pas confondre) par l’édition des paroles et musiques. Dans les faits, la gestion de ces droits est pratiquement toujours cédée aux majors, par l’intermédiaire de filiales, parce que si on ne leur file pas l’édition, on n’a pas de distribution. Voilà, c’est comme ça ! C’est vrai, je l’ai vécu.
Alors, quand on entends qu’Hadopi va permettre aux « industries du divertissement » (les majors) de mieux protéger le droit d’auteur ... j’ai mal aux seins :)
Mais je m’égare et sors de mon propre sujet : « La tekno les dépasse tous, industriels, politiques et autres décideurs ; et ils vont se prendre un retour de manivelle ! ».
Vive la démarche scientifique !
Comme promis, j’ai testé l’achat de MP3 sur FnacMusic après avoir bien lu faq et conditions de vente. Ma cible : l’album Cumbolo du groupe Culture. Résultat de la recherche : le vynil à 19.97€, le CD à 14€ et la version MP3 à 9.99€ : tout à fait cohérent, bien qu’une édition originale du vynil doit bien dépasser les 50€, j’en ai une ! (autre débat)
Bon, procédure classique : click sur « j’achéte », panier, indentification, validation, test config, CB, téléchargement. Et même là c’est bien : choix entre le click-droit + save as ou download d’un (vraiment tout) petit plug-in. J’installe, je clique, téléchargement hyper rapide et rien sur le disque dur. Re-essai, et encore, ensemble, un par un, rien ne vient. J’appelle le SAV de la Fnac, accueil impec, le tekos vérifie de mon coté que le click-droit ne fonctionne pas non plus, me fait patienter et m’annonce que l’album est défectueux et qu’ils me rembourse mon achat.
Conclusion : offre légale : 0 / easy-share : vainqueur et de loin
Je vais chercher l’album sur kvaz ...
Pour être un observateur proche et attentif de la musique en France depuis plus de vingt ans, je peux vous garantir les assertions de l’autreur :
1/ Le nombre d’éditeurs phonographiques est passé dans la période d’une bonne centaine aux quatre actuels, ceux-ci profitant de la mâne qu’ont été la hausse du niveau de vie, le progrés technologique du CD et les aides tels que la taxe pour copie privée.
2/ Pendant le même temps, la distribution passait de quelques centaines de disquaires à quelques centaines de super-marchés et deux/trois chaines de magazins spécialisés.
3/ Logiquement, l’offre s’est appauvrie, tant en diversité qu’en qualité. Je stigmatise souvent les compilations, best of, resorties de fonds de catalogue, fausses stars de la TV et autres produits pur studio à la mode du moment.
4/ Quand on observe, même un peu, la scène hors industrie, les artistes démontrent d’une créativité et d’une qualité d’un très bon niveau sans aucune baisse dans le temps.
Merci Nico pour cette réaction enflamée.
Je ne me suis pas senti visé par elle, n’ayant essentiellement fait que poser des questions.
Néanmoins, bien que luttant tout les jours contre ma propention à la propriété et sachant distinguer Prokofiev d’Obispo, je trouve votre position quelque peu réactionaire ; par exemple, conscient de la qualité supérieur du vynil et en possédant plein, je suis très heureux d’en avoir des copies MP3 haute qualité qui ne craquent pas et ne s’usent pas. Vous-même, utilisez-vous encore la technologie microsillon ?
D’autre part, depuis que je suis passé à la HD et au BlueRay, je peux vous dire que les DVD sont de très mauvaise qualité que c’en est une honte !
Ah ! Le progrès ...
Bravo Cbx !
Malgrè la longueur et la complexité, ton article est très pédagogique. Malheureusement, il n’est pire sourd que celui qui ne veux entendre ...
J’ai particulièrement aimé : « Pour ma part, j’ai l’impression de risquer plus en achetant ma musique légalement qu’en la téléchargeant illégalement. » Je suis également très critique envers l’offre légale (cf mes articles), mais dans un esprit scientifique expérimental, j’ai fouillé un peu plus et j’ai trouvé sur Fnac.com des oeuvres rares, anciennes, dans une niche que je ne trouvais jusque là qu’en illégal. Je vais pousser l’expérience jusqu’au bout ...
Slt Arthur,
1/ Il me semble avoir déjà lu cette réaction ou une très similaire pour un autre article.
2/ Quel rapport avec mon article ?
Bravo Ronny, je voulais également écrire un article sur Orange, tu as été le plus rapide, je résume mon témoignage :
Voulant rassembler en une seule machine mon mobile et mon PDA, j’ai regardé l’offre de smartphone chez mon opérateur, Orange, mais rien ne me convint. Après une étude de marché poussée, je me décidai pour un ASUS P750, le top du top, acquis par correspondance. Je glisse ma carte SIM dedans, ça marche très bien, sauf la 3G, évidement, puisque je n’avais qu’un forfait voix. Pour profiter un minimum des fonctionnalités de l’appareil, j’ai souscris à l’option internet d’Orange : de 8h à 20h, surf via le portail Orange world, le reste du temps, internet illimité ; sauf que, comme je n’ai pas acheté le téléphone chez Orange, je n’ai pas de menu « Orange world » et malgrè toutes les URL imaginables entrées dans le navigateur, impossible d’atteindre le fameux portail. J’appelle Orange, plusieurs fois, et la réponse systématique : « vous n’avez pas acheté le mobile chez nous, adressez-vous au vendeur ou au fabricant ». Conclusion : j’ai internet uniquement la nuit, et en principe je suis chez moi, où j’ai internet par le téléphone fixe, donc je paye pour un service soit inutile, soit inutilisable. En plus, le coût de ce service a baissé pendant ce temps, sans que cette baisse ne me soit reportée avant que je ne me désabonne pour me ré-abonner immédiatement. Aujourd’hui, je surfe mobile à la maison en Wifi.
Ensuite, sans liaisons apparemment, un beau matin, plus de ligne sur le mobile. J’insiste, je teste, je remets la puce dans l’ancien mobile, rien, la puce semble morte. Je vais dans une boutique Orange, on me renvoi vers le SAV par téléphone, bon. Là, un super vendeur m’accueille et me propose le remplacement de ma carte SIM pour 20€. Quand j’objecte sur ce tarif, il embraie sur le couplet : « Ah, mais je vois que vous avez un vieux mobile. Pour 15 centimes, vous avez un nouveau mobile avec une nouvelle puce ». je me suis laissé avoir, j’en ai pris un à 15€. C’est en le recevant que j’ai appris que j’en avais repris pour 2 ans, clause que le vendeur s’était bien abstenu de me communiquer. Conclusion : deux mobiles inutiles et invendables dans mon tiroir et une très mauvaise image pour la marque. Sans parler de la logique tordu de la politique industrielle et l’archaïsme de la politique commerciale.
Ne répondez pas aux provocations de P. : il ne sait pas qu’un trop plein de critiques dévoile l’attachement car il ne connait que le coté négatif de la critique.
Hello,
Désolé de relever deux grosses erreurs de postulat :
1/ 99% des artistes de vendent pas leurs droits aux industries du diversissements. 100% de ceux qui sont distribués, oui. Mais beaucoup d’artistes, en musique ou autre, ne divulguent pas leurs oeuvres, les commercialisent en direct ou les éditent ou le font faire sans pour autant atteindre la « distribution » que certains veulent nous faire prendre pour la diffusion. (distribution : marchand, diffusion : non-marchand)
2/ Les artistes ne vendent JAMAIS l’intégralité de leurs droits d’auteur, en tout cas c’est totalement interdit en France ; ils consédent les droits de diffusions et de reproductions de réprésentations originales des oeuvres dans les termes d’un contrat. Pour la musique, légalement, l’éditeur phonographique n’a aucun droits sur les paroles ou la partition, éditées séparément ; dans les faits, c’est une filiale « industrielle » qui édite aussi paroles et musique, en plus des disques.
Ainsi, pour que le téléchargement soit réellement dans l’esprit du droit à copie privée, il faudrait que le « partageur » autorise chaque « téléchargeur » (pas chaque téléchargement, hein) car si l’on ne « connaît » pas ceux qui téléchargent, on ne peut plus parler de « partage », mais de diffusion, même dans un cadre communautaire, sauf si le but exclusif de la communautée est l’échange de musique. Tricky, isn’t it ? Et par conséquence, les systèmes peer-to-peer des origines, uniquement musicaux, étaient bien plus proche de l’esprit « légal » de la copie privée, que ce qui va le remplacer, c.a.d. la capture de streaming et le stockage généraliste anonyme payant qui sont bien plus proche de la piraterie puisque cette diffusion génère des bénéfices qui ne retournent jamais aux auteurs.
On n’est pas sorti du sable !
Voir mon analyse (partielle et partiale).
Deneb, Fabien, tous, bonjour,
Au delà de la distinction gratuit / libre, il est certain que le pouvoir et les marchands cherchent à nous faire prendre leurs diversissements pour de la culture, leurs informations pour de la connaissance ; mais la culture et la création, artistique ou algorythmique (logiciel) ne crainnent en rien le pouvoir ou le marché dans le contexte occidental car si le moteur de la création est la liberté, la fraternité est souvent hypocrite et l’égalité n’y a rien à voir : c’est la loi du plus fort, enfin, du plus beau, émouvant ou subtile. Sans compter, que pour un créateur, son exposition et même sa mise en compétition sont essentielles ; mais tout comme l’enseignant ne perd rien lorsqu’il transmet son savoir à l’élève, les perdants de ces compétitions n’ont aucun ressentis envers les vainqueurs.
D’autre part, je pense que personne ne peux ni juger ni mettre en cause la commercialisation d’une oeuvre par son créateur, surtout si celui-ci n’a pas d’autres moyens de subsitance car de ce choix ou de ces circonstances subviennent systèmatiquement des tentions (que je tairais, par pudeur ...) qui s’opposent à la création même. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des agents !
Enfin, du point de vue philosophique, je serais surtout curieux de questions sur « les méthodes de valorisation de l’information », pour faire simple ...
Je ne comprend pas qu’il n’existe pas encore de site ou d’association, dans une
démarche citoyenne non partisane, qui recenserait tous les « faux pas » de nos « braves » forces de l’ordre.
Les faits dénoncés par Amnesty sont extrêmement graves dans un pays dit « des droits de l’homme » et démocratique car ils nient ces deux notions.
Mais cette « incompréhension » et cette défiance envers la police se forge bien sûr sur les bavures médiatisées et sur les humiliations des contrôles au faciès, mais aussi tous les jours avec le mépris et les aprioris, les manques de politesse, de respect et de civisme, l’irrespect des procédures et même des lois et codes que la population voit de plus de plus du fait de ceux qui sont sensés les faire respecter. La base de la civilisation est l’éducation et la base de l’éducation est l’exemple ; avec l’exemple que donne la police, on n’imagine pas une future civilisation très saine.
Quel contraste avec le souvenir du sentiment que m’évoquait le garde champêtre du village où j’ai grandi ; même si je n’avais aucune envie d’avoir affaire à lui, il ne me faisait pas peur bien qu’il représentait l’autorité, je ne m’en serait jamais méfié sachant que son rôle était aussi de se porter à mon secours en cas de danger. Peu de flics, aujourd’hui, par leurs attitudes ou leurs actes, ne m’évoquent ce sentiment.
Par ailleurs, à l’époque, la police s’occupait essentiellement des bandits, et comme d’autres, j’ai toujours penser que pour leur courir après et (éventuellement) attraper ces bandits, il fallait avoir certains points en commun avec eux.
D’un autre coté, j’aimerais aussi que le pouvoir politique ne fasse pas supporter aux forces de l’ordre des missions qui ne leurs reviennent pas tels que tous les problèmes sociaux qui dégénèrent jusqu’à leurs interventions et tous les problèmes de santé mentale et de toxicomanie qui devraient être traités de façon médicale.
J’aimerais aussi que l’on ne les détourne pas de leurs fonctions à taxer tous les automobilistes sous couvert de violence routière, ni les promouvoir ou leurs donner du mérite sur la base de chiffres et statistiques absurdes.
A la relecture, je souhaite juste ajouter un point, pour parraître moins ringard mais surtout pour répondre à l’argumentation pro Hadopi classique face à mon type de discour : « L’offre légale en ligne » de (soit disant) millions de titres.
Je n’ai encore jamais acheté de musique en ligne parce que :
- les prix sont absolument excessifs pour un produit immateriel,
- je ne veux pas être contraint par des normes propriétaires logicielles ou matérielles,
- les DRM étaient innacceptables : copies et compatibilité très limités, fichiers innutilisables, achats perdus et contrat floué quand les serveurs s’arrêtent,
- je ne trouve pas normal de devoir payer à nouveau pour des oeuvres que je posséde déjà sous forme analogique,
- les produits de l’ensemble des catalogues comme ceux mis en avant ne m’intérressent pas du tout.
Par exemple, quelle offre légale en ligne m’offre d’aquérir l’album « Live Loving » de Sugar Minott que j’ai téléchargé hier soir ? Et encore ai-je pris un grand classique (pour les connaisseurs), mais tant d’oeuvres éditées en analogique, que leurs droits soient ou non détenus par une major, ne seront jamais numérisées dans une démarche commerciale. Alors, heureusement qu’il y a des passionnés à la limite de la légalité pour faire exister sur le net ces pans de la culture que personne ne peux juger négligeables, dans un parfait esprit de respect pour les artistes et l’ensemble des acteurs ayant contribués à ces créations ; avec la seule volonté de partager, partager avant tout le bonheur de connaitre de belles choses, partager l’émotion que peuvent engendrer des chef-d’œuvres du passé, sans aucune intention de profit financier.
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