Sur internet, la LOPSI va effectivement pousser la diffusion de ce type de matériel numérique vers les techniques sécurisés. Là où le document « de source interne » se trompe, c’est qu’il ne prend pas en compte les phénomènes d’échange gratuit. Si les clients sont poussés vers des techniques plus complexes et sécurisés ils vont vite se rendre compte qu’ils peuvent tout avoir gratuitement, assez facilement et quasiment sans danger, plutôt que de devoir effectuer une transaction financière chère et dangereuse. Quelque soient les techniques utilisées, l’échange d’argent sera toujours le point faible du système car on quitte le purement numérique pour tomber dans la monnaie véritable (compte en banque, carte bleue, etc...).
Je pense donc que les conclusions du document sont erronées : la LOPSI ne va pas favoriser le marché, au contraire elle va le tuer à travers le gratuit - exactement comme les marchés du film et de la musique meurent à petit feu à cause du piratage. Ca ne veut pas dire que la production sera stoppée (les pédos n’ont nul besoin d’être rémunérés pour se motiver à diffuser leurs ébats, ça fait même partie de leurs fantasmes...) ni la circulation de ces données, mais au bout d’un moment plus personne n’arrivera à se faire du fric dessus par manque de clients, tous partant peu à peu vers les solutions d’échanges sécurisés gratuits (TOR, Freenet, i2p...) où ils se mettent à nouveau en contact direct avec les producteur, sans intermédiaire de diffusion. Cette peur du salaud qui se fait des milliards sur le cul des gamins est donc largement surestimée. Ca existe aujourd’hui (sauf qu’on n’en n’est pas au milliard), mais ça ne va pas durer.
La sciento est une escroquerie monumentale sur fond de pseudo-philosophie débile à deux-balles, mais je ne peux qu’être daccord avec vous sur votre dernier paragraphe : on est adulte ou on l’est pas ! Si on l’est alors on n’a à s’en prendre qu’à soi-même de se faire couilloner aussi facilement, si on l’est pas alors on ne doit pas s’attendre à être considérés comme des adultes. Ces centaines de milliers d’euros dont les gars du reportage ont été dépouillé bah c’est tout simplement l’impôt sur la connerie, chez certains il est très élevé, c’est comme ça...
La différence est que la pédophilie a une définition précise, médicale : c’est l’attirance sexuelle d’un adulte pour des enfants pas encore pubères. Ca ne concerne donc pas les adolescents. Par ailleurs, il n’y a aucune définition légale de la pédophilie : personne en France n’a jamais et ne sera jamais condamné pour pédophilie. On est condamné pour agression sexuelle sur mineur, atteinte sexuelle, viol sur mineur, corruption de mineur, etc... mais jamais pour pédophilie.
« faire l’amour avec une mineure n’est pas interdit » << contre de l’argent si, c’est interdit. S’il n’y a pas argent et s’il y a consentement de la mineur c’est autorisé en théorie entre 15 et 18 ans mais avec de telles conditions que pratiquement, ça l’est rarement.
J’aurais presque dit l’inverse : d’un coté une séduisante pulsion de décérébration et d’abandon de soi à l’illusion, de l’autre une rébarbative plongée dans le coeur de l’être humain de tous les jours, avec toute la tristesse de ses contradictions et de ses faiblesses. D’un coté un rêve illusoire que personne n’atteint jamais, de l’autre une réalité vivante et palpable qui nous renvoi notre propre image comme un miroir. Si le premier attire plus, c’est parcequ’on a envie d’écouter du rêve, pas du quotidien bêtement humain, et surtout pas soi-même.
Ce qu’il faudrait surtout c’est qu’on arrête de râbacher sans arrêt des histoires de sexe, pédophilie et autres petites culottes partout dans les médias, parceque là ça devient franchement très lourd... Ne pourrait-on pas passer à autre chose ? On va pas non plus faire la une des médias avec les frasques de prêtre pendant des mois ! Deux semaines de une non-stop ça va aller là quand même... Il y a d’autres sujets à traiter !
Bof... Dès que j’ai eu accès à Internet j’ai très vite eu le réflexe de ne jamais rien publier sous mon vrai nom et de toujours m’inscrire sous un pseudonyme. Je m’y suis tenu depuis, et tout ce que le web a conservé à mon nom est un vieux site web supprimé depuis longtemps et qui ne contenait que quelques critiques de cinéma et de bouquins datant de mes tous premiers mois sur ce médium dans les années 90...
Ne jamais inscrire son vrai nom quand il est possible d’inscrire un pseudonyme, et changer régulièrement de pseudonyme : voilà la vraie solution pour un anonymat garanti. Même sur facebook ça marche : rien ne vous oblige a mettre votre vrai nom dans les cases prévus à cet effet. Ensuite, vous informez vos amis et eux seulement de qui se cache derrière ce nom de plume et le tour est joué.
Que l’information soit extorquée ou donnée n’est pas le vraie problème. Les vrai problème est que ces « journalistes » ont été donner ces informations à la police, sans se rendre compte qu’ils mettent ainsi en danger tout le métier de journaliste.
A partir d’aujourd’hui il ne sera plus possible (ou infiniment plus difficile) d’effectuer la moindre enquête dans les milieux pédophiles, surtout à visage découvert - aucun pédophile ne fera plus confiance à un journaliste, mais aussi par infiltration car les milieux pédophiles vont accroitre leur méfiance à l’extrème. Et puisque la boite de pandore est ouverte, les autres types de criminels ou délinquants vont avoir la même méfiance (« ils l’ont fait peur les pédos, qui sait s’ils ne le feront pas pour nous »). Et cet état des choses ont le doit à la seule décision de ce journaliste qui du coup n’en mérite plus le nom...
Tous les journalistes devraient aujourd’hui apposer leur nom à un article dénonçant clairement cette pratique - ils pourraient alors montrer l’article comme garantie morale aux criminels ou délinquants qu’ils souhaient interroger. Ca leur permettrait peut-être de faire à nouveau leur travail dans de bonnes conditions.
Je n’ai pas encore vu Tetro mais mon film préféré de Coppola, et de loin, est celui que vous qualifiez de « petit » film tournée en Roumain. Délaissant les films grandiloquents et spéctaculaires un peu artificiel, je l’ai trouvé plus mûr, plus accompli et surtout plus intéressant Alors j’irais voir Tetro en esperant qu’il confirme ce changement....
Attention chéri ça a coupé Il manque la fin du texte...
Sinon, on en peut plus vraiment dire que la pédophilie soit politiquement correcte de nos jours, on peut même dire que c’est l’inverse, l’anti-pédophilie extrême, qui le soit devenu.
Entre :
Selon l’inventaire du Dr Charles Perrier, un tiers des victimes de moins de treize ans d’attentats à la pudeur étaient des garçons (Les Criminels, 1900).
Et :
Selon le Dr Marcel Eck, la pédophilie "est habituellement homosexuelle, mais pas toujours". D’après Frank M. Du Mas, il y aurait quatre à cinq fois plus de pédophiles parmi les homosexuels que parmi les hétérosexuels (Gay is not good, Nashville : T. Nelson, 1979).
Il y a une grosse contradiction... Si un tiers des victimes sont des garçons ça veut dire que deux tiers des victimes sont des filles. Il y a donc deux fois plus de filles victimes que de garçons victimes, et donc à moins de considérer que les agresseurs de filles ont plus tendance à être des « violeurs en série » que les agresseurs de garçons, la conclusion est l’inverse de ce que vous dites, c’est à dire qu’il y aurait beaucoup plus de pédophiles (du moins d’agresseurs sexuels) parmi les hétérosexuels que parmi les homosexuels.
Sauf que d’après les psychiatres qui l’ont examiné au cours de l’affaire, Dutroux n’est PAS pédophile
Les choses du sexe sont complexes et la prétention de vouloir découper en petites cases des réalités profondément humaines ne peut être que vouée à l’échec... Le fait est que les désirs de certains pédérastes et de certains pédophiles se rejoignent parfois sur certains jeunes adolescents, et que de l’autre coté les désirs de certains pédérastes et de certains Gay se rejoignent parfois sur de vieux adolescents ou jeunes hommes. Vouloir séparer cela d’un coup de couteau à l’aide du vocabulaire ne serait qu’artifice : on a affaire à des réalités continues, qui passent progressivement d’un état à un autre et non pas brutalement comme on passerait une porte.
Bref, la pédérastie faisant une sorte de trait d’union continue entre la pédophilie et l’homosexualité, il est logique que certaines personnes ne sachant (ou ne voulant) faire la distinction s’emploient à mettre tout le monde dans le même panier. C’est un problème, mais je ne crois pas que vouloir imposer un vocabulaire forcément artificiel et réducteur soir une solution, car personne ne sera jamais vraiment dupe et le doute restera toujours en sous-terrain, alimentant les idées fausses et les craintes injustifiées.
Gay, Bi, Trans : c’est une « diversité » incomplète. Vous dites que « assez souvent dans l’histoire une composante a prétendu la représenter toute », pendant des siècles ça a été la pédérastie, aujourd’hui celle ci en est exclue. C’est la dite « communauté LGBT » qui a repris le flambeau, mais elle ne représente toujours pas l’ensemble des facettes de l’homosexualité, pédérastie comprise.
Dailleurs on dit aussi ’les gars", qui est le diminutif de garçons...
On dit aussi « fille » pour les femmes, genre « salut les filles ! » Alors pourquoi pas garçon pour un homme ?
Ca va être difficile de changer une habitude prise depuis des lustres, y compris par les homos eux même (je le sais, j’en suis !)
Vous n’avez pas tout à fait raison dans vos définitions. La pédérastie est homosexuelle et exclusivement masculine : il s’agit d’hommes attirés par les adolescents de sexe masculin. C’est encore différent de la pédophilie, où il s’agit d’hommes ou de femmes attirés par des enfants non pubères, quel que soit leur sexe. Et ça reste différent de l’homosexualité dans le sens qu’on lui donne aujourd’hui qui concerne des gens attirées par des personnes adultes de même sexe.
Pourquoi on nomme pédé les homosexuels ? C’est une bien longue histoire... Jusqu’aux combats pour la reconnaissance des homosexuels de ces, disons, 50 dernières années, la seule forme « d’homosexualité » visible et car considérée comme moins honteuse que les autres était la pédérastie. Depuis, la perceptions des choses s’est inversée et la seule forme acceptée aujourd’hui est l’homosexualité entre adultes, ou jeunes d’age sensiblement égal. Mais du coup le nom de pédé est resté pour tous les homosexuels, pédérastes ou pas, tant il était déjà entré dans les moeurs.
La pédérastie à une longue histoire, le nom provient de l’antiquité grecque ou, dans certaines citées, le phénomène s’était érigée en véritable institution pédagogique : des hommes mûrs qui accompagnaient des adolescent vers l’age adulte, y compris en ce qui concerne la sexualité. Et c’est ce coté apprentissage, éducatif malgré tout qui en a longtemps fait une forme d’homosexualité moins honteuse que les autres (et quand je dis longtemps c’est de l’antiquité aux début du XXeme siècle !). En effet, deux hommes mûrs ensemble supposaient que l’un se soumettait à l’autre (expression stéréotypée : faire la « femme »...) ce qui était considéré comme particulièrement honteux. Alors qu’il était vu comme naturel, quelque part, qu’une jeune garçon se soumette à un homme mûr chargé de son éducation.
Aujoud’hui la perception de l’enfance et de l’éducation a radicalement changé (pas toujours en bien dailleurs, mais c’est un autre débat), la pédophilie est devenue un sujet hyper sensible et la sexualité intergénérationelle est devenue quelque chose de monstrueux. Du coup, les pédérastes sont mis en vrac dans le même sac que les pédophiles, bien qu’ils soient différents. Et par ce biais, l’homosexualité ayant longtemps été de pair avec la pédérastie, elle est aujourd’hui également mise dans le même sac par certaines personnes (jamais deux sans trois, allez donc !)
je vous recommande la lecture de l’article Pédérastie sur Wikipédia, très instructif. (http://fr.wikipedia.org/Pédérastie).
Vous avez raison, il ne s’agit pas de la fâchosphère, c’est bien plus vaste : on pourrait appeller ça la connosphère, à l’intérieure de laquelle la fâchosphère n’est jamais qu’une petite balle de ping-pong perdue au beau milieu d’un océan...
Nan parceque quand on entend des conneries du genre « c’est insoutenable de lire ce bouquin » on se dit que... que... oui bon, que c’est du gros calcul politique pour se placer bien dans l’axe, évidemment. La connerie n’est pas là, là il n’y a que manipulation et opportunisme et pour faire ça avec habilité vaut mieux pas être trop con. Non, la connerie est plus basse, elle est chez ceux qui y croient par exemple.
Nan mais franchement la pauvre petite Boutin, comme on a envie de la plaindre d’avoir vécu l’enfer absolue en se forçant à lire un bouquin... Elle doit être belle sa bibliothèque tiens : oui oui, le club des cinq, winie l’ourson... J’espère qu’elle n’oublie pas son cache-nez quand elle sort, le fond de l’air est frais ces temps-ci ! Un peu plus et elle va porter plainte pour agression sexuelle contre l’éditeur : je suis sûr qu’elle trouvera quelques associations de protection de l’enfance plus pure que blanche pour la soutenir !!
Connerie et barbarie, voilà ce qu’on observe un peu partout sur le net depuis quelques jours. On est proche du lynchage, des piques au bout des têtes et des règlements de comptes à coup de burins sur le crâne. On s’enfonce...
Au vu des réactions sur les forums et commentaires des divers articles sur le sujet partout sur le net, le troupeau il aurait plutôt très largement tendance à enfoncer Polanski qu’à le défendre.
Sauf que la majorité peut se tromper, on l’a vu des tas de fois dans l’histoire... La désobeïssance civile est légitime si celui qui la réalise le fait au nom d’un idéal auquel il croit lui même sincèrement, même si son idée n’est pas majoritaire, même si en fait il se trompe sans le savoir ou sans s’en rendre compte. C’est la sincérité de la démarche qui en fait sa légitimité et non pas l’idéal qu’elle porte ni le nombre de personnes qui y adhèrent.
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