Prof dans le primaire, je peux certifier que la volonté de ne pas réussir se manifeste très tôt...
Il est vrai, qu’il y a souvent reproduction du modèle parental (les parents sont allés en « perf », les enfants iront en « segpa »).
Mais je pense que ce blocage psychologique est souvent plus social qu’individuel. Et l’école y participe ! Avez-vous déjà pensé à la souffrance d’un enfant qui découvre, en maternelle, qu’il doit tous les jours s’adapter à un monde (l’école) dont il ne comprend ni les règles, ni le langage, ni l’utilité, et qu’il est, en sus, sommé d’y réussir. Nulle place pour ses centres d’intérêts, pour son monde, son milieu. Il doit l’oublier pour « s’élever » !
Le dédain qu’il reçoit en pleine face, soit il l’absorbe et ne se sent jamais à la hauteur, complexe d’infériorité, soit il le brave et devient insolent (au mieux) ou violent (au pire).
Mais on n’a pas LE TEMPS de faire autrement !
Oui le temps manque ! Et ce, dès le primaire ! Les élèves doivent être efficients et très vite. Dès l’école maternelle, les évaluations assènent des jugements sur des enfants qui jusque là étaient (pour la plupart) aimés et considérés tels qu’ils étaient.
On n’a pas (plus ?) le temps de prendre l’enfant tel qu’il est, de l’écouter, de le comprendre, de lui proposer des choses qui lui « parlent ». Il faut vite en arriver aux objectifs pédagogiques !
Alors, même quand on essaie de prendre en compte chaque élève (il faut individualiser les parcours), même quand on ne prend pas les programmes pour la bible, on fait toujours classe pour un groupe « moyen ».
Je pense qu’on est à côté de la plaque !
Donner le goût d’apprendre prend DU TEMPS. De là seulement peut venir la capacité d’écoute active, l’acceptation du travail comme moyen d’accéder à un plaisir : le savoir.
Les enfants qui arrivent en segpa, sans parler des difficultés de compréhensions qui peuvent exister ( eh oui, on ne naît pas tous avec les mêmes atouts en main), ont subi bien des violences subtiles de la part de notre jolie institution. On n’a pas pris LE TEMPS de les prendre en considération en tant que personnes. Ils ont fait partie d’un troupeau indifférencié.
Alors, à l’adolescence...
Leur réaction de rejet est compréhensible.
Il ne faut pas culpabiliser.
Individuellement, on fait ce que l’on peut. Il faut essayer de rester à l’écoute de ces jeunes. Ne pas s’agacer devant eux.
Notre système scolaire n’est pas fait pour eux et ils le sentent bien (contrairement à bien des enseignants qui préfèrent continuer à y croire).
La réussite de chacun ? paroles ! paroles ! paroles !
La légalisation du cannabis ne réglera certes pas tous les problèmes du monde, mais il peut contribuer à certaines solutions alternatives à des problèmes environnementaux et industriels cruciaux.
Non, le cannabis (autrement dit, le chanvre) n’est pas seulement un psychotrope :
http://www.dailymotion.com/video/x3208d_conspiration-contre-cannabis-sativa_news?start=3
ou encore :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanvre
On trouve des lampes à incandescence sur le site franceampoules.com
Bonjour à tous,
A propos du fluor :
http://mccomber.blogspot.com/2007/07/le-mauvais-sicle-annexe-3-le-fluore.html
ps à l’auteur : c’est une vraie question, n’y voyez aucun sous-entendu !
Article très instructif...
Je me pose une question : est-ce que le fait de s’intéresser à la gestion des modes mentaux n’est pas un aveu de sa difficulté à passer en mode préfrontal ?
ça se discute...
« une poignée » c’est bien singulier.
Si chaque être humain pouvait, comme vous avez eu l’occasion de le faire, prendre un mois de recul de temps en temps dans sa vie, la société s’en trouverait rapidement améliorée.
Je parle de vrai recul, pas de vacances...
Nous sommes tous plus ou moins embarqués dans des vies trop trépidantes, souvent « le nez dans le guidon », et ce que nous prenons pour nos valeurs, nos certitudes, sont souvent imposées par notre style de vie. Nous pensons trop souvent en réaction à l’actualité, sommés que nous sommes, explicitement ou non, de prendre parti.
Pourquoi ne pas imaginer une forme de retraite civile due à tout citoyen sans condition tous les cinq ans...
Mais qui de nos puissants oserait ainsi offrir le bâton pour se faire battre ?
Je ne suis pas une fidèle de l’émission, mais j’ai des excuses valables, vu que je n’ai pas la TV...
Cependant, les rares fois où je me suis fendue d’une retransmission via internet d’une de ses émissions, j’ai toujours eu l’agréable surprise de constater qu’il existait encore quelques rares spécimens de gens intègres et de bonne foi dans l’audiovisuel français...
Il fait son boulot et il le fait bien...
Ce qui est dommage, et significatif de l’époque, c’est l’étonnement que cela entraîne de (ma) notre part...
Qu’il reste longtemps, aussi longtemps qu’il reste intègre ; et surtout : qu’il fasse des émules !!!
FYI
....comme NABE..... (?)
...sachant que cela n’a été possible pour lui que parce qu’il avait déjà un lectorat très fidèle. Pour des auteurs nouveaux, c’est quasi mission impossible.
Imhotep
Je suis très attachée au papier, et malgré ça la technologie e-book me semble intéressante dans la mesure où l’on ne laisse pas les grosses machines s’emparer de la création littéraire.
Le moyen que vous suggérez d’adopter peut, soit se noyer dans la masse de ce qui existe déjà (voir les précédents commentaires) et vivoter, soit réellement se démarquer s’il s’apparente à la démarche de certaines petites maisons d’édition papier qui choisissent souvent un créneau particulier (poésie, essais, société...) et ciblent ainsi des lecteurs exigeants... et fidèles.
Est-ce que le critère « made in Avox » est suffisant pour cela ?
Peut-être. Je ne le sais pas.
Multiplier les circuits parallèles serait une première piste à explorer.
Echanges de services, de biens, dons...
Retour des anciens savoirs et savoir-faire oubliés pour plus d’indépendance.
Relocaliser l’essentiel avec pas (ou peu) d’échange de monnaie. Cela n’est pas si impossible qu’il y parait.
On a déjà changé Ministère de l’instruction pour Ministère de l’éducation ; pourquoi pas Ministère du dressage ?
Marre du discours sur la pseudo défaillance autoritaire des profs.
Marre de laisser croire qu’il faut punir, exclure, menacer... pour pouvoir instruire !
Vous avez déjà essayer, vous, de travailler sereinement, d’apprendre, dans un climat menaçant ?
Pourtant c’est ce que les tenants de l’éducation autoritaire voudraient pour vos enfants (pas pour les leurs, hein, parce que pour les leurs, il faut des aménagements spéciaux des règles,...)
On phantasme sur les anciens profs qui arrivaient à « se faire respecter ».... Mais on ne veut pas voir que la société a énormément changé dans ses formes depuis Jules Ferry, alors que la forme « école », elle, est restée quasi inchangée.
On demande de plus en plus d’autonomie aux enfants (beaucoup d’enfants de primaire se gèrent quasi seuls du début à la fin de la journée !), on s’adresse à eux comme on le ferait pour des adultes (télé, radio...), leur avis est pris en compte (conseils des jeunes), ils sont même devenus prescripteurs, et il faudrait qu’il redeviennent de petits animaux bien dociles dès qu’ils passent la porte de la classe. Et cela dépendrait juste de l’aura du prof.... !
Cherchez l’erreur !
Alors oui, une matraque et un taser, ça peut donner une certaine aura à
qui manque d’autorité naturelle... Et surtout, comme ça on continue à ne rien changer. Ainsi il y aura toujours les mauvais profs, les mauvais élèves, les mauvais parents... pour que les « bons » (ceux qui sont du bon côté de la loi) se sentent méritants !
Vous connaissez la nouvelle ?
De source sûre, l’argent est appelé à disparaître au profit de la gratuité ! Le travail va être remplacé par des services citoyens adaptés aux capacités de chacun ! Les êtres humains vont enfin avoir le temps de vivre, d’élever leurs enfants, d’échanger savoir, savoir-faire, bons moments, productions familiales...
Je ne suis pas à proprement parler une « fan » mais Rhoda Scott fut pour moi une sorte de bonne fée. Elle veillait sur moi avec un sourire rassurant dans la salle d’attente de mon prof d’orgue. J’avais 6 ans... ça a duré 10 ans, Rhoda toujours présente sur un poster différent, durant lesquels j’ai énormément appris et où j’ai notamment tâté un peu de jazz. Souvenir ému des premières improvisations et surtout des premières réussites au pédalier... et cette sensation nu-pied !
ça m’a tellement bouleversée de faire swinguer les morceaux en clé de fa que j’ai appris la basse à la suite.
Merci Voris, pour ce petit retour en enfance et pour ces vidéos bien choisies.
Polemikvictor,
Se moquer des « yeux de fouine et du regard fuyant » d’Eric Besson c’est inacceptable !!!
C’est vrai ! Et je trouve que Guillon devrait s’excuser pour cette comparaison mal venue et insultante envers ces pauvres fouines.
En résumé, pour en finir avec la mauvaise foi de ce fil....
On sait maintenant que le système de contrôle et le système de sécurité de l’EPR ne sont pas indépendants l’un de l’autre.
Il s’agit d’un défaut majeur de sécurité !!!
Il s’agit d’une décision prise au moment de la conception même du réacteur. Pas d’un aléa dont edf a envisagé la possibilité pour notre bien à tous.... (cf Netanya)
Dans un excellent roman de Nabe intitulé « le bonheur », un peintre est chargé de réaliser des pieds en lévitation pour une fresque du même nom.
Un vrai régal à lire !
Voilà un bel exemple de ce que peut être le journalisme citoyen.
Gratter sous la couche fraiche du fait divers pour y découvrir ce qui en fait sa réalité :
S’attarder sur la violence de telle ou telle personne n’a aucun intérêt. On ne peut que déplorer que l’être humain agisse comme un animal. Par contre, il est permis de se révolter contre un système social, politique et judiciaire, qui est censé, lui, être civilisé, et qui n’est plus en mesure d’assurer la protection du plus faible.
A quoi donc cela sert-il de vivre en société si, à la fin, la raison du plus fort l’emporte ?
Sur les murs des commissariats, j’écris ton nom, mais en vain : Fraternité.
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