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Les commentaires de Nicolas Cavaliere



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 octobre 17:41

    @Vincent Delaury

    J’aurais bien voulu lire un article de votre part sur « Megalopolis » :)



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 24 septembre 12:17

    @Pierrot

    Tout ce que dit mon commentaire, c’est que justement je suis fatigué des commentateurs, des observateurs qui commentent. Je suis fatigué de la vie réduite à un spectacle qu’on regarde passer et des projections imbéciles sur le futur. A aucun moment dans l’article, je ne lis l’intention d’encourager à penser l’ici et le maintenant. C’est toujours en conséquences, en résultats, que le discours opère. Et c’est toujours pensé vers le déclin. La pensée critique était autrefois tournée vers l’action pragmatique, aujourd’hui elle ne voit que les désastres entrainés par l’action ou l’inaction des autres. Vraiment, je suis fatigué de cette atmosphère ! Il ne peut pas y avoir de vie politique sur ce fonctionnement.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 24 septembre 11:36

    Il y a la pauvreté, et il y a le pauvre.

    Georg Simmel a écrit « le pauvre, c’est celui qui demande assistance ».

    La pauvreté, c’est donc un ensemble de personnes qui s’assistent mutuellement.

    Il est bien dommage que l’intelligence collective n’existe pas.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 23 septembre 14:27

    @l’auteur

    « Le bloc central va donc devoir assumer les conséquences de ces choix et n’a pas pu confier la France au NFP ou RN. Il sera donc pleinement comptable des choix qu’il fait depuis des décennies. Et comme il est passé de 500 à 290 députés de 2017 à 2024, on peut penser que la prochaine élection le mettra enfin en minorité. »

    A vous lire, on dirait que la descente aux enfers est un processus inéluctable. D’accord qu’il est clair qu’on se tromperait lourdement en plaçant un quelconque espoir dans les couillons au pouvoir, mais au fond, tout ce que vous attendez, c’est de voir l’effondrement et de pouvoir affirmer ensuite « je vous l’avais bien dit... ». C’est vraiment minable comme conclusion. Ça me fait penser à Darmanin proclamant qu’il sera là en 2027, alors que c’est maintenant qu’il est attendu !!!



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 10 août 12:01

    @jacques

    Fais du bien à Bertrand... bref...

    Sinon, excellent article, tellement évident, ce foutage de gueule ! Un raisonnement à partager partout !



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 20:37

    @Francis, agnotologue

    C’est la toute-dernière du chapitre « L’implosion du sens dans les media » au sein du livre. Baudrillard y parle de la proposition de McLuhan « le média est le message », un message qu’on consomme, une information qui ne fait que passer, comme le mauvais temps.

    J’essaierai de regarder cette vidéo à l’occasion. Pour ce soir, j’ai un film avec W.C. Fields, j’ai besoin de rigoler un peu.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 20:33

    "Je dirais même plus : matière, énergie, information sont une seule et même chose, et cette chose c’est l’Univers.

    Le temps et l’espace n’en sont que des contenants virtuels."

    @Francis, agnotologue

    Vision très statique de l’Univers.

    Je mets le Temps au-dessus de tout ce qu’il contient. La Matière est à l’usage (au non-usage aussi) du Temps. Le Temps crée l’Univers mais n’est pas l’Univers lui-même. La Matière est l’Univers, mais son Energie lui vient du Temps. Rien de virtuel donc pour moi dans le Temps.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 20:24

    @riemann66

    Je le redoute parce que je vis à une époque où l’orthographe est sanctifiée, où l’Etat verrouille l’évolution de la langue en bloquant son apprentissage par l’octroi de la note et la délivrance du diplôme. Au prochain article, si j’ai plus de courage, j’inventerai des mots. Et j’en profite pour vous encourager à faire de même.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 10:26

    @Francis, agnotologue

    On s’ennuie à un tel point qu’il faut bien s’inventer quelque contentieux. On est si riches en France...



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 09:39

    @Jean Keim

    Entre les deux phrases, il y a un développement, et j’y parle de cette illusion induite par le droit. La première phrase parle de la propriété par contact direct, la seconde de la propriété en tant que régime (j’ai un document certifié par notaire, je suis propriétaire - cela relève d’une convention que le vol ou le squat viennent interroger). Multiplier le contact direct, c’est-à-dire l’accès aux choses, n’induit pas forcément d’être propriétaire en droit, voilà où je voulais en venir, dans une tentative d’explication de la permanence du régime de propriété (parce que justement la propriété « légale » d’un objet potentialise sa jouissance au présent). Ce n’est pas une contradiction, c’est simplement le désavantage d’utiliser le même mot pour signifier deux concepts différents - et c’est ce qui donne de l’énergie, peut-être, au texte.

    Je ne suis pas du tout d’accord avec votre conclusion « cartésienne » qui induit qu’une fois le sujet éteint, ou une espèce éteinte, l’espace et le temps disparaissent avec lui (eux). Ou alors l’ego est universellement consistant, chaque être vivant avec son petit ego apportant une pierre à un ego plus grand que lui qui est l’entièreté de l’existant. Le raisonnement est juste que l’on postule une matière « Zéro » ou « Une » au démarrage. Mais à ce moment-là, si le monde entier est « ego », on ne peut pas dire que l’ego soit illusoire, cela revient à faire du monde un terrain de jeu plutôt que de savoir, et à abandonner la responsabilité devant le futur. Mais comme le dit le sage, il y a un temps pour tout.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 août 15:59

    @riemann66

    Si le temps est un antécédent, il ne peut y avoir d’information. Il y a des manifestations du temps et c’est le récepteur qui y trouve son compte en « information » selon les préférences qu’il met en œuvre. Je récuse complètement la machine et les mathématiques comme outils ultimes de compréhension du monde, bien que j’en reconnaisse l’efficacité à ses résultats en terme de confort pour notre espèce, notre très minoritaire espèce qui prend un peu trop de place. Je n’en peux plus de cette mise en boite systématique, de cet étiquetage permanent. Typologiser c’est un peu insulter le vivant.

    Je ne cherche pas à sortir des sentiers battus, ni à me faire comprendre. J’essaie juste de laisser mon regard prendre l’ascendant sur ma pensée et de traduire ce regard en mots (qui sont forcément du commun). L’effort donne forcément un résultat confus, parce que le regard n’est pas tout à fait « au point ». Et au fond, ça me va, chercher est plus intéressant qu’écrire.

    Nous ne sommes pas seuls, parce que nous écrivons ou dialoguons avec des éléments communs, mots, chiffres, théorèmes. Le langage réduit l’incommensurabilité naturelle (pas autre chose que l’expansion de la matière et sa « diversification »).



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 août 15:38

    @ETTORE

    Merci. C’est du cousu clavier, tout n’a pas été écrit le même jour.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 août 15:37

    @amiaplacidus

    Merci, ça fait déculpabiliser. La prochaine fois que je me la touche, je me dirai aussi que ce n’est que de la masturbation pseudo-corporelle.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 août 15:36

    @Francis, agnotologue

    Pour vous éclairer, mes lectures ces derniers temps sont « L’Ethique » (Spinoza), et l’Ecclésiaste (à cause de Baudrillard).

    Ce texte a été inspiré par cette phrase de Baudrillard : « Tous les mouvements qui ne jouent que sur la libération, sur l’émancipation, la résurrection d’un sujet de l’histoire, du groupe, de la parole sur une prise de conscience, voire sur une ’prise d’inconscient’ du sujet et des masses, ne voient pas qu’ils vont dans le sens du système, dont l’impératif aujourd’hui est précisément de surproduction et de régénération du sens et de la parole » (dans « Simulacres et Simulation » p.129).



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 1er juillet 18:07

    @AlexandreGerbi

    « Si Marine Le Pen et Jordan Bardella sont bien les patriotes qu’ils prétendent, la France alors pourra, au moins l’espace d’un instant, espérer être sauvée. »

    Justement non. Ce matin, le CAC40 a pris des points. Le pion Bardella a bien fonctionné auprès de l’électorat, simili-Macron plus droit et qui parle d’amour, parfait pour faire oublier la pilule de la déception aux électeurs de 2017 et rameuter les mécontents habituels, ce qui donnera l’impression souhaitée : que le massacre à venir aura été d’autant plus légitime qu’une grande masse de citoyens se sera exprimé en sa faveur. Le ruissellement va triomphalement se poursuivre...

    Une vraie impasse cette élection. RN, c’est le nouveau toutou du système qui a sacrifié sa mascotte Macron, NFP, c’est à la fois les biscottes beurrées façon Hollande et le chili con carne qui pète à la gueule style Mélenchon. Pour l’amateur de bonne gastronomie, y a rien. Les cuistots ont gagné trois ans pour continuer à nous servir la mauvaise soupe habituelle...



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 27 juin 21:25

    @Xenozoid

    Tout à fait d’accord.

    En dissolvant l’Assemblée Nationale, Macron a relancé la 5ème République dans tout ce qu’elle a de plus néfaste. Finies les revendications de démocratie directe, les médias sont là pour nous rappeler qu’il faut participer à la mascarade électorale. De grands magiciens !!!



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 10 juin 21:14

    @Sirius

    Vous avez raison sur le piège. C’est une forme d’épreuve d’allégeance, et elle va fonctionner. Le but, c’est d’organiser un nouveau plébiscite envers la « République », à savoir la corruption totale du système par les partis habituels sous le prétexte d’exclure les extrêmes. On nous demande d’avaliser la continuité de l’arnaque, poursuite de destruction des droits sociaux, inflation « à cause de la guerre en Ukraine », prix de l’énergie hors sol... « Le peuple » votera comme il faut et ça pourra continuer. Macron a très bien joué. Coup de maître... Et tout ça sans avoir à répéter trop souvent « on fait barrage ». Oui, oui, c’est vraiment fort.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 23 avril 17:11

    @Brutus

    Wouf, ça fait beaucoup de questions à la fois.

    La prohibition de l’inceste, c’est un fait social né d’une connaissance partagée - la consanguinité ne fait pas des enfants très futés...

    Les codes implicites n’existent plus à l’heure du marché, et ils n’existaient déjà plus à partir du moment où on a commencé à écrire des livres pour les analyser. Le silence est une impossibilité du règne humain.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 23 avril 17:07

    @ZenZoe

    Il n’y a plus d’intangible. Les parties du corps sont devenues des sortes de panneaux publicitaires pour la vie intérieure des gens. Le tatouage sert à exposer les secrets qui autrefois étaient gardés dans le cœur ou dans la tête. Je pense au contraire qu’on vit l’époque la plus « spirituelle ». La « spiritualité » est revendiquée, y compris par des gens qui ne pratiquent pas des religions officielles, mais qui se sont faits leur pot-pourri personnel de principes et de rites, et qui ont besoin de le faire savoir. Le rassemblement communautaire se fait dans une sorte de diversité, sur le modèle du marché. Chacun s’inspire chez l’autre des tendances « spirituelles » à la mode, et peut même les voler pour les diffuser, les revendre (la monétisation des émissions par Internet le permet). Cela demande beaucoup d’intelligence, de finesse, de qualités intérieures, et elles sont mises au service du marché. Voilà pourquoi personne ne s’en plaint. Il y a une offre et une demande pour tout ça.



  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 mars 17:52

    @lecoindubonsens

    Des organisations collectives autres que l’Etat peuvent prendre en charge le chômage. Il y a des caisses de grève, il peut y avoir des caisses de chômage. Il y en avait d’ailleurs, l’Etat (la classe sociale qui le dirige) a simplement récupéré l’idée, créé un monopole, installé dans la tête des gens que c’était pérenne, et maintenant, il se donne le droit de le démolir. Le droit de s’associer et de se syndiquer existe encore, mais après des années de liens impersonnels, il sera dur à remettre en œuvre. L’individu moderne attend tout de l’Etat, se fait spectateur des aides qui lui sont octroyées. Un retour en arrière est la seule manœuvre possible, mais cela sera dur de créer les esprits qui seront capables de se reprendre en main.

    « Torniamo all’antico sara’ un progresso »