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Les commentaires de Vincent Perrier-Trudov



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 13 décembre 2009 01:54

    Votre analyse est plutôt bonne à un élément près, mais il est de taille : vous négligez totalement la capacité des partis politiques à se renouveler.


    Certes, beaucoup de ténors de l’époque d’avant 2002 ont été durablement intégrés à l’UMP, et c’est d’ailleurs la raison de son grand recul dans les élections locales.

    Mais le Nouveau Centre, vous l’oubliez, est en train de faire émerger une nouvelle génération de personnalités politiques.

    Damien Abad, Président des Jeunes Centristes, 29 ans, est le plus jeune eurodéputé de France, de toute l’histoire des élections européennes. Et Hervé Morin l’a imposé à la place de Luc Ferry.

    Aujourd’hui, c’est Julien Devèze , du Gard, qui est chef de file Régional Nouveau Centre dans le Languedoc-Roussillon.

    Je n’ai aucun doute que ces deux exemples attireront de plus en plus de jeunes vers le Nouveau Centre - UDF, car en politique, seuls les actes comptent. En quand tout le monde parle de renouvellement, seul le Nouveau Centre - UDF le fait.

    J’étais au Conseil National aujourd’hui, et, croyez-moi, au vu de l’ambiance d’enthousiasme qui nous habitait tous, vous allez de plus en plus entendre parler de nous...
     smiley


  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 4 décembre 2009 23:14

    Au travers des insultes - que je ne relèverai pas, elles ne font que décrédibiliser leurs auteurs - le seul argument que vous apportez à l’encontre de la volonté du Nouveau Centre - UDF de faire revivre l’esprit et les valeurs de l’UDF, c’est que les adhérents présents et manipulés à Villepinte ont, à l’époque, voté la dissolution de l’UDF au sein du Modem.

    Soit.

    Et alors ?

    Vous pensez que quelques délégués aux ordres dans un hangar peuvent faire mourir des idées ?
    La réponse est non.

    Le Nouveau Centre - UDF est là, que cela vous plaise ou pas, et nous allons faire revivre ce grand parti centriste essentiel à la vie politique française.

    Et ce sont les électeurs qui vous le prouveront.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 4 décembre 2009 00:06

    Ce qui est formidable, chez un certain nombre de commentateurs - dont on devine l’aigreur derrière l’outrance des propos, c’est que vous oubliez une chose fondamentale : l’électeur.

    Les électeurs, pendant 30 ans, ont validé, élections après élections, l’alliance de la droite et du centre, à tel point que l’UDF était en 1993 le parti le plus puissant de France.

    Et cela ne vous vient même pas à l’esprit que, malgré les réticences que nombre d’entre eux pouvaient avoir vis-à-vis de l’UMP, ils en avaient de bien plus grandes vis-à-vis de Ségolène Royal.

    Eh bien le choix de Ségolène Royal au second tour de la présidentielle de 2007 - qui est un choix personnel et assumé comme tel par Bayrou - a été vécu par eux comme LA trahison.

    Vous pourrez toujours essayer de maquiller la réalité en vous référant à un vote truqué ou à la nécessité absolue d’obéir au chef - après tout c’est peut-être cela votre conception de la politique - mais rien ni personne ne pourra changer ces faits-là.

    Et si le Modem se prend claque sur claque à chaque élection, c’est bien parce que Bayrou a tourné le dos à l’électorat de l’UDF, pour courir après la gauche en espérant que le PS éclate en morceaux.

    Le fait est que votre score aux européennes sera non pas un plancher mais bien un plafond, et que l’alliance au second tour partout avec le PS (là où vous dépasserez les 5%, ce qui n’est pas vraiment gagné d’avance), finira de faire tomber les masques que vous avez tenté de porter.

    Quant à tous ceux qui veulent reconstruire l’UDF, ils sont les bienvenus chez nous.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 15 septembre 2009 11:09

    Bonjour,

    Je souhaite apporter quelques précisions à votre article, qui soulève un débat très pertinent, la sincérité du fonctionnement interne des partis politiques.

    Il y a une grande différence entre le Nouveau Centre et le Parti Radical ou ceux du Parti Chrétien-démocrate, c’est que les adhérents du Nouveau Centre n’ont pas d’autre carte de parti.

    Quand on adhère au Parti Radical ou au PCD, on adhère en même temps à l’UMP. Dans votre décompte, les 10.000 qu’annoncent chacun de ces partis doivent donc être déjà inclus dans votre estimation de 200.000 adhérents UMP.

    Le Nouveau Centre comptabilisant 11.500 adhérents (aux derniers chiffres que l’on a pu me communiquer), la majorité présidentielle serait, selon votre mode de calcul, de l’ordre de 211.500 adhérents.

    En ce qui concerne la question de la transparence du fonctionnement des partis politiques français, nombreux sont ceux au Nouveau Centre à souhaiter une certification type ISO des partis politiques.

    Le fait que nous soyions un parti neuf nous a permis de nous tenir éloignés des vieilles pratiques de gonflage de chiffres, mais il serait bon que nous allions plus loin, afin de montrer l’exemple aux autres.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 8 septembre 2009 17:05

    Il y a un bon moyen de mesurer l’énorme désaffection qui frappe le leader du Modem : L’absence d’exclamations béates sur Agoravox, dès qu’un article d’Imhotep apparait.

    Vos discours façon « fan-club » ne portent plus, car les masques sont tombés.

    Ceux qui portent les valeurs de l’UDF sont au Nouveau Centre, et ceux qui veulent les défendre seront les bienvenus chez nous.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 8 septembre 2009 16:55

    J’ajouterai à cela que le Nouuveau Centre est le seul parti politique de la majorité présidentielle à avoir son propre financement, indépendamment de l’UMP. 11.000 militants, un groupe parlementaire à l’AN, bientôt un au Sénat, 2.000 élus locaux.

    Nous sommes le 3ème parti de France. Et cela n’ira qu’en se renforcant d’ici aux prochaines régionales, car avec les masques qui tombent, tous les centristes de coeur, et qui se rendent compte que l’anti-sarkozysme n’est pas un programme politique en soi, viendront nous rejoindre.

    Ils sont en train de comprendre notre choix, celui de ne pas se laisser aveugler par le semblant de lumière d’un bateleur prêt à tout pour exister, celui de reconstruire les fondations de notre famille politique : la famille centriste, la famille UDF.

    L’UDF, c’est nous, que vous le vouliez ou non. Ce n’est pas une question de juriste : c’est une question politique.

    Qui défend les valeurs de l’UDF ? Nous. Qui défend les projets de l’UDF ? Nous. Qui met en oeuvre, concrètement, les mesure préconisées par l’UDF ? Nous.

    Et vous voulez savoir le plus « drôle » ? La plupart du temps, Bayrou trouve le moyen de voter contre les mesures qu’il a défendu dans son propre programme.

    Et à cela, même votre propagande ne peut rien y faire...



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 8 septembre 2009 16:43

    Evidemment, tout article qui ne tombe pas en pâmoison devant les idées lumineuses et la formidable vision de F. B. est forcément erroné pour vous.

    La vérité toute simple est que le Modem a abandonné en rase campagne ses idéaux pro-européens pour s’allier à une gauche anti-européenne sur la simple base d’un anti-sarkozyme primaire. Fabuleux programme !

    Je suis triste pour tous les UDF, qui, jusqu’au week-end dernier, étaient encore aveuglés par celui qui ne voit rien d’autre que le prisme de sa canditature personnelle en 2012.

    Et pour ceux qui croient encore un seul instant en sa sincérité, lisez-donc ceci :
    Bayrou en flagrant délit de mensonge

    Quant on base son discours sur l’intégrité, quand on passe son temps à asséner des leçons de morale à tout le monde, on commence par appliquer à soi-même tous ces beaux principes...

    Les centristes de coeur, qui ont vu les masques tomber cet été, seront évidemment les bienvenus chez nous, dans leur famille, au Nouveau Centre. Parce que le Nouveau Centre, c’est l’UDF d’aujourd’hui



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 16 juillet 2009 11:26

    Il y a quelque chose de très déplaisant chez F. Bayrou : c’est le décalage entre ce qu’il dit défendre et ses actes.

    Lorsque le Nouveau Centre a présenté à l’Assemblée Nationale un amendement sur la « règle d’or budgétaire » (c’est-à-dire ce dont vous parlez), François Bayrou A VOTE CONTRE.

    On ne peut pas d’un côté dire à qui veut l’entendre qu’on veut réellement combattre les déficits publics, et VOTER CONTRE des amendements qui vont dans ce sens.

    De la même manière, il prétendait vouloir faire un gouvernement avec toutes les sensibilités, du moment qu’elles s’unissent pour réformer la France.

    Sauf que lorsqu’il s’est vu « non qualifié » pour le second tour de la présidentielle, il a refusé de faire partie des gens avec qui Nicolas Sarkozy voulait réformer la France, et a gaspillé tout le potentiel d’influence qu’aurait pu avoir une UDF unie sur les orientations politiques du quinquennat.

    Tant que vous n’aurez pas compris que Bayrou n’accepte pas que ses idées soient mises en oeuvre par d’autres, et qu’il ne fait semblant de les défendre que pour « draguer » une certaine frange de l’électorat, vous continuerez à vous faire berner par cet illusionniste d’une prétendue nouvelle manière de faire de la politique...



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 12 juin 2009 17:59

    Je pense que ce qui reste des militants du Modem ne devraient pas trop se faire d’illusions sur la volonté de François Bayrou de travailler dans la collégialité et l’écoute de sa base.

    C’est ce que nous essayons d’expliquer depuis son revirement de l’entre-deux tours de la présidentielle de 2007. Bayrou a choisi le chemin suivant : survivre médiatiquement coûte que coûte jusqu’en 2012, apparaître comme le meilleur opposant à Sarkozy et coaliser les déçus pour passer la barre du 1er tour.

    Quant à ses soutiens, fidèles ou pas, ses élus locaux, ses cadres et ses militants engagés, peu importe. Victoire ou défaite, rien ne compte autant que de faire parler de lui.

    Il est d’ailleurs symptomatique qu’il n’a pas eu un mot pour les têtes de liste qui ont perdu à cause de lui. Tout simplement parce que ce n’est pas son affaire. La seule chose qui le chagrine, c’est de ne plus « apparaître comme le troisième homme ».

    Le parti n’est donc pas pour lui une aventure collective, mais le support - « le socle » comme le dit si bien M. Cousquer - sur lequel il bâtit son aventure personnelle.

    C’est triste pour les militants pro-européens du Modem, comme pour tous ceux qui croient encore qu’il porte un projet collectif. Et vous verrez, lors des prochaines régionales, que ce que vous appelez « socle » n’est en fait qu’un plafond.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 12 juin 2009 11:54

    « s’être laissé piéger dans le rôle du batailleur pour la troisième ou quatrième place. Il aurait dû ne pas se laisser prendre à ce jeu et parler en tant que premier opposant et comme troisième homme de la présidentielle. »

    Votre phrase résume ce que nous dénonçons depuis 2007, qui est en même temps la raison fondamentale - au-delà de toute considération conjoncturelle - de l’échec de François Bayrou aux européennes, mais également pour les prochaines élections qui vont suivre.

    La posture.

    Tout se résume pour François Bayrou dans la posture « apparaître en tant que », « jouer le rôle de ».

    Où est le projet politique, où est la ligne politique ?

    Ceux qui ont décidé de défendre la ligne et le projet politique que portaient l’UDF, avant que Bayrou ne trahisse ses alliances historiques en se rapprochant de la gauche, ont créé le Nouveau Centre.

    11.000 militants, 1.300 jeunes, dont le benjamin des eurodéputés français.

    Oui, Damien Abad, Président des Jeunes Centristes, est à 29 ans le premier président d’un mouvement jeune à devenir parlementaire.

    C’est la toute la différence sur les résultats entre la ligne de Bayrou et le projet du Nouveau Centre :

    Bayrou parle de renouveler la politique, le Nouveau Centre le fait. Bayrou parle de gouverner avec des gens de toutes les sensibilités, la majorité présidentielle le fait. Le Nouveau Centre se bat contre les niches fiscales, Bayrou est absent du débat. Le Nouveau Centre fait passer un amendement sur la règle d’or budgétaire, Bayrou vote contre. Et on pourrait multiplier les exemples.

    La vérité, c’est que toutes les bonnes idées que Bayrou faisait semblant de défendre en tant que candidat, il s’y oppose quand quelqu’un d’autre les met en oeuvre à sa place.

    Les électeurs ne sont pas dupes, et je suis sûr que les prochaines échéances montreront que le score de 8,5% des européennes, loin d’être un plancher, sont plutôt un plafond...



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 8 juin 2009 11:57

    Dans votre liste, vous faites erreur sur les étiquettes de trois élus :

    Sud-Est :
    Damien Abad (Nouveau Centre)

    Centre :
    Sophie Aucony (Nouveau Centre)

    Ile de France :
    Jean-Marie Cavada (Nouveau Centre)

    Le Nouveau Centre est, à la différence des radicaux valoisiens de Jean-Louis Borloo, un parti politique indépendant de l’UMP, avec son propre financement public, ses structures et ses cadres.

    Le Nouveau Centre est allié à l’UMP comme l’était en son temps l’UDF avec le RPR, même si, pour le moment, les poids politiques ne sont pas comparables à ce qu’ils ont pu être.

    Ces élections européennes montrent d’ailleurs clairement deux choses : d’une part, l’électorat historique de l’UDF est soit resté chez lui, soit a voté pour les listes d’union UMP-Nouveau Centre ; d’autre part, le masque de Bayrou est enfin tombé, et l’imposture médiatique (« la troisième force politique du pays ») que l’on nous serinait alors est invalidée par les faits.

    Cela fait des mois que l’on explique partout où nous avons la parole que Bayrou est en voie de chevènementisation, qu’il est isolé, que ses fameux « 60.000 adhérents » c’est du vent, qu’il n’a plus de cadres, seulement des entrées sur les plateaux de télévision. Les bulletins de vote nous ont donné raison.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 26 avril 2009 01:56

    Pardon, il se fait tard, et je n’avais pas vu que vous le citiez justement. smiley



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 26 avril 2009 01:55

    Vous oubliez Jean Dionis du Séjour, du Nouveau Centre



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 1er avril 2009 23:46

    Bonsoir,

    Vu que la seconde salve de commentaires est moins importante que la première, cela me permettra d’avoir des réponses plus ciblées.

    Commençons par Renève, puisqu’il a visiblement besoin d’être "cocooné" smiley
    Si vous lisez bien ma réponse d’hier soir, cher Renève, vous verrez que beaucoup de réponses à vos questions s’y trouvent. Mais je ne vois aucune raison, mais alors aucune, de devoir vous répondre, à vous plus qu’à un autre. Je ne vois pas pourquoi je devrais répondre à vos injonctions quelles qu’elles soient. Je trouve même assez limite la manière dont vous utilisez l’impératif à mon égard. Vous parliez de politesse, vous avez quelques progrès à faire en la matière...

    Ensuite, nos amis Reboul et Léon, font partie des aveugles qui ne veulent pas voir. Le scandale est dans le refus de discuter du texte, pas dans le refus du contenu du texte. C’est un déni de démocratie, surtout que le texte était présenté dans le cadre de la "niche" régionale réservée à l’opposition. Cela donne une idée du niveau de respect des droits de l’opposition par le Parti Socialiste. Et quand il n’arrive pas tout seul à museler les gens, il va chercher les voix du FN pour y parvenir. En tout cas, c’est le bon client pour mener ce genre de manoeuvres...

    Forcément, pour un socialiste, lorsqu’on accepte les faits, cela fait mal. Pour ceux qui préfèrent mettre la tête dans le sable, après tout, c’est leur problème. Mais puisque visiblement le texte de ce projet de Charte vous intéresse, je le mettrai en ligne très prochainement.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 31 mars 2009 23:48

    Bonsoir,

    C’est formidable, je vois que mon fan-club a fait le déplacement smiley

    Vous ne m’en voudrez certainement pas de ne pas vous répondre à chacun individuellement, cela me prendrait trop de temps. Alors je vais déjà rappeler, pour ceux qui l’ont mal lus, le sujet de l’article :

    Le PS a refusé la discussion sur un projet de Charte de la Diversité, et a été chercher les voix du FN pour y parvenir.

    Le problème n’est donc pas le texte de la Charte elle-même, puisque ce texte voulait entrer en discussion. N’en déplaise aux électeurs socialistes incrédules de voir leurs élus se comporter de la sorte, il n’y avait rien dans ce texte qui pouvait justifier le refus de la discussion, puisque l’objet même de la discussion était le contenu de ce texte.

    Quand vous avez la majorité dans une assemblée, et que refusez par principe la discussion sur un texte, c’est que le sujet lui-même du texte ne vous semble pas mériter un intérêt quelconque, ou alors que l’idée même d’un texte sur ce sujet vous révolte. Je vous laisse imaginer qui a justifié son vote par quoi...

    Second point important à apporter à votre connaissance, c’est que les élus communistes, les élus verts, les élus Modem et les élus UMP étaient tous d’accord pour participer à la discussion de ce texte porté par les élus Nouveau Centre en général et Leila Leghmara en particulier. Ce qui veut dire très simplement que si le PS n’avait pas été chercher les voix des élus du FN, ils auraient été mis en minorité.

    La conclusion de cela, c’est que non seulement les élus PS à la Région IdF nient le problème du racisme dans le cadre professionnel, mais qu’en plus pour s’éviter un débat où ils risqueraient d’être mis en difficulté par les faits, font alliance avec un parti raciste. D’où mon indignation.

    Voici donc la réponse à ceux qui s’étonnaient et demandaient "pourquoi il ne dit pas que le FN a voté avec le PS ?".

    Alors bien sûr, dans les commentaires, il y a les fachos assumés "La France est envahie par les musulmans" et autres conneries du même acabit. Visiblement, ils ne m’aiment pas beaucoup. Ca tombe bien, je le leur rends bien. En politique, il y a des adversaires, et des ennemis. A chacun de choisir les siens et pour ma part, c’est fait depuis longtemps.

    Il y a ensuite les commentaires de ceux qui sont les plus aveugles de tous - ceux qui ne veulent pas voir - et qui veulent faire croire que tout cela n’est que divergences sociales. Eux, ils ne vivent certainement pas dans les quartiers, et n’y ont probablement jamais mis les pieds. Ils n’ont peut-être même pas d’ami qui s’appelle Malik ou Rayed, et qui galèrent, quelque soit leur niveau d’études ou les revenus de leurs parents, pour trouver un logement ou un travail. Je ne vis pas dans un "quartier", mais mon engagement associatif - que je n’ai pas besoin de détailler ici - me permet de dire que je sais de quoi je parle.

    Certains s’étonnent que j’ai pu "tacler" un peu Bayrou dans l’article. Le fond de l’affaire étant la différence entre les paroles et les actes, notre conseiller municipal d’opposition à Pau a toute sa place... Mais comparé à ce que les élus PS ont fait au Conseil Régional d’IdF jeudi dernier, ce n’est rien du tout !

    Enfin, pour répondre à ceux qui s’interrogent sur les positions du NC, en voici quelques unes : le CV anonyme, c’est nous (Francis Vercamer) ; le plafonnement global des niches fiscales, la lutte contre les millions accordés à Bernard Tapie, c’est nous (Charles de Courson) ; le refus des franchises médicales, la gratuité des cantines pour les plus petits, c’est nous (Jean-Christophe Lagarde).

    Quant à moi, si j’ai une mesure à abolir, c’est la future loi "Création et Internet", qui est complètement à côté de la plaque. Alors bien sûr, elle n’est pas encore votée, mais vraiment, c’est une profonde erreur ce qui est en train de se produire.

    Voilà pour ce soir. Si vous voulez en savoir plus sur le Nouveau Centre, c’est par ici.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 18 mars 2009 08:32

    Vous l’avez déjà eue. Mais peut-être comprendrez-vous mieux le sens de ma réponse de cette manière :

    C’est comme si vous me demandiez "Préférez-vous le Quick ou le Mac Donalds ?", et que je vous explique que je ne vais jamais dans un fast-food, que je préfère acheter un bon sandwich jambon-crudités dans une boulangerie qui fait elle-même un bon pain frais et à un prix raisonnable. Et si vous persistez à me demander ce que je préfère des deux, je continuerai à vous répondre la même chose : je n’aime pas le fast-food et la nourriture industrielle pré-mâchée.

    J’espère que cette analogie vous éclairera un peu mieux.

    Je ne suis inféodé à rien d’autre qu’à mes convictions, en ayant le sens des réalités suffisamment bien ancré pour savoir si, dans une négociation, j’ai obtenu suffisamment pour les idées que je défends. Si je suis satisfait, je vote pour. Sinon, je vote contre ou je m’abstiens. C’est simple, c’est clair, c’est responsable.

    Cela a un nom : la démocratie. Et c’est comme cela que doit fonctionner une assemblée, qu’elle soit municipale, départementale, régionale, nationale ou européenne.

    Maintenant, si vous préférez transformer la politique en clubs de supporters incapables de réfléchir par eux-mêmes, et recrachant bêtement les argumentaires préparés par les conseillers en comm’, libre à vous. Mais je crois que les citoyens français valent bcp mieux que cela, qu’ils soient ou non d’accord avec mes idées.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 17 mars 2009 22:50

    C’est justement contre cette manière d’aborder les problèmes que je m’élève ! La politique, ce n’est pas "cautionner" ou "ne pas cautionner" en bloc tel ou tel parti, être le supporter de tel ou tel homme ou femme politique, et en diaboliser d’autres !

    C’est se prononcer pour ou contre des projets, c’est tenter, en fonction du poids que vous représentez dans l’hémicycle, d’améliorer les textes qui se présentent, vous battre pour amender les dispositions qui vous semblent stupides ou choquantes.

    Réduire la politique à un club de supporters ou d’opposants, c’est l’appauvrir et lui retirer toute sa substance, tout son intérêt. C’est transformer les citoyens en consommateurs de "produits de comm’ préfabriqués", en leur retirant toute capacité de réflexion personnelle.

    Autrement dit, dire "vous êtes avec moi ou contre moi", c’est prendre les gens pour des cons.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 17 mars 2009 16:36

    Je vous invite à lire dans le détail l’ensemble des interventions et des prises de positions que vous trouverez sur ce site.

    Cela vous donnera déjà une bonne idée de ce que l’on défend. Concrètement. Tous les jours, malgré l’anonymat dans lequel les médias traditionnels tentent de nous cantonner.

    Bien cordialement,



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 17 mars 2009 14:40

    @ l’auteur,

    Votre analyse, contrairement à ce que peuvent dire les quelques commentateurs qui se sont jusqu’à présent manifestés, est parfaitement juste.

    J’ajouterai une chose : pour gagner la bataille de l’action, il y a deux pré-requis. Le premier consiste à ne pas s’engager dans une voie de posture, où l’important est de trouver des sujets sur lesquels s’opposer juste pour exister médiatiquement.

    Le second consiste à rassembler, au-delà des ambitions personnelles des uns et des autres, tous les centristes, et bâtir un programme de Gouvernement.

    Et si les centristes ne sont pas majoritaires à eux tous seuls, il ne faudra pas attendre pendant des lustres la période bénie où l’intégralité du programme pourra être mis en oeuvre.

    Il faudra négocier de manière transparente, sur la base de ce programme, sur les hommes et les moyens pour réaliser les éléments du programme gagnés lors de ces négociations.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 18 décembre 2008 14:41

    Et si on taxait la valeur ajoutée des consultants en NTIC ? A chaque article intelligent posté sur un blog, PAF, taxé ! Et à 19,6%, parce que c’est pas du produit de première nécessité smiley smiley smiley

    Plus sérieusement, ca fait plaisir de te revoir sur Agoravox. smiley

    Bien amicalement,

    Vincent