@LeGus + @alksnis : le pseudonyme importe peu si ce n’est que celui-là sied à un troll En même temps, le mien de pseudo renvoie à un âne...
Est rationnel ce qui est conforme à un raisonnement, à la raison. La raison étant « la faculté propre à l’homme par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes. » (Cf. Larousse)
VOUS trouvez que c’est irrationnel et donc la conclusion est que le tueur est fou.
Bien au contraire, les actes commis par le présumé tueur démontrent une complète rationalité, soit une entière adéquation entre le(s) but(s) poursuivi(s) et les actions mises en oeuvre.
la question de la vaccination est éminemment casse-gueule ! (m’y étant lamentablement cassé moi-même la gueule sur Agoravox ...).
Les vaccins sont aujourd’hui sur la sellette internationale (remise en cause de la vaccination collective et de la vaccination obligatoire, mise en avant de la dangerosité de certains composants, démonstration de l’inefficacité de certains vaccins ...) Pour autant, c’est une querelle d’experts, ceux qui les conçoivent et ceux qui les utilisent.
Que pourrait apporter de plus une enquète citoyenne, hors tout moyen d’action opérationnel (provoquer des expertises, des analyses, des audits et ce, à très très grande échelle ...) ?
Collecter et synthétiser de l’information que tout le monde peut trouver par lui-même ?
Et comment arriver à une conclusion objective et définitive ? (= vaccins bon ou mauvais ?) Comment assurer la parfaite impartialité des informations recueillies auprès des différents protagonistes ?
Une enquète citoyenne ne devrait-elle pas plutôt se diriger vers l’information, voire la formation des citoyens sur des problématiques de société en devenir ou délaissées par les autres médias et pouvant aider le citoyen-lecteur à concevoir sa vie en société avec une meilleure acuité (et donc jugement) et surtout avec un peu plus de sérénité et de bien-être quotidiens ?
Pour rejoindre les commentaires de aurélien et Krokodilo :
Explosion des dépenses de santé, ingestion quotidienne de produits nocifs, les pesticides. Ne serait-il pas temps de repenser notre hygiène de vie et surtout notre hygiène alimentaire ?
Par essence, l’opinion publique est étrangère aux évènements qu’elle commente, ce qui n’est pas le cas tant de la famille Seznec que de celle de Pierre Quéméneur, puisqu’elles sont toutes deux actrices de cette affaire ...
@ michel : Dreyfus a été réhabilité en 1906 et est décédé en 1935 ...
« Je dis que les évidences ont besoin d’être démontrées (...) », en l’occurence, c’est exactement ce qu’a dit la Cour de Cassation dans son arrêt de rejet ! Les thèses de la défense en faveur d’une révision du procés sur la base d’éléments nouveaux remettant en cause la culpabilité de Seznec ne dépassent pas le stade de suppositions notamment concernant la thèse de la machination policière (C. l’inspecteur Bonny)
Avec cette véhémence, ne faudrait-il pas plutôt accuser les avocats de Denis Seznec de n’avoir pas réussi à réunir des preuves pour étayer leur argumentation ?
L’arrêt de la Cour de Cassation sur la révision de l’affaire Seznec est un rendez-vous réussi avec le Droit, malheureusement pas avec l’opinion publique.
L’auteur de cet article regrette que la Cour de Cassation s’en soit tenu au droit. Force est de constater qu’en l’espèce, la Cour a parfaitement rempli son rôle puisqu’elle est tenue de juger EN DROIT et non EN FAIT comme les juridictions qui lui sont inférieures.
A la lecture de l’arrêt de rejet de la demande de révision, il est clair que la Cour de Cassation a reçu tous les arguments tentant de démontrer l’existence d’éléments nouveaux pouvant engendrer un doute quant à la culpabilité de Guillaume Seznec et donc motiver la tenue d’un nouveau procès d’Assises pour juger de la validité factuelle de la participation ou non de Seznec à la disparition de Pierre Quéméneur.
Avec justesse et argumentation, la Cour de Cassation a démontré que l’ensemble des allégations de la défense n’était pas constitutif d’éléments nouveaux. Simplement parce que la quasi totalité de ces éléments sont fondés sur des convictions, des suppositions, des constructions intellectuelles qu’aucun élément matériel ou déclaratoire ne viennent valider (Cf. la machination policière contre Seznec) !
La Cour de Cassation a parfaitement rempli son rôle dépassant même sa mission et par là reconnaissant le caractère extraordinaire de la demande en permettant au petit-fils de Seznec et à ses avocats de siéger lors de la réunion de la Chambre Criminelle statuant sur cette affaire en dérogation de l’article 623 du Code de Procédure Pénale. Le petit-fils de Seznec a même eu le privilège accordée par la Chambre Criminelle de s’exprimer en dernier pour clore les débats.
La présence d’une des victimes de l’Affaire d’Outreau dans la salle était plus que symptomatique. En effet, ces gens ont été condamnés à tort par une Justice qui s’est laissée orienté par l’opinion publique et le battage médiatique autour de ce sordide canular. A l’inverse, la Cour de Cassation dans l’affaire Seznec ne s’est pas laissé dicter son jugement par une opinion publique massivement convaincue par l’innocence de Seznec, sans qu’aucun élément probant ne vienne étayer cette croyance autre que des téléfilms et des articles à sensation.
La Cour de Cassation a donc tranché : au regard du droit, de la procédure et de la Justice, Guillaume Seznec est coupable de meurtre et de faux en écriture.
Qu’il soit en fait innocent, ni sa famille, ni ses soutiens, ni ses défenseurs n’ont pu en appporter la preuve matérielle et déjouer ainsi l’accusation, qui elle, détenait de nombreux éléments probants à charge ...
Manque un personnage à cette opérette, l’impitoyable porte-flingue chiraquien Alain Juppé, qui, hasard du calendrier, est rentré cet été de sa villégiature québecquoise pour reprendre une stature locale voire nationale et donc autant de crédibilité ...
M’est avis que le silencieux est déjà bien vissé à son arme de poing et que l’UMP va se transformer en stand de tir d’ici la nomination de son candidat à l’élection ...
Hélène, merci grandement pour cette précision ministérielle du 19 septembre qui vient notablement tempérer le dispositif initial.
Eric Petiot, le malheureux horticulteur n’a pas eu de chance, la perquisition à son domicile a eu lieu le 31 aout ...
Reste néanmoins l’épinuex problème de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) imposée aux producteurs bio. Les coûts en sont prohibitifs pour une structure à faible surface financière et surtout les délais sont extrêmement longs ...
Franchement bonne chance à vous monsieur Armorik ... Moi, j’ai lâché l’affaire et ce type de métier après 10 ans de bons et loyaux services pour foutre le camps avec les clés de la société d’un de mes clients (j’ai jamais pu résister à une bonne affaire !)
Monsieur Boisnard,
Votre article, comme à l’accoutumée, est égal à vous-même (qui vous auto-influencez avec aisance et panache) : excellent, pondéré, argumenté et équilibré.
N’ayant ni votre brio ni votre maîtrise du sujet, je me permettrai simplement de gloser (surtout me gausser) à titre d’illustration de l’incongruité d’accoler le qualificatif de « influent » au paletot des dignes représentants du « Clochemerle numérique Français 2.0 » l’information suivante :
L’exemple-type du blogueur influent, pour ne pas dire l’éclatant archétype est Sir Tim Berners-Lee (étant donné qu’il blogue depuis décembre 2005 avec discrétion et parcimonie) et qui se paie le luxe sur son tout premier post de recueillir 455 commentaires de remerciement pour avoir ... simplement créé Internet ...
M’est avis que les gogo-influenceurs peuvent aller en masse repasser leur liquette en épelant le nom de cet illustre contributeur ...
« » (j’ai toujours pensé qu’il fallait fusiller à l’aube l’imbécile qui avait inventé les « torticoley » ...)
une analyse un brin plus technique aurait nécessité un article beaucoup trop long.
Mais si vous souhaitez des précisions : n’hésitez pas à les demander ...
Chef d’entreprise est bien le seul métier qui ne s’apprenne nulle part. Et c’est bien pour cela que l’aventure est plus belle.
La cession d’une entreprise revient à négocier la vente d’un bien commercial en le valorisant sur la base de sa destination première : produire des biens ou des services et en retirer un certain profit : plus la société es tpositionné sur un marché attractif, plus ses marges seront bonnes et plus elle s’appréciera à la hausse. A contrario, une entreprise sur un marché déclinant ou n’ayant pas su aborder le bon virage innovateur et qui de surcroît ne génèrera pas une rentabilité suffisante ne pourra pas s’apprécier autrement qu’à une valeur faible.
Là n’est pas la question. Si les « nouveux entrepreneurs » sont au fait des valeurs d’entreprises, voire trop quand on se rapproche des valeurs « Nouvelles Technologies », les dirigeants qui atteignent actuellement l’âge de passer le relais ne sont nullement familiers avec ses méthodes d’évaluation et valorisent leurs entreprises en fonction de ce qu’elle a pu leur rapporter par le passé, voire dans certain cas monnaient plus le remplacement de leur statut social qu’une capacité de production. C’est la notion de « valorisation affective » contre laquelle bute tant les repreneurs que les professionnels de la transaction. Certains vieux dirigeants allant même jusqu’à saborder leurs entreprises plutôt que de la céder pour ce qu’il considère comme une valeur au rabais alors que ce n’est qu’un prix de marché objectif ...
« blogueurs influents » ... Peut-être, mais surtout blogueurs influents qui ?
Il y aurait-il un spécialiste des médias en mesure de répondre à cette question ?
Que l’on taxe Glen Reynolds (Instapundit), Corry Doctorow (Boing Boing), Régine Debatty (We Make Money Not Art) et d’autres pointures de cette envergure d’être des blogueurs influents dans leur domaine d’expression respectif, je le conçois sans équivoque ...
Mais ceux cités dans cet article, hormis être d’une quelconque influence dans le choix d’un nouveau téléphone portable ou d’une webcam ... Franchement, je ne vois pas ...
« Lemeurland », c’est quelque peu grinçant pour Loïc le Meur, qui n’a certainement pas mérité cette appellation péjorative.
En revanche, « Clochemerle 2.0 », cela serait bien plus flambard pour la soit-disant blogosphère influente française, non ?
Excellent 1001, excellent ...
(le contrait eût été étonnant)
>>> par Sarah (IP:xxx.x42.102.18) le 16 mai 2006 à 15H45 @boronali
« faux, une entreprise individuelle n’a pas de capital. »
Mais si, lire ici : EURL.
Sarah, encore faut-il savoir de quoi l’on parle : vous confondez Entreprise Individuelle et Entreprise Unipersonnelle (à responsabilité limitée).
Une entreprise individuelle (dénomination juridique), ou dans le langage courant une « entreprise en nom propre » ou « travailleur indépendant » ou « profession libérale » ... est le fait, pour une personne physique de s’enregistrer comme étant directement et sous son nom exploitant d’une activité professionnelle. Pour ce faire, nul besoin de dotation en capital social (ce qui n’empêche le créateur d’une entreprise individuelle de prévoir un budget de démarrage de son activité, budget constitué de fonds personnels et/ou de concours bancaires ...)
L’EURL ou pour être plus prosaïque, la SARL à associé unique est une entreprise sociétaire, soit une personne morale (par opposition à une personne physique) normalement constituée et donc juridiquement et financièrement autonome (sans rentrer dans les détails ...) détentrice d’une activité professionnelle qu’elle exploite elle-même, distinctement de ses propriétaires. Il lui faut donc ses propres moyens d’action, soit, notamment, des fonds (monétaires) propres qui lui sont fournis à création sous forme de capital social.
Concernant le capital social d’une SARL/EURL, il était d’un montant minimum imposé de 7 622,5 euros jusqu’au 31 décembre 2003. Depuis le 1er janvier 2004, il n’y a plus besoin de doter une SARL d’un capital minimum, d’où l’effet d’annonce gouvernementale et purement publicitaire de la « SARL à UN EURO ».
Mais pourquoi pas la « SARL à 10 centimes d’EUROS » ?
Dans la pratique, la SARL à un euro est quasi impossible à créer pour la simple et bonne raison que pour la constituer, il va falloir déposer le capital social auprès d’une banque sur un compte créé pour la SARL et qu’il sera facturé à la SARL un forfait d’ouverture de compte professionnel d’un montant d’environ 25 euros (variable selon les banques ...). Ce qui veut dire que dès sa création, votre société va se trouver en situation de fonds propres négatifs (1 euros - 25 euros = - 24 euros ...)
La seule façon de pouvoir immatriculer effectivement une SARL à 1 euro est de la doter dès la création de comptes courants d’associés suffisants pour supporter sur quasi fonds propres les coûts de création et de fonctionnement ...
Mais là, il faudrait, à mon avis, faire une véritable cours de droit des sociétés et d’ingénierie financière pour que le lectorat d’Agoravox apprécient à leur juste valeur les enjeux de la création et de gestion d’entreprises ... Vaste programme !
@ T-h : « toute entreprise même unipersonnelle a un capital » :
faux, une entreprise individuelle n’a pas de capital.
Seule les entreprises sociétaires consitutées sont dotées d’un capital (social) propre dès lors qu’elles sont différenciées juridiquement de leur propriétaires (associés ou actionnaires) ex type : une SARL.
Monsieur CHOUARD, votre démarche est intéressante même si elle démontre trop brillamment votre méconnaissance des mécanismes financiers qui vous poussent à faire des amalgames préjudiciables.
Sans reprendre l’ensemble de votre argumentaire, le postulat originel qui est le vôtre :
La captation de richesse par des actionnaires « oisifs » (sic !) serait un frein manifeste à la diminution du chômage.
Si vous retournez sur le site de l’INSEE pour consulter la nomenclature des entreprises françaises, vous constaterez qu’il existe :
- 2 500 000 entreprises en France,
- 1 500 000 de ses entreprises n’ont aucun salarié,
- la plus grande majorité des autres entreprises se situe entre 0 et 100 salariés.
Soit le fait que la quasi totalité des entreprises françaises ne reverse aucun dividende (qui se trouve par ailleurs à la ligne D42 de votre tableau TEE, soit 199 milliards d’euros ...) à des actionnaires « oisifs ».
Le cas échéant, les sociétés non cotées (soit en France 2 400 000 et quelques ...) reversent, quand elles le peuvent, des dividendes à leur dirigeants actionnaires , à leurs cadres actionnaires, voire depuis le développement de l’épargne salariale en France à leur salariés actionnaires ... (rappelons au passage, toujours d’après l’INSEE, que le salaire moyen des vilains patrons français se situe à 3 800 euros bruts mensuels !)
Maintenant, que l’on puisse se rebeller contre le fait que des retraités en Floride sirotent des margaritas payées avec des dividendes versées par des sociétés françaises, cela reste joliment anecdotique :
Ce ne sont pas, et ce depuis plus de 10 ans les sociétés cotées qui créent des emplois en France, mais bien les TPE/PME, maintenant, il est envisageable de se questionner sur les vraies mesures incitatives à l’embauche proposées aux entreprises françaises ...
Amusant de constater qu’au final, Internet ne fait que réinventer le colportage ...
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