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Les commentaires de Mordax



  • Mordax 31 août 2023 15:29

    La langue française est bien mise à mal, et le danger le plus immédiat est de ne plus se comprendre, et de ne plus comprendre notre littérature patrimoniale, si difficile à se former, comme l’avaient bien compris les grammairiens de la Renaissance et des auteurs comme du Bellay. L’appauvrissement vient de partout : lexique restreint, néologismes sur le sens desquels personne ne s’accorde vraiment, anglicismes appauvrissants (prenons seulement le verbe « impacter », certes d’origine latine, mais utilisé à tout bout de champ dans son sens anglo-saxon pour recouvrir un grand nombre de nuances, comme « toucher » « affecter » « frapper » « être victime de »...). Enfin l’écriture dite « inclusive », que chacun pratique à sa sauce, qui ignore superbement des notions élémentaires de linguisitique, comme l’arbitraire du genre (un homme est une recrue, une sentinelle...), le soleil et la lune n’ont pas le même genre dans certaines langues, et surtout que ce qu’on appelle improprement le masculin n’est en fait que la fusion du masculin et du neutre après la chute des déclinaisons latines, ou encore des terminaisons épicènes de la 3e déclinaison.Encore faudrait-il que ceux qui pérorent sur ces questions idéologiques aient un soupçon de connaissance de l’histoire du français, des rudiments -soyons fous de latin, ou à défaut lisent de temps en temps les recommandations et analyses de l’Académie.

    Voilà pour les faits. Maintenant il y a aussi la volonté politique et les pratiques : faute de candidats aux concours enseignants (et on comprend la fuite des étudiants) il est désormais recommandé de ne plus tenir beaucoup compte du français dans les recrutements au Capes, et désormais même dans les Capes de lettres. Un adulte devant des classes est le mot d’ordre, la garderie doit être assurée. Les contenus, c’est secondaire. Il y a très loin de la parole aux actes, et finalement le français, aucune importance pour les marchands chargés de faire de la France un simple rayon dans le supermarché mondialisé.



  • Mordax 6 décembre 2016 21:42

    Le bilan de Hollande est une catastrophe, il prépare le terrain à la droite dure, qui va terminer le travail. Ce gouvernement , avec ses ministres incapables et arrivistes, aux mains des pédagogistes, et a donné un grand coup de hache dans l’école de la République, en la régionalisant sous couvert de réforme des rythmes scolaires, avec la calamiteuse réforme du collège qui diminue les heures de cours, supprime de fait les langues anciennes, foule aux pied les programmes nationaux, transforme les enseignants en animateurs, et du reste continue de les mépriser ouvertement. Les conférences de la vraie maître-d’oeuvre de tout ça,la DGESCO, sont des chefs-d’oeuvre d’insulte et de mépris envers les enseignants, que du reste on peine à recruter tant ce métier devient une purge.
     J’ai voté Hollande pour éviter Sarkozy, j’ai été trahi , je voterai contre le PS, comme beaucoup de mes proches, comme énormément d’enseignants qui vivent tous les jours la « réforme » et qui ne voient plus de sens à leur métier.
     On va continuer à en baver des ronds de chapeau, mais au moins l’ennemi est déclaré, et il faut que le PS disparaisse pour rebâtir une vraie gauche.la Grèce a réussi à en finir avec le Pasok, la voie nous est montrée.



  • Mordax 11 octobre 2014 17:04

    Il faut voir le comportement des élèves français pour bien comprendre. Le nier ne pourvoira pas les postes, d’autant que le cadre A le moins payé de France est le professeur qui doit supporter de se faire insulter, et ce dès le primaire. Il vaut mieux ne pas s’user sur les bancs de l’école, comme vous dites, pour rien, et passer d’autres concours. Ce que font les jeunes, qui suivent finalement votre conseil, ce qui devrait vous satisfaire.
    Attention à la lame de fond dans deux, trois, quatre ans : les facs se vident d’étudiants préparant les concours, les filières qui mènent essentiellement à l’EN aussi (lettres, histoire) pur ne pas se retrouver piégé.

    Quant aux pays du Nord, très à la mode en ce moment, ils ont d’une part cassé le thermomètre pur faire baisser la température (niveau du collège très bas, donc réussite) , mais ont des difficultés avec leurs élèves par la suite, et sortent peu d’étudiants d’excellence.



  • Mordax 17 décembre 2012 17:38

    Oh si, le système est celui qui gagne hélas toute la fonction publique : créer des managers intéressés, leurs intérêts allant contre ceux des personnels, voire du service public, mais dans le sens des politiques qui se servent des institutions comme d’un outil à leur service.
    Prenons l’exemple des établissements invivables et des conseils de discipline qui n’ont pas lieu : les chefs d’établissement ont consigne de faire savoir que les décisions venues d’en haut, « ça marche », donc ça adoube des politiques, des recteurs etc. Tout va bien , pas de sanctions. Il faut aussi remonter les notes au passage.
    Ainsi , les primes tombent, et surtout on peut passer dans la classe d’établissement au dessus. En laissant des établissements exangues, car l’impunité rend les élèves les plus durs infernaux.
    Pour les projets, même question d’image, de communication . D’ailleurs, pour qui a vu une fiche de « projet », une des premières cases à renseigner concerne l’apporte « en terme d’image ».
    Il va de soi que pour les professeurs, c’est bénévole.



  • Mordax 17 décembre 2012 13:47

    S’il y a des classes « difficiles », c’est que les élèves sont difficiles, on ne peut pas leur enseigner, ils n’ont pas été éduqués, refusent de l’être comme d’être instruits, et n’ont rien à faire où ils sont. Il faudrait donc arrêter le passage d’office sans niveau, l’octroi de diplômes dévalués , mais qui les rend arrogants, sévir contre les incivilités en cessant r de mettre le couvercle sur la marmite comme le font beaucoup trop de chefs d’établissement, pour être bien vus (« il ne se passe rien, tout va bien ici... ») et toucher leurs primes.



  • Mordax 12 décembre 2012 21:51

    Peillon sait qu’il va être très difficile de recruter des enseignants, qui plus est dans les matières fondamentales , lettres, maths, langues, et professeur des écoles dans les académies disons « ingrates » ; et il le dit lui même (sur Libé avant hier). Le métier a été tellement traîné dans la boue pendant la dernière décennie, outre un traitement faible, que beaucoup d’étudiants ont déserté les facs qui mènent à l’enseignement, lettres comprises, ou alors se dirigent vers des masters professionnalisant.

    L’effet boomerang de cette désaffection va être terrible, même si la 1ère année il trouvera un stock à épuiser des derniers refoulés des concours , qui continuent dans cette voie faute de mieux. Et on comprend les jeunes : avant faire 5 ans d’études, plus le temps de préparation au concours, pour vivre comme un misérable dans une grande banlieue après avoir vu sa journée pourrie par des gamins ou desados mal élevés, ou pas élevés, et ses soirées et week-ends purris par des copies et préparations, il est légitime de se demander si un plus court chemin ou un métier moins méprisé n’est pas préférable.

    Peillon joue donc au prestidigitateur (annonce des salaires en brut désormais, ça paraît mieux payé) et au camelot (« en janvier, j’ouvre le plus grand chantier, on va voir ce qu’on va voir ») alors que Bercy ne lui a sûrement pas donné le feu vert.
    Sans compter que par derrière , de manière plus officieuse, les mesures envisagées ne sont pas pour rassurer : attaque du statut, droits encore plus grands pour l’élève avec un « lycée pour tous » sans efforts qui rendre infernales même les classes de terminale, rognage des vacances...

    Il accumule les boulettes, perdra peut-être son maroquin, mais il n’y a de toute manière plus grand chose à espérer.



  • Mordax 13 octobre 2012 15:58

    Un article pour ne pas dire grand chose : si les enseignants donnent du travail à la maison, c’est pour que les élèves ré-exploitent ce qui a été vu . S’ils les faisaient, ça les userait moins que les 3H30 qu’ils subissent par jour, comme le montrent les enquêtes de santé publique.
    S’il leur faut de l’aide,il faut doubler les heures , et là il faut beaucoup, beaucoup d’enseignants. Ou au moins des répétiteurs. C’est au ministre qu’il faut écrire cela , pas sur Agoravox.
    Enfin, pour les conflits avec les parents d’élèves, c’est déjà souvent le cas. Ne parlons même pas des déclarations fracassantes, décalées et irresponsable de leurs présidents, jamais en retard d’une guerre contre les enseignants.
    De toute manière, s’il n’y a pas de devoirs à la maison, les parents se chargeront d’en donner, ou de mettre dans le privé, ou bien dans un quartier où les établissements ne cèdent ni aux modes, ni aux circulaires ineptes .



  • Mordax 6 avril 2012 15:52

    Effectivement, entièrement troll...Ca pourrait être drôle si l’Islam n’était pas ce qu’il est : envahissant .

    Et après le voile, les bureaux hommes/femmes séparés, la cantine séparée entre les « hallal » et les « haram », les filles exemptées de cours de sport, d’éducation sexuelle, puis séparées aussi des garçons, et ainsi de suite.
    J’oublie aussi la rétablissement à terme du délit de blasphème , il faudra faire comme si Mahomet était sacré pour tout le monde (voir les procès en Tunisie en ce moment).
    Bienvenue dans l’enfer de l’Islam en France.



  • Mordax 6 avril 2012 15:30

    Mais il n’est malheureusement pas à l’exact opposé de ce qu’il a montré pendant 14 siècles partout dans le monde, ni à l’opposé de ce qu’il montre dans 59 pays dans lesquels l’Islam est inscrit dans la constitution.
    L’Islam n’a sa place en occident que comme religion intime, qui ne s’exhibe pas, qui ne revendique pas. Il doit se réformer.
    Les femmes voilées doivent enlever leur voile dans les administrations, les écoles. Comme le feraient les religieuses.
    Si elles ne l’acceptent pas, tant pis pour elles, c’est qu’elles estiment leur opinion supérieure aux lois laïques, ce qui ne saurait bien entendu être accepté.
    L’étalage des religions a toujours été cause de tensions, d’où l’évolution de l’histoire de l’Occident vers la laïcité, qui n’interdit aucune religion. Mais chez soi ou dans les lieux de culte.



  • Mordax 4 mars 2012 22:37

    Article très juste , auquel il faudrait ajouter, concernant l’accroissement infini de tâches périphériques, les livrets de compétence, l’histoire des arts, et des tas d’autres choses, et aussi rappeler qu’une heure de cours est particulièrement fatigante, et je sais de quoi je parle s’agissant de mon troisième métier.
    Si l’on se met à calculer la présence (heures de trous) que l’on comptabilise tout ce qui est fait, c’est une sacrée rallonge qu’il faudra donner, et pas 25 %.

    De plus, Sarkozy, qui se livre ici à une provocation (le message implicite est clair, il faut dénigrer les professeurs, créer un effet paratonnerre quand tout va mal) ignore ouvertement la question de la transmission des savoirs, l’aspect disciplinaire, qui est la motivation des spécialistes que sont les enseignants, qui corrigent, et vont aussi en bibliothèque.
    Axer son discours sur la garderie, la présence, ce qui se voit, ne sert qu’à satisfaire les ressentiments en confortant les clichés.
    Pour la privatisation, je pense qu’elle est plus sournoise et rampante. Les suppressions de postes créent des disparitions de matières, qu’on peut encore trouver dans le privé, en payant, et je suis -hélas ! bien contre mon gré- dans ce cas pour un enfant. Ces carences contibuent aussi à la ghettoïsation des établissements les moins huppés, qui sont évités.Cercle infernal

    De plus comme les professeurs sont des fonctionnaires comme les autres, on ne peut briser leur statut sans toucher à toute la fonction publique, et je crois que le plus à craindre est un effet France Télécom, avec de nouveaux entrants sous de nouveaux statuts, afin de créer la zizanie, la concurrence, et de renforcer sur certains le pouvoir de chefs d’établissements transformés en caporaux.>A mettre en perspective avec la réforme de l’évaluation, et le puzzle devient lisible et cohérent.
     Le « mérite », je l’ai vécu dans une autre administration, et je peux affirmer que c’est le royaume des faiseurs de vent, des courtisans.
     Ce n’est pas une fiction, il suffit de considérer la tentative de recruter des contractuels à Pôle Emploi , et les annonces sur les sites des rectorats. Mais ça ne marche guère autant qu’on puisse s’en rendre compte, car les candidatures ne se bousculent pas.



  • Mordax 17 septembre 2011 16:36

    Il faut aller jusqu’au bout et écrire APICTAPXOC, sans mélanger les caractères, comme les débutants en grec smiley



  • Mordax 17 septembre 2011 16:33

    L’alphabet latin dérive de l’alphabet grec, comme tous les alphabets phonétiques du monde (les ignes empruntés aux Phéniciens ne notaient que les consonnes) .
     C’est une variante de l’alphabet utilisé dans la Grande Grèce, celle d’Italie du Sud, probablement celui de la cité de Cumes (Kymè), transmis par les étrusques et adapté peu à peu par les latins à leur langue . De même que l’alphabet grec sera adpaté aux langues slaves . Il n’y a donc aucune opposition, et de toute manière, même si le grec était écrit en caractères latins, celui qui ne connait pas le grec n’y comprendrait rien de plus.



  • Mordax 16 septembre 2011 18:06

    Faire reculer la religion est une affaire de liberté. Sinon, les pouvoirs utilisent les religions. Ls philosophes des Lumières, en disqualifiant la religion , ont fait un travail de sape qui a permis les bouleversements sociaux.
    De plus critiquer la religion, c’est critiquer une idée, et par principe, il faut défendre le droit à la critique des idées.
    La différence majeure entre un athée et un croyant, c’est que l’athée prend les choses à la dérision, quand il dénigre, tandis que le croyant est parfois prêt à tuer pur son idée. Je dénigre évidemment les religions, surtout monothéistes, celles des « 3 imposteurs » , je me moque du fait de manger un bout de son dieu à la messe, je n’ai pas l’amour du chamelier Mahomet, ni d’admiration pour le charlatan législateur Moïse. Mais la différence, c’est que je n’agresse personne pour ça ...



  • Mordax 16 septembre 2011 17:53

    Simplement parce que le voile est un étalage de sa croyance, qui chez nous est du domaine privé.
    Parce que ceux et celles qui font des drames pour enlever leurs signes religieux signifient à tout le monde qu’ils considèrent leur religion comme supérieure aux institutions laïques et républicaines.Si c’était seulement vestimentaire, ils se plieraient facilement.
    Parce qu’accepter cela, c’est mettre la main dans un engrenage, déjà enclenché, où il faudra aussi reconnaître la demande de non-mixité, ou de soins par le sexe opposé.
    parce que c’est accepter aussi à terme la contestation des programmes scolaires où des élèves opposent leur religion aux savoirs.
    Parce qu’à force d’accepter ça, on finira par avoir des sociétés qui fonctionnent selon des systèmes de valeur différents, voire des systèmes juridiques différents...Voir l’échec de certains pays anglo-saxons, et l’échec de leur politique communautariste.



  • Mordax 16 septembre 2011 17:42

    Ca commence où le dénigrement ? Le simple fait de se déclarer athée, donc de dire implicitement « Votre dieu n’existe pas », est un dénigrement, si l’on pousse le raisonnement. C’est d’ailleurs comme ça que les religions ont longtemps vu la chose, et que certains continuent à la voir.
    L’instauration d’un délit de blasphème serait un des plus grands reculs, une des plus grandes atteintes à la liberté de penser.
    De plus, le croyant aurait le droit de promouvoir sa religion en vantant son dieu, mais l’athée, pour promouvoir la libre pensée, a besoin de dénigrer les religions. C’est d’ailleurs comme ça que la libre pensée a gagén du terrain. Lisons par exemple le Dictionnaire Philosophique de Voltaire, qui rabaisse la Bible à longueurs de page.
    Il n’y a donc pas égalité de traitement entre l’athée et le croyant. Le premier doit se taire , l’autre à le droit de parler. Le premier use seulement de la parole ou de l’écrit, le second use de la violence et de la coercition de lois en sa faveur.
    Immonde



  • Mordax 16 septembre 2011 17:15

    évidemment lire « gènes » mais mon correcteur orthographique a écrit ça , et j’ai cliqué sans regarder smiley



  • Mordax 16 septembre 2011 17:13

    Une identité tient non à des gênes, mais à une culture . Les Grecs sont certes éloignés de ceux de l’Antiquité, qui étaient parfois éloignés entre eux par leurs moeurs, leurs dialectes, etc.
    Mais ils ont quand même le sentiment d’une certaine continuité, ne serait-ce que par la langue, qui dérive très directement de la Koïnè hellénistique, via l’empire Byzantin, dont ils sont plus directement héritiers que les Turcs, même si ces derniers occupent le territoire, même si les « gênes » sont mélangés.
    Il n’y a effectivement aucun point commun entre les Byzantins et les Turcs, qui ont éradiqué cette culture des territoires conquis , au point même qu’il a fallu échanger définitivement des populations quasi incompatibles après la « Catastrophe d’Asie MIneure » de 1922. Sur ce second point, entièrement d’accord...



  • Mordax 16 septembre 2011 15:27

    Au XIXème siècle, des bataillons de philhellènes combattirent la nuit ottomane et pour la liberté. Hugo , Chateaubriand, Delacroix Byron et tant d’autres grands noms -qui ont leurs rues en Grèce, militèrent pour « Hellè, notre mère, notre soeur », et parfois le payèrent de leur vie.

     κάθε ελεύθερος άνθρωπος είναι πολίτης Μισσολογγίου
    « Tout homme libre est citoyen de Missolonghi »,

    est-il inscrit dans cette ville sur la Place des Héros , en mémoire des occidentaux qui périrent, symbolisant la lutte universelle de l’Humanité contre la Barbarie.
     

    Et aujourd’hui , nous abandonnerions à la barbarie financière et marchande ce peuple déjà victime de l’incurie de ses dirigeants et des prédateurs de tous horizons ? Sans voir, de plus, que les prochaines victimes du système, ce sera nous ?



  • Mordax 15 septembre 2011 22:50

    Effectivement, fiasco, je ne sais même pas comment l’article s’est retrouvé dans cette catégorie et avec ce titre à moins que je n’aie fait une fausse manipulation. Bien entendu, je connais ces chercheurs, évidemment, ,et j’ai même rencontré plusieurs fois Mucchielli. Dommage, après ce préambule , ce que j’aborde dans la suite n’a pas été souvent traité, faute de gens ayant connu ça de l’Intérieur, et en mesure de parler ? C’est un autre angle à savoir les méthodes de management interne, le verrouillage politique et les dispositions structurelles et statutaires permettant d’obtenir la docilité nécessaire à la « politique du chiffre ». Cela aurait pu ouvrir quelques horizons à des lecteurs, faire comprendre qu’il n’y a strictement rien à attendre d’autre dans un tel système, et qu’aucune mesure techniciste, aussi savante soit-elle, ne peut être la solution
    Tant pis, après tout, la police n’intéresse guère, finalement, dès que l’on sort du fait divers ponctuel, du spectaculaire...



  • Mordax 3 septembre 2011 22:45

    On pourrait dire que les laissés pour compte du primaire ne le seraient pas, ou moins, sans « pédagogisme ». Il se trouve qu’ outre mon métier de professeur du secondaire, j’ai encore un enfant dans le primaire, et en secteur difficile (ZEP) . J’ai de la chance, ses enseignants sont plus que des hussards, des soldats dans la tranchée républicaine : cours d’histoire, récitations, mathématiques , tout vérifié et noté . Ils ne lâchent rien.
    Mais on constate qu’il existe encore des gens qui font du rap, des sorties , des « ateliers », des projets, jamais de cours de cours de grammaire où l’on transpire, comme vous sans doute et moi très certainement l’avons connu. Je n’incrimine pas les enseignants, dont certains ont connu une véritable Kommandantur pédagogiste, le primaire étant moins libre que le secondaire. Certains n’ont pas accepté la suppression des cours de grammaire « transversaux », et la réduction permanente des heures de français ( environ 15 heures en 1985, 9 heures aujourd’hui) pour de l’informatique et autre foutaises du genre « découverte personnelle », d’autres on lutté et font de la grammaire cloisonnée, pareil pour les maths je suppose, mais je ne suis pas aussi apte à juger. 
    On voit en tout cas le résultat, et la différence, en 6ème où l’on reçoit des élèves venant de toutes les écoles du secteur