@Jean Dugenêt
Merci à l’auteur de mettre en évidence, certes bien malgré lui puisqu’à son corps défendant (ce qui est le plus pathétique), que les éléments de faits qu’il rapporte quant aux analyses exprimées par des personnages qu’il qualifie d’extrême-droite, démontrent que la réalité leur donne entièrement raison, que cela soit sur la Syrie comme sur l’Ukraine. Mais également sur l’immigration, ou bien encore la domination d’une petite clique malfaisante sur la destiné des peuples occidentaux.
La réalité est donc d’extrême-droite si l’on comprend bien.
Partant, ne pouvant que partager leur analyse, je suis extrêmement fier de pouvoir dire que je suis à classer à l’extrême-droite du spectre politique. Aussi vive l’extrême-droite, dont le discours sur le réel est infiniment plus intelligent et pertinent que les oukases et la diabolisation qu’opèrent à son encontre, peut-être sans même s’en apercevoir (ce qui est tragique), les serviles valets de l’oligarchie transnationale cosmopolite et dont l’auteur est un archétype.
@Fergus
Comparaison n’est pas raison : je ne sache pas que le camp Clinton et le parti démocrate aient crié à la fraude lors de la précédente élection, ni déclenché la moindre procédure en justice, alors qu’ils avaient pas moins les moyens que Trump.
Or il est très troublant, eu égard aux nombreuses contestations dont certaines apparaissent tout à fait justifiées, que la presse mainstream et les élites globalisées se soient empressés lors de cette élection de prononcer un vainqueur dans un contexte de recours multiples devant différentes cours de justice, comme la loi le permet je vous le rappelle (et heureusement).
Je rajouterai même qu’une conscience la plus timorée et la moins encline au « complotisme » (mot valise visant à disqualifier l’adversaire), se défit face à l’unanimisme ambiant regroupant les médias de masse, les GAFAs, l’intelligentsia culturelo-mondaine, et de manière générale les élites globalisées et les valets de européisme, dont au premier chef l’actuel locataire de l’Elysée que vous avez par ailleurs contribué à porter au pouvoir. La boucle est donc bouclée vous concernant.
@Fergus
Vous aurait-il échappé que des accusations de fraudes massives ont été portées par l’actuel président en exercice et son équipe de campagne (comprenant de nombreux juristes), accusations qui viennent de trouver un écho par la bouche même du procureur général des Etats-Unis ; que des contestations sont en cours d’examen par les plus hautes autorités judiciaires, que différentes procédures sont lancées visant à annuler sur le fondement desdites accusations le différentiel que vous invoquez ?
Savez-vous au moins que l’une des règles cardinales du droit occidental (dérivé du droit romain) est que tout recours légal est suspensif ?
Aussi dans ces conditions il est parfaitement scandaleux et je dirai même on ne peut plus suspect que des médias de masse, de manière unanime et orchestrée, et qui par ailleurs lui sont totalement acquis tant politiquement qu’idéologiquement, se soit chargés eux-mêmes de prononcer comme vainqueur l’un des deux candidats.
Si vous ne voyez pas le problème, c’est que sans doute des ahuris et des naïfs dans votre genre font partie du problème. Et de longue date.
Je conseille à quiconque souhaiterait avoir une vision la plus claire et lucide qui soit sur la situation aux USA et partout en Occident de consulter au plus vite le site « Démocratie Participative ».
Les analyses sur AV à côté sont de la bouillie pour chat !
@Fergus
Les « experts » de Fergus, se doit être les « informés » de (((France Info))) !
@ l’auteur,
L’auteur se pare dans son descriptif d’attributs « prestigieux » (docteur, économiste etc) sans doute pour impressionner le chaland, néanmoins il fonde l’ensemble de sa démonstration visant à mettre en évidence un critère de gravité sur un indicateur — le nombre de contaminations — et effectuer une comparaison hasardeuse entre le début de la pandémie et son état actuel, alors qu’il ne peut ignorer (et s’il l’ignore c’est encore plus grave) que la plupart des pays occidentaux, et singulièrement la France, ne disposaient que de très peu de test Covid les premiers mois, en particulier au moment paroxystique de la première vague !
Donc sa comparaison est au mieux fallacieuse, et partant son analyse à tel point foireuse et manquant du minimum de sérieux méthodologique requis qu’on s’interroge sur sa raison d’être.
@l’auteur
« alors pourquoi en France ? »
Poser la question c’est y répondre : mais parce que RYSSEN A RAISON !
Son embastillement est une démonstration par l’absurde, et prouve que ce qu’il raconte dans ses ouvrages, loin de résulter d’un délire mais bien d’une construction intellectuelle élaborée, se vérifie dans la matérialité des faits.
1/ Le pouvoir en France, qu’il soit politique et médiatique, repose sur un fondement, un substrat idéologique qui a consisté à patiemment ériger une nouvelle religion à travers l’idéologie de la Shoah.
2/ Cette idéologie sert de paravent à la communauté organisée, que l’on peut légitimement qualifier de judéo-sioniste, et qui vise à rendre incritiquable la dérive incroyablement communautarisme, tribale même, de ladite communauté, en violation patente de tous les préceptes républicains (a priori), mais également de déconsidérer et de diaboliser toute critique de cette autre dérive raciste et racialiste sur base théologico-militaire qu’est la politique menée depuis sa fondation par l’Etat d’israël, et s’accélérant dans la dernière période.
3/ Cette analyse, assumée dans le champ intellectuel et médiatique, vaut pour condamnation sociale à mort du fait que le lobby domine la scène politique française, et donc instrumentalise à souhait sa « justice » aux fins de châtier, de persécuter quiconque oserait mettre en évidence ses objectifs poursuivis, plus ou moins occultes, c’est à dire essentiellement ses intérêts tribaux et ses buts géopolitiques.
CQFD.
@Jean Dugenêt
Ok excusez-moi, je ne pensais pas avoir affaire à un tel gauchiste.
@Jean Dugenêt
Il faut toujours interroger la cohérence des positionnements des uns et des autres, et finalement leur courage.
Aussi, vous avez voté qui pour le second tour des dernières présidentielles ? Car Asselineau avait refusé de donner une consigne de vote, renvoyant de fait dos à dos Macron et Le Pen, et donc aussi leur programme respectif, ce qui était pourtant intenable d’un point de vue tant politique que de l’honnêteté intellectuelle.
https://storage.googleapis.com/en-marche-fr/COMMUNICATION/Programme-Emmanuel-Macron.pdf
https://rassemblementnational.fr/le-projet-de-marine-le-pen/
Il arguait aussi à cette occasion, pour mieux justifier ce que j’estime être son piteux déballonage (qui est à mon avis un trait de sa personnalité), que la famille Le Pen avait échoué 7 fois à cette élection et représentait pour conséquent selon lui « l’assurance-vie du système ».
Ce que ne semble pas comprendre ce gros con, mais sans doute le sait-il et ne le dit pas à ses militants, c’est que le FN fut fondé en 1972, qu’en 1988, soit 16 ans après, pour sa seconde participation aux présidentielles, Jean-Marie Le Pen fut crédité de 14,4% des voix.
Qui peut croire les yeux dans les yeux qu’Asselineau, qui sera peut-être mort d’ici là (même si je ne le souhaite pas), en 2022, 15 ans après la fondation de l’UPR, fera plus de 5% !!! Les mêmes cons qui le voyaient déjà au second tour en 2017 et qui sont pléthores sur internet (comptez-vous les cocus et autres dingos ignares), alors que je le rappelle il fit 0,92%... !
Autrement dit son argument se retourne contre lui : sa progression de toute évidence sera bien moins rapide et importante que ne le fut celle du FN par le passé. Donc, fort logiquement, s’il se révélait que l’UPR avait un avenir — ce qu’il n’a pas, et sur ce point à Soral a mille fois raison, et il faut être de nouveau un gogo ignare de la politique pour croire qu’Asselineau aurait la moindre chance d’incarner la figure de l’homme providentiel — alors on doit en conclure que, au vue de cette progression factuelle et prévisible l’UPR, Asselineau représenterait une bien meilleure assurance-vie que feu le FR et Jean-Marie Le Pen ! C’est de la logique pure et du bon sens.
D’autre part cela dit autre chose de bien plus grande importance et de plus profond, et qui est au coeur des erreurs d’analyse et sinon plus sûrement des mensonges d’un Asselineau à ce sujet : comme le problème n’est pas, et n’était pas le RN et Jean-Marie Le Pen (qui avait au passage un charisme mille fois supérieur à Asselineau et une organisation politique bien plus puissante et structurée que la sienne à la même époque), on doit en conclure que le problème est autre et tient là encore évidemment, pour quiconque à des yeux pour voir et un cerveau pour comprendre, à l’incroyable puissance et capacité politico-médiatique du Système à sidérer les foules ébahies, relativement abruties et incultes, dans le but de diaboliser et discréditer à outrance tel candidat (et ses idées) jugé menaçant et dangereux pour lui (le Système), ses intérêts et sa pérennité ; et symétriquement de surmédiatiser tel autre en le valorisant grâce à toute sa force d’impact mise à sa disposition exclusive dans le but de le faire élire dans un chausson !
Tant qu’on n’a pas compris ça c’est qu’on est le dernier des cons ou alors un fieffé menteur.
@ETTORE
En effet, on devrait moins se choquer que l’Allemagne défende avec intransigeance, sur cette question monétaire (car sur l’immigration comme tant d’autres elle se suicide), ses intérêts, que la France, l’Italie, la Grèce etc... s’évertuent à ne défendre les leurs !
Leurs médiocres dirigeants sont coupables de traitrise, d’inaction, d’incompétence, ou de lâcheté ? Diantre, ils ont été élus par d’aussi médiocres peuples qui par conséquent méritent ce qui leur arrive.
Ah si les connards de Français avaient élu en son temps cet illustre patriote et homme d’Etat... !
« Sous le prétexte d’établir une monnaie européenne unique et une unité politique, on veut, sans le dire expressément au peuple, engager de façon irréversible un processus de mise en place d’une Europe fédérale sous l’autorité de la Commission bureaucratique de Bruxelles. (…) Il s’agit là d’une véritable conspiration contre les peuples et les nations d’Europe, et d’abord contre le peuple français et la France. Pour remettre celle-ci et son destin à des banquiers apatrides, on arrache à notre pays des pans entiers de souveraineté, et j’insiste - François Mitterrand l’a avoué lui-même - d’une manière irréversible. » - Jean-Marie Le Pen, discours au Palais-Royal, 1 Mai 1992.
« Réunis en ce haut-lieu sacré de la patrie, symbole de sa fondation, de son enracinement, et de sa pérennité, nous jurons de défendre les libertés des citoyens, nous jurons de défendre l’intégrité de notre territoire, nous jurons de défendre la souveraineté nationale de notre patrie, et d’exiger, pour ceux qui auront trahi, le jugement et le châtiment de leurs actes. » - Jean-Marie Le Pen, « serment de Reims », 6 Septembre 1992.
Dans l’état actuel de la législation qui empêche toute critique de fond de la présente analyse exclusivement à charge et qui passe par pertes et profits toutes les causes historiques économico-sociales et toutes celles géopolitiques, législation totalitaire qui crée de facto une dissymétrie dans le traitement de l’information que l’auteur ne peut ignorer (et s’il l’ignore c’est encore plus grave), nous ne dirons que cela : vive la « Démocratie Participative » !
@Décrypteur
Il y a un biais évident dans l’étude de l’institut Pasteur : celui-ci prévoit 3,7 millions d’infectés au 11/05 (5,7% de la population française), or au 11/05 selon toute vraisemblance, vu la trajectoire suivie (certes en diminution mais lente), il est malheureusement fort probable que nous soyons à près de 30.000 décès du fait du Covid-19. Cela donne un taux de létalité plus proche de 0,8% que de 0,5.
errata : pas le double de morts en dehors de l’hôpital, « le même nombre ».
@JL
Vous avez parfaitement raison.
Une « solution » évidemment non tolérable — qui est une démonstration par l’absurde et rétrospective de sa dangerosité propre — pour mettre en évidence la mortalité du Covid-19 par rapport à la grippe saisonnière même la plus sévère, aurait été de ne prendre aucune mesure particulière autre que celles habituellement prises dans le cadre de cette dernière, autrement dit essentiellement des recommandations de santé publique qui n’ont quasi aucun impact sur les populations (je parle de la France). Où en serait-on aujourd’hui ?
Et bien une étude prospective de l’EHESP publiée hier nous dit qu’en l’absence des mesures prises (confinement notamment) nous serions au 19/04 à 74.000 morts (contre 12.000 à la même date) — à l’hôpital uniquement ! Or comme nous avons approximativement le double de morts en dehors de l’hôpital, il est raisonnable de penser que nous serions par conséquent aux environs de 150.000 morts au total :
https://www.ea-reperes.com/wp-content/uploads/2020/04/ImpactConfinement-EHESP-20200322v1.pdf
Par ailleurs cette étude évalue à 15 millions le nombre d’infectés à la même date, ce qui donne au taux de létalité de 1%, cohérent avec ce qui a été dit précédemment, et confirmant par la même que, non seulement la létalité, mais le taux de létalité de cette maladie sont fonction de la valeur du R0.
@Olivier Deville
Votre raisonnement est fallacieux : les mesures barrières, et le confinement surtout, jouent sur le R0, qui lui-même détermine l’évolution du nombre de contaminés sur une échelle de temps donnée.
Ce que vous n’arrivez visiblement pas à comprendre, c’est que le taux de létalité du Covid-19 n’est pas constant avec l’évolution du R0 (il lui serait même plutôt proportionné), puisque cette maladie a la particularité de produire un nombre important de pneumopathies graves nécessitant un taux d’hospitalisation en réanimation important, susceptible de saturer les services de santé même les plus performants et préparés, plus encore si aucune mesure spécifique n’est prise dans l’intervalle (confinement, test massif, quarantaine, etc).
Donc logiquement, même si indirectement, les gestes barrières et les mesures drastiques, inédites même, qui ont été prises dans tous les pays au monde qui ont été frappés, en réduisant de manière importante le R0 — passant de 3,3 à 0,5 selon l’institut Pasteur — ont permis de réduire le taux de mortalité qui aurait été de toute évidence beaucoup plus important si elles ne l’avaient été, non pas du fait d’ailleurs de la « mortalité intrinsèque » de la maladie, que de sa propension à dépasser les capacités usuelles hospitalières.
D’autre part, que je sache, ce qui est important in fine ce n’est pas tant le taux de létalité que la létalité elle-même. Une situation sanitaire est d’évidence plus grave (surtout pour les premiers concernés...) dans le cas où une maladie, du fait de ses caractéristiques propres (contagiosité/formes graves/létalité), entraine un nombre de morts beaucoup plus important qu’une autre mais dont le taux de létalité serait beaucoup moins important. Et ce n’est nullement contradictoire : exemple fameux du virus Ebola, qui a un taux de létalité bien supérieur à celui du Sars-Cov-2 mais qui a occasionné un nombre bien moins important de mort sur la planète.
D’autre part il y a quelque chose qui me chiffonne dans cette étude : l’institut Pasteur évalue à la fin du confinement prévu le 11 mai que seuls 5,7% de la population française aura été contaminée, soit 3,7 millions d’habitants. Or le taux de létalité est bien le rapport des contaminés sur les décédés. Aussi quel sera le nombre des décédés du Covid-19 le 11 mai ? Nous sommes à 21340 morts au 22/04, il n’est pas improbable que nous tutoyons malheureusement les 30.000 décès d’ici 19 jours. Or avec ces chiffres, nous sommes à 0,81 de taux de létalité, pas 0,5 comme donné par l’étude, ce qui laisse circonspect.
Enfin Raoult a dit aussi quelques belles conneries, affirmant par exemple fin janvier qu’il serait très surpris que la maladie occasionne 10.000 morts en France. ..
@Fergus
Le mot discrimination revêt des acceptions différentes. La première d’entre elles relevée par le Larousse, la majeure, dit ceci :
L’âge est un critère objectif, exactement au même titre que pour les mineurs non émancipés. Or la mortalité du Covid-19 touche essentiellement les plus de 65 ans. Sa forme grave essentiellement les comorbides, dont les obèses. Ne vous en déplaise, l’indice de masse corporel est un critère parfaitement objectif.
@Fergus
Toute discrimination n’est pas injuste et donc condamnable. Cette perception fausse de la réalité est le produit de décennies de manipulation sémantique et de subversion des mots et des concepts, par des individus et des groupes de pression qui y avaient intérêt : généralement des représentants autoproclamés de minorités agissantes prétendument opprimées.
Mais revenons à l’essentiel : discriminer c’est choisir. C’est opérer des choix.
Lorsque vous décidez de prendre votre baguette de pain chez un boulanger plutôt que chez un autre, vous opérer un choix sur des critères qui vous sont propres. Peut-être que le pain y est meilleur, peut-être que c’est moins loin, peut-être que la gueule du boulanger de l’autre boulangerie ne vous revient pas, bref, vous choisissez. Ce faisant vous opérez une discrimination, qui n’est d’évidence pas injuste ni non plus condamnable.
Il existe pourtant des discriminations qui sont (devenues) condamnables en droit, fondées sur des critères de plus en plus pléthoriques à mesure que poussaient leur pion les groupes de pression susmentionnés.
Vous dites, par la voix d’intellectuels ou de juristes, qu’il serait inconstitutionnel d’imposer la poursuite du confinement à certaine population sur le fondement d’une caractéristique particulière (âge, morbidités etc).
C’est un contre-sens juridique. Il y a foultitude d’interdictions en effet qui visent spécifiquement certaines populations en fonction de critères divers et variés : les mineurs déjà, qui n’ont pas l’âge requis pour une multitude d’activités. Les étrangers ensuite, qui ne disposant pas de la nationalité du pays dans lequel ils vivent, n’ont pas le droit d’incorporer certains corps de l’Etat. Des délinquants et criminels, qui sont privés de leurs droits civiques.
Sans compter les règlements internes de différentes entreprises (attractions à sensations fortes, sports extrêmes, métiers à risque...) qui peuvent justifier l’interdiction de les incorporer ou de pratiquer telle ou telle activités, interdiction fondée sur des critères d’âges, de pathologies, de poids etc, règlements pourtant discriminatoires mais qui ne sauraient être interdits par la loi et condamnés pour cela. Et oui : ces règlements n’ont-ils pas précisément pour objet de protéger la santé — les intérêts de manière générale — de ceux-la mêmes qu’ils visent et discriminent ?
@Olivier Deville
Le taux de létalité est de 5,9% au 20/04/2020 dans l’UE, pas 2%.
En Chine, après les dernières révisions des autorités, la létalité est de 5,5%.
https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6
Ce taux de létalité est le rapport des infectés sur les décès et donc fonction d’un paramètre encore partiellement inconnu : le nombre des infectés. Nous connaissons les détectés. Le taux des asymptotiques/non détectés oscillent entre 30 et 85% selon les études.
Même en prenant le taux le plus favorable de 85% la létalité s’établirait alors en Europe à 0,9%. Celui de la grippe saisonnière est au plus de 0,1% les années les plus sévères. La différence entre les dangerosités intrinsèques des deux virus/maladie est évidente, quasi d’un facteur 10.
Et encore : ce taux de 0,9% prend en compte toutes les mesures prises sur le continent pour contenir et enrayer la pandémie.
Aussi faisons l’hypothèse suivante pour bien nous représenter la chose : si nous n’avions pris AUCUNE mesure vis à vis du SARS-CoV-2 autre que celles que nous prenons habituellement pour la grippe saisonnière AH3N2, c’est à dire essentiellement des recommandations sanitaires très générales via des campagnes publiques a priori très peu impactantes, vous pensez sérieusement que, à la fin de cette année, compte tenu des caractéristiques propres à cette maladie dont l’une est de générer un nombre substantiel de formes graves nécessitant des prises en charge médicales lourdes, la mortalité générale des pays européens auraient été la même que la moyenne décennale précédente ?
@sls0
Sur le Diamond Princess nous avons 712 Covid+ (chiffre définitif) pour 13 décès (toujours provisoire), cela donne une létalité de 1,8%.
En Chine, après les dernières révisions des autorités, la létalité est de 5,5%.
Dans l’Europe des 27, la létalité est 5,9% aux derniers chiffres à date.
https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6
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