Juste un complément : j’ai voté « oui » à ce billet aussi
Surtout quand il accuse les détenteurs de propriétés lucratives d’être des parasites... Là, il y en a quelques-uns qui n’aiment pas, c’est sûr ! Moi j’aime bien ; je pense aussi qu’ils sont des parasites, des esclavagistes qui font leur marché sur le marché de l’emploi. Au plus offrant.
Abolition de la propriété lucrative et de l’emploi, je vote pour !
Et... pourquoi les fonctionnaires seraient-ils les seuls à bénéficier d’un régime de salaire à vie basé sur la qualification ? Par souci d’inégalité ?
Je n’attends pas de réponse, c’est juste une gentille provoc de Rebel
« Consultant informatique spécialisé en fiscalité et gestion du patrimoine. »
Je comprends nos divergences d’opinions.
Mais chacun a le droit de ses opinions.
C’est sûr qu’entre Bernard Friot et un spécialiste en accumulation de capital, ça ne peut pas coller
Le risque des petits malins existe en effet.
Bien malin qui saura les supprimer, dans la fonction publique comme ailleurs.
Abolir l’emploi ne signifie pas abolir la hiérarchie, mais abolir les rentes du capital (propriété lucrative).
Vous semblez mal connaitre/comprendre l’organisation sociale que Friot enseigne à l’université Paris Ouest Nanterre, mais là, je ne peux rien y faire.
Alors nous sommes en désaccord sur la notion de soumission des employés à leur employeur.
L’abolition de la propriété lucrative abolit du même coup l’asservissement des salariés qui produisent les richesses, dont les propriétaires légitimes ne sont plus les actionnaires rentiers, mais les salariés eux-mêmes.
Deux conceptions diamétralement opposées, dont l’une continue à préserver la rente issue de la propriété lucrative, l’autre redistribuant ladite rente au peuple.
La notion de qualification est le principe appliqué dans la fonction publique. Elle est imparfaite, et comporte des déviances, mais elle a le mérite de ne laisser personne dans l’exclusion par absence de ressources pour subsister. Le pire de tout : sans emploi, un citoyen n’est « rien ». L’abolition de l’emploi rend à chaque citoyen sa place, et restitue l’égalité.
Je ne débattrai pas plus sur cette question, car je doute fort parvenir à faire changer de point de vue des capitalistes convaincus.
Le débat mérite d’être porté sur la place publique... ce qui a peu de chance d’arriver tant que tous les pouvoirs, média inclus, sont entre les mains des grandes puissances financières et industrielles ; ceux que Bernard Friot qualifie de « parasites », quand il parle de la propriété lucrative.
Friot donne une version dépoussiérée des théories marxistes, adaptés à la réalité économique et sociale du XXIe siècle (Marx, c’était au XIXe).
Les « parasites » qu’il parodie feront toujours barrage pour empêcher l’avènement d’un tel système qui les priverait des rentes qu’ils retirent de la propriété lucrative.
Le sociologue et économiste Bernard Friot est un spécialiste de l’histoire du salaire à vie. Il explique son fonctionnement, et ouvre des perspectives pour le généraliser.
Difficile de parler « salaire à vie » sans prendre en compte Bernard Friot.
Première partie : http://youtu.be/7toBHyNhVPM
Deuxième partie : http://youtu.be/OLhv8IBrjL4
Et beaucoup d’autre vidéo sur le sujet, sans parler des ouvrages publiés ces dix dernières années.
Dans les stratégies de manipulation des foules, l’une des plus efficaces pour rassembler et unir consiste à désigner un ennemi extérieur qui menace le groupe.
Gardons l’espoir que la foule des internautes réagisse dans ce sens, et s’unisse contre cette menace (virtuelle et réelle en même temps).
Pierre Henri Gouyon a le mérite de présenter une vision de la vie dans sa globalité, un tout non fractionnable.
L’inné et l’acquis ne peuvent pas se réduire à deux idéologies qui s’opposeraient, l’une de droite et l’autre de gauche. De même, il n’y a pas l’ombre d’une idéologie dans la métaphore de l’ampoule à incandescence, avec le filament et le courant électrique : l’un et l’autre des deux éléments qui fabriquent la lumière ne produisent rien l’un sans l’autre. La vie ne peut qu’être le résultat produit par la présence indissociable de l’inné et de l’acquis, c’est-à-dire de l’alchimie entre les deux.
Sinon, on devra considérer que les maladies génétiques sont des maladies de droite, et les sociopathies des maladies de gauche
Bien sûr qu’Amazon abuse de sa position dominante. Les progressistes de génie sont souvent tentés par ce type de conquête du monde, comme l’a très bien pointé l’auteur en citant quelques noms.
Mais au delà de ce constat, on ne peut pas oublier la révolution culturelle en marche.
En 1450 Johannes Gutenberg a initié une transformation culturelle sans précédent avec son invention du caractère mobile d’imprimerie typographique.
Aujourd’hui, avec l’invention du numérique et des technologies qui portent son essor exponentiel, la révolution culturelle en marche depuis... la nuit des temps... connaît une accélération effrayante, déstabilisant l’individu et les institutions. Les moins véloces cherchent désespérément la pédale de frein, invoquent toutes sortes d’arguments pour luter contre cette transmutation qui balaye les vieilles bonnes habitudes sécurisantes. On crie « au loup ! », on entend que « la planète est en danger »...
Et nous, dans tout ça ? En dépit de nos petites révoltes réacs, on n’arrêtera pas les transformations technologiques qui font tout pour nous empêcher de nous installer dans la sécurité des habitudes. Affaiblir et fragiliser l’individu en le privant de ses repères...
Alvin Toffler, l’un des plus célèbres futurologues de notre temps, parle dans son livre Future Shock (1970) de cette révolution culturelle et de ses conséquences sur les individus : “le choc du futur est le stress et la désorientation provoqués chez les individus auxquels on fait vivre trop de changements dans un trop petit intervalle de temps.”
La sélection darwinienne va s’accélérer encore dans les années à venir. Dans le flot tumultueux d’un torrent, lutter à contre-courant conduit plus assurément à la noyade que de nager dans la mouvance des eaux déferlantes.
Bonjour Chalot
Je vois ici que votre billet attise les contestations d’arrière-garde sur cette question.
Il y a pas loin de 30 ans le conseiller spécial du Président Mitterrand Jacques Attali déclarait :
« L’euthanasie sera bientôt un des instruments essentiels de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste, c’est la liberté, et la liberté fondamentale, c’est le suicide. Le droit au suicide, direct ou indirect, est donc une valeur absolue dans ce type de société. »
La loi française actuelle évoluera, comme certains pays du vieux continent l’ont déjà fait.
Mon billet sur le même sujet et le même jour que vous aura échappé aux esprits quelque peu attardés qui vous ont vilipendé ici. Je ne m’en plaindrai pas !
Confession d’un « suicideur » ...
Bon vent à vous
Le livre de Guillon et Le Bonniec est téléchargeable en PDF (Gratuit) ici :
http://www.youblisher.com/p/181182-Suicide-Mode-D-emploi/
Peut de chance de vendre le tien
Par eVapoteuse (---.---.219.13) 13 juin 15:39 « D’autre part, la nicotine n’est pas un psychotrope... »
C’est bien d’affirmer, mais ce serait mieux d’apporter des preuves.
Et en plus, utiliser Agoravox pour faire ta pub perso, c’est vraiment « petit ».
Toujours autant de joutes verbales sur A.V...
Ça me fait penser – par association d’idée, comme sur le divan du psy – à deux courts poèmes de Jacques Prévert :
LE DROIT CHEMIN
À chaque kilomètre
Chaque année
des vieillards au front borné
indiquent aux enfants la route
d’un geste de ciment armé
LE GRAND HOMME
Chez un tailleur de pierre
où je l’ai rencontré
il faisait prendre ses mesures
pour la postérité.
En ces temps de naufrage politique, la mode n’est plus de « passer l’arme à gauche »...
C’est évident, la gauche n’est pas plus adroite que la droite, elle-même aussi gauche que la gauche.
Sans lu mour, ce serait l’amort.
dixit bartneski :
Pour ma part, je pense que l’homosexualité est toute aussi naturelle que toute autre sexualité.
Ben voyons ! La liste des tout autres sexualités est longue, en passant par la zoophilie, la pédophilie, la scatophilie, l’inceste, les addictions à la cyberpornographie, le fétichisme, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le viol en réunion, ... et j’en passe.
Vous n’avez pas choisi, dites-vous ? Pas facile en effet de faire le bon choix de sa perversion préférée parmi toutes celles qui sont disponibles sur le marché du sexe, plus celles qui restent à inventer.
C’est à se demander pourquoi DSK a été condamné
Bienvenu dans le monde des pervers sexuels, bartneski
Petite précision (pour les spécialistes) sur la réalité transférentielle à double sens :
@ Philippe Vergnes,
Merci de votre visite ici.
Je l’apprécie d’autant plus que vous apportez l’une des (nombreuses) pièces manquantes : la dimension politique.
Et comme d’hab, vos interventions sont parfaitement étayées
et documentées
Votre remarque sur l’hypersensibilité m’a fait penser à Temple Grandin, cette autiste dont la réussite sociale s’est accomplie à travers sa capacité à comprendre les vaches... cet animal considéré par tous comme parmi les moins dignes d’intérêt (sauf pour la rentabilité économique, lait, viande...) !
Ce qui fait lien avec le dernier commentaire de Morvandiau et sa sensibilité pour le monde animal, le cheval en particulier.
@ Morvandiau,
J’aime beaucoup la description que vous faites de votre relation à l’animal, et au cheval en particulier. Nous avons trop tendance à oublier que sommes – avant d’être un humain – un animal. Savoir qui on est peut passer par cette identification de l’animal en soi. Construire une relation émotionnelle avec un cheval, réciproque et attachante, participe à cette prise de conscience. Le goût pour la liberté et l’indépendance du cheval parle sans doute de vous ?
Pour Lorenz qui a occupé une place importante dans mes lectures, sa relation avec les oiseaux est plus que fascinante. Le lien qui les attachait est troublant : lorsque Lorenz partait en voyage, les oiseaux l’accompagnaient à la gare.
Dans le même registre, on peut citer Edward T. Hall dans son livre La Dimension cachée.
Pour ma part, ce lien m’a été permis avec les chats...
Quand j’en croise un, il n’est pas rare que nous nous reconnaissions
mutuellement, au point d’être capable d’établir une communication dans
laquelle chacun peut se situer l’un par rapport à l’autre. Sans doute aussi,
comme pour vous le cheval, la résistance du chat au dressage parle de moi... le
chat ne se laisse pas formater, du moins il fera tout pour résister et y
échapper. Parole de Loup Rebel
J’ajoute des références bibliographiques complémentaires :
– Lacan, Séminaire VI – Le désir et son interprétation (mars 1959)
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