Comment peut-on soutenir la grève ?
Un document : http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/structure_population/pyramide_age s/ N’y-a-t’il donc plus personne qui sache lire et comprenne une pyramide des âges ? De maintenant à 2060, le système des retraites, va se retrouver dans une situation qui ne peut que mener à la faillite pure et simple du système des retraites si on ne cumule pas à la fois une hausse des cotisations et de l’âge de départ à la retraite. Pourquoi ? Parce qu’il va y avoir (et ça a commencé) moins d’actifs en proportion du nombre de retraités (en comptant un chômage similaire) et que l’ésperance de vie ne cesse de s’allonger.
C’est le premier point. Le deuxième point, c’est que le bouclier fiscale dont bénéficie à environ mille familles vraiment « riches » est aussi un bénéfice pour environ 100000 familles réellement pauvres mais ça tout le monde le taît. Un éditorialiste du Point en parlait, je sais que pour certains c’est un hebdomadaire honni mais s’ils pensent que c’est un mensonge, qu’ils écrivent au « Point » pour demander les sources (probablement INSEE, la cour des comptes ou tout simplement l’administration des impôts).
Ensuite, on reparle de la légitimité de ces grèves... (qui en passant risquent de me faire perdre mon job et coutent très cher à bon nombre d’entreprises privées).
Enfin, un dernier point, quand même, les retraites ne sont pas sensées être payées par les impots (cas des règimes spéciaux déficitaires) mais par les cotisation salariales et patronales (cas du privé en général, à quelques exceptions).
@armand
Justement vous faites un jugement à l’emporte piece, vous préjugez de la filière que j’ai choisi. Et vous vous plantez, je n’ai pas fait prépa mais l’université. Cependant, deux de mes amis et anciens camarades de lycée ont fait prépa et école d’ingénieur et alors je sais de quoi je parle : dimension projet, utilisation des logiciels et outils utilisés dans les entreprises dans les écoles d’ingénieur, contre cours théoriques barbans, dispensés sans conviction (je gratte au tableau, je parle dans ma barbe et me casse à la fin du cours...) ensuite, une autre différence, en prépa et école d’ingénieur, ils suggèrent des ouvrages, quitte à aller piocher dans les livres d’universitaires US, tandis que les autres ne le font pas ou orientent vers des ouvrages écrits par des sommités (collègues) dans leur genre, bien franchouillards, mais incompétents pour ce qui est de la pédagogie, alors vos jugements, vous devinez ce que je pense. Oui le fait que les enseignants soient aussi chercheurs est un problème car jusqu’à la fin de la licence « la passion » ne sert à rien, il faut déjà que les étudiants aient les bases pour comprendre et apprécier. Quelle passion un bac+8 peut transmettre à un bac/bac+1 qui n’a même pas les bases mathématiques pour s’attaquer à des problèmes élémentaires (allez tramsmettre la passion lorsque vous avez besoin comme prérequis mathématique de comprendre la théorie des groupes..., abordé seulement à partir de la licence voir maitrise).
Alors je persiste et signe, jusqu’à la fin de la licence (c’est à dire bac +3, pour que les étudiants aient réellement des bases) je pense qu’il est plus pertinent d’avoir des profs qui ne font qu’enseigner, ensuite, pour le master, comme je l’ai écrit dans mon premier poste, oui, il est logique que les chercheurs enseignent, mais parce que le public est capapble de suivre...
Merci Rage, j’allais enfoncer le clou des défenseurs du système prépa, cependant, un tel commentaire m’incite à tempérer mon propos (vu ce qui va suivre... c’est dire s’il y a un problème).
Je me contenterai d’un constat, pour dire qu’il est suicidaire de réformer les prépas sans avoir réformé, au préalable (et uniquement dans cet ordre), à corps mammouthien défendant, l’université.
Voyons la filière sciences (seule que je connais objectivement, côté prépa et côté université) ; comparons la qualité des cours, avant même de parler amphi (contre classes ...de 70 tout de même), il n’y a pas photo : contenu clair, progressif, didactique du coté des prépas, avec des enseignants qui ne courent pas deux lièvres à la fois, contre « maîtres de conférences », chercheurs à mi temps (en fait deux pleins temps), complètement déconnectés de la réalité des étudiants (ceci dit, à leur décharge, en passant le bac S ne vaut rien, donc mieux vaut cartonner dans les matières scientifiques que l’on veuille faire prépa ou fac, on n’a pas le niveau, mais ça permet de faire semblant).
Là où l’écart est édifiant, c’est lorsque l’on compare les examens en université, ainsi que les ouvrages rédigés par des maîtres de conférences, avec les ouvrages et cours de prépa. Du côté des prépas, on s’efforce d’être progressif et de détailler, dans l’autre, on vous balance des théories et en guise de correction pour les exercices (dans les ouvrages), vous avez seulement les résultats numériques (et quand vous demandez, comme pour les concours en prépa, les annales des examens précédents, en guise de réponse, c’est soit un silence révélateur, soit un « oui, oui, demain... » évasif)
Vous me direz alors : utilisez les ouvrage de prépa... sauf que la manière de poser les questions est tellement différentes, que s’exercer sur les ouvrage de prépa c’est prendre le risque de se planter lors des examens, à l’université, car la manière de poser les questions n’a strictement rien à voir.
Alors, avant de toucher aux prépas, il serait utile d’avoir des profs dédiés au seul enseignement, à l’université, jusqu’à la fin de la licence, les maîtres de conférence ne faisant cours qu’aux étudiants de master. De même, les td à l’université n’ont rien à voir au système TD+colles (en fait deux fois plus de temps) des prépas. Le dernier point concernant l’accès à l’université : je comprends que l’on ne soit pas favorable au système des concours, mais il n’y a pas beaucoup de possibilités : soit concours d’entrée, soit, comme dans les prépas, examen du dossier. D’une manière ou d’une autre, la première année sert de filtre alors, autant éviter de faire perdre un an aux étudiants (bon bien sur ça va ennuyer les planqués, mais eux, je m’en fiche, tiens ça me fait penser que l’école ne donne plus le goût de l’effort, ou seulement à la marge, 10/20 suffit pour passer, alors pourquoi se casser la tête ?).
Enfin, avant de réformer les prépas et l’université et d’envisager une séléction à l’entrée dans le supérieur, il serait peut-être pertinent de se poser la question de l’enseignement au collège et au lycée. Est-ce normale, en mathématiques, de ne pas voir les démonstrations alors qu’elles sont fondamentales, arrivé en université (scientifique, physique et maths) ? N’y a-t’il pas un problème, à la fois d’image des sciences (qui attirent de moins en moins de monde : difficile, mal rémunéré) et d’orientation ?
Une dernière chose, à la décharge des profs d’université, la paperasse est catastrophique alors que le personnel administratif ne manque pas : problèmes d’organisation ? Rationalisez ! (Je sais pour certains, c’est un gros mot, j’assume).
PS : J’allais oublier une deuxième petite chose que certains dans le ministère seraient bien inspirés de considérer : sans cesse modifier le programme ne mène nulle part, c’est créer artificiellement un problème, lâchez la bride des enseignants, relevez le niveau en science au lycée pour la filière scientifique, quitte à supprimer la philo (ou alors une initiation en seconde et les années suivante, en faire une simple option) et rétablissez la physique dès la sixième, ne serait-ce qu’en activité découverte ; la cité des sciences montre qu’il y a de nombreuses expériences amusantes et accessibles)...
@Christophe
Revenons au RMI. Le problème c’est que la gauche ces dernières années a toujours fait dans le « les RMI sont de pauvres malheureux victiment des vilains patrons » alors si vous regardez bien, vous voyez certains qui se vantent d’être au RMI, de dealer ou au minimum de bosser au noir et finalement de se faire l’équivalent de deux SMIC ou plus, nets de charges ! En bref, ils bénéficient du système sans jamais payer leur part.
Vous êtes au courant de cet homme qui a fait de la chasse aux allocation un travail qui lui évite d’avoir un véritable emploi et s’en vante ou point d’écrire un livre où il explique comment faire ? Sur le plan moral (au minimum), il mériterait d’être poursuivit en justice. La gauche est-elle montée au créneau pour le dire et dénoncer ce type d’abus, plus courants qu’on ne le croit ? Non, JAMAIS.
Et c’est bien là le problème de la gauche, elle n’a jamais rappelé que la solidarité doit être au bénéfice de tout le monde et non au bénéfice des uns et détriment des autres. N’avez vous jamais été confronté a ces étudiants bénéficiant d’une bourse avec laquelle ils se payent voiture,ou playstation (plutôt que les bouquins nécessaires à leurs études) et viennent reprocher a des jeunes issus de classes moyennes leur soi-disant confort de vie alors que ceux-ci sont obligés de travailler en marge de leur études, parce que les parents n’ont pas les moyens de payer une chambre d’étudiant, parents qui gagnent trop pour que leurs enfants bénéficient de la moindre allocation et pas assez pour pouvoir s’en passer (par exemple pour payer la chambre d’étudiant) ?
Alors je ne vais pas reprocher à Sarkozy d’avoir dépassé des bornes que la gauche dépasse dans l’autre sens et fait même pire, lorsqu’elle est extrème, en assimilant « entrepreneur » a « esclavagiste » et « fille/fils de patron » à « gosse de riche, né avec une cuillère en argent dans la bouche », ce qui est d’une mauvaise fois écoeurante d’arbitraire et d’aveuglement (combien d’indépendants et de patrons de TPE gagnent tout juste un peu plus du SMIC mais ne se plaignent pas par ce qu’au moins « ils se sentent libres », patrons qui ne bénéficieront pas des ASSEDICS s’ils sont gérants et font faillite).
Vous voyez, je ne peux pas reprocher à Sarkozy une outrance que d’autres entretiennent dans l’autre sens depuis plsuieurs décennies ; forcement, ces mensonges finissent par sembler tellement véridiques que le retour au réel fait mal...
Enfin bref, chacun voit midi a se porte je suppose ; mais ne comptez pas sur moi pour reprocher à l’un ses outrances lorsque ses opposants ont fait pareil avec une mauvaise foi, une hypocrisie etune mesquinerie au moins égale (je dirais supérieure car Sarkozy se prétend proche du peuple, sans chacher ses amitiées chez les « riches », la gauche avait elle aussi ses amitiées, mais le cachait).
Pour finir, ne comptez donc pas sur moi pour critiquer Sarkozy tant que la gauche n’aura fait, ni sa clarification idéologique, ni admis ses erreurs les plus inadmissibles, ne serait-ce que simplement en disant : nous nous sommes trompés/ nous avons fait des erreurs.
@ Christophe
Je comprend bien. Ceci étant, j’ai tendance a penser que Sarkozy a adopte une posture « tranchante », qui rompt avec les non dits de Mitterrand ou Chirac mais qu’il sera plus nuancé dans les faits.
Sarkozy a fait ce que la gauche se refuse à faire (ce qui d’ailleur en passant a dû leur couter les élections, en admettant un peu tard certaines erreurs ou maladresses), dire tout haut certaines choses qui, non nuancées par de mutliples précisions, peuvent amener à penser qu’il flirte avec le FN ou est un fasciste potentiel.
La gauche en voulant être humaniste et tolérante a oublié aussi ce travers, mais dans le sens opposé. Comme Chirac n’a pas rétabli l’équilibre, Sarkozy s’y est collé, quitte a heurter.
La critique de Mai68 en est une illustration, il s’agit de rappeler qu’aucune société ne fonctionne sans une minimum d’ordre, de discipline. Vous dites que la proximité de cité ne pose pas de problème, mais j’ai l’illustration inverse près de chez moi avec des jeunes qui viennent boire leur bière dans des espaces publiques et au lieu de jeter les bouteilles dans le contener prévu cet effet (qui est à moins de trente mètres) s’amusent à les briser. D’autres plus âgés viennent faire leur barbecue et laissent toutes leurs ordures (et ne vous avisez pas de les dévisager, même si vous êtes une gamine de 14 ans qui ne connaît pas les « codes »). Et certains de ceux-là mêmes disent ensuite : les policiers ne nous respectent pas. Mais eux-mêmes font-ils des efforts de respect d’autrui, du bien publique ? Les parents n’ont-ils pas été laxistes (voir de mauvais exemples) ?. Ces mêmes parents ne sont-ils pas, comme par hasard, pour une bonne partie, de la génération mai 68 (d’où le risque d’amalgame) ?
J’ai donc la faiblesse de croire que Sarkozy rétabli l’équilibre en exprimant l’excès inverse. Mai 68 n’est pas réellement allé jusqu’au bout des slogans, je pense que Sarkozy, c’est pareil.
Juste un illustration : n’est on pas allé trop loin en mai 68 avec « tout est permi » (ou presque) comme slogan lorsque l’on voit depuis quelques années, les psy qui viennent dire : si on aime ses enfants, il faut savoir dire non et s’y tenir ? Mai 68 a apporté de bonnes idées mais ça n’est pas pour autant que tout est bon a garder.
Ce « mais » manque cruellement car depuis trop longtemps. L’élection de Sarkozy, c’est l’expression de tous ces « mais » qui manquent depuis 25 à 40 ans.
@ Christohpe
Non je n’ai pas voté contre Royal, je ne suis pas allé voter du tout.(Puisque vous voulez une réponse précise)
De plus je ne répondais pas qu’à vous mais aussi au commentaire qui précèdait le votre et qui denotait une catégorisation « a priori » et une lecture en diagonale de mon post. On m’attribue une pensée sarkozienne alors que j’essyais d’exprimer ce qui, à gauche a pu entraîner cette défaite : à savoir cette manie de certains de catégoriser « a priori », comme l’extrème gauche le fait si souvent en assimilant « entrepreneur » à « esclavagiste » (par exemple, ce qui me choque à l’égard de tous les indépendants et "patrons de TPE) et a pu, sous d’autre aspect empecher l’adhésion (grand écart entre Besancenot et Bayrou, ainsi que la dichotomie entre les idées revendiquées et le comportement réel. Je précise, que l’on critique Sarkozy alors que l’on se comporte comme Mitterrand _ qui est loin d’être un modèle_ en son temps, je trouve cela totalement hypocrite _ et cynique à l’égard des electeurs).
Pour en revenir à l’article : je trouve malsain la manière dont les choses sont présentées. C’est rempli de sous-entendus, de non dits, en quelque sorte comme si 53% des votants étaient des personnes infréquentables, inconscientes, incapables de réflechir, il s’y trouve comme un vague parfum de « il aurait été préférable de voter Royal ». Ainsi, tant de personnes qui ont opté pour Sarkozy se seraient trompées ? Comme si Sarkozy était à lui tout seul responsable du climat d’insécurité (troublant, c’était le thème de 2002...) et des maux de la France. Comme si le fait d’avoir choisi Royal aurait ouvert une voie (royal) vers une nouvelle, grande et belle France...
En oubliant complètement que le PS n’a pas fait sa clarification idéologique, hésitant entre le courant Baryou, DSK et celui de Fabius, Besancenot, ;en oubliant qu’à aucun moment les impressions des français vis à vis de certains services publiques, qui semblent parfois plus appartenir à ceux qui y travaillent qu’à ceux qui en sont clients (et financeurs), en oubliant que cette "repentance à quelque chose d’indécent, lorsque tous les jours des gens sont confrontés à des problèmes du réel et du présent, niveau où le PS n’a eu de cesse d’être absent (les débats participatifs c’est bien gentil, mais à un moment, il faut une ligne directrice claire).
Permettez que je pose à mon tour une ou deux questions ? Alors cette honte, est-ce celle de voir Sarkozy au pouvoir, ou celle d’avoir vu échouer lamentablement le PS alors que les présidentielles n’avaient pas vu un tel engouement depuis longtemps ? Tout mon problème face à l’article est celui-ci : Y-a-t’il un seul responsable, un coupable et une victime, en quelque sorte, ou une responsabilité partagée, à des niveaux multiples, depuis des années, quelque soit le parti, depuis les présidents successifs jusqu’au citoyen lambda ?
C’est justement là l’erreur de la gauche et des anti-sarkozy en général : mettre les gens dans des petites cases bien délimitées et leur préter des pensées, des intentions ; ce qui m’a fait m’abstenir dans les deux tours, n’étant d’accord, ni avec certaines attitudes et idées revendiquées par Sarkozy, ni avec les carictures, le procès en sorcellerie intenté contre Sarkozy présenté comme... l’inquisiteur en chef. Je trouve que ça ne manque pas de sel, surtout après l’abstention d’une bonne partie des responsables de gauche à critiquer les propos intolérables de Lepen sur l’origine de Sarkozy (etranger, juif de surcroît). Que de papier aurait été noircit si ça avait été à l’encontre d’une personnalité de gauche... Cette hypocrisie m’est apparue inexcusable,impardonnable.
J’oserai même ajouter que si les argumentaires de droite et de gauche n’avaient pas été aussi lamentables, j’aurais opté pour Sarkozy, qui a au moins le mérite de la cohérence et de ne pas se cacher. L’un et l’autre bord m’ont dégoûté de la politique ; et le silence de la gauche dans les 48 heures qui ont suivit le résultat, avec les manifestations et dégradation m’ont confirmé l’inconséquence de la gauche (et le « voyage » de Sarkozy, son manque de... tact, on en voudrait à moins...).
Je comprends que l’on n’aime pas Sarkozy, mais...
Quelques propos m’amènent à m’inscrire en faux sur un tel article : 53% des votants ont choisi Sarkozy au second tour alors s’il y a sans doute eu des français qui ont eu honte d’être français, ce ne sont probablement pas ces 53%. Mais le problème n’est pas là.
Aurais-je pu être fier que Royal soit élue ? Oui, dans le mesure ou cela signerait la défaite du machisme et de la misogynie. Non, si je me fie au comportement de la gauche qui m’a révolté très souvent de par ses contradictions et ses hypocrisies.
Mitterrand, en dehors de son talent, était-il respectable avec les écoutes illégales, les complicités au financement occulte des partis, les mensonges et dissimulations aux français sur, par exemple, sa maladie, ses amitiés parfois douteuses ?
Sarkozy lui a au moins le mérite de ne pas cacher ses amitiés avec des magnats de la finance ou de l’industrie. Pour le show-biz, don’t act, la gauche c’est pareil (c’était même érigé en système sous Mitterrand).
Est-ce acceptable le peu de vague que les propos de Lepen à l’encontre de Sarkozy ont fait à gauche, chez ceux-là même qui seraient montés au créneau comme un seul homme pour dénoncer des propos inacceptables si de tels propos avaient visé Royal ou une personne de son équipe ?
Trouvez-vous normal que la gauche ait cautionné, par son silence, les dégradations de manifestants, dégradations qui touchent aussi les biens publics, que la gauche toutes tendances devrait défendre au nom de ses idées et de ses valeurs ?
La gauche a été victime d’elle-même, de ses incohérences, de ses atermoiements, de ses petites mesquineries internes qui ont faussé son discours.
Sarkozy a été cohérent, c’est peut-être cela qu’il l’a le plus servi.
Dites, que Sarkozy soit criticable, je veux bien, qu’il soit con, pourquoi pas, puisque l’on est toujours le con de quelqu’un mais...
Mais préférez vous la franchise de Sarkozy, qui ne cache pas ses liens avec les milieux d’affaire et une partie du show biz, ou la méthode mitterrand, qui avait lui aussi ses amitiés dans le show-biz, qui ne s’est privé, ni de faire des écoutes illégales, ni de cautionner le financement occulte des partis, ni de mentir aux français, de leur chacher sa maladie et j’en passe ? Préférez vous Fabius, dont j’ai bien l’impression qu’il a plus d’une fois retourné sa veste ?
Si vous voulez critiquez Sarkozy, faites le, mais ayez au moins un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle. Ne continuez pas à jouer pas sur le registre actuel, vous appliquez depuis trop longtemps la maxime « faites ce que je dis, pas ce que je fais » (ne prétendez pas le contraire, même une encyclopédie n’y suffirait pas pour citer toutes les fois où la gauche est de mauvaise foi).
Vous voulez un exemple d’ypocrisie de gauche, impardonnable pour des personnes qui se réclament de valeur humanistes, démocratiques, républicaines, laïque et tolérantes ? Le fait que presque personne a gauche n’ait réagit aux crtiiques de Lepn sur les origine de Sarkozy. Si ces critiques avaient porté sur l’un (ou l’une) des personnes secondant Royal, les même remarque auraient entrainé un tollé. C’est impardonnable.
De même les manifestations de rue sont intolérables. Rien dans une démocratie n’autorise autre chose que les manifestations SANS DEGRADATIONS, de plus je trouve surprenant que l’on cautionne des manifestations contre le candidat élu lorsque la mobilisation est exemplaire et les résultats cohérents avec un pays où les votes ne sont pas truqués.
Une dernière chose, à propos des sondages, n’est-ce pas la gauche, en choisissant SR suite à des sondages qui s’est plantée ? N’est-ce pas la gauche en ayant omis de préparer, pendant les cinqs ans dont elle disposait, les éléctions, qui s’est prise à son propre piège ? N’est-ce pas la gauche qui, entre assumer des idées sociales libérales sur le mode européen (Strauss Kahn, entre autres)et une gauche antilibérale, n’a pas su choisir ?
La cohérence, la gauche ne s’est pas préparée et a manque de cohérence, tout ça par la faute des éléphants ET de Hollande ET de Royal.
Si je peux comprendre la déception, je ne peux admettre que l’on attaque Sarkozy, qui n’est pas encore invstit, sur ce qu’il projete de faire alors qu’il a prévenu depuis longtemps et a, j’oserai dire, malgré tout été élu. Il faut donc croire que son discour a porté et, d’experience perso, j’ajouterai que l’anti-sarkozisme a joué contre la gauche, car d’hésitant, pour peu, je serais passé d’abstentionniste, sans honte, à Sarkoziste, sans honte.
A propos d’ordre et d’autorité, je suis navré, mais il y a de grosses lacunes dans le comportement de certains et le fait que Sarkozy soit élu n’est pas très surprenant (même Royal a parlé d’autorité). Tous les jours, lorsque je me balade dans ma ville, je constate des preuves de manque de civisme (et de mépris tant de la chose publique que de l’environnement) et navré de le dire mais ce sont plutot des jeunes ou des personnes qui ne sont pas favorisées financièrement qui laissent leurs ordures par terre, font leur barbecue, en ville, dans des espaces publiques (c’est interdit) ou boivent leurs bières et laissent les bouteilles (qu’ils se sont amusés à casser) par terre, alors même qu’à moins de trente mètres, il y a une benne de récolte du verre.
Vous trouvez vraiment que face à cela, jour après jour, on ne fini pas par en avoir marre et souhaiter qu’ils se fasse verbaliser une bonne fois pour toute ? Vous ne croyez pas que face à cela on ne finit pas par souhaiter un gouvernement un tantinet plus sévère ?
J’ai été éduqué dans le respect de l’autre, ça pase par une chose indispensable : le respect du bien d’autrui et à plus forte raison s’il est publique, car c’est aussi NOTRE bien. Alors si le bien collectif est dégradé et que l’extrème gauche le cautionne, alors l’extrème gauche trahi ses propres idées et ses propres valeurs, la gauche, de même (Quelle cohérence, quelle honnêteté...).
L’article aurait du préciser une chose au passage : l’idée de Royal d’augmenter le SMIC pour favoriser la consommation porte le même travers potentiel que celui énoncé dans l’article : que la hausse de consommation favorise en fait nos importations.
Concernant la vision production = revenu, j’oserai dire que c’est la vision commune à tous nos politiciens, en particulier ceux qui n’ont aucune experience pratique de l’économie d’entreprise, donc droite et gauche, même combat (et pour cause, même Marx avait repris cette équation).
Je regrette que l’article ne précise pas, à titre informatif, que le programme du PS ne valait pas mieux, car tout aussi théorique (la loi sur les 35 heures fait du travail une valeur quantitative, fractionnable comme s’il s’agissait d’une marchandise et la généraliser aux TPE et PME de moins de 20 salariés aurait été une catastrophe).
Alors il me semble préférable de s’intéresser a baisser le coût de production (proposition sur les heures sup) que les augmenter en imposant une généralisation des 35 heures, avec son cortège de conséquences négatives (le cas des infirmier(e)s est exemplaire) ; quant à une hausse du SMIC, il me semble plus pertinent de s’interroger sur le coût de l’alimentation ou le montant des loyers car dans ces deux domaines, il y a des claques qui se perdent et l’état n’est pas exempt de reproches...
Voila, c’était juste une petite précision, nécessaire à mon sens.
Dites les antis-Sarkozy, vous n’oubliez pas un peu les abus de Mitterrand ? De plus Sarkozy est invité, ce n’est pas la république qui paye.
Si l’on vous suit jusqu’au bout, avec de tels raisonnements, l’Elysée, qui est un luxe, ne devrait même pas exister ? Oh mais alors, le président ne devrait jamais aller voir des chefs d’états rois ou sultans ? Bin mince alors, si je compte le nombre de monarchies parlementaires en Europe (1/3 des états si je ne m’abuse dont une bonne partie des pays Scandinaves (Suède, Norvège, Danemark)), on est mal.
Vous préfereriez peut-être que telle la Reine d’Angleterre, il n’y a pas si longtemps, Sarkozy ait eu son propre yacht ?
PS : liste de pays avec monarchies parlementaires (ou équivalents), de tête :
Royaume-Uni
Suède
Norvège
Belgique
(Monaco)
(San marin)
Danemark
Belgique
Luxembourg
Espagne
(Liechstentstein)
Pays-bas
(Andorre)
N’allez pas me dire qu’aucune de ces familles n’a de yacht.
Enfin bref...
Ah mais j’oubliais, il est vrai que c’est une question de morale, celle-là même dont les gauchistes veulent garder l’exlusivité et se sont fait des spécialistes, celle de l’hypocrisie.
Permettez que je donne un point de vue personnel ?
Que l’on apprecie ou non Sarkozy, il a été élu démocratiquement et lors d’une élection qui a montré une participation record, dont Sarkozy est légitime (sans blanc seing, mais incontestablement, à moins de mauvaise foi).
De plus, d’un vote hésitant entre blanc/nul/abstention et Sarkozy, l’antisarkozisme primaire, à la limite de l’abjecte, utilisant parfois des ficelles énormes (loi sur Internet de 2004 avec une rumeur du Monde, démentie par les règles actuelles de la CNIL, modifiées (allégées) justement suite à la dite-loi) m’a définitivement convaincu que les soutiens de Royal méritent que l’on y regarde, à deux fois, avant de leur faire confiance et que Royal était donc à exclure, car elle n’avait pas pris ses distance avec un extrème, dont on voit à quel point ils méprisent et ignorent les règles démocratiques, si on ne pense pas comme eux.
Certains (rares) soutiens de Royal ont trouvé inacceptables les critiques de Lepen contre Sarkozy, concernant son origine et encore plus lamentable, le silence d’une gauche qui serait montée au créneau si l’on avait critiqué l’un de ses membres.
Comme on le verrait aisement en cherchant un peu, les exemples foisonnent, où la gauche c’est deux poids deux mesures, en particulier lorsqu’elle est extrème.
C’est pourquoi entre Bayrou Sarkozy et Royal, j’aurai choisi Bayrou ou Sarkozy mais pas Royal. La gauche doit traiter l’extrème de manière identique que ce soit celle de gauche ou de droite, sinon, elle fait dans le « faites ce que je dis, pas ce que je fais » et pour des chantres de la bonne morale humaniste, un tel comportement est abjecte.
Cohérence, ou est la cohérence de la gauche, entre les valeurs qu’elle prône et son comportement ? Sarkozy, lui est cohérent, proches des lobbies financier et je lui suis gré de ne pas l’avoir caché, tout le contraire de la gauche, en somme, qui se prétend démocratique pour mieux (tenter de)la détruire (lorsqu’elle est extrème) avec la plus grande hypocrisie. Ca m’en donne la nausée.
PS : C’est rien de dire que je suis en colère, mais je me retiens, il faudrait des pages pour dénoncer l’hypocrisie d’un certain nombre de gauchistes.
Note personnelle : La campagne étant finie, je me permet de saluer Rage qui au cours de cette campagne a montré un sang-froid et un souci d’objectivité remarquable que ce soit ses articles ou ses commentaires.
+1
Il est hors de question que je sois pris en otage par un côté ou l’autre. On aime par Sarkozy, alors il faut voter Royal, on aime pas Royal, alors il faut voter Sarkozy... Et si ni l’un ni l’autre n’ont convaincu, il faudrait quand même faire un choix ? Vote blanc, nul ou abstention ne représentant officiellement rien, je n’irais pas voter.
Je ne peux pas soutenir Royal qui évoque la création de nouveaux organismes d’état alors qu’il serait déjà indispensable de réorganiser ceux existants (on en fait beaucou mal, avant d’en faire, il serait peut-être pertinent de faire autant, mais bien, ce coup-ci). Sur le plan économique, je ne peux cautionner une politique qui me fait penser à un mélange Jospin-Mitterrand (et oublie au passage complètement le fait que nous devons prendre en compte nos partenaires européens, en bref, de belle promesses qui vont faire cocu l’extrème gauche et le centre a tout à craindre).
Sarkozy... Si économiquement je m’y reconnais, partiellement (et partiellement seulement), sur les domaines sociétaux, j’ai de gros doute sur sa capacité a rassembler et trouver le point d’équilibre.
Alors devrais-je me forcer à voter pour des candidats qui ne peuvent représenter réellement l’ensemble du peuple français (voir les sondages qui les donnent plus ou moins à 50/50) ? C’est hors de question.
Le seul choix encore possible, pour moi, c’est au moment des législatives et il y a fort à parier que le centre ait ma préférence, mais d’ici là, ça reste et demeurera ni-ni...
Elle est belle la politique en France !
26% des français en âge de voté ont opté pour Sarkozy et certains se croient autorisés à insulter ouvertement ce candidat et donc, indirectement, 1 français majeur sur 4. Certains se croient même autorisés à diffamer (c’est un délit) sans un soupçon de preuve (ce qui rend cela encore plus abjecte et je pèse mes mots).
A ce propos, juste une chose, si ce qui se dit, ces « légendes urbaines », étaient vraies la justice devrait faire son boulot. Si elle ne le fait pas, deux possibilités, soit ce sont effectivement des légendes, soit d’un côté, comme de l’autre, et le troisème larron ne me semble pas mieux, nous assistons à du Mitterrand bis (voyez y tous les sous entendus que vous voulez).
Une chose est claire, que certains continuent d’insulter indirectement les électeurs de Sarkozy et vous aurez droit (et je pense ne pas être seul) à ce que de blanc mon vote passe à Sarkozy. Comprenons nous bien, je n’aime pas Sarkozy, mais je n’admettrais JAMAIS que l’on se permette d’insulter un français majeur sur quatre, je n’accepterais JAMAIS que l’on mettent en cause l’intégrité intellectuelle ou morale des électeurs sous prétexte que l’on est pas d’accord avec eux.
Alors allez-y donc, continuez, au lieu d’obtenir un report des votes pour Royal vous allez provoquer un rejet de Royal. La droite a un socle stable (incompressible)de 40% et vous croyez vraiment que vous pouvez vous permettre de remettre en cause l’intégrité de 40% des citoyens ? De qui se moque-t’on ?
Royal n’avait pas à tenter de récupérer les électeurs de Bayrou et je suis pense qu’il devait refuser ce débat.
Je n’apprecie pas particulièrement Tapie, mais il a dit une chose que j’ai pensé dès les résultats publiés : Royal fera « cocu » soit les électeurs des Besancenot et assimilés, soit ceux de Bayrou, soit, plus probablement, les deux. Méditez bien ce dernier point et on en reparlera dans cinq ans, si votre madone passe...
Ils le voulaient, ils l’ont rêvé, ils l’ont, leur duel Sarko_Ségo.
Tapie, qu’on l’apprécie ou non, a dit quelque chose de très juste : (politiquement, j’entends) elle va faire cocu soit les électeurs de Besancenot, soit ceux de Bayrou, soit, plus probablement et je suis d’accord avec Tapie, les deux. En bref, on diabolise Sarkozy pour assister, à la préservation du système, au mieux ou à du Mauroy bis, au pire.
Alors non, on ne me fera craindre Sarkozy ; je ne vote pas par peur, je ne vote pas contre, je vote pour des idées et comme aucun des deux ne me convient, ce sera abstention, puisque blanc, nul ou abstention, c’est du pareil au même.
Ne comptez pas sur moi pour soutenir l’un ou l’autre, être complice de quelque chose qui, à mes yeux, oscille entre gabégie, vacuité et hypocrisie.
On a vu Jospin en gentil complice du système et vous croyez que Royal va être différente alors qu’elle n’a que l’ambition personnelle pour moteur, comme beaucoup d’autres ? Elle tient trop à sa carrière (et aux parachutes dorés spéciaux pour politiciens grillés).
Jospin semble être plus honnête que Royal alors je ne vois pas comment elle pourrait être mieux... Mitterrand comme modèle, quelle belle référence... Comme si Sarkozy revendiquait Chirac plutôt que De Gaulle... Ces élections sont un fichu jeu de dupes et les personnes qui se font avoir sont décidement déséspérement nombreuses.
Oh tiens, c’est hors sujet (mais pas tant que cela) vous savez que l’une des clés du lavage de cerveau, c’est la répétition ? Associez à cela les légendes urbaines... En tout cas, c’est décidé, je m’exile... au Luxembourg !
Arffff, hurlez, que je ris !
Ils le voulaient, ils l’ont rêvé, ils l’ont, leur duel Sarko_Ségo. Et la gauche fidèle à ses habitudes, tombe dans l’abject et le degré zéro des débats en diabolisant son adversaire, plutôt que de parler vision du pays pour les vingt années à venir, plutôt que d’aller sur le terrain des idées (forcement, vu la quantité de légendes urbaines sur laquelle elles reposent ; d’un côté comme de l’autre, ceci dit).
De l’autre, Sarkozy ne me convainc pas, bien que libéral, son programme ne passe pas plus que celui de Royal. A ce propos, Tapie, qu’on l’apprécie ou non, a dit quelque chose de très juste : soit (politiquement, j’entends) elle va faire cocu soit les électeurs de Besancenot, soit ceux de Bayrou, soit, plus probablement et je suis d’accord avec Tapie, les deux. En bref, on diabolise Sarkozy pour assister, à la préservation du système, au mieux ou à du Mauroy bis, au pire.
Alors non, jamais on ne me fera craindre Sarkozy ; je ne vote pas par peur, je ne vote pas contre, je vote pour des idées et comme aucun des deux ne me convient, ce sera abstention, puisque blanc, nul ou abstention, c’est du pareil au même.
Ne comptez pas sur moi pour soutenir l’un ou l’autre. Le débat a été au ras des paquerettes, ne comptez pas sur moi pour être complice de quelque chose qui, à mes yeux, oscille entre gabégie, vacuité et hypocrisie. Vous ne me ferez pas culpabiliser, mais il fallait essayer, n’est-ce pas ? L’histoire d’être les complices dupés du systèmes. Ne venez pas vous plaindre dans cinq ans (pour l’un comme pour l’autre, quoique sur le plan économique, Sarko me semble plus réaliste, m’enfin) : on a vu Jospin en gentil complice du système et vous croyez que Royal va aller contre ? Vous rêvez.
Abstention j’envisageais, abstention, je choisis, être complice du degré zéro du débat et de la politique, politique qui se limite au jeu abjecte de la diabilisation ou du sarcasme, merci, très peu pour moi. Débrouillez-vous.
Et bien, c’est clair et net, pour moi, la suite c’est l’abstention...
Les vrais vainqueurs, se sont les médias, ils ont voulu un duel sarko-ségo, ils l’ont ; les camps d’un côté et de l’autre doivent être bien content, eux qui mordaient (oui oui, je ne confonds pas avrc « rêvaient ») d’en découdre ; pas sur que la France, elle, s’en sorte par le haut.
On aura eu droit à tout pour ce premier tour : chantage, intimidation, exploitation des peurs jusqu’à l’irrationnel et avec un second tour Sarko-Sego, on est bien parti pour l’exploitation de la peur : halte au fascisme et de l’autre, halte à la deresponsabilisation et de l’assistanat.
Faire barrage... mais faire barrage à quoi ? A la crédulité, aux peurs irrationnelles, à la peur du changement, à la peur... du monde qui bouge sans nous, sans nous attendre, sans se préoccuper de nos atermoiements ? Ceux qui vont faire appel à nos peurs ne valent pas mieux que ce contre quoi ils prétendent lutter, car ce sont eux qui ont peur et celle-ci est mauvaise conseillière.
On va me reprocher de refuser de choisir, alors que pourtant ma position est basée sur deux critères très simples : l’envie de sécession vis à vis du système en place et l’amour inconditionnel de la liberté. Je n’accorde à personne le droit de me priver de ma liberté, car je sais la limiter pour préserver celle d’autrui et ne nie jamais mes responsabilités. Je refuse que l’on m’impose quoique ce soit qui dépasse ce cadre et la ligne, d’un côté comme de l’autre, est franchie depuis bien trop longtemps et de manière bien trop grande.
Même réponse que Christophe.
Après avoir tenté de débattre objectivement sereinement, en évitant les clichés et les légendes urbaines avec l’extrème gauche, j’en suis venue à la considérer comme aussi pire que l’extrème droite (à tout point de vue). Alors il est hors de question de soutenir le PS tant qu’il ne mettra pas un terme a ses alliances avec l’extrème gauche.
Ces gens d’extrème gauche, lors de toutes mes tentatives de discussions m’ont réduit, ainsi que toutes les personnes qui veulent s’en sortir par elles-mêmes et par le travail, à des escalvagistes en puissance, des héritiers ou je ne sais quelle personne née avec une cuillère en argent dans la bouche (très agréable lorsque vous êtes RMiste et que vous essayez de créer votre entreprise et n’êtes pas SDF que parce que vos parents acceptent de vous héberger). C’est tellement mensonger, hypocrite et faux-cul que ça m’en a donné la nausée et ma fait jurer une chose : JAMAIS (au point d’en faire le serment), je ne cautionnerai l’extrème gauche dont trop de jugements sont basés sur des légendes urbaines qu’ils se refusent à nier.
Trop de ces gens sont objectivement sectaires, ne mettent JAMAIS d’eau dans leur vin et font du sarcasme pour éviter de le faire, ils refusent les vrais débats. Alors Royal pour subir indirectement l’extrème gauche, je préfère l’exil(ce que je pense faire si elle ou Sarkozy est élu) ou la mort, j’espère que c’est assez explicite !
C’est très simple, j’ai envisagé, un temps, de voter Royal, c’était en Novembre : je voyais comme une bouffée d’oxygène, celle qui incarnait un PS rénové, capable de faire bouger la France qui tend au conservatisme. Sauf que j’ai très vite compris que le PS l’avait recadré dans une mentalité de politique politicienne et technocratique, typiquement ENArque dont il n’y a rien à entendre. Sans compter qu’elle montre sous bien des aspect qu’elle n’a ni la carrure ni l’expérience.
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