Alors mes respects Mélanie, je n’ai rien à vous apprendre. Votre extrait donne envie de vous lire. Cordialement...
Mélanie Talcott : Il y a une nuance entre la misère n’est pas une poésie (le sens de votre deuxième remarque) et « il n’y a aucune poésie dans la misère » (votre première phrase). Effectivement, la misère en soi n’est pas une poésie, mais la poésie n’a pas de délimitation, elle se pose et croît où elle veut, y compris possiblement sur le terreau de la misère. Et le sens de mon intervention était que beaucoup de grands auteurs de poésie sont des êtres tourmentés, lesquels tourments sont le moteur de leurs œuvres qui ne se bornent pas à décrire le paradis des bisounours. La poésie se situe en fait où vous la voyez, dans le bonheur ou dans le malheur, dans la misère ou dans l’abondance. Moi, je suis allé en Inde, et je vous assure que le moindre miséreux est là-bas plus poète que le bobo moyen de nos tristes contrées.
« Ce n’est pas vraiment le sujet, mais bon... Cela dit, il n’y a aucune poésie dans la misère, à mon avis. »
ARAGON :
« La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges »
Qui se rappelle de cet article du réseau Voltaire à propos du Monde Diplomatique norvégien ?
http://www.voltairenet.org/article142333.html
« Les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l’impasse
Où passent les messieurs. »
Mais qu’ils nous laissent donc tranquilles avec ça ! Le sexe fait partie de notre vie intime, et que chacun fasse ce qu’il veut de ses organes, seul ou entre adultes responsables et consentants. Qu’ils s’occupent donc avec plus de conviction des mafias internationales qui prospèrent en contraignant leurs victimes. Bon, il est vrai qu’à certains sommets, cet argent sale profite au système, alors on fait semblant de fermer la porte principale, tout en laissant ouverte la porte arrière, si j’ose dire, et c’est encore les même qui se font .........
Humm ! Avoir l’esprit ouvert, ça n’est pas être "complotiste. Le professeur Montagnier est-il complotiste, ou bien est-il capable d’un certain recul sur ses propres travaux ?
https://www.youtube.com/watch?v=c0c6wdiY9fA
Les pauvres ont des problèmes de pauvres et les riches ont des problèmes de riches ; les uns n’existeraient pas sans les autres et vice -versa. Les riches ont du mal à se représenter les problèmes des pauvres, et les pauvres ont du mal à se représenter les problèmes des riches, car l’humain est égocentrique par nature. Spirituellement, certains pauvres sont plus riches que certains riches, et certains riches plus pauvres que certains pauvres ; mais chaque destin à ses raisons propres. Au bout du compte, moi qui ballotte entre deux bourses, je vous le répète, « Dieu reconnaîtra les siens »...
Le sujet ne peut certes pas être balayé d’un revers de langue, car beaucoup d’aspects en demeurent non résolus. Il faut être modeste, puisque notre petite réalité commune est une bulle que nous redoutons de voir éclater, car elle nous contient. J’ai moi-même vu passer par un beau soir d’été sans un souffle de vent, trois « chars de feu » d’un bel orange flamboyant. Rien ne dit qu’ils soient liés à des enlèvements, mais gardons l’esprit ouvert. La prudence intellectuelle consiste à ne pas tout gober, mais aussi à ne pas tout écarter !
Merci pour le lien, Neymare.
Ramana Maharshi : La réalisation consiste à vous débarrasser de l’illusion de croire que vous n’êtes pas réalisé.
Tenez bon RITTAUD, ceux qui vous traitent de « négationnistes » usent d’un terme bien suspect ! Alors comme ça, les pilotes de la matrice, avec leurs scientifiques de service, nous tromperaient sur à peu près tout, mais bizarrement, pas sur le climat...
T’inquiète pas, Raymond, faut bien mourir un jour...
Tenez bon RITTAUD, ceux qui vous traitent de « négationnistes » usent d’un terme bien suspect ! Alors comme ça, les pilotes de la matrice, avec leurs scientifiques de service, nous tromperaient sur à peu près tout, mais bizarrement, pas sur le climat...
Il y a les menteurs, les propagandistes volontaires, des versions officielles, et les propagandistes de bonne foi. Pour ces derniers, je crois qu’ils ont une peur profonde de perdre la conception du monde qu’on leur a inculquée dès leur plus jeune âge, et sur laquelle ils se sont construits. Ils ont peur du vide, et ils se cramponnent aux barreaux de leur prison conceptuelle. Il est navrant et pathétique de voir à quel point ils refusent d’admettre avec acharnement les faisceaux d’éléments qui vont pourtant tous dans la dénégation de ce que les lucifériens veulent nous faire avaler. Certains se réveilleront, mais d’autres choisiront de mourir idiots !
Il y a les menteurs, les propagandistes volontaires, des versions officielles, et les propagandistes de bonne foi. Pour ces derniers, je crois qu’ils ont une peur profonde de perdre la conception du monde qu’on leur a inculquée dès leur plus jeune âge, et sur laquelle ils se sont construits. Ils ont peur du vide, et ils se cramponnent aux barreaux de leur prison conceptuelle. Il est navrant et pathétique de voir à quel point ils refusent d’admettre les faisceaux d’éléments qui vont pourtant tous dans la dénégation de ce que les lucifériens veulent nous faire avaler. Certains se réveilleront, mais d’autres choisiront de mourir idiots !
Le monde est un mystère total, il n’est pas explicable par le raisonnement. L’analyse rationnelle que nous avons érigée en dogme ne rend compte que de notre manière collective d’appréhender le monde en un lieu et une époque donnée. Cette traduction de la réalité n’est pas pour autant fondamentalement « vraie’. Même l’approche scientifique avec ses moyens et ses »preuves" n’est qu’un édifice bâti sur des conventions implicites, communément admises, qui ne nous paraissent solides parce que nous en avons collectivement décidé ainsi.
Le monde, l’univers, est infiniment plus vaste que ce qui nous apparait dans le champ de notre conscience ainsi délimité. La poésie, et l’art en général, est ce qui nous permet d’aller au delà de ces limites. Vouloir analyser la poésie, c’est vouloir ratiociner ce qui par nature est censé nous faire transiter au dehors du raisonnement, lequel justement nous enferme dans une bulle de conformité.
Alors l’analyse littéraire, oui, un peu, quelquefois, pour susciter l’entrée dans le texte de celui qui n’y voyait au préalable aucun intérêt, disons pour éventuellement l’accrocher. Mais ensuite, décrochons rapidement de l’analyse et poussons la porte de l’indicible...
Et d’ailleurs, concernant le point de vue de Guénon, il n’est pas inutile de lire ce qu’en dit Pierre Feuga dans son « René Guénon et l’hindouisme » :
La
dernière partie de l’Introduction générale est consacrée aux
« interprétations occidentales » de la tradition hindoue, et bien
évidemment pour en dénoncer l’inanité et la fausseté. Nous ne reviendrons pas
sur les orientalistes « officiels », sauf à rappeler que la
« myopie intellectuelle » qu’il diagnostiquait chez eux n’est pas
tout à fait guérie. En ce qui concerne les théosophistes, le danger paraît plus
écarté, encore que les élucubrations de Madame Blavatsky ou d’Alice Bailey occupent
toujours de pleins rayons de librairies. A ce propos, Guénon stigmatise, comme
il le fera si souvent par la suite (en la distinguant soigneusement de la
transmigration et de la métempsycose), la croyance en la réincarnation. On ne
peut que lui donner raison si l’on songe que celle-ci a encore gagné du terrain
depuis 1921, est devenue un véritable dogme dans quantité d’écoles
spiritualistes et fait quasiment partie désormais du bagage culturel de
l’Occidental moyen (avec les « chakras » et le Tantra de supermarché),
générant toute une littérature aussi poisseuse qu’indigeste. Pourtant, quitte à
froisser certains admirateurs inconditionnels de Guénon pour lesquels
l’antiréincarnationnisme est devenu à son tour une sorte de
« dogme », il faut ici un peu déchanter : c’est prendre son
désir pour une réalité que d’affirmer que « tous les Orientaux, sauf
peut-être quelques ignorants plus ou moins occidentalisés dont l’opinion est
sans aucune valeur, sont unanimement opposés » au réincarnationnisme. En
ce cas il faudrait considérer comme « ignorants » bien des brâhmanes
et bien des maîtres spirituels de l’Inde, nés avant que les Occidentaux ne
soient arrivés dans leur pays. Qu’on le déplore ou non, la croyance en la
réincarnation, entendue au sens le plus littéral (retour dans un corps humain,
animal ou végétal), n’est pas simplement le fait de basses castes, elle est
répandue dans toutes les couches de la population hindouiste (et partagée par
les jaïns, les bouddhistes, les Sikhs). Est-ce à dire que Guénon se serait magistralement
trompé et que sa doctrine des « états multiples de l’Etre »
comporterait une fissure ? A Shiva ne plaise. Mais tout Hindou n’est pas
si « naturellement métaphysicien » que Guénon l’a voulu. S’il a
l’esprit ouvert, on pourra très bien lui « démontrer », selon le
terme guénonien ici par trop mathématique, que la réincarnation « est une
absurdité métaphysique, car admettre qu’un être peut passer plusieurs fois par
le même état revient à supposer une limitation de la Possibilité universelle,
c’est-à-dire à nier l’Infini, et cette négation est, en elle-même,
contradictoire au suprême degré ». Une logique aussi éblouissante – étayée
par de brillantes considérations de géométrie sacrée – ne manquera pas de
frapper son intelligence mais, paradoxalement, il n’est pas sûr qu’elle le
convainque jusqu’au fond. Par « instinct métaphysique » justement, et
par le fait d’une imagination très développée (cette faculté dont Guénon
avouait être dépourvu), il se peut qu’il n’exclue pas la possibilité d’encore « autre
chose », ou de « quelque chose de plus », au-delà de la logique
(la « Possibilité universelle » admettant même la répétition
ou l’ « auto-limitation »). Et, s’il a le respect des Ecritures
(les Lois de Manu pour ne citer qu’elles), comment lui faire croire que
toutes les allusions à la réincarnation dont elles regorgent ne devraient être
entendues que « symboliquement » ? Pourquoi ces symboles ?
s’étonnera-t-il, et pourquoi les anciens maîtres n’auraient-ils pas dit la
vérité telle qu’elle est – surtout une vérité dont on ne voit pas bien en quoi
elle serait dangereuse –, évitant ainsi à leurs descendants de tomber dans une
interprétation littéraliste, avec toutes les illusions et les grossières
confusions qu’elle entraîne[
Bah ! Affirmer que l’âme n’existe pas ne provient que d’une croyance...
Le temps est une illusion, il n’y a que l’instant. L’espace est une illusion, il n’y a que le point. Tout le passé et tout le futur sont compris dans l’instant. Tout l’espace est compris dans le point. Et d’ailleurs, l’instant et le point ne font qu’un. Ce Un est la seule chose réelle. Tout le reste, c’est le jeu du mental. Cependant, l’instant, le point, n’est pas le néant, c’est comme un vaste univers, mais il est impossible à traduire en termes d’espace et de temps.
Oui, et pourtant, rien de tel qu’une grande cheminée à bon tirage pour s’envoyer en l’air du feu de dieu !
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération