Madame
Puis je vous signaler qu’en tant que fonctionnaire, vous n’etes pas payée pour « rêver », mais pour accomplir une tâche ?
Ma soeur,
Tu nous fait honte : où as tu appris ton histoire ?
Sur le fond je me vois mal argumenter avec toi, mais pour faire simple, on peut dire que je me borne à juger l’Islam selon les fruits qu’il porte et a porté. Foin des idéologies, jugeons sur les actes... Que produit l’Islam actuellement si ce n’est de la vilence, de l’intolérance, des meurtres, des intimidations ?
Kiri
Basta, ce n’est pas si compliqué :
Les Mongols étaient déjà sanguinaires, et leur rencontre avec l’Islam a été favorisée par des valeurs communes. On a eu la même chose en occident avec les barbares (francs par exemple) qui ont adopté le christianisme - mais eux, en le connotant de violence (d’où les croisades qui illustrent la persistance du mythe du Whalala où seuls peuvent aller les guerriers - ce qui n’est pas du tout chrétien à la base)
La violence comme outil se survie, c’est tout à fait cela, et c’est pour cela que du coup, la violence peut devenir un critère de sélection « culturelle » : seuls les survivants ont des descendants, surtout aux époques les plus violentes. les timorés risquent fort de se faire tuer avec leur famille, s’ils en ont déjà une. C’est pour cela que pour des sociétés comme les Yamomamos, la férocité au combat et le meurtre d’un maximum « d’ennemis » sont ce qui fonde le nombre de femmes et donc de descendants. Naître pacifique dans une telle société expose à l’ostracisme, à beaucoup de dangers et à une grande solitude dans le meilleur des cas...
Les cultures développent ainsi des « valeurs » qui vont donc être de plus en plus répandues et dominantes au fil du temps, la sélection aidant.
Kiri
@ l’auteur :
Merci et félicitations. Cela fait plaisir de voir que des français ont entendu parler de psychologie évolutionniste.
Pour en savoir plus, deux « bibles » de pédagogie, d’humour et de savoir : « Le 3ième chimpanzé », de Jarred Diamond, et « L’homme moral » de Robert Wright.
Cordialement
Kiri
Excellent article qui explique bien les mécanismes de précisions des sondages, souvent « oubliés » par les journalistes (à moins qu’ils ne les ignorent ?)
Travaillant en stratégie marketing et opinion, je ne peux que me désoler devant l’ampleur des commentateurs Agoravox qui préfèrent rester sur leur erreur et leur indignation ne révélant que leur ignorance. POurquoi préférer l’indignation à côté de la plaque à l’occasion d’apprendre des données nouvelles sera toujours quelque chose qui me dépasse.
Merci à l’auteur de tenter d’introduire quelques gouttes de raison et d’analyse dans un monde de plus en plus émotif.
Kiri
@ écoeurée
C’est malheureusement mon expérience aussi : j’espèrais qu’elle était isolée...
Kiri
@ Chantecler
Le miracle est malheureusement limité : je n’ai pas compris ce avec quoi tu étais d’accord, ni le point que tu entendais apporter.
Kiri
@ P Villach
Merci pour votre article et votre anlyse aussi claire que rigoureuse : je les ai lu avec un plaisir tout académique !
Enfin je pense que votre combat et juste et utile : l’EducNat a besoin de remettre à plat certaines choses. Même les parents d’élève énervés dont je fais partie sont attachés à l’école républicaine ; si nous sommes nombreux à chercher une place dans le privé pour nos enfants, ce n’est pas parce que nous sommes oposés aux valeurs de l’école laïque, mais parce que nous pensons souvent que l’école actuelle ne remplit plus son rôle.
Il me semble qu’en fait nous sommes tous d’accord sur les BUTS ; mais la doxa de l’école actuelle mélange BUTS et MOYENS. l’idéal est bien sûr que chaque enfant s’épanouisse, trouve et développe ses talents et devienne un citoyen responsable et bien intégré ; il me semble souvent que ce « but » est posé comme « acquis de départ » par les enseignants (certains) que je rencontre.
Donc chaque enfant est épanoui - juste un peu turbulent ; il trouve ses talents de manager (c’est un caïd). l’euphémisation dont vous parlez, à mon sens, s’exerce aussi de cette façon pour « valider » que l’école remplit bien cet idéal - et que si la société n’est pas d’accord avec le résultat, eh bie : c’est elle qui se trompe !
Merci de continuer vos articles. S’il est un « chantier » utile et indispansable pour l’avenir, c’est bien celui que vous traitez.
Cordialement
Kiri
Tout à fait Jojo2
Et « violence en réunion avec arme », c’est vrai que ça montre tout de suite que finalement, il n’y a pas de violence dans nos établissements scolaires.
C’est juste des collégiens qui agresse à plusieurs une fille, avec armes : pas de quoi en faire un plat !
Merci à vous, on a failli avoir peur et croire P Villach...
Kiri
@ Stéphane Klein
D’accord avec vous sur les responsabilités de l’idéologie « il est interdit d’interdire » et autres billevesées.
Toutefois, l’école « champs clos » et refuge/sanctuaire par rapport aux forces de l’ordre - et à la loi - est également à remettre en cause. Ce qui ne serait pas supportable « dehors » ne devrait pas l’être « dedans ».
En plus, la volonté - par ailleurs sympathique en soi - de pousser au maximum TOUS les élèves au maximum de leurs possibilités (voire au delà) fait que parfois certains élèves ne devraient tout simplement pas être là.
Soyons clair ; comme P Villach l’a dit ailleurs, le meilleur des enseignants ne peut rien contre une personnalité « border line », violente ; dans ce cas il n’est pas question de pédagogie ou de talent mais de compétences « policières » : négociation, self défense, etc.
Croyez vous que Karen Montet Toutain aurait pu « gérer » le garçon qui l’a poignardée ? qui pourrait le faire ?
Et surtout, ce n’est pas le travail d’un enseignant, mais d’un psychiatre ou d’un éducateur spécialisé. Même si un enseignant avait par le plus grand des hasards cette « compétence » (pour laquelle il n’est nullement formé puisque ça n’a rien à voir, ni avec la matière enseignée, ni avec la pédagogie) cela voudrait dire au mieux qu’il n’assurerait pas ses cours, et délaisserait donc sa mission éducative envers l’ensemble de la classe pour « gérer » un de ces élèves.
Je suis souvent critique avec les enseignants, mais à chacun son métier : la gestion des personnalités dangereuses n’en fait pas partie.
Encore faudrait il que l’on reconnaisse que certains « élèves » sont en fait des cas psychiatriques, qu’on les sépare des autres et que l’on s’en occupe de façon spécifique et adaptée : mais cela relève d’une décision politique que les syndicats enseignants seraient sans doute les premiers à contester, grève au point, au nom de l’angélisme dominant.
Kiri
@ Emile Red :
Par rapport à ce que vous avez vécu - la même chose que mon compagnon - mon explication est qu’il y a beaucoup de femmes... macho, qui ont « intégré » la croyance (infondée selon moi) selon laquelle une femme est forcément plus « compétente » et plus légitime à s’occuper de ses enfants (ou de ceux des autres), et qu’il n’est pas besoin de « savoir » pour ces choses là. C’est le refuge de la fierté de certaines femmes qui - pas comme chritselle - ne peuvent se prévaloir que de cette « compétence magique ».
Cela recoupe le discours sexiste sur la « différence » entre les sexes : si vous êtes une femme, vous savez comment vous occuper des enfants et c’est ce qui vous épanoui ; si vous êtes un homme, vous savez comment avoir une vie professionnelle épanouissante. Bien évidemment, dans cette croyance la femme ne travaille pas, et l’homme n’est pas au foyer (et les vaches - pardon les enfants - sont bien gardés).
On dit toujours que les valets sont plus snobs que leurs maîtres...
@ Christelle
... Et c’est pour cela qu’à mon avis, le machisme est aussi répandu chez les femmes que chez les hommes - tout comme la bêtise et l’intolérance malheureusement face à ce qui est « différent » par rapport aux normes apprises.
Le plus dur pour une femme c’est que si j’intègre bien ce que vous dites, vous êtes un peu bêtasse si vous restez à la maison vous occuper de vos enfants - mais si vous ne le faites pas, vous êtes dure et sans coeur, dénaturée pour tout dire. On gagne à tous les coups ! de la culpabilité bien sûr ;
L’idéal serait d’avoir un métier « féminin », comme institutrice, donc proche des enfants, qui vous laisse libre pour les vôtres ; c’est un métier dur, mal payé, mais pour une femme, ça suffit bien, non ?
Et puis l’ambition chez une femme c’est très vilain. IL y a plein de posts ci dessus qui nous expliquent où est la place d’une femme. Honnis soient ceux qui veulent sortir de leur boîte !
Amitiés à tous deux. je suis persuadée qu’il y a beaucoup à faire pour faire bouger les mentalités et rassurée de voir que je ne suis pas la seule à essayer de mener ma vie en dépit des limites que l’on nous fixe, hommes et femmes.
Kiri
Merci Patrick Adam pour votre article.
j’apprécie surtout le passage sur la « suffisance » : lire ensuite certains commentaires ampoulés et vertueux est à mourrir de rire !
Am
Kiri
Bonjour Christelle
Tout à fait d’accord avec vous. Toutefois, appartenant au clan des « femmes actives », j’ai aussi eu à subir pas mal de remarques et critiques de la part de celles qui se consacrent à leur famille, et pour qui une femme qui travaille est forcément une mauvaise mère, non attentive, etc.
Une amie (au foyer) m’a même parlé d’une employée de son mari, honnie de tous ses collègues au bureau car travaillant « trop », et donc sacrifiant ses enfants à son travail. L’ambition professionnelle est donc légitime et positive chez un homme, mauvaise chez la femme. Femme qui, si elle ne travaille pas, rencontre les avanies que vous décrivez.
Pour finir, comme j’ai un métier prenant, c’est le père de ma fille qui l’emmenait au square : il a toujours été copieusement snobé par... les mères « au foyer » qui le regardaient d’un mauvais oeil (un père qui s’occupe de sa fille ne peut il être qu’un dangereux pervers ?)
Amitiés
Kiri
@ tarasboulba : pourrais-je savoir ce qui me vaut vos insultes ? Dire qu’il y a un problème vaut aujourd’hui des insultes en France ? Ou pensez-vous qu’il est plus politiquement correct que des parents se fichent de l’instruction qui est donnée - ou non - à leurs enfants ?
Etre responsable veut il dire la fermer obligatoirement ?
@ Philipe 16 : Si vous faites partie des 7 % qui n’emploie plus ces méthodes globales et semi globales, bravo et félicitations, et j’avoue être jalouse des parents qui ont la chance d’avoir un instituteur tel que vous.
Mais vous êtes statistiquement une exception : mes amis en RP ou en Province qui ont des enfants en CP - ou en primaire - ont tous eu affaire à la globale parfois réhabillée hâtivement en semi globale. Faites un « sondage », ne serait-ce que parmi vos confrères et consoeurs, vous serez surpris...
Excellent article, documenté et argumenté.
Le silence qui entoure les femems est en effet assourdissant ; et poser des questions sur ce silence reçoit au mieux comme réponse un sourire entendu. Macho ? oh non. Sexiste, mon dieu non, « ils » aiment tellement les femmes !
Le plus grave, comme le dit l’auteur, est que les femmes sont le plus souvent aussi machos que les hommes !
Kiri
« Affaire de Robien » me paraît excessif, même s’il paraît évident que le ministre aurait dû porter plainte, et alerter « qui vous savez » son collègue de l’intérieur.
A sa décharge : le ministre de l’Education Nationale n’a aucune prise sur les enseignants (ni sur le personnel non enseignant). ceux ci seront payés, augmentés dans tous els cas, et ce même si ils refusent ouvertement d’obéir aux ordres de leur « patron ». Un sondage de l’Ifop montre que 93 % des professeurs des écoles (les instits) refusent d’abandonner l’apprentissage de la lecture selon la méthode globale et semi globale, lesquelles sont reconnues inefficaces et handicapantes, surtout pour els élèves qui ont le moins de facilités (et pas de parents susceptibles de leur apprendre à lire « en douce » avec la bonne vieille méthode alphabétique).IL n’y a donc que 7 % des instituteurs qui appliquent la méthode recommandée par les experts.
Alors, peut être le ministre oublie-t-il que les enseignants sont « théoriquement » sous sa responsabilité ?
Après tout, il a si peu l’habitude de compter...
Kiri
Le titre aussi me paraissait osé et non politiquement correct (en France) ... tout ça pour ça !
Toutefois et en dépit de ce que certains assènent, les gênes muteraient extrêmement rapidement (une race de poisson dans un lac africain se sépare en 50 espéces différentes en 200 ans). Et pas seulement chez les poissons, puisque certaines cultures comme les Yanomamos d’amérique du Sud « cultivent » la férocité et le meutre (l’homme qui a commis le plus de meurtres a le plus de femmes donc le plus de descendants).
Donc sujet « osé », dommage qu’il n’ait pas été traité.
Kiri
Les chiffres sont difficiles à trouver, car généralement... on ne demande pas leur opinion aux femems musulmanes, qui ne sont pas censées en avoir une (en dehors de l’occident).
Un sondage représentatif auprès des femmes enfermées chez elles, ça doit être coton à réaliser.
Il y a toutefois deux études :
- L’une sur les problèmes du développement des pays Arabes établissant que la condition des femmes est une des 3 causes de non développement (ou peu efficace)
- L’autre plus récente faite par l’ONU je crois, avec des chiffres parfois épouvantables sur les pays (je cherche et vous tiens au courant)
Pour le viol, il ne saurait exister dans le cadre de l’islma puisque la femme n’a pas le droit de se refuser à son mari.
Kiri
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@ Zed et Sed 10 (vous êtes frères ?)
En France il meurt une femme tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou compagnon. C’est aujourd’hui, ici.
En France une femme peut cependant accepter de se marier ou le refuser. Divorcer. Trvailler pour élever ses enfants ou pour faire la fête. On n’a pas le droit de la violer. Elle a le droit de vote. Elle fait ce qu’elle veut (ou peut) de sa vie à partir de ses 18 ans. Elle doit attendre ses 18 ans pour se marier.
Théorie bien sûr, mais au moins elle existe.
Ces droits civiques n’existent pas pour les femmes dans les pays musulmans.
En France la condition des femems recule notablement - sous le coup du discours « relativiste culturel » : Il faut respecter les croyances des autres, donc on accepte - et on finance - la polygamie qui est la négation des droits de la femme ( mais pas celle des droits de l’homme, aha !), on ferme les yeux sur l’excision, on ne sait comment se débrouiller des mariages forcés (et ce n’est pas une tradition berrichonne)ou des mariages de mineures « cachés » par le fait qu’ils ne passent pas devant le maire bien sûr.
Quand un maire a voulu vérifier l’identité d’une femme voilée qu’on mariait, ça a fait toute une histoire...
Donc, chers bretteurs, demandez un peu à vos amies si elles aimeraient vivre avec tous els droits d’une saoudienne, d’une iranienne, etc. Et attention, je ne parle pas des familles royales ou des millionnaires, sinon ça ne compte pas
Kiri
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