Le président de la Commission sera donc choisi par les partis, les 28 du Conseil, et recevra l’onction du Front républicain européen du Parlement, PPE, centriste et PSE. Nous qui vivons en France, nous serions à la fois étonnés et affligés face à cette carence démocratique !
En somme d’après l’auteur, les problèmes de la France seraient dus à la classe politique elle même victime de la polarisation présidentielle des institutions de la Vème République ; cela fait beaucoup d’âneries en un si court texte.
-la Vème République avec un exécutif fort a été instaurée pour permettre de préserver la souveraineté nationale. Sans souveraineté, la démocratie n’est qu’une coquille vide, le TAFTA signé cela deviendra une évidence pour tout un chacun...mais trop tard.
Quant à ceux qui s’illusionnent sur les effets d’un transfert de pouvoirs au Parlement, l’histoire de la III et IVème République devrait les rendre plus lucides : les parlements finissent toujours dans les compromissions autour d’une voie médiane, celle où le vent pousse. Or face aux défis anti-démocratiques et à la politique d’appauvrissement planifiée par l’UE au bénéfice des multinationales industrielles et financières US, la voie médiane est implacablement celle de notre asservissement et malheurs.
Consciemment ou non, l’auteur, en décrédibilisant la nécessité d’un exécutif fort rend le seul moyen, non révolutionnaire, de sortie de l’enfer, caduque. La synergie de ce type de propos avec la constitution de super-régions de taille européenne n’est certainement pas anodine : il faut détruire l’Etat-Nation, seul capable de faire capoter le plan US de vassalisation et paupérisation de l’Europe.
Je prône, bien au contraire de l’auteur, à un retour au texte originel de la Vème mais avec extension du référendum, notamment d’initiative populaire.
Le vote électronique est tellement facile à falsifier que le jour où il représentera la norme, il n’y aura plus de démocratie.
Par ailleurs, il est si facile par ce moyen de relier le vote à l’électeur que le secret du vote dans l’isoloir assurant le libre choix, non contraint, de l’électeur ne sera plus du tout assuré. Tout électeur en deviendra conscient et auto-censurera son vote en conséquence.
Quel progrès démocratique !
@ scylax
Merci pour cet article si bien documenté. Je viens de poster sur l’article « L’esclavage n’a pas existé... » avant que d’avoir lu le vôtre... il eut été plus à sa place ici, ce pourquoi je le remets :
Esclave est un mot formé sur la racine « Slaves », car avec les Baltes ils constituaient le plus gros des contingents d’esclaves capturés en Europe notamment par les Tatars qui les vendaient de l’autre côté de la Méditerranée. Ce sont ces mêmes anciens spécialistes du slave’s trade qui nous sont maintenant présentés comme les pauvres victimes. Au temps de l’empire Ottoman, les Turcs pratiquaient le devsirme : il s’agissait du ramassage des petits garçons chrétiens des provinces conquises, l’Europe méditerranéenne, qui étaient ensuite déculturer dans des fermes anatoliennes et parmi lesquels on choisissait, passé l’adolescence, les meilleurs spécimens pour entrer dans le corps d’armée des janissaires ou des fonctionnaires de l’empire . Pour la France, ce furent les razzias sur terre dépeuplant par à coup le littoral méditerranéen et d’une façon chronique l’attaque de navires marchands ou pêcheurs dont équipage et passagers se retrouvaient esclaves sur l’autre rive de la Méditerranée. Vincent de Paul par exemple fut un célèbre esclave mauresque.
Mais pour nous cantonner à la seule traite négrière donc hors des millions d’Européens vendus comme esclaves, les historiens estiment la quantité d’Africains à environ 43 millions se répartissant ainsi :
17 millions pour la traite orientale, à destination du monde arabo-musulman
14 millions pour la traite intra-africaine
12 millions pour la traite atlantique des colonies européennes
A voir ces chiffres on peut se rendre compte que les Européens sont loin d’avoir eu l’exclusivité de l’esclavage,
A l’heure actuelle, on estime le nombre d’esclaves sur notre planète entre 12 et 30 millions principalement d’origine asiatique et africaine avec un prix moyen à l’achat en complet effondrement de 70€ contre 30 000€ il y a 200 ans. Ce prix est si dérisoire qu’il n’est même pas rentable actuellement pour l’esclavagiste d’acheter des médicaments pour soigner un esclave malade. Cet esclavagisme présent n’est pas un vain mot ni même une figure de style pour dénoncer par l’analogie certaines conditions de travail du capitalisme, c’est une réalité sociologique dans laquelle le maître a droit de vie et de mort sur un autre être humain.
Pendant ce temps là on ne s’occupe pas d’eux, on ne manifeste pas pour eux, on s’occupe que de la mémoire de la seule traite négrière et pour un seul quart de surcroit, l’européenne, et ce pour ne pas avoir à parler des trois autres quarts ni d esSlaves et autres Européens
Esclave est un mot formé sur la racine « Slaves », car avec les Baltes ils constituaient le plus gros des contingents d’esclaves capturés en Europe notamment par les Tatars qui les vendaient de l’autre côté de la Méditerranée. Ce sont ces mêmes anciens spécialistes du slave’s trade qui nous sont maintenant présentés comme les pauvres victimes. Au temps de l’empire Ottoman, les Turcs pratiquaient le devsirme : il s’agissait du ramassage des petits garçons chrétiens des provinces conquises, l’Europe méditerranéenne, qui étaient ensuite déculturer dans des fermes anatoliennes et parmi lesquels on choisissait, passé l’adolescence, les meilleurs spécimens pour entrer dans le corps d’armée des janissaires ou des fonctionnaires de l’empire . Pour la France, ce furent les razzias sur terre dépeuplant par à coup le littoral méditerranéen et d’une façon chronique l’attaque de navires marchands ou pêcheurs dont équipage et passagers se retrouvaient esclaves sur l’autre rive de la Méditerranée. Vincent de Paul par exemple fut un célèbre esclave mauresque.
Mais pour nous cantonner à la seule traite négrière donc hors des millions d’Européens vendus comme esclaves, les historiens estiment la quantité d’Africains à environ 43 millions se répartissant ainsi :
17 millions pour la traite orientale, à destination du monde arabo-musulman
14 millions pour la traite intra-africaine
12 millions pour la traite atlantique des colonies européennes
A voir ces chiffres on peut se rendre compte que les Européens sont loin d’avoir eu l’exclusivité de l’esclavage,
A l’heure actuelle, on estime le nombre d’esclaves sur notre planète entre 12 et 30 millions principalement d’origine asiatique et africaine avec un prix moyen à l’achat en complet effondrement de 70€ contre 30 000€ il y a 200 ans. Ce prix est si dérisoire qu’il n’est même pas rentable actuellement pour l’esclavagiste d’acheter des médicaments pour soigner un esclave malade. Cet esclavagisme présent n’est pas un vain mot ni même une figure de style pour dénoncer par l’analogie certaines conditions de travail du capitalisme, c’est une réalité sociologique dans laquelle le maître a droit de vie et de mort sur un autre être humain.
Pendant ce temps là on ne s’occupe pas d’eux, on ne manifeste pas pour eux, on s’occupe que de la mémoire de la seule traite négrière et pour un seul quart de surcroit, l’européenne, et ce pour ne pas avoir à parler des trois autres quarts ni d esSlaves et autres Européens
"Car au fond, chaque être humain aspire à son auto conservation, et finit
par se rebeller lorsque celle-ci est menacée par ce qui autrefois
l’entretenait. Lorsqu’entre la peur de mourir contre le système et celle
du mourir par le système le rapport s’inverse, celui-ci n’a plus
d’avenir.«
La conclusion serait exacte à la condition que les êtres humains se sentent plus menacés que protégés par ce puissant système totalitaire, or il a déjà la parade pour qu’un tel état d’esprit ne se répande pas : la logique des blocs, à forces à peu près équivalentes mais opposées. Et ce processus est déjà presque achevé.
Le capitalisme financier international impose à nos marionnettes dans l’UE, un euro fort non dépendant des Etats, une disparition des barrières tarifaires pour la bonne et simple raison qu’il transfère industries et revenus en Chine. Tôt ou tard les Européens s’en rendront compte massivement...et l’Etat chinois deviendra notre ennemi, notre Etat supra national notre protecteur alors même que les deux Etats seront en fait en sous-mains dirigés par les mêmes personnes, celles qui en ce moment font les transferts. Ajoutez à cela quelques guerres entre les deux blocs pour faire prendre les deux mayonnaises auprès des peuples et vous obtenez »deux systèmes« apparents plus protecteurs que menaçants. dans cette fausse dualité chacun, »menacé" par l’Autre, pourra presque légitimement imposer la cohésion la plus totale à ses membres.
Pour un espoir de démocratie et de paix, il n’y a plus d’autres choix que la recherche de souveraineté.
A vous lire, les morts voteraient presque pour la « pax-americana » tellement ils en apprécient éternellement les bienfaits.
Quand à l’éducation et la culture, comparer le niveau russe au niveau américain, c’est une vraie plaisanterie, il n’y a pas de sous marin capable de descendre dans les abysses américaines
« Après la Russie, nous devons nous occuper des autres pays. La carte du monde est vaste. » Il faudra déjà qu’ils arrivent à la lire, et vu les bourdes géographiques d’une pléthore de présidents américains, c’est pas gagné.
Il ne faut pas confondre deux choses : augmentation des prix et inflation
En cas de sortie de l’euro, il y aura dépréciation du Franc par rapport aux autres monnaies, c’est non seulement automatique de par le déficit de la balance extérieure française mais c’est également un objectif de politique économique puisqu’il s’agit de restaurer la compétitivité nationale four faire remonter la croissance et l’emploi en France. Mais il ne faut pas cacher le revers de la médaille : tant que les industries ne seront pas relocalisées dans tous les secteurs de production, les prix à payer pour les acheter à l’étranger sont nécessairement plus élevés que ce qu’ils n’étaient auparavant.
Autrement dit, dans un premier temps, celui de la sortie il y aura une dégradation temporaire du pouvoir d’achat mais cette dégradation se résorbera avec la retour de la croissance. Cette augmentation est ponctuelle, au contraire de l’inflation qui a un côté durable et dont le fonctionnement n’a rien à voir avec cette mécanique. L’inflation est en effet un instrument en même temps qu’un effet de la recherche d’un nouvel équilibre dans la répartition des revenus et qui n’arrivant pas à consensus est constamment relancé sous la pression des participants ; la version simplifiée étant la fameuse spirale prix-salaires, contenant l’implicite du profit.
Faut se réveiller scylax ; pour être boursier, il ne faut pas payer d’impôt du tout ; donc ces parents ne financent pas les études des autres familles, et soit dit en passant, je côtoie une mère dont la fille est boursière mais qui ne touche plus rien depuis trois mois et ce dans explication du CROUS malgré de multiples relances.
Quant à l’équation pas boursier= pas pauvre, il faut soit être très jeune soit sans enfant pour raconter pareille ânerie : Avec mes deux enfants j’ai trois loyers à payer...La nourriture c’est à l’euro près, et pourtant effectivement je ne suis pas un pauvre au sens de Bourdieu, de l’INSEE ou de ces en*** qui nous gouvernent et qui feraient bien de se méfier car à force de ne plus pouvoir perdre on n’a plus rien à perdre.
Tout au long des siècles l’homme démontre jour après jour, seconde après seconde qu’il est capable de transformer tout nectar en mortel poison, toute pensée créatrice en appareil idéologique d’asservissement. L’utilisation des religions par l’homme ne déroge pas à la règle. Mais qui faut-il blâmer ? L’homme chainon terminal de l’animal à la prédation sans limite qui finit par dévorer ses propres chances de survie ou les religions qui unissent toute vie dans un tout ?
Tant que la vision des religions se cantonnera à une analyse de bréviaire des codes moraux observés et une analyse politico-socio-historique, qui n’ont d’intérêts « que » dans ces domaines, on ne peut rien comprendre au religieux. Il serait bon de faire le petit effort intellectuel de comprendre que les religions s’enracinent dans une métaphysique, au sens d’Aristote, c’est à dire ce qui est avant et au dessus de la physique. Ainsi dans la petite phrase citée :« Dieu est le seul être qui, pour régner, n’ait même pas besoin d’exister. », une lecture irréfléchie conduit à la conclusion que Dieu est un pur néant, or elle n’a absolument pas ce sens là : « ex-ister » c’est être littéralement hors de soi, ce qui logiquement ne peut être dit de Dieu puisqu’il faudrait qu’il soit, inconscient de lui même, à côté de lui même conscient... et ça c’est le propre de l’homme (le pourquoi et le comment en est expliqué dans le dogme de la chute pour qui veut bien comprendre que la pomme n’est qu’une métaphore).
Ainsi, si pour l’homme idolâtre des rites, une expression telle que « il y a longtemps que j’ai mis une croix la dessus ! » atteint sa finalité blasphématoire provocatrice, elle prend une toute autre teinture pour celui qui, en métaphysique, a quelque peu réfléchi : c’est l’homme renonçant à ce qu’il est et qui le transcende tout à la fois au profit du super prédateur qui de temps en temps ou pour certaines personnes renonce temporairement à cet état. Un bien triste sort.
Pendant des mois, on a eu des articles montrant que les jeunes étudiants n’arrivent plus à joindre les deux bouts, en conséquence de quoi la prostitution augmentait et s’organisait chez les étudiants et une des premières mesures est de les toucher, eux qui de surcroit assureront notre avenir.
Les classes moyennes écrasées d’impôts, n’ayant plus aucune marge de consommation à réduire vont faire comment pour loger leurs enfants ?
Car il faut le souligner, l’auteur est bien trop clément en parlant de « porter un coup violent à l’autonomie des jeunes et à l’accès de tous au logement. » ce qui est en jeu c’est la faisabilité même d’études. il ne s’agit pas d’ « autonomie » au relent de confort petit bourgeois. Pour bon nombre de parents des classes moyennes sortir de quoi compenser la perte de l’APL est tout simplement impossible et encore plus quand on a deux enfants étudiant.
Tous les syndicats étudiants droite et gauche ont promis la confrontation au gouvernement..
Ils ne seront pas seuls, bien des parents les rejoindront.
C’est un très bon article à mon sens posant une véritable problématique.
Je suis d’accord avec Julius 1er qui note bien que la prédation est dans l’essence même du capitalisme en tant que conséquence de la recherche du profit maximal, mais l’article apporte des précisions intéressantes sur au moins tois points :
- dans son 1er exemple, le solaire, il montre que la loi du profit, au moins dans un premier temps, a été ignorée par la puissance publique chinoise dans le cadre d’une guerre économique menée par un Etat stratège.
- dans la 2ème partie « lutte contre les abus de pouvoir » il montre concrètement, bien que ne le théorisant pas, en quoi et comment le capitalisme financier agit en prédateur du capitalisme industriel qui, des deux, est pourtant le seul pourvoyeur d’emplois.
-et enfin dans sa 3ème partie, il montre la nécessité d’une régulation et d’un arbitrage conforme au respect de l’intérêt des PME.
Mine de rien, il y a là un appel à la refondation de la nature de l’interventionnisme étatique en matière économique : il ne s’agit pas d’avoir un Etat qui réglemente tout dans le moindre détail mais d’un Etat arbitre entre les entreprises de tailles incomparables dans le cadre d’une stratégie industrielle assumée prenant en compte l’intérêt général industriel du pays.
De l’intérêt général industriel découle une stratégie nationale qui autorise l’arbitrage inter entreprises.
Venant de chefs d’entreprises c’est quand même une sacrée claque à l’ultra libéralisme béat , pour rester gentil, et hors réalités économiques tant internes qu’internationales de nos hommes politiques.
Désolé pour le doublon, le commentaire n’apparaissant pas, je l’ai reposté...et maintenant il apparait subitement 2 fois. Bizarre !
Sur le plan politique :
L’auteur est manifestement motivé par une démarche obsessionnelle : montrer à tout prix l’incohérence du discours de MLP afin de dissuader toute personne dotée de quelque intelligence de songer à voter pour elle.
Il est remarquable de noter que simultanément à cet article nous ayons connaissance dans les médias mainstream d’une étude établissant une corrélation entre la variation du taux de chômage et la progression du FN aux municipales. Dans les deux cas, la conclusion implicite que tout lecteur est sommé de faire est la suivante : le discours de MLP est de motivation irrationnelle, émotionnellement réactive, en un mot animal.
S’agit-il d’une nouvelle ligne directive de la propagande pour les élections européennes ? Pour éloigner les catégories sociales moyennes cultivées, charnières sociétales, ou pour cliver les souverainistes avec une UPR qui ne pourra gagner des sièges au parlement mais qui peut en faire perdre beaucoup au FN ? Après le front de gauche, avec la reconnaissance du vote blanc, les appels à l’abstention comme moyen de protestation, il semble bien que la principale préoccupation de l’UMPS soit de diversifier de nouvelles modalités d’opposition qui leur permettent de conserver leurs prédominances dans tous les hémicycles.
Sur le plan économique :
L’auteur, n’ayant manifestement aucune connaissance en économie se permet de voir des incohérences dans le discours de MLP au lieu d’y voir les siennes :
Je cite ; « confondant les droits de douane qu’elle voudrait réinstaurer et la sortie de l’euro qu’elle ne cesse pas de réclamer (deux choses complètement différentes). »
Or concernant le seul aspect quantitatif de la crise, la quasi stagnation du taux de croissance, sortie de l’euro et tarification douanière sont au contraire de ce que dit l’auteur intimement liés : si nous avons une situation économique aussi catastrophique c’est que nous ne pouvons pas faire face à la compétitivité chinoise due aux dumpings : monétaire (yuan sous-évalué de plus de 100% d’après l’indice Mc-do), social et écologique, dumpings mis en place par la collusion des autorités chinoises et par les fonds d’investissement dans le cadre du plan global du NOM qui aboutit en ce domaine à un vaste transfert de richesses à leur profit. Les citoyens occidentaux payent de plus en plus d’impôts afin de soutenir les victimes économiques de cette mondialisation dont les revenus, salaires et profits, ont été délocalisés en Chine et cela en toute impunité grâce aux règles de l’OMC et surtout grâce à l’UE qui aurait dû réagir à ces dumpings par des augmentations tarifaires compensatrices au lieu d’abaisser les droits de douane.
La relocalisation industrielle implique donc de diminuer la compétitivité de dumping de l’économie chinoise afin que les entreprises puissent réaliser des bénéfices sur le sol européen. Une fois que l’on a compris que les politiques d’amélioration de notre compétitivité (baisse du coût du travail, simplifications administratives ,accès aux financements etc etc) n’occasionnent que des gains, certes utiles dans certains cas, mais marginaux quantitativement, il ne reste qu’une seule option : rendre les importations plus chères. Et cela se fait via deux moyens complémentaires placés en synergie ; le taux de change (donc la sortie de l’euro), et les hauteurs différenciées, en fonction des priorités de secteurs à relocaliser, des tarifications douanières.
L’auteur ferait mieux de lire des livres d’économie plutôt que d’écouter les élucubrations de journalistes que leurs patrons ont diplômé en économie dans le seul but de relayer les pseudo-analyses légitimant la stratégie du NOM.
Sur le plan politique :
L’auteur est manifestement motivé par une démarche obsessionnelle : montrer à tout prix l’incohérence du discours de MLP afin de dissuader toute personne dotée de quelque intelligence de songer à voter pour elle.
Il est remarquable de noter que simultanément à cet article nous ayons connaissance dans les médias mainstream d’une étude établissant une corrélation entre la variation du taux de chômage et la progression du FN aux municipales. Dans les deux cas, la conclusion implicite que tout lecteur est sommé de faire est la suivante : le discours de MLP est de motivation irrationnelle, émotionnellement réactive, en un mot animal.
S’agit-il d’une nouvelle ligne directive de la propagande pour les élections européennes ? Pour éloigner les catégories sociales moyennes cultivées, charnières sociétales, ou pour cliver les souverainistes avec une UPR qui ne pourra gagner des sièges au parlement mais qui peut en faire perdre beaucoup au FN ? Après le front de gauche, avec la reconnaissance du vote blanc, les appels à l’abstention comme moyen de protestation, il semble bien que la principale préoccupation de l’UMPS soit de diversifier de nouvelles modalités d’opposition qui leur permettent de conserver leurs prédominances dans tous les hémicycles.
Sur le plan économique :
L’auteur, n’ayant manifestement aucune connaissance en économie se permet de voir des incohérences dans le discours de MLP au lieu d’y voir les siennes :
Je cite ; « confondant les droits de douane qu’elle voudrait réinstaurer et la sortie de l’euro qu’elle ne cesse pas de réclamer (deux choses complètement différentes). »
Or concernant le seul aspect quantitatif de la crise, la quasi stagnation du taux de croissance, sortie de l’euro et tarification douanière sont au contraire de ce que dit l’auteur intimement liés : si nous avons une situation économique aussi catastrophique c’est que nous ne pouvons pas faire face à la compétitivité chinoise due aux dumpings : monétaire (yuan sous-évalué de plus de 100% d’après l’indice Mc-do), social et écologique, dumpings mis en place par la collusion des autorités chinoises et par les fonds d’investissement dans le cadre du plan global du NOM qui aboutit en ce domaine à un vaste transfert de richesses à leur profit. Les citoyens occidentaux payent de plus en plus d’impôts afin de soutenir les victimes économiques de cette mondialisation dont les revenus, salaires et profits, ont été délocalisés en Chine et cela en toute impunité grâce aux règles de l’OMC et surtout grâce à l’UE qui aurait dû réagir à ces dumpings par des augmentations tarifaires compensatrices au lieu d’abaisser les droits de douane.
La relocalisation industrielle implique donc de diminuer la compétitivité de dumping de l’économie chinoise afin que les entreprises puissent réaliser des bénéfices sur le sol européen. Une fois que l’on a compris que les politiques d’amélioration de notre compétitivité (baisse du coût du travail, simplifications administratives ,accès aux financements etc etc) n’occasionnent que des gains, certes utiles dans certains cas, mais marginaux quantitativement, il ne reste qu’une seule option : rendre les importations plus chères. Et cela se fait via deux moyens complémentaires placés en synergie ; le taux de change (donc la sortie de l’euro), et les hauteurs différenciées, en fonction des priorités de secteurs à relocaliser, des tarifications douanières.
L’auteur ferait mieux de lire des livres d’économie plutôt que d’écouter les élucubrations de journalistes que leurs patrons ont diplômé en économie dans le seul but de relayer les pseudo-analyses légitimant la stratégie du NOM.
Et Massada= - 15
C’est vrai qu’avoir de bons scores c’est plus difficile quand on n’est pas juge et partie
Chef de meute ou étendard kleenex ?
Plus il est ostensible et moins il est appelé à durer.
Et j’ai bien l’impression que cette promotion au presque 1er plan ne soit qu’un torpillage en règle pour le vrai 1er plan de 2017, l’usure du pouvoir et les illusions premières déçues seront passées par là. Sans le mystère caché sous un bel emballage brillant et clinquant quel plaisir aurions-nous à voter pour tel ou tel Président sachant en notre fond que le contenu en sera de toute façon désespérant.
Comme pour l’auteur, le choc me fut rude et la collusion du Conseil d’Etat me révolta autant qu’elle me fit froid dans le dos. C’est effectivement une traversée du miroir mais dans une atmosphère plus proche de Matrix que d’Alice.
Depuis décembre ma télévision n’a plus été allumée du tout, elle ne fait plus partie de ma vie, je revisite passé et présent sous d’autres lumières.
@Pierre Régnier
Même avec beaucoup de retard et une faible probabilité d’être lu, je me dois de vous répondre à votre questionnement à l’instar de ce que vous avez fait du mien.
Mon propos correspondait en une interrogation sur l’existence d’une possibilité de limite(s) à l’exercice effectif de la démocratie, et dans l’affirmative, quels pouvaient être les fondements de cette limite ?
En quelque sorte je vous « reprochais », entre guillemets car je n’y suis pas allé moi même, de ne pas aller au fond de ce questionnement. Pour la peine de mort, me concernant, le refus de démocratie est d’origine spirituelle, autrement dit je me justifie par un principe que je considère comme supérieur à celui de la démocratie.
Ceci est mon droit absolument incontestable et de votre côté vous évoquez la position que vous auriez été amené à prendre en position de juré, mais qu’advient-il lors ce qu’en Utopie, vous, dans mon post précédent, ou moi dans celui-ci sommes confrontés à l’élaboration de la loi ? Un intérêt « supérieur » peut-il légitimement se substituer à la volonté majoritaire ?
Dans le comportement citoyen individuel, je me trouve être de votre avis, oui, car cela n’engage que moi tant pour l’acte que pour les conséquences, mais en tant que législateur, la substitution d’une légitimité d’essence démocratique, par ce que majoritaire, par une légitimité « supérieure » d’essence rationnelle, éthique ou spirituelle me semble être un sacré problème de fond.
A partir de là, vous trouverez peut-être moins bizarre ma question sur les reality-show. Si l’on considère d’une part que l’audimat est une sorte de vote démocratique, que ces programmes crétinisent les spectateurs et que d’autre part l’humain et la civilisation doivent étendre et intensifier leur lumière, il y a là deux contradictions : l’une entre le devenir souhaitable de l’homme et l’indigence abêtissante de ces émissions et la seconde entre le vote-audimat-démocratique et l’influence étatique sur les programmes télé du, de facto, « tyran » quelqu’ éclairé soit-il.
J’aime entendre cette rhétorique de classe du XIX ème siècle dont la grande utilité politique aujourd’hui est, comme le souligne @c’est pas grave, d’empêcher tout changement à l’ordre établi par les atlantistes.
Votre analyse de classe est totalement défaillante et contre-révolutionnaire car justement basée sur l’économie du XIX ème. De nos jours la lutte de classe oppose tous les habitants de la Terre à quelques milliers ou dizaines de milliers de super capitalistes. Cette poignée d’hommes n’ont plus rien à voir avec le capitalisme entrepreunarial industriel, le capitaine d’industrie comme on disait alors, ce sont des investisseurs financiers pour qui les industries sont des pions et les travailleurs des sous-sous...pions. Ils maximisent leurs profits en délocalisant là où coûts (de productions+taxations+transports) sont les plus faibles.
Aussi, ne vous en déplaise, le patron français n’a pas le choix : si il n’est pas dans une production de proximité soit il délocalise soit il ferme car quand on ne gagne pas d’argent on en perd. Ce n’est pas le patron le responsable de ce fait qui s’impose à lui comme une loi aussi dure que la gravitation s’impose à nos corps. Mais si la gravitation est de nature, la loi de l’aggravation de la concurrence, elle, a été créée, sciemment et de toute pièce par l’Union Européenne à la solde des quelques milliers d’exploiteurs de la planète ; elle a abaissé les droits de douanes de 15 à 3% en quelques années aggravant ainsi les délocalisations engendrées par le dumping monétaire du yuan chinois sous évalués d’au moins 100%.
Quand au petit ou moyen patron qui occupe une niche de production de proximité, il voit ses marges baisser non seulement par la baisse de la demande imputable au chômage créé par les délocalisations mais par l’augmentation de ses charges liée au soutien social de tous ces gens privés d’emplois.
Je le dis, si bien des patrons et cadres sont bien encore idéologiquement UMPS, c’est à cause de gens comme vous qui travestissez la lutte des classes en faisant semblant de ne pas comprendre que la donne a changé depuis le 19 ème siècle ; Si vous étiez sincère dans vos engagements vous construiriez la lutte des classes du XXI ème siècle et celle-ci passe par une alliance objective avec les classes dites bourgeoises au sens du 19ème afin de combattre notre ennemi commun qu’est cette super classe capitaliste mondiale extrêmement restreinte mais oh combien puissante. Et le combat passe obligatoirement par le retour à la création monétaire par une banque centrale hors marché afin d’éviter les intérêts d’emprunt qui rendent toute dette publique irremboursable et cela passe par des droits de douanes aux frontières pour que les productions industrielles redeviennent rentables face au dumping monétaire chinois.
En conclusion, non seulement l’UE est responsable mais IL FAUT EN SORTIR si l’on ne veut pas voir notre sort se détériorer jour après jours car ce n’est pas demain la veille qu’elle établira des droits de douane pourtant tout à fait normaux en situation de dumping ni qu’elle créera une banque centrale ayant pouvoir de création monétaire. (pour les puristes, info, l’abaissement des droits de douane est obligatoirement baissée dans l’orthodoxie économique libérale quand les marchés peuvent s’ajuster « naturellement » par l’action de l’offre et de la demande or ce n’est pas le cas avec le yuan qui est une monnaie administrée par l’Etat d’où la parfaite orthodoxie des droits de douane dans ce cas ce qui n’est jamais évoqué dans les médias, on sait d’ailleurs pourquoi il suffit d’en regarder les propriétaires)
Et je ne parle même pas des OGM, viandes aux hormones, interdiction des semences locales, obligation d’utiliser des pesticides etc etc dans la même veine des services que l’UE offre à l’impérialisme des puissantes multinationales anglo-saxones au détriment de toutes les classes de nos peuples.
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