Aaaah !
Ca fait du bien à lire (même si on est pas d’accord sur tout, et c’est tant mieux).
Je ne vais pas tout reprendre point par point.
Juste pour vous faire comprendre mon sentiment général :
dire :
Sarkozy donne de la cohérence à sa politique, fait de la pédagogie, rassemble les français, démontre "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"
ne veux pas dire :
Sarkozy a tenté de donner de la cohérence à sa politique, s’est soucié de faire de la pédagogie, a cherché à rassembler les français, a voulu démontrer "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"
Ce qui symptomatique dans votre article, ce n’est pas tant la partialité ou l’impartialité, c’est l’absence d’argumentation.
Je veux dire l’absence de lien entre ce que vous exposez et les conclusions que vous en tirez.
Or, si vos observations peuvent être qualifiées d’impartiales (ne soyons pas trop sévère), vos conclusions sont en revanche très partiales.
---- Vous décrivez les décors de l’émission, la posture de Sarkozy et puis hop, votre conclusion :
"Bref : pour moi, il a plutôt bien réussi à faire la synthèse..."
Le mot "Bref" est de trop me semble-t-il.
Vous ne démontrez pas cette synthèse sauf en recourant à un exemple (les sans papiers) que vous interprétez comme une synthèse sans le démontrer.
---- Sur l’économie
Vous exposez :
Sarkozy reconnaît la dégradation de la situation économique, rappelle les réformes prévues, ne fait aucune autre annonce.
Et hop, vous concluez :
Sarkozy donne de la cohérence à sa politique, fait de la pédagogie, rassemble les français, démontre "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"
--- Dernier exemple
Sarkozy "va globalement quelque part. C’est déjà plus conforme aux attentes des Français ?"
Ah bon ?
De quelle analyse tirez vous cette idée baroque sur les attentes des français ?
Pour savoir où l’on va en matière économique, évitez la télé.
La ministre de l’économie vient de présenter un projet de loi de modernisation de l’économie de 300 millions d’€.
C’est peu au regard de l’ambition de ce second grand texte économique d’un quinquenat voué à la réforme et à la rupture.
Je vous invite à étudier ce texte et à nous pondre un autre article intitulé :
LME : quoi de neuf sur le plan économique ?
Vous vous intéressez à l’auto-entrepreneuriat ? Le statut y est. Essayez de comprendre de quoi il s’agit et à qui cela s’adresse. Vous comprendrez alors mieux dans quelle direction on s’achemine.
Je vous souffle à l’oreille : le petit retraité, le salarié pauvre, l’étudiant modeste vont pouvoir travailler le soir ou le WE pour gagner plus.
Je ne sais pas où on va, mais on y va !
Lerma, c’est bien ton topo.
Je n’y vois qu’un problème :
Les travailleurs sans papiers paient justement leurs cotisations et leurs impôts.
C’est justement le principal argument pour exiger leur régularisation.
L’auteur fait une confusion (volontaire et malhonnête ? Je n’ose le penser) entre contrats signés (900 000 effectivement) et emplois créés (40 000 effectivement).
Il n’y a aucune contradiction dans ces chiffres qui traduisent bien :
>>> la faiblesse des créations d’emplois, surtout dans des secteurs (bâtiment) en plain boom. A court terme, le nombre de créations est faible. A long terme, il devrait être quasiment nul.
>>> le turn over important du CNE. Le CNE n’a pas remplacé le CDI (contraignant d’ailleurs) mais a permis, ce qui était le but, une plus grande flexibilité. Précisions aussi, que la majorité des ruptures de CNE ont été le fait des salariés, qui ont eut bien raison d’aller voir ailleurs si on ne leur proposait pas mieux.
>>> Dernière remarque : le CNE n’a rien coûté à l’Etat (contrairement aux exonérations de charges sociales patronales qui ruinent nos finances et n’ont jamais permis la moindre création d’emploi. Ont-elles permis de maintenir des emplois ? Cela reste encore à démontrer.).
Dans la flexsécurité, il y a :
>>> la fexibilité : très facile à mettre en oeuvre et qui ne coûte rien.
>>> la sécurité : très difficile à mettre en oeuvre (soutien, orientation, formation, reclassement, etc.) et très coûteuse.
Le patronat ne se soucie que de la flexibilité laissant à l’Etat (au contribuable) le soin de gérer l’échec assuré de la sécurité (on n’est pas un petit pays comme le Danemark !).
>>> Pour une fois, je suis à peut près d’accord avec lerma :
C’est de Villepin, seul, qui a mis en oeuvre le CPE, sans accepter le moindre conseil, et en refusant la voie parlementaire qui aurait sans doute permis de rendre le CNE viable (le simple maintient d’ l’obligation d’énoncer le motif de licenciement aurait suffit !).
De Villepin a choisit d’agir ainsi pour couper l’herbe sous le pied de Sarko.
>>> Là où je ne suis pas d’accord avec lerma, c’est qu’il oublit de préciser que le CNE est une idée de Sarko, et que ce dernier était furieux de se boir doubler.
« Que penseriez vous d’un petit chefaillon incompétent que l’on vous parachuterait dans votre service, pétri d’incompétence et d’arrogance et qui attendrait de vous de la dévotion et de l’admiration ? »
Que c’est un enculé.
Et de première.
+10000
Que de lieux communs !
« Difficile, car les démarches administratives sont énormes. »http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png « Lles aides sont difficiles à obtenir, voir même inexistantes quand on ne rentre pas dans les « clous » administratifs (pour les moins de 25 ans par exemple). »http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png
C’est vraiment n’importe quoi.
Sur le plan administratif, la création d’entreprise c’est rien du tout.
La difficulté de la création d’entreprise est ailleurs : des idées, du talent, du flair, du courage, du travail, de la chance, etc.
Non seulement les syndicats ne sont pas contre les réformes mais ils en sont, bien souvent, les initiateurs.
Deux exemples récents
- Le DIF (droit à la formation) est une initiative syndicale
- la Convention de reclassement personnalisée qui reprend l’idée de la fameuse « flexsécurité » (idée syndicale également).
Heu, relis toi, j’ai l’impression que tu as fait un contresens (la 3ème phrase n’est pas très cohérente avec la fin du deuxième paragraphe).
Excelent article. Bien pensé, bien construit, bien écrit.
Et en plus ça permet aux fielleux de se défouler.
Dépêche toi de vendre (à des anglais lol) avant d’avoir tort.
Ben oui.
Le marché est bloqué (sauf pour les propriétaires revendeurs peut-être)
Il y a encore quelques pigeons pour maintenir les prix.
Si tu fais des stats sur les quelques transactions qui se font encore, tu auras toujours une hausse.
Bien vu Forest.
Effectivement, avant le krack, il y a la baisse du nombre de transactions.
J’ai l’impression qu’on y est. Non ?
Le chiffre de 80 % d’augmentation des prix immobiliers est sous estimé.
Dans les grands pays industrialisés, de 1999 à aujourd’hui, le prix des maisons a été multiplié entre 2,5 et 3,5 fois (P. Athus, économiste en chef chez Natixis).
Le krach est une évidence. Les prix de l’immobilier ne peuvent que baisser.
Quand ?
Plus la baisse sera tardive, ou retardée par des mesures fiscales ou autres, plus la chute sera rude.
Un seul conseil aux vendeurs : vendez tout de suite.
Un seul conseil aux acheteurs : attendez voir.
Tenez, un lien vers le site du ministère de l’intérieur.
Vous verrez ce que représente réellement la pénalisation des affaires :
http://www.inhes.interieur.gouv.fr/fichiers/rapport_OND_2006_partie1C.pdf
Attention à ne pas tout confondre.
Il y a le droit pénal, le droit civil, le droit commercial...
Les entrepreneur qui encombrent les couloirs des tribunaux ne relèvent pas de la justice pénale et ne risquent ni prison, ni amende (sauf banqueroute mais alors ce sont des délinquants nuisibles. Et ils sont rares : 1670 faits constatés en 2005)
Ces entrepreneurs relèvent de la justice commerciale. Ils sont jugés par leurs pairs, commerçants, artisans, chefs d’entreprise. Le but de la procédure est de déterminer comment les créanciers pourront être payés. En général, la solution toute trouvée est que les créanciers ne seront pas payés.
Un entrepreneur qui fait faillite ne risque pas grand chose alors qu’il plombe ses créanciers. Dans l’odre : fournisseurs, partenaires, salariés, régime sociaux, fisc...
Alors ne pleuront pas trop sur ces pauvres entrepreneurs déficitaires.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération