Le déficit de la Sécurité Sociale française
Pourquoi le déficit de la Sécurité sociale est-il aussi important ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à trouver un équilibre financier, est-ce réellement ce que notre gouvernement recherche ? Dans cet article, vous trouverez des pistes pour améliorer la situation financière de la Sécurité sociale française.
Présentation
Tout le monde est conscient du déficit de la Sécurité sociale, les médias nous le répètent continuellement. D’après nos politiciens, il est nécessaire de réformer notre système de santé qui est trop coûteux (plus que le système américain par exemple ?). Qu’elles sont les causes de ce déficit ?
Origines du déficit de la Sécu
Les laboratoires pharmaceutiques (Sanofi Aventis et consorts) possèdent un quasi-monopole en France. De ce fait, le prix des médicaments (en particulier ceux déjà rentabilisés) restent élevés. Les bénéfices générés par ces entreprises deviennent monstrueux (compléments sur Sanofi Aventis). Le packaging change, le nom du produit aussi, le prix est augmenté alors que le produit reste identique. De plus, ce type de produit est rentabilisé depuis plusieurs années.
L’innovation stagne depuis quelques années déjà, les laboratoires pharmaceutiques ont pris une orientation commerciale. Leurs objectifs n’est plus de soigner les malades (par la recherche de médicaments efficaces), il s’agit de vendre le maximum de médicaments, même à des personnes saines. Tout ça, pour un soucis de rentabilité maximum. Cela un impact négatif très important sur les comptes de la Sécurité sociale française.
Les laboratoires pharmaceutiques effectuent énormément de lobbying auprès des médecins afin qu’ils prescrivent leurs médicaments onéreux plutôt que des médicaments génériques. De plus en plus de médecins prescrivent des médicaments (en majorité sans incidence pour la santé du patient) même à des patients qui pourraient sans passer (ils ne sont tout simplement pas malades).
Le budget de la Sécu est défini et géré par l’État. Dès que le déficit de la Sécurité sociale diminue, l’État a la possibilité d’utiliser une partie de ce budget pour combler d’autres besoins.
Un autre problème qui apparaît depuis quelques années déjà : les dépassements d’honoraires. Les professionnels de la santé pour des raisons plus ou moins justifiées facturent de plus en plus des dépassements d’honoraires. Cela impute énormément le budget de la Sécurité sociale ainsi que celui des mutuelles et par extension celui des citoyens français.
Il y a sûrement d’autres causes à l’origine du déficit de la Sécu, j’ai listé les plus importantes. Voyons maintenant comment combler ou, tout du moins, diminuer ce déficit.
Solutions proposées
Une première étape consiste à mettre en place une véritable concurrence entre les pharmacies, plus précisément dans la vente de médicaments. Pour stimuler les prix, plusieurs solutions sont envisageables :
- autoriser des enseignes supplémentaires (par exemple, les centres commerciaux) à effectuer de la vente de médicaments. Les enseignes proposant la vente de médicaments seraient soumis aux mêmes règles que les pharmacies (qualifications du personnel, sécurité...) ;
- permettre aux consommateurs (ou patients) de comparer les prix pratiqués par les professionnels de la santé. La mise en place de comparateurs de prix (sur internet ou autres supports) permettrait de dynamiser le secteur au niveau des prix. Ces comparateurs posséderaient des fonctionnalités identiques à ceux existant sur internet (comparateurs du prix des voyages, du matériel hi-fi...)
Quelles que soient les solutions adoptées, l’important est de conserver les mêmes consignes de sécurité au niveau de la qualité, de la vente des médicaments.
De plus, l’État peut effectuer des remises à niveau, des formations adressées aux médecins généralistes, concernant les équivalents génériques des médicaments classiques, la gestion des patients « malades imaginaires »... Le même principe de formation (tout au long de la carrière) peut être envisagé pour les pharmaciens. Cela leur permettraient d’avoir connaissance des dernières nouveautés sur la santé, les médicaments à prescrire pour les maladies bénignes...
J’appelle « malade imaginaire », les personnes se rendant périodiquement chez le médecin pour un oui ou pour un non alors qu’elles ne sont pas réellement malades (cela se passe uniquement dans leur tête). Il faudrait peut-être créer des médicaments « effet placebo » spécialement pour ce type de patient (médicaments pas cher). Et également limiter le nombre de consultations annuelles, la Sécurité sociale ne rembourserait plus ce type de dépense. J’estime qu’un maximum dix consultations par an d’un médecin généraliste est amplement suffisant. Seules les dix premières consultations seraient remboursées, ensuite les suivantes seraient totalement à la charge du patient. Pensez-vous que ce nombre soit suffisant, insuffisant ? Personnellement, je consulte le médecin trois à quatre fois maximum par an, les personnes que je connais également.
Si l’État décide de combler concrètement le déficit de la Sécurité sociale, des mesures peuvent être appliquées immédiatement. Plutôt que d’accorder un cadeau financier à des citoyens loin d’être dans le besoin (cf. bouclier fiscal). Il serait plus judicieux de réduire les déficits budgétaires de la France et plus particulièrement celui de la Sécurité sociale. Je ne m’avancerais pas sur le montant du bouclier fiscal au vu des estimations économiques toutes divergentes.
Les contrôles des prescriptions fournis par les médecins doivent être plus courants. Afin d’éviter les abus qui deviennent de plus en plus courants :
- prescription de médicaments à des patients non malades ou malades imaginaires ;
- prescription de médicaments en dose excessive ;
- prescription « arrangeante ou amicale » pour des amis (étant donné que c’est la Sécu qui paye).
Les dépassements d’honoraires injustifiés (pour la plupart) étant en progression constante, les vérifications (contrôle par la CPAM) doivent s’intensifier. Il convient d’appliquer des sanctions financières dissuasives en cas d’abus constatés.
Il faut également limiter, réduire le lobbying effectué par l’industrie pharmaceutique :
- réduire des publicités sur les médicaments non soumis à ordonnances ;
- limiter les visites des commerciaux dans les cabinets médicaux.
Une séparation des comptes de l’État et de ceux de la Sécurité sociale serait bénéfique. La Sécu deviendrait indépendante et aurait plus de liberté pour gérer ses comptes.
Et, pour finir, il reste à responsabiliser, informer les citoyens :
- sur l’existence des produits génériques, fournir une liste des équivalents de ceux classiques ;
- les inciter à comparer les prix entre les différentes pharmacies ;
- sur l’automédication, comment soigner les maladies bénignes (rhumes, mal de gorge...).
Et vous, quelles solutions proposeriez-vous pour redresser notre système de santé ?
Compléments de l’article
Les différents systèmes de santé dans le monde : plus d’informations.
82 réactions à cet article
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A mon point de vue, on ne peut pas reprocher à une entreprise comme Sanofi de gagner de l’argent sur des médicaments rentabilisés car c’est une entreprise comme une autre. On ne va pas dire à Renault : "Vous devez vendre la Clio à prix coutant car vous avez amorti vos études sur cette dernière". De plus une grande partie du chiffre d’affaire fait sur ces médicaments rentabilisés est réinvesti dans la recherche de nouveaux médicaments.
Il est vrai que les laboratoires pharmaceutiques ont pris une orientation commerciale puisqu’ils refont les packaging mais les patients leurs donnent raison puisqu’ils vont acheter une boite de médicament venant de leur laboratoire plutot que des médicaments génériques. Or outre le prix, la seule différence entre ces médicaments est justement le packaging.
En ce qui concerne les malades imaginaires, la dépense qu’ils occasionnent (pour la sécu) au niveau des médicaments qu’ils achètent est à mon avis négligeable comparée à celle de leur congé maladie qui rappelons le est en parti pris en charge par la sécurité social. Il est donc important de travailler sur ce point.
Enfin le plafonnement du nombre de consultations chez un généraliste parait être une bonne idée (j’avoue aller chez le médecin 3, 4 fois par an), celà limiterait certains abus. Le problème est qu’une personne honnète peut très bien avoir besoin d’aller chez le médecin fréquement parce qu’elle est très sensible et attrape tout ce qui traine. De la même manière, ca ne me choque pas qu’une personne agée consulte son généraliste une fois par mois.
En revanche l’idée de créer des comparateur de prix (médiacement et médecin) me parait excellente. Favoriser l’automédication est une bonne chose
J’avoue ce que j’ai fait est un peu facile (critiquer les idées sans en avancer aucune) et je m’en excuse.
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Vous citez les dépassements d’honoraires comme cause importante. Il me semble que ceux-ci n’influent en rien sur les comptes de la ss vu qu’ils sont payés par le patient.
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Bonjour,
Les dépassements d’honoraires sont payés par la SECU et votre mutuelle. Tout dépend de votre mutuelle, mais il arrive que vous devez payer une partie des frais.
Les dépassements d’honoraires deviennent de plus en plus fréquents et ils ne sont pas toujours justifiés. Pour reprendre ton exemple avec la société Renault, tu amène ta voiture pour la faire réparer dans leur garage. Il te font un devis. Une fois les réparations effectuées, il te facture une somme supérieure au devis sans aucune justification. Trouvez vous cela honnète ?
Les dépassements d’honoraires sont graves, les patients doivent payer, du coup l’accès aux soins se restreint en fonction des revenus du patient. -
Désolé mais le sujet de votre article est "Le déficit de la Sécurité Sociale française".
Et non pas le déficit des ménages français ni lé déficit des mutuelles.
Vous dites d’ailleurs "Les dépassements d’honoraires sont graves, les patients doivent payer, du coup l’accès aux soins se restreint en fonction des revenus du patient.". Ils sont graves mais ne font pas parties du sujet.
Les dépassements d’honoraires n’interviennent pratiquement pas dans les comptes de la Sécurité Sociale, revoyez votre copie sur ce point ou donnez des chiffres.
Ou si quelqu’un d’autre a des chiffres à donner.
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Ce qu’il faut savoir, c’est que malade imaginaire ou non, c’est un malade...
De plus, les politiques de dépistage systématique mettent dans la tête de bien des gens en bonne santé, qu’ils sont des malades potentiels. Comme ces dépistages couvrent plusieurs pathologies (sein, prostate, intestin), s’ils sont un tant soit peu hypocondriaques...
Sans compter l’alimentation, l’obésité, etc
Nous sommes dans une démarche de "gestion du risque".
En abordant l’aspect neurophysiologique de l’effet placebo, les éléments permettant de faire le lien entre santé et gestion du stress, je proposais de tabler sur l’amélioration de la santé quotidienne déjà en oeuvrant pour réduire le stress négatif (qui rend malade ou violent) et je donnais un exemple. Il me semblait que c’était des préoccupations premières du ministère, bien plus que de savoir - a priori - comment réduire "mécaniquement" les dépenses de santé.-
il me semble que le deficit de la secu n’est pas du a la medecine de ville, c’est a dire la visite chez le medecin, les analyses et les medicaments, mais est du a l’hopital public. Il y aurait donc du travail a faire la dedans, notamment grace a l’informatique qui rentre trers difficilement dans le milieu.
Les "pro" n’ont jamais voulu accepter la valorisation d’une affection sous pretexte que chaque malade est different. peu importe en fait, l’esentiel aurait été de pouvoir affecter une quotation a chaque maladie pour en tirer des budgets, des investissements etc, même si pour tel ou tel malade les choses se passent autrement.
Techniquement parlant, j’ai proposé un système informatique hospitalier dédier a la traçabilité "totale" du patient de sa première visite a son medecin de ville avant son admission a l’hopital, a son suivi apres sa sortie et bien sur dans l’hopital lui-même. cela permet entre autre de connaitre au centime pres et au champ pres le coût et les besoins de chaque affection et d’en tirer les conclusions qui conviennent
la secu NE VEUT PAS savoir se qui se passe dans les hopitaux, alors elle eaccepte de payer sans savoir.
Cela dit les labo pharmaceutiques comme les medecins sont aussi regit par les lois economiques et un medecin, liberal par nature, essaie de conserver son pouvoir d’avchat. Puisqu’il ne peut pas augmenter son prix, il effectue ce qu’on appelle un depassement d’honoraire.
D’un autre point de vue, si le taux de chomage etait inferieur c’est a dire 5% au lieu de 9 actuellement la secu ne serait plus en deficit... et si les salaires etaient un peu plus elevés, au lieu de se tasser au smic, la secu serait encore moins deficitaire.. et enfin si tous ceux qui lui doivent de l’argent (etat, pays etrangers) payaient leur du, cela irait encore mieux.
Ne vous trompez pas, ne faite pas comme le sage, le doigt et la lune... ce n’est pas la secu qui a un problème, c’est ceux qui veulent faire main basse sur la santé qui font tout pour la casser et recuperer la part du gateau ensuite.-
ronchonaire 13 août 2008 17:09Je crois que dans certains pays les médicaments ne sont pas vendus par boîte entière mais à l’unité, en fonction de ce qui est noté sur l’ordonnance ; s’il vous faut 3 pilules pendant 3 jours, on vous vend (et on vous rembourse) 9 pilules, pas plus. Ca pourrait aussi être une bonne idée pour freiner les dépenses et en plus ça limiterait les risques de surdose pour certains médicaments potentiellement dangereux.
Ceci dit, le problème va à mon avis au-delà du simple déficit de la sécu, qui pourrait être résorbé assez facilement avec un peu de bonne volonté. Il y a clairement un manque d’ambition en ce qui concerne la politique de santé dans son ensemble ; quelques économies de bouts de chandelles n’y changeront rien.-
Bonjour,
Je ne suis pas contre certaines dispositions que vous préconisez et vous avez raison de pointer le scandale des dépassements d’honoraires .
Pour ceux qui ont un peu de temps,je me permets un prolongement , qui permet peut-être de cibler quelques aspects essentiels, et notamment de faire la peau à ce mythe bien commode du "trou de la sécu" :
"... Le gouvernement pratique largement les exonérations de cotisations patronales, sans rembourser intégralement à la Sécurité sociale les dettes induites.
Enfin, de nombreux revenus échappent aux cotisations. Président de la Cour des comptes, M. Philippe Séguin a calculé que, si les stock-options étaient normalement assujetties aux cotisations sociales, elles fourniraient 3 milliards d’euros, soit la moitié du déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale en 2007.."(A.G.)
"Julien Duval rappelle le point de départ de cette campagne (sur le thème du déficit de la SS). Rapports de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, etc. : pas de chef d’orchestre mais une même volonté de réduire la rémunération du travail. Car les cotisations sociales, payées par les employeurs comme par les travailleurs, ne sont rien d’autre qu’une part de salaire, mutualisée afin que chacun puisse faire face aux aléas de la vie (maladie, vieillesse...) C’est cette mise en commun que les pouvoirs veulent casser. Si ce qui ne va pas au travail va au capital, il devient possible de faire de l’argent sur la maladie (les compagnies d’assurances), sur la retraite (les fonds de pension). Mais les raisons sont aussi idéologiques : briser les solidarités dans l’entreprise comme dans la société oblige chacun à se protéger comme il peut... selon ses moyens." (Martine Bulard)
Trou de la Sécu : est-ce si grave, docteur ? :
"...Les dépenses de santé sont également alourdies par la crise économique et le chômage.Mais la Sécurité sociale a également subi des pertes côté recettes, à la suite, notamment , de l’augmentation récente des exonérations de cotisations sociales. En 2005, ces exonérations s’élevaient à plus de 21 milliards d’euros, mais l’Etat n’en n’avait compensé que 19 milliards. Autrement dit, deux milliards manquaient à l’appel.A cela s’ajoute les arriérés de paiement de l’Etat, qui doit compenser les réductions de charges et, en tant qu’employeur, verser sa part de cotisations. Or l’Etat n’est pas d’une grande ponctualité dans le versement de ce qu’il doit. Actuellement, la dette de l’Etat dépasse 6 milliards d’euros..."
- Le mythe du "trou de la Sécu", par Julien Duval :
"... Le montant absolu du déficit, auquel les médias s’en tiennent généralement, paraît colossal. Mais, rapporté aux sommes en jeu, il ne correspond pas à une part considérable de l’ensemble des recettes du régime général : même en 2005, où il atteint un niveau sans précédent, il n’en représente que 4,3 %. La même année, pour le budget de l’État, le rapport du solde aux recettes s’élève à 18 %. De même, on peut noter qu’en 2005 les besoins de financement de la Sécurité sociale ne constituent que 7,3 % de l’ensemble des besoins des administrations publiques .
Si l’importance accordée au chiffre du déficit paraît disproportionnée, on peut aussi discuter de la lecture qui en est régulièrement faite. L’expression « trou de la Sécu » est une sorte d’« obstacle verbal » qui « pousse à une pensée autonome » et tend à fournir « une fausse explication à l’aide d’un mot explicatif » . Elle invite à penser les finances de la Sécurité sociale sur le modèle du budget d’un ménage. L’analogie est parfois explicite. Pour tel journaliste de télévision, par exemple, il s’agit de problèmes « tout simples » : « le budget d’un ménage, il est composé des revenus et puis on doit s’y tenir, tout simplement » . L’expression « trou de la Sécu » ne fait pas que nommer un problème, elle renvoie implicitement au principe de l’économie ménagère selon lequel on ne peut pas durablement dépenser plus qu’on ne gagne. Elle renferme ainsi une explication : l’institution est en déficit parce qu’elle vit au-dessus de ses moyens ; et si elle vit au-dessus de ses moyens, c’est qu’elle gaspille ses ressources ou fait des dépenses inutiles..."
- Le faux trou de la Sécu
- Comment se prépare la privatisation de la Sécu
- Les dépassements d’honoraires médicaux explosent
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Vous pouvez également vous reportez à un excelent article d’un modeste rédacteur :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28215
dans lequel est dénoncé preuve à l’appui, que l’Etat ponctionne sans vergogne puis dénonce cyniquement. -
pour être précis cet article mélange beaucoup de chose pour vouloir démontrer que l’état détourne des revenus de la sécurité sociale. ça ne trompe que ceux qui connaissent pas le financement de la sécurité sociale
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Ce commentaire est intéressant. Il démontre que la cellule de veille et de désinformation du gouvernement est active même au mois d’aout. En l’occurence, il doit s’agir d’un intérimaire (1) à la formation baclée.
Il est vrai que c’est en août que le gouvernement nous glisse les couleuvres les dures à avaler, lois scélérates, nominations clientélistes, etc..
Produisez un article ou un commentaire anti-Sarko ou anti-gov et vous aurez tout de suite - 5 avant de remonter la pente grâce aux vrais internautes.
(1) Je précise que je respecte les intérimaires comme tous les autres salariés - Il faut bien vivre.
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Désolé que mon commentaire ne vous fasse plaisir mais svp ne nous sortez pas votre commentaire Sur Sarko ou quoi que ce soit car les mesures que prennent le gouvernement ne sont pas les bonnes d’après moi.
Je maintiens que votre article d’orgine c’est du n’importe quoi qui reprend parfois des citations (parfois de mémoire de 200 alors qu’il y a eu des mesures depuis) -
et c’est sans compter sur les 38,4 milliards d’euros de déficits budgétaires de l’Etat français, publiès par le journal officiel...
Soit une hausse ( c’est peu dire) de +6 milliards de déficits depuis le mois de juin (au 30 juin) , en à peine deux mois !!
http://www.impots-utiles.com/le-deficit-budgetaire-francais-se-creuse-encore-un-peu-plus.php-
Il est possible de tabasser quelqu’un, de lui mettre la raclée de sa vie, puis de faire constater par témoin, qu’il est par terre, couché, bon à rien, et de décider démocratiquement de la manière de l’achever.
Remplacez "quelqu’un " par "sécurité sociale" et vous avez le problème dans toute son étendue, ses causes et les solutions.
Le reste c’est du bla-bla. Tout ce que l’on dira ou opposera, chiffres, graphiques ou arguments est du vent.
Pour renflouer la sécu, il suffit d’arrêter de la couler, c’est juste une question de conviction, le minimum nécessaire pour remettre la société sur le bon chemin.
Bon je reconnais que pour le moment, on ne peut rien pour la sécu, il faut avant tout mettre , le pied au cul de ceux qui la tabasse.-
Riche soigne-toi bien et pauvre, souffre encore plus et démerde-toi parce que la situation sociale dans laquelle tu es c’est de ta faute.
Le trou de la sécu, béant, gigantesque n’a-t-il pas toujours été ? Comme toujours aussi l’immobilisme de nos politiciens.
Depuis que j’ai des oreilles et des yeux assez grands ouverts pour comprendre ou ne rien comprendre d’ailleurs.
Langue de bois et langage convenu, cravate et air sérieux sont de rigueur (rigueur budgétaire, celle des sommes détournées par la moitié de nos éluEs à des fins personnelles). De l’immobilisme politique, ce gouvernement Raffarin en est sorti pour enfoncer le clou déjà très douloureux des problèmes sociaux en France, mais Peuple, le gouvernement te dit qu’il va falloir serrer la ceinture encore car tu profites trop.
Oui, la Sécu, celle qui rembourse au patientE la somme qu’il a versé au médecin et au pharmacienNE.
Le prix aussi de l’hypocrisie, celle de ceux qui soignent les maux au lieu de les prévenir (ex. Dernier en date : 14000 morts lors de la canicule) La Sécurité sociale devrait permettre à chacunE d’entre nous de se sentir rassuré devant l’adversité, la maladie, les problèmes de santé. Alors le trou de la Sécu, celui qu’aujourd’hui on veut vous faire payer (ça c’est sûr, sauf si l’on refuse) comme on nous a tous fait payer les erreurs politico-bancaire du Crédit Lyonnais trônant encore fièrement sur notre tour de La Part Dieu. Belle responsabilité, main dans la main ; médecins et entreprises pharmaceutiques nous gavant de produits dont la France s’enorgueillit comme un de ses fleurons de dynamisme, mais bien sûr dynamisme, performance et concurrence emprunté au sport !!! (combat idéologique et bourgeoisie obligent).
Les voilà nos richissimes patrons (propriétaires de près de la moitié de la richesse française) et leur représentant (Medef et gouvernemental Raffarin) fustigeant les rmistes et les chômeurEs d’être eux-mêmes la cause de leurs malheurs et du trou de la Sécu. Les laissés-pour-compte ont certainement tousTES rêvéEs de vivre en-dessous du coût de la vie. C’est certain, les difficultés financières des excluEs, ne peuvent qu’améliorer leur état de santé, maintenant avec le RMI ilsELLES devront s’offrir en plus du calvaire quotidien une assurance maladie, c’est sûrement cela le réalisme de la droite et de son gouvernement. Sans compter les frais de médecins et de soins que le ou la patientE doit avancer, prisonnierE de montants ou d’ordonnance parfois exorbitants. On accuse le ou la patientE de trop consommer alors que le médecin est seul à décider du contenu de l’ordonnance.
Bien sûr leur répond-on, mais vous êtes rembourséEs par la Sécu ! presque, on peut se faire autant d’argent qu’on veut, l’État, la Sécu remboursera …. Silence pesant…
N’oublions pas au passage de mettre en balance l’état de santé d’unE ouvrierE et d’un médecin à 50 ans pour des salaires et des niveaux de vie incomparables.
Alors je dis, la Sécu soit disant déficitaire, doit persister, car aucunement le ou la patientE otage du médecin, du pharmacienNE, du politicienNE ne doit une fois de plus faire les frais des bourgeoisES qui s’enrichissent à vue d’œil. La sécu c’est le fer de lance du plus égalitaire !!!
Ce qu’annonce le gouvernement est une fois de plus une raison de me faire douter d’une maxime qui me paraît aussi falsifiée que nos éluEs : liberté égalité fraternité.
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@ Actarius
"Le prix aussi de l’hypocrisie, celle de ceux qui soignent les maux au lieu de les prévenir"
Je vous approuve complètement...Que d’économie si fonctionnait vraiment une véritable médecine préventive... !
Mais cela n’intéresse pas le système. Imaginez que l’on puisse se passer de Pfizer, Aventis ou Roche...
C’est aussi toute la formation médicale qui serait à revoir...-
Et si l’on suit la logique actuelle, voici ce qui nous attend...
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Michel Edouard LECLERC !!! On t’a reconnu !
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Je pense que la securite sociale fonctionne plutot bien en France malgre quelques inconvenients. Le plus gros c’est que beaucoup de gens comme vous tous se plaignent du gouvernement francais, des grandes entreprises, de la secu, mais peu se souviennent que ce sont des gens comme vous qui ont invente ce systeme apres la guerre. Aujourd’hui je trouve deplorable l’attitude des francais vis a vis de ce qu’ils ont eux-meme construit apres la guerre. Beaucoup de pays envient notre systeme social. Moi ce que je pense c’est que nous devrions plus avoir un systeme a l’americaine, ou chacun travaille pour soi, parce qu’on le voit en France, lorsque des francais travaillent pour d’autres francais ils ne sont pas contents, ils croient que certains leur piquent leur poignon.
Le vrai probleme des problemes sociaux en France c’est la facon dont ils sont penses par les principaux interesses. On peut continuer a cracher sur notre pays tant qu’on voudra, c’est nous qui le construisons et le faconnons tous les jours et je crois qu’il faudrait arreter de jeter la pierre aux etrangers, au gouvernement, au autres, et s’assumer un peu comme de grands garcons. Lorsque je vois comment le systeme social des Francais m’a traite en etant ne sur son territoire, et lorsque je vois que la moitie d’entre eux n’est meme pas capable de savoir ce qui marche de ce qui ne marche pas dans son propre pays, je suis effare. J’ai 23 ans, et j’aimerais bien parfois que les gens ouvrent les yeux et se rendent compte qu’en France les gens ont beaucoup de pouvoir et vivent tres bien par rapport a beaucoup d’autres pays.
Je voulais juste reagir parce que je trouve que les Francais se plaignent trop et ne travaillent pas beaucoup pour arranger leur pays. Le gouvernement est un gros sein sur lequel beaucoup trop de personnes comptent... il y a un jour ou la vache a lait n’aura plus de lait !-
Est-ce cela que vous voulez ?
www.marianne2.fr/LES-AMERICAINS-MALADE-DE-LEUR-ASSURANCE-SANTE_a90029.html -
"Jean-Marie Le Guen, médecin et spécialiste des questions de santé publique, remet les pendules à l’heure de façon lumineuse sur le déficit de la Sécu : “Il faut sauvegarder d’urgence la partie recettes de l’assurance maladie. C’est à dire réintégrer l’argent qui lui revient, dont les dettes de l’Etat (plus de 5 milliards d’euros). Mais aussi récupérer la totalité des taxes sur l’alcool et le tabac qui ne sont pas versées intégralement (3 milliards d’euros). Il faut enfin lutter contre les niches fiscales, en taxant par exemple les stock-options. Rien que cela, c’est l’équivalent du déficit de toute la Sécurité sociale pour l’année 2007“. Pourquoi faudrait-il donc alors instaurer d’iniques franchises médicales ?.."
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zen arrêter votre campagne de désinformation svp et parler de chose que vous connaissez. Vous avez un esprit critique a priori alors essayez d’aller plus loin que de reprendre des liens sans les analyser.
Remettons les choses au clair : l’état doit (devait en fait, c’est moins aujourd’hui) 5 milliards. Le problème c’est que cette dette n’a pas été intégrée dans les comptes de l’état. En revanche cette dette a bien été intégrée dans celle de la Sécurité Sociale donc le remboursement par l’état ne changera rien au déficit de la sécurité social.
Zen lisez les rapports de la cour des comptes...
2eme point : les exonérations de charges : depuis la loi de finance 2004 (à vérifier) les exonérations de charges sont compensées par l’état donc la fin des exonérations de charges ne modifiera pas le déficit de la Sécurité sociale mais celui de l’état.
3eme point : on parle du déficit de la sécurité sociale et finalement on parle que de la branche maladie (voir des dépassements d’honoraires qui ne concernent pas la SS). Il y aussi notamment la branche retraite qui pose qq pb.
Enfin pour Helios, dire que c’est l’Hôpital qui est à l’origine du déficit est très simpliste, c’est toute l’organisation qui est à revoir -
jc 45
"zen arrêter votre campagne de désinformation svp et parler de chose que vous connaissez..."
Je ne connais pas tout , mais un peu...
Que disait Philippe Séguin ?
Prenez le temps d’analyser les liens, qui ont été choisis, avant de formuler des jugements , qui ne seront convaincants que s’ils sont approfondis, chiffrés et sourcés...
Après, on discutera...
Merci -
Zen, je suis désolé mais vous ne connaissez pas grand chose sur le finacement de la sécurité sociale. Avez vous lu un rapport de la cour des comptes ? je ne le pense pas car au vu de vos liens ce n’est pas possible.
J’avoue aussi que la matière est difficile car il y a beaucoup de sigle (FOREC, CADES, FSV, etc) qui rendent la matière très difficle d’accès.
Ce qui dit la cour des comptes, c’est que les 5 milliards sont intégrés dans les comptes de la sécurité sociale et que les exonérations sont compensées.
En revanche, elle souligne l’opacité des comptes et surtout la non intégration de la dette certains organisme (comme la CADES ou le FSV) dans les comptes de l’état.
Je vous le dit Zen, votre campagne n’aidera pas beaucoup notre sécurité sociale. Je vous conseille pour votre culture d’aller voir ce qui se fait dans les pays nordiques pour voir ce que l’on pourrait faire ici et constater que l’on n’a pas forcément le meilleur système de Santé et que d’autres solutions, meilleures et à moins coûts existent.
Conserver à tout prix notre système est une erreur -
Dans certains pays nordiques, une consultation sur trois ne donne pas lieu à une prescription, en France ça passe mal !
Mais quand on envoie les gens voir ailleurs en disant que l’herbe est plus verte chez les "Nordiques" (c’est vague"), vous pourriez au moins indiquer un lien vers un article ou donner des précisions, c’est trop facile.
Quelqu’un proposait de développer des médicaments placebos, ça existe déjà, ça s’appelle l’homéopathie et c’est remboursé ! Et même dans la pharmacopée traditionnelle, certains produits peu remboursés sont quasiment des placebos... -
JC 45
Qui a parlé de "conservation du système" ??
J’ai approuvé l’auteur sur certains points
Je suis pour des réformes hospitalières, pour une refonte de la médecine de ville (regroupements, formation à la prévention, éducation massive du public, contrôle des pratiques des firmes pharmaceutiques, etc...)
Je suis contre les abus de prescriptions et le développement anarchique et coûteux des spécialistes, qui atteind en France un niveau aberrant...etc...
A part cela , je n’ai rien compris et je suis un horrible conservateur.
Je suis surtout un patient qui s’impatiente et qui s’exaspère de voir notre système de santé dériver vers le très couteûx et trés inégal système us (voir mon lien plus haut)
Merci de prendre enfin le temps de me lire. -
Heureusement que Zen veillait !
Article sympathique mais plein de vide, si j’ose dire. Sur un sujet vaste et compliqué, il faut un peu plus de renseignements, surtout qu’on trouve facilement des analyses sérieuses.
Il n’y a pas de "trou de la sécu", mais un manque de financement (cela n’exclut pas de rationnaliser les dépenses). Après, savoir si c’est fait volontairement, les avis divergent... mais tout le monde le voit, on glisse vers un système à l’américaine, un transfert vers les assurances, dont certaines se camouflent sous le doux nom de "mutuelle"pour faire oublier qu’leles doivent rémunérer leurs actionnaires, donc un glissement vers une médecine à plusieurs vitesses, où la couverture des soins dépendra de la qualité de votre mutuelle.
C’était déjà le cas pour les lunettes et l’orthodontie, et ça ne fait que s’étendre. les cliniques privées ont déjà récupéré pas mal de soins d’urgence (elles font du bon boulot, mais prennent surtout ce qui paye le plus, envoyant à l’hôpital les vieux avec plein de pathologies, préférant la chirurgie rapide et bien cadrée, et en réponse à cette critique, elles réclament maintenant de participer à la formation des personnels. Ca peut être vu comme généreux, mais ce serait en fait un transfert supplémentaire vers le privé, car la formation de tous les corps de métier de la santé était , en gros, jusqu’à présent assuré par le public.
Pour ce qui est de la médecine préventive à développer davantage, il faut rappeler que la médecine préventive, ce serait d’abord d’arrêter de picoler, de fumer du shit, de bouffer chez mac Do, de diminuer les pesticides dans l’agriculture, de rouler moins vite par exemple 90 sur route et 120 sur autoroute : là, on aurait des résultats… Mais est-on prêts à le faire ?
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Heureusement que Kroko veillait...
Bonjour,
Bien d’accord. L’avis d’un généraliste m’intéresse.
L’éducation à une vie saine ?. Vaste programme !
ON devrait mettre là-dessus le paquet.Mais les firmes pharmaceutiques y ont-elles intérêt ?
Mais comme l’alcool, la malbouffe...sont des symtômes d’un système socio-économique malade, nous demandons des "médecins" du politique, qui s’attaquent enfin aux racines des dérives mentionnées...Re-vaste programme !!
La santé est aussi un problème politique, au sens large. -
Effectivement, dans ma liste j’ai oublié la misère sociale et toutes les pathologies qu’elle induit. Mea culpa. A ce sujet, la CMU a incité cette partie de la population à ne pas abandonner les soins de base ; s’il y a des excès, il faut les dépister, mais le bilan final n’est pas mauvais.
Ceci dit, les médecins sont comme tout le monde, leurs avis divergent...
Je vois que cet article, comme un autre précédemment, adore le sujet des dépassements d"honoraires, je vous suggère de lire le Canard enchaîné d’hier qui traite d’une question marginale mais qui concerne d’éminents chirurgiens du public et leurs consultations privées - justifiées par eux-mêmes et par les directeurs d’établissements par le fait que sinon ils partiraient tous dans le privé. -
Sur le sujet de la Sécurité Sociale, j’ai souvent donné les sources de mes informations mais c’est vrai que de retour de vacances, j’en ai un peu marre de chaque fois fournir les liens ou les sources.
J’invite donc mes contracticteurs à lire a minima les rapports de la cour des comptes ou à chercher sur internet ou encore voir l’historique de mes interventions.
Pour revenir sur le sujet je dirais que non il n’y a pas de pb de financement et qu’au contraire avec la création de la CSG/CRDS le financement de la sécurité sociale à beaucoup augmenté.
Je rappelle que nous conscrons en France 11% de notre PIB à la santé contre 8% en Suède par exempel et pourtant notre système n’est pas meilleur. Donc arretons de focaliser sur le financement mais plutôt comment mieux dépenser. C’est l’organisation de notre système de Santé qui est à revoir mais aussi la philosophie du financement (impôt au lieu de charges sociales).
Enfin, je rappelle qu’une mutuelle n’a pas d’actionnaires... -
Un "trou de la Sécu" ne peut être effectuvement qu’un mythe, vu que La Sécu elle-même n’est, en son principe même, rien d’autre qu’un trou en perspective, d’ailleurs à peu prés insondable.
On cherche à le combler d’avance,par des cotisations qui sont en somme une forme d’impôt. Ce n’est qu’une question de prévision globale, de projection,qu’il serait parfaitement chanceux de faire coïncider avec le résultat. Autant reprocher à un archer de n’avoir pas mis dans le mille.
En final, ce trou, ou du moins son comblage, a un coût : au total, c’est l’addition de ce qu’on avait mis de côté par défaut + ce qui aura manqué.
Ce qui aura manqué(comptabilisé sur un an bien sûr) devra comblé à son tour, soit en puisant dans d’autres réserves, si on en a, soit en faisant de dettes. Ce qui se synthétise, dans un système de solidarité centralisé, par l’ Impôt de l’année suivante.
Si le trou continue, c’est-àdire qu’il s’augmente l’année d’après, c’est que la provision budgétaire continue d’être insuffisante. Il suffit donc d’augmenter les impôts(si on ne veut pas les cotisations proprement dites)
une bonne fois, en prévoyant les facteurs de croissance, quitte même à compter largement. Ainsi, au contraire de ce qui se passe actuellement, c’est un bénéfice de la "Sécu" qui devrait nous être annoncé, avec la bonne nouvelle d’une modération de l’impôt supplémentaire comme une sorte de CSG de Prévoyance.
Mais ne dirait-on pas qu’il semble préférable, médiatiquement parlant, de parler d’un déficit devenu chronique de notre système de santé, que de nous avouer son coût total.
Connaissance qui, au lieu de pousser des cris d’orfraie à chaque déficit comme si c’était un accident, nous obligerait 1° à prévoir un peu plus scientifiquement les dépenses de chaque année,
2° à en prévoir également un contrôle extrêmement plus précis et plus sévère pour que les vrais malades soient soignés.
Pour ce qui est de la recherche des causes, donc des solutions, c’est un autre sujet à voir à la suite, à moins que ce soit le même, qui aurait dû être prévu en premier.-
Vous touchez un problème de fond, celui des comptes de l’Etat. Il est inadmissible qu’en France les comptes de l’Etat soient à peu prés secrets. Même en lisant la loi de finance votée par l’Assemblée on n’a aucune idée de qui coûte quoi. Ce n’est pourtant pas compliqué à faire, n’importe qu’elle entreprise sachant le faire.
Il y a une véritable volonté politique de noyer le poisson. Ceci dit, en ce qui concerne la Sécu, elle est particulièrement bien gérée, les frais de fonctionnement représentant moins de 5% des sommes versées (cf le site de l’URSSAF). -
la Sécu bien géré ? sérieux ?
Il y a un sureffectif important, bien plus que dans d’autres "administration". Ce n’est pas de moi mais du directeur de la CNAM. il est prévu sur la CNAM de Paris de remplacer un départ sur 4 par exemple sans opposition sérieuse à cette mesure -
" Ce n’est pas de moi mais du directeur de la CNAM. "
Il y a beau temps que le titre, n’indique plus la fonction.Les liquidateurs d’entreprises existent, et je ne sais pas, si un directeur de CNAM, peut en être, mais je constate que souvent les spécialistes affichés, sont des fumistes patentés.
Il y a un test, qui ne trompe pas. Si le départ est bon et si l’arrivée se fait dans le mur, c’est qu’entre les deux, quelqu’un joue à l’enculette. Ce n’est pas la main du "marché", mais celle de l’homme -
? pas tout compris ! mais les autres organismes sur ce "marché" ont réduit fortement leurs postes de gestionnaires ce qui n’ a jamais été le cas de la Sécurité Sociale. L’informatique est passé par là ! (et la courbe des ages permet à la SS d’adapter ses effectifs)
-
Un directeur de CNAM, c’est pas l’évangile, et sa parole ne me suffit pas.
Malgré tout, si celà est avéré, ce n’est pas une raison pour dégraisser. Une entreprise public devrait (ce qu’elle fait de moins en moins) donner l’exemple. Elle a des devoirs envers sa "clientèle" mais aussi envers son personnel. Si elle a du personnel en surnombre, elle pourrait tout aussi bien "se soumettre" aux lois de la concurrence et étendre ses activités tout en restant dans le cadre des assurances.
Mais le fond du problème de la santé, et le même que celui de la pauvreté, la politique menée ne consiste pas à éradiquer la maladie et la précarité, mais seulement à accompagner une situation qui génére une économie -
la sec est la pour soigner, il est donc normal qu’il y ait un deficit. un accident de la circulation ne previent pas. les assurances mettent qq annees a rembourser. les retraites sont aussi compter dedans
ca fait tellement longtemps que ca dure que ca doit etre fait expres
le plus simple serait de creer du vrai boulot pour les 5 000 000 de sans emploi qui cotiserait-
Pour combler le déficit de la Sécurité sociale, il faut augmenter les salaires. Le développement de compléments de rémunération au détriment du salaire est l’une des causes principales du déficit de la Sécurité sociale
En 2004 (dernière année pour laquelle les chiffres sont disponibles) les sommes distribuées
au titre de l’intéressement, de la participation et des autres formes d’épargne salariale comme l’abondement par l’employeur à un plan d’épargne ont augmenté de 8,7 % quand les salaires nets n’augmentaient
que de 2,1 % . Or, ces dispositifs d’épargne salariale occasionnent des pertes de recettes très importantes
pour la protection sociale. Si l’entreprise verse 100 euros sous forme d’intéressement au lieu de le verser en salaire, cela représente 40 euros en moins pour la protection sociale.
C’est pourquoi nous devons gagner de vraies augmentations de salaires : il faut inverser la tendance à la substitution des diverses formes de participation financière au salaire.
Du fait de la multiplication des exonérations de cotisations sociales depuis les années 90, une part croissante des cotisations patronales est exonérée de cotisations sociales. Au niveau du Smic, la cotisation patronale n’est plus que de 2,1 %, et le gouvernement envisage de la supprimer totalement.
Les exonérations sont un puissant facteur pour dissuader les patrons d’accorder des augmentations de salaires, puisqu’au fur et à mesure qu’ils augmenteront les salaires ils paieront plus de cotisations.
En sus, savez-vous que :
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Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n’est pas reversée : 7,8 milliards
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Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu n’est pas reversée : 3,5 milliards
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Une partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu n’est pas reversée : 1,6 milliards.
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La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n’est pas reversée : 1,2 milliards
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La part de TVA destinée à la Sécu n’est pas reversée : 2 milliards
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Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés - 2,1 milliards
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Retard de paiement par les entreprises - 1,9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
En v’la des idées en v’la...
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des idées ?!! vous êtes sérieux (j’ai bien peur que oui...) question : sur la partie taxe de tabac, que devient cet argent ? après on pourra commencer à discuter...
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L’auteur propose de trés mauvaises solutions à un véritable problème.
Une idée fausse mais malheureusement fort répandue : la concurrence fera baisser les prix.
L’auteur ne voit-il pas que depuis que l’UE impose la concurrence, la seule chose que l’on a gagné est une baisse vertigineuse de la qualité des produits, une augmentation sans fin des faillites des entreprises, une hausse des prix et une hausse du chômage ? Comment peut-on encore proférer de tels mensonges ?
Les pharmacies sont sur un marché protégé. C’est grâce à cela que les étudiants qui réussissent les concours ont un travail à la sortie au lieu d’être lâchés dans les horreurs d’un marché hyper-concurrentiel avec l’angoisse et la misère à la clef. C’est grâce à cela qu’on a toujours une pharmacie prés de chez soi quand on en a besoin. Souvenez-vous de la "libéralisation" de la vente d’essence. Plus de 36.000 commerces ont disparu, le prix n’a cessé de monter et maintenant il faut perdre 2 heures jusqu’à la grande surface pour faire le plein.
Une autre idée fausse est la nécessiter de rembourser les médicaments.
Le véritable gâchis est le remboursement des médicaments dans tous les cas. Alors que n’importe qui va payer sa baguette ou faire son plein d’essence, il pleure s’il doit payer 25 euros pour une boîte de médicaments. C’est un comportement irresponsable qui plombe les caisses de la sécu. Les députés sont coupables du déficit de la sécu en ayant vendu du "socialisme" de pacotille. Une idée simple serait de ne rembourser qu’au de là d’un plafond mensuel par personne. Par exemple, rien en dessous de 200 euros par mois.-
Bonjour,
Pour plus d’information sur la société actuelle, la libre concurrence, je te conseille de lire ce livre : Le Super Capitalisme de Robert Reich (contient mon opinion)
La libre concurrence stimule l’innovation.
Concernant la qualité des produits : les industriels fournissent uniquement ce que les consommateurs réclamment. Les consommateurs veulent du pas cher et de piètre qualité,nous leur fournissons.
La plupart préfère la télé écran plat dans le salon quitte à manger des pâtes 1er prix toute l’année.
La concurrence fait effectivement baisser les prix :- la majorité des citoyens a un téléphone portable, un ordinateur portable.
- la voiture est accessible à tout le monde (il suffit de regarder 20 ans en arrière).
- des progès, innovations immenses dans tous les domaines concurrentiel (informatique, automobile...)
Avec la participation de chacun, les solutions proposées, cela devient possible.
-
La libre concurrence est un voeu qui n’est pas à la veille de se réaliser.
Dans nombre de domaines, il est devenu pratiquement impossible de "se mettre à son compte", eut égard aux normes imposées, qui nécessitent des investissements coûteux. Ces normes alimentaires, écologiques, etc... réputées indispensables, sont une façon d’empêcher l’émergence d’une concurrence, sans améliorer la santé publique, car être passé du cornet de frites à la barquette, n’empêche l’huile frelatée.
Le plus souvent, lorsque les prix baisses, ce n’est sous pas sous l’effet de la concurrence, mais pour atteindre une nouvelle clientèle. Il faut faire une distinction, entre le prix affiché, et la facture qui ressemble souvent à une pochette mauvaise surprise.
Dans l’informatique, l’électro ménager, par exemple il serait possible de commercialiser le dernier cri de l’innovation technique, au même coût que l’ancien modèle, mais on préfère vendre plusieurs gammes et la dernière en super luxe.On innove les produits, pas les méthodes qui marchent.
D’une manière générale, il ne peut y avoir concurrence, lorsque les dirigeants, ont été formés aux mêmes moules, adorent le même veau, et se prennent pour les piliers de la société.
Lorsque la sécu, pourra vendre des contrats auto, on commencera à parler de concurrence.
Lorsque je pourrais créer ma banque ,ma mutuelle, ma centrale d’achat, etc... à but non lucratif, nous n’aurons plus à en parler, elle sera effective. -
1 - La majorité des citoyens a un téléphone portable, un ordinateur portable.
C’est une question de marché, pas de concurrence. Quand un nouveau produit trouve son marché il commence par être cher puis son prix chute avec l’augmentation des ventes. C’est une question de marché, pas de concurrence. Tous les concurrents commencent par être cher avant de baisser leurs prix.
2 - La voiture est accessible à tout le monde (il suffit de regarder 20 ans en arrière).
Justement. Dans les années 60 une voiture coûtait 3 à 4 mois de salaire de l’acquéreur. Aujourd’hui ce serait plutôt 5 ou 6. D’ailleurs, plus de la moitié des ventes ne sont pas des achats particuliers mais des flottes d’entreprises.
3 - Des progès, innovations immenses dans tous les domaines concurrentiel (informatique, automobile...)
Vous confondez concurrence et développement technique.
Je ne dis pas que la concurrence est toujours néfaste mais elle l’est le plus souvent. La libre concurrence conduit simplement à une compression des marges que l’entreprise combat par divers moyens tous plus pervers les uns que les autres :
- diminution de la R&D au profit de la publicité.
- pression à la baisse sur les salaires puis délocalisation quand cela devient impossible.
- diminution de la qualité. Toutes les pièces solides sont remplacées par des bouts de plastique à leur limite de résistance. Dernier en date. Les chocolats Milka ont supprimé l’emballage métallique, l’ont remplacé par une ligne de colle et nous font croire que c’est un progès.
- simplification des produits. Ce n’est pas vrai pour les nouveaux (téléphone portable) mais pour les vaches à lait. Par exemple, les téléphones fixes n’ont plus le deuxième écouteur.
- augmentation des prix.
- uniformisation. On limite le nombre de produits mais on augmente le nombre de présentations.
Qaund on dit "cela se vend" c’est trop souvent parceque le client ne trouve rien d’autre. On entre dans une éconmie de pénurie. Combien de variétés de tomates dans les magasins ? 2. -
il faut arreter de faire des articles sur le trou de la secu qui n’est qu’un subterfuge pour promouvoir la
privatisation !!!
si l’etat payait son dû !si les taxes prelevées sur les alcools ...etc etaient reversées comme prevu à la secu il
n’y aurait pas de trou !!
-
Il faut surtout arreter de dire n’importe quoi TSS. La taxe sur les alcools sert notamment au finacement de la CMU...
-
bonjour je suis nouveau ici et je ne viens pas faire de beaux et grands articles mais plutot poser des questions .
j’avais lu il y a quelques temps le mythe du trou de la sécu de julien duval chez raison d’agir et j’avais bien aimé sa problématique , démontrant que la sécu n’est pas une socièté comme une autre et qu’un déficite meme énorme aujourd’hui est a regarder sur trente , quarante ou cinquante ans . Hors j’ai l’impression que ceci est quasiment pas pris en compte ( les contraintes budgétaires ou électorales sont bien sur a ne pas sous-estimé ) , je m’explique bien sur que je me rend compte que notre pays vieillit , mais ces memes personnes agées vont finir par mourir dans une vingtaine ou une trentaine d’années ( sauf progrès exceptionels de la médecine ) ; donc je me demandais simplement s’il y a des moyens de prévoir ce genres de choses et si des études etaient menées quelque part dans ce sens ?
ha oui une autre question depuis trente ans quelqu’un connait les différences de cotisations sociales du patronat et des salariés au fil des années ?
merci de vos réponses
liens : http://www.homme-moderne.org/societe/socio/jduval/secu/extraits1.html
désolé pour mon orthographe lamentable comme ça c’est dit :)-
Les cotisations patronales sont environ égales à 50% du salaire brut et celles de l’employé à environ 20%. Mais il ne faut pas se leurrer. Les "patrons" ne cotisent rien du tout. Ils se contentent de prélever une partie du véritable salaire des employés et de le reverser à l’Etat. Dans la comptabilité d’une entreprise, le coût d’un salarié est la somme du salaire net, de la cotisation salariale et de la cotisation patronale. En fait, quand on vous embauche à 20.000 euros bruts par an, on vous embauche à 30.000 euros brut par an et on ne vous en donne que 16.000, le reste allant à l’Etat.
Quiconque demande une augmentation des charges patronales ne fait que demander à terme une baisse de salaire net ou une augmentation du prix des biens dans les magasins ce qui revient au même. Il s’agit en fait d’une baisse du pouvoir d’achat. -
Internaute : qui paient les charges si ce n’est l’entreprise, c’est donc un coût pour l’entreprise. En cas d’augmentation d’une cotisation patronale, c’est entièrement à la charge de l’entreprise et ne se traduit pas par une diminution de salaire.
Ensuite l’argent ne va pas à l’état...ce n’est pas un impôts (à part CSG/CRDS mais qui n’est pas à ma connaissance recouvré par les impots) -
@JPC45
Les entreprises doivent équilibrer leur budget pour survivre. En cas d’augmentation de la part patronale, soit elles vont maintenir leur enveloppe de coût salarial en baissant les salaires bruts (des vieux remplacés par des jeunes moins chers) ce qui à terme fait que les salaires nets sont plus bas, soit elles équilibrent du côté des recettes en vendant leurs produits plus cher. Ma phrase était peut-être un peu trop résumée.
Quand à la différence entre impôt, cotisation écologique et charge sociale, je ne rentrerai pas là-dedans. Tout argent que je gagne, que l’Etat me prend contre mon gré et que l’Etat dépense sans me demander mon avis est un impôt, que ce soit pour payer des routes, des retraites ou des médicaments. -
ton explication vaut ce qu’elle vaut. donc à chaque augmentation de charges patronales on assiste à une vague de licenciement ?
Sinon ne pas faire la différence entre impôts et charges sociales ne permet pas de comprendre la philosophie de notre système, ce qui est un peu dommage (lire Beverigien et Bismarkien) ! et ne permet pas de bien comprendre le débat sur le sujet et ne rien comprendre à l’organisation actuelle de la SS au sens large (CADES, FSV, FFIPSA ne doivent pas vous dire grand chose).
-
Bonjour,
J’ ai quelques remarques à dire au sujet de la fameuse Sécu :
- Les comptes de la sécu sont indépendants de ceux de l’ Etat, enfin en théorie ;
les ressources proviennent principalement des cotisations salariales ( privé et publique ), des cotisations patronales et de taxes ( alcool et tabac notament ). La sécu est une grosse caisse à part de celle de l’ état ; sa direction est tripartie : l’ état, patronal et syndicale.Il y a une sinistre de la santé mais de ministre de la sécu.Il est à noter que la part patronale baisse d’ années en années au profit de l’ augmentation de la part salariale, alors que les salaires n’ augmentent presque pas, alors que les profits, eux...............
- Le fameux déficit est presque exclusivement artificiel, je m’ explique : les causes en sont trés diverses :
*manque de ressource dut aux dégats du chomage, donc des personnes qui se font soigner mais qui ne cotisent pas ;
*le systéme des marges arriéres des grandes enseignes a son équivalent au niveau des pharmacies, le cout de la pub dans les officines est répèrcuté sur le prix des médicaments( (avec l’ assentiment des pouvoirs publics ), donc sur le dos de la sécu ( coût : enviiron 3 milliards €/an, d’ aprés le Canard Enchainé tiré d’ une note de la Cour des Comptes )
*Le manque de concurence entre les différents laboratoires, le manque de centrals d’ achat au niveau nationale pour les hostos, qui permettraient de gagner sur les prix en achetant des plus grosses quantités, donc de faire baisser les prix........
*Les différents cadeaux faits aux médecins : ce numérus clausus des facultés de médecine, qui crée un manque chronique de médecin, font qu’ ils sont en force pour réclamer l’ augmentation de la consultation ; c’ est vrai qu’ il y a beaucoup de médecins smicard............. ( bientôt la consultation à 23€....)
*Les différentes lois de déduction des cotisations patronales qui sont en partis pris en charge par l’ état mais pas complétement, donc la sécu est supposé prendre le manque à gagner avec ses petits bras musclés, donc avec une éniéme réforme qui nous coûte trés cher.........
*Les abus de toutes parts des citoyens de ce pays qui abusest des médicamnets, des arrêts maladie ( publique come privé, ne l’ oublions pas), la CMU qui est une trés bonne chose mais qui est à la charge ( partielle )seule de l’ état donc des contribuables ( pensez aux quelques milliers des plus gros contribuables qui ne paient pas d’ impôts au travers les niches fiscales.....)
Seule une révolution pourait changer la donne ; une répartition plus équitable des richesses produites pouraient sauver notre systéme de santé. Pour ceux qui l’ ignorent, l’ ensemble des recettes de la sécu est supérieur au budget de l’ état Francais, pensez aux torrents de bave qui coulent des assureurs et mutuels privés qui n’ ont qu’ seul but avec l’ état : montrer que seule des entités privés seraient en mesure de gérer éfficacement notre santé.
Maintenant, les dépenses de santé représentent 10% du pib francais avec un des meilleurs service de protection de la santé au monde malgré tout ce qu’ on en dit ; aux USA 15% de leur pib passe dans la santé avec environ 60 millions de personnes sans aucune couverture santé et les dégats qui vont avec (une personne non soignée est une personne dangereuse qui peut contaminer les personnes saines, pour simplifier ; les cartes de l’ OMS comparant les épidémies sont sans appel : la France est presque un désert alors que les USA ont des petites croix de partout...................).
J’ ai un petit grief également à l’ encontre des citoyens ( dont moi ) : on pleure quand la cotisation sécu augmente de quelques euros mais on dépense 40,50,60 €/mois pour le téléphone, pour ma part je dépense 700€ tout les deux ans pour un ordinateur, les hommes se mettent à se maquiller,...... deux poids, deux mesures : qu’ elle devrait être la dépense la plus importante. Si les coûts de santé augmentent il est normal de payer plus cher. Notre santé nous appartient à chacun d’ entre nous, individuellement, et non à quelques politiciens ou patrons. C’ est notre argent.
Forcément, tout cela est incomplet mais ce sujet demande des citoyens une plus grande rigueur de la part de nos gouvernants-
Bonjour,
J’ ai quelques remarques à dire au sujet de la fameuse Sécu :
- Les comptes de la sécu sont indépendants de ceux de l’ Etat, enfin en théorie ;
les ressources proviennent principalement des cotisations salariales ( privé et publique ), des cotisations patronales et de taxes ( alcool et tabac notament ). La sécu est une grosse caisse à part de celle de l’ état ; sa direction est tripartie : l’ état, patronal et syndicale.Il y a une sinistre de la santé mais de ministre de la sécu.Il est à noter que la part patronale baisse d’ années en années au profit de l’ augmentation de la part salariale, alors que les salaires n’ augmentent presque pas, alors que les profits, eux...............
- Le fameux déficit est presque exclusivement artificiel, je m’ explique : les causes en sont trés diverses :
*manque de ressource dut aux dégats du chomage, donc des personnes qui se font soigner mais qui ne cotisent pas ;
*le systéme des marges arriéres des grandes enseignes a son équivalent au niveau des pharmacies, le cout de la pub dans les officines est répèrcuté sur le prix des médicaments( (avec l’ assentiment des pouvoirs publics ), donc sur le dos de la sécu ( coût : enviiron 3 milliards €/an, d’ aprés le Canard Enchainé tiré d’ une note de la Cour des Comptes )
*Le manque de concurence entre les différents laboratoires, le manque de centrals d’ achat au niveau nationale pour les hostos, qui permettraient de gagner sur les prix en achetant des plus grosses quantités, donc de faire baisser les prix........
*Les différents cadeaux faits aux médecins : ce numérus clausus des facultés de médecine, qui crée un manque chronique de médecin, font qu’ ils sont en force pour réclamer l’ augmentation de la consultation ; c’ est vrai qu’ il y a beaucoup de médecins smicard............. ( bientôt la consultation à 23€....)
*Les différentes lois de déduction des cotisations patronales qui sont en partis pris en charge par l’ état mais pas complétement, donc la sécu est supposé prendre le manque à gagner avec ses petits bras musclés, donc avec une éniéme réforme qui nous coûte trés cher.........
*Les abus de toutes parts des citoyens de ce pays qui abusest des médicamnets, des arrêts maladie ( publique come privé, ne l’ oublions pas), la CMU qui est une trés bonne chose mais qui est à la charge ( partielle )seule de l’ état donc des contribuables ( pensez aux quelques milliers des plus gros contribuables qui ne paient pas d’ impôts au travers les niches fiscales.....)
Seule une révolution pourait changer la donne ; une répartition plus équitable des richesses produites pouraient sauver notre systéme de santé. Pour ceux qui l’ ignorent, l’ ensemble des recettes de la sécu est supérieur au budget de l’ état Francais, pensez aux torrents de bave qui coulent des assureurs et mutuels privés qui n’ ont qu’ seul but avec l’ état : montrer que seule des entités privés seraient en mesure de gérer éfficacement notre santé.
Maintenant, les dépenses de santé représentent 10% du pib francais avec un des meilleurs service de protection de la santé au monde malgré tout ce qu’ on en dit ; aux USA 15% de leur pib passe dans la santé avec environ 60 millions de personnes sans aucune couverture santé et les dégats qui vont avec (une personne non soignée est une personne dangereuse qui peut contaminer les personnes saines, pour simplifier ; les cartes de l’ OMS comparant les épidémies sont sans appel : la France est presque un désert alors que les USA ont des petites croix de partout...................).
J’ ai un petit grief également à l’ encontre des citoyens ( dont moi ) : on pleure quand la cotisation sécu augmente de quelques euros mais on dépense 40,50,60 €/mois pour le téléphone, pour ma part je dépense 700€ tout les deux ans pour un ordinateur, les hommes se mettent à se maquiller,...... deux poids, deux mesures : qu’ elle devrait être la dépense la plus importante. Si les coûts de santé augmentent il est normal de payer plus cher. Notre santé nous appartient à chacun d’ entre nous, individuellement, et non à quelques politiciens ou patrons. C’ est notre argent.
Forcément, tout cela est incomplet mais ce sujet demande des citoyens une plus grande rigueur de la part de nos gouvernants-
Léon la hausse des coûts est inéluctables mais l’irganisation actuelle fait que l’on pourrait payer moins cher comme dans les pays nordiques.
L’organisation du système de soin est à revoir car coûte trop cher et aussi le mode financement et d’organisation de la gestion. -
Bonjour,
Je trouve votre article totalement à coté de la plaque : je veux bien qu’il y ait de la conccurrence mais c’est surement pas cela qui va résoudre le problème.
A titre d’exemple : Est-ce que la (chimérique... oups, cela m’a échappé) libre concurrence va régler le maillage médical dans les zone rurale ??? non, assurément car il y a plus d’usagers (client est un vilain mot pour ce qui concerne la médecine) en ville...
La limitation du nombres de consultations : complètement abhérant, rien de nouveau dans cette idée : meme logique que la limitation des rembouressements pour les ALD. Toujours la meme idée : le service créer le besoin, le besoin créer la dépense, supprimons le service, la dépense suivra en conséquence...
Enfin, l’article ne dit mot sur ce qui se passe actuellement chez les chirugiens qui refusent de voir augmenter les cotisations qu’ils payent aux hopitaux pour bénéficier des structures payer largement par... l’argent public. Les médecins sont soumis à des tarifs pour leur assurances professionneles qui explosent et pour des garanties qui diminuent... Et apparament, pour vous, cela ne rentre pas en ligne de compte.
On ne choisit pas un médecin en fonction de ses tarifs mais en fonction de ses qualités professionnelles et humaines. Pour assurer cette liberté de choix, le traif unique permet de se concentrer uniquement là dessus. S’il y a plusieurs assurance privées : un cette liberté de choix disparait, deux : explosion de la bureaucratie puisque que chacune va avoir son propre système de gestion... Ca, on aura effectivement un beau bilan comptable, bien équlibré de partout... mais une situation sociale complètement dégradée et explosive.
Le droit à la sureté personnelle est un droit de l’homme, il n’y a pas de société politique sans cela : le système sans sécurité sociale existait avant, la France n’était pas plus riche et pas plus forte. Aujourd’hui, on peut faire le meme constat dans les pays qui n’en n’ont pas...
Le problème est que nous avons gardé une assiette de cotisation qui ne correspond plus à la réalité économique d’aujourd’hui : les revenus du travail ne sont plus visibles uniquement dans un pur bilan comptables (qui sont souvent aussi honnetes qu’un éditorial de sarkozy.fr ou qu’un édito de la Prvada sous Satline), les revenus financiers, notamment les actifs finaciers des entreprises, devraient aussi jouer un role. Avec la CSG (qui n’est pas une cotisation mais un impot), ce sont surrtout les revenus des familles qui sont touchés (à hauteur de 80% si ma mémoire est bonne). On oublie trop souvent que les cotisations salariales et patronales, c’est d’abord les salariés de l’entreprise qui les payent.
Si on veut péréniser la sécu, il faut d’abord avoir un système de cotisation qui favorise les secteurs où le besoin de main d’oeuvre qualifiée pour la production de la plus value est importante et assurer que l’échelle des salaires évoluent dans la carrière... Et cela demande peut se faire que par une volonté politique pour un changement de notre système fiscal et instiutionnel (car avec le guide supreme Sarkozy, je ne suis pas sur que les impots soient proportionnelment répartis en fonction des facultés contributives comme le demande la DDHC de 1789).
Bonne journée.
Matéo 34
-
mr @JPC45
en fait de dire n’importe quoi,je persiste ,la CMU est effectivement financée par la taxe sur les alcools !!
Maiiiiiiis ! tout n’y va pas !! tout comme le magot des Assedics qui va disparaitre en profitant de la fusion avec
l’Anpe !!
tout comme l’argent qui devait être mis en reserve pour le financement des retraites et qui ,bien entendu, n’y va
pas...etc...etc-
le magot des Assédics, tu peux être plus précis, ça me dit rien.
L’argent qui doit être mis en réserve pour les retraites !? avec un déficit de l’état à 40 milliards par an, je ne vois pas ou est l’argent ?
Je persiste et signe : lorsque l’on a un moteur qui consomme trop, et plus que ce l’on peut mettre (surtout que l’essence va coûter de plus en plus cher), la solution n’est pas de consacrer encore plus d’argent à l’essence (surtout quand on est à découvert) mais plutôt à investir dans un nouveau moteur qui consomme moins d’essence. -
le magot des assedic est celui de la formation qui n’est pas entierement depense caque annee et ensuite donner aux copains. a chaque excedent c’est pareil.......
-
pas très précis.
De plus, on peut trouver toujours de l’argent à droite ou à gauche (la gestion de l’état n’est pas la meilleure) mais pourquoi cela n’irait pas à la lutte contre le déficit de l’état.
Je le repette ; on consacre suffisament d’argent à la Santé. Pas besoin d’aller voir ailleur une éventuelle cagnotte (débat stérile car on peut toujours qu’il existe une cagnotte miracle) -
Evidemment qu’au sens strict du terme,il n’y a pas de "trou de la sécu" ; on se sert là d’une expression imagée pour dire que pour remplir son projet initial et faire aux dépenses qu’il implique, cet organisme n’a pas aujourd’hui les moyens nécessaires.
Seulement, pour comprendre que ce n’est qu’une façon de parler, il suffit de se rappeler que ce n’est pas une entreprise commerciale, sinon d’ailleurs comment expliquer qu’ elle n’ait pas été contrainte de "déposer son bilan" selon les lois commerciales ?
C’est donc une mutuelle généralisée, et théoriquement nationalisée(alors qu’en réaliré elle n’est pas sous la dépendance de l’Etat, étant simplement "nationale", i.e. bénéficiant d’un monopole), ne fonctionnant, en son principe, comme toutes les mutuelles (même si l’Etat y participe comme partenaire),sur les seules cotisations de chacun des " assujettis ". Lesquelles cotisations sont obligatoires, ce qui leur retire leur vrai sens de cotisations, terme qui a à voir avec le volontariat.
En fait elle existe sous cette forme, tout en étant sous le coup (pardon pour ce terme,il doit y en avoir un meilleur, mais manque de temps), de la loi. Enfin,disons que dans un régime démocratique, c’est censé revenir au même, si ce n’est que d’un point d’un point purement mutualiste, on pourraut aussi bien créer des organismes de même nature pour tous les produits dits d’intérèr national, comme les routes, les transports, les écoles, la police etc...
Donc, en fait, n’ayant ni "chiffre d’affaires" dépendant de son activité, ni bénéfice commercial, elle ne saurait avoir un déficit au sens habituel. Elle ne saurait non plus être en déficit tout court, tant qu’elle n’a pas de quoi payer ses dépenses, si elle n’était qu’une mutuelle. Cependant, elle est aujourd’hui en déficit, de par la possibilité légale, étant d’origine légale, de faire des dettes.
Ces dettes, c’est, en principe, comme dans toute mutuelle, aux participants de les payer. Ce déficit, c’est ce qu’avance l’ Etat tousles ans pour (c’est à dire les contribuables-participants) pour équilibrer les comptes.
Le tout, en régime démocratique, est de savoir, ce que les contribuables en question sont prêts à cotiser, plus ou moins volontairement (mais volontairement en principe) pour la santé publique et pour la leur individuellement.
Il semblerait juste que chacun ne cotise qu’ en fonction de ce qu’il serait prêt à envisager pour sa propre santé dans le futur.
Quoique il en soit, la question de savoir sur quelles bases les cotisations doivent s’établir dépendent d’une discussion démocratique. Tou ce qu’il y a à se rappeler étant que plus on est de fous,(ou de malades), plus on rit, ou plus exactement, moins on a à payer, et plus le nombre des cotisants diminue, plus le ratio des cotisations augmente selon les lois de la simple probalités.
De ce point de vue, il apparait évident que le chômage (et donc le manque de richesse nationale) est la première cause du manque de cotisations de toute mutuelle.
Et que l’action première à mener est la lutte contre le chômage, et pour "donner du travail à nos 5 millions de sans emploi" comme le dit très bien Foufouille, enfavorisant la création et la durée des entreprises industrielles et commerciales.
Toutes autres considérations étant secondaires quand ce n’est pas inutile.-
La CADES vous connaissez ? le FFIPSA, etc qui peut cvroire que le système peut continuer à fonctionner avec des déficits qui s’accumulent et qui augmentent ? jusqu’à quelle charge doit on faire porter les actifs ?
Vous avez vu les projections de déficits ? et l’argent on le trouve où ? ce n’est pas parce que ce n’est pas un établissement commercial qu’il s’affranchit totalement de toutes les lois économiques ? Sinon autant nationaliser toutes les entreprises et ne plus les rendre commerciales et avec ce genre de raissonnement on aura plus de problème financier ?
On peut multiplier les allocations chomage, ben oui pourquoi ce n’ets ps un organisme commercial, etc
On rêve... -
"il apparait évident que le chômage (et donc le manque de richesse nationale) est la première cause du manque de cotisations de toute mutuelle."
Bien d’accord sur ce point
Votre commentaire est rès intéressant en ramenant à l’essentiel -
Il parrait évident ?! j’aimerais bien avoir une source de cette idée ?
Je vais donner une idée de cette fausse bonne remarque ou du moins que c’est une phrase lancée sans aucun fondements sérieux
Les projection de la COR par exemple pour la partie retraite on prit des hypothèse de plein emploi d’ici 2020 et pourtant le déficit va exploser d’ici 20 ans ! -
Pour compléter cet avis, la sécu , en tant que "mutuelle des salariés" financée sur la masse salarié appartient de plein droit aux salariés, et devrait etre gérée par leurs seuls délégués, expressemment élus par eux, et eux seuls à cet effet.
En s’autorisant d’étendre les bénéfices de la sécurité sociale à des non cotisants, autres que les ayants droits, l’état s’est inscrit comme cotisant "sans droit", au prorata du surcoût créée par ses soins.
Il aura fallut moins d’une génération, pour que cette cotisation due, se transforme en une manne versée sans contrepartie, et par contrecoup "instaure un droit d’ingérence" dans la gestion de la sécu. Ainsi d’action en réaction, l’état se permet de réduire les charges patronales, donc de voler les salariés, il n’y a pas d’autres mots, tout en accusant les victimes.
Il n’y a pas de trou, mais un déficit, entretenu et gonflé par l’état, menteur, escroc, mauvais payeur avec les faibles et etc.............
mais tout le monde connait la suite ! -
Décurion : l’état réduit les charges patronales ? si vous parlez des exonérations de charges , l’état les compense (depuis la loi de 2004) donc l’idée d’un déficit entretenu est fausse.
Je rappelle quand même qu’à l’origine le finacement de la sécurité sociale était basé sur les cotisations sociales et que l’on est passé d’un modème bismarkien vers un modèle de plus en plus beverigien. la création de la CMU en est aussi un bel exemple, mais on peut aussi citer la CSG et la CRDS (sans parler de taxes alimentant des fonds) qui participe au financement de la protection sociale et prouve bien que l’état avec la CSG et la CRDS ont bien augmenté les ressources de notre protection sociale (sans parler de la taxe sur alcool et tabac) et ceci de façon considérable car de mémoire la CSG représente 1-3 du finacement de la branche malaldie (et sans compter la CRDS pour la CADES° . donc dire qu’il y sous financement en passant de coté sur ces éléments est malhonnete.
La vérité est que nous consacrons suffisant à la Santé (cf mes post précédents) et même trop d’argent. Arretons le gaspillage car qui paient aux bout de compte ? -
@ JPC45,
L’état ne compense pas, vous pouvez bien citer les lois,ça ne change rien à l’affaire.
Je n’ai pas besoin de lois ou de liens, pour affirmer et démontrer ce que j’écris. Sans être expert, il suffit d’un cerveau et d’un minimum de bon sens, pour comprendre qu’un accident produit des séquelles, et que l’on peut chiffrer le coût d’un accident, pas celui des séquelles.
Il suffit de trés peu de matière pour crééer une spirale, mais il faut une force supérieure à la spirale pour la stopper.
Les compensations de l’état (si tant est qu’il compense) ne peuvent pas être à la hauteur du manque à gagner, car celui ci ne peut pas être chiffré, eut égard aux phénomènes d’actions/réactions en chaines, dont certaines invisibles à court terme.
Pourriez vous chiffrer, le manque à gagner dû à la stagnation des salaires au niveau du smic ?
Est ce qu’un chirurgien capable de recoudre une main, doit être payé et entretenir son talent sur des cadvres ,même s’il n’aura jamais l’occasion d’opérer ? Ses enfants ont ils le droit de manger, d’étudier ? D’un autre coté, serait il juste qu’un autre reste amputé parce qu’il n’a pas les moyens de verser une vie de salaires au chirurgien.
Mais sans celà, vous vous trompez sur un autre point : Ce n’est pas la santé qui est hors de prix, mais bien la maladie, c’est à dire, à quelques exceptions prés, un domaine ou nous savons prévenir et guérir.
S’il y a vraiment de la malhonneteté dans l’air, ce n’est pas toujours ou la montre.
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L’état compense les exonérations de charges, c’est la cour des compte qui le dit.
J’avoue ensuite que vous ne manquez pas d’esprit pour rebondir et sans cesse rebondir en sortant un argument pour justifier vos dire.
Vous parlez de perte du ce mécansime (blocage) mais sans le mécanisme d’aide, il y aurait moins d’emploi (il y a création d’emploi mais à quel coût pour l’état !!) et donc moins de recette pour la sécurité sociale et plus de chomage (pourtant je croyais qu’il faaalit réduire le chomage).
Bien sur vous ne donnez aucun chiffre sur les gains éventuels.
Je lis des notes et avis d’experts sur le sujets mais aucun n’a sorti ce genre d’argument, dois en conclure que tous les experts se trompent et n’ont aucun cerveau et que donc vous avez tout compris ou bien que vous racontez n’importe quoi pour justifier vos dire ? d’après vous vers quelle solution mon coeur balance ? -
par JPC45 (IP:xxx.x35.8.126) le 15 août 2008 à 18H57
L’état compense les exonérations de charges, c’est la cour des compte qui le dit.
La cour des comptes, le pape, sa femme, ses gosses, m’affirment, qu’il y a du yaourt au pis des vaches :
Merci, c’est bon, passez votre chemin. Quand le généralissime est une enflure, les soldats n’ont pas les moyens de relever le niveau.
J’avoue ensuite que vous ne manquez pas d’esprit pour rebondir et sans cesse rebondir en sortant un argument pour justifier vos dire.
Ce que vous pensez n’engage que vous. Si c’est un compliment, tant mieux, sinon, comme injure, c’est plutôt tiède, en tout cas sans conséquence.
Vous parlez de perte du ce mécansime (blocage) mais sans le mécanisme d’aide, il y aurait moins d’emploi (il y a création d’emploi mais à quel coût pour l’état !!) et donc moins de recette pour la sécurité sociale et plus de chomage (pourtant je croyais qu’il faaalit réduire le chomage).
Ce que vous croyez vous regarde, ce que je crois ne vous effleure même pas.
Bien sur vous ne donnez aucun chiffre sur les gains éventuels.
Là vous imitez le plaisantin de l’ an 2000. Vous réclamez le bogue qui n’existe pas.
Je lis des notes et avis d’experts sur le sujets mais aucun n’a sorti ce genre d’argument, dois en conclure que tous les experts se trompent et n’ont aucun cerveau et que donc vous avez tout compris
Pourquoi pas, aprés tout ? Je ne suis pas coincé par des shémas de pensées. Je n’ai pas d’oeillères et marches en dehors des ornières. Je n’ai aucun scrupule à faire le tour d’un problème, pour me faire une opinion. Point important, quand je ne suis pas sur,et à plus forte raison, quand je ne sais pas : je ferme ma gueule.
Si je dis n’importe quoi, nul ne vous empêche de vérifier, de recalculer et de tester.
Ce à quoi vous aspirez, est votre problème, pas le mien. En ce qui me concerne, je ne suis pas ici en prosélyte, juste pour faire savoir que j’existe, je suis contre les enculeries qui se fomentent et s’appliquent. je suis contre, et je suis incapable de m’immoler comme un bonze du vietnam, ce qui signifie, qu’il y a un point , au delà duquel je ne pourrais plus reculer, et j’avancerai, en espérant ne pas etre seul, ce jour là.
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Bref vous n’avez aucune formation sur le sujet, vous n’avez jamais travaillé de pres ou de loin dans le domaine de l’économie sociale (retraite et santé) et vous affirmez, sans aucun scrupule, que vous avez peut être tout compris ! Permettez moi d’en douter.
Vous pouvez me sortir votre prose pour m’expliquer que vous sortez des schémas de pensée, j’en suis pas convaincu.
Oui je peux vous le dire, vous êtes à coté de la plaque et peut être que "fermer votre gueule" (pour reprendre votre expression) serait dans certain cas souhaitable, et à à mon avis, souhaitable sur ce sujet.
La santé ou la retraite, la protection sociale, son financement, son rôle sont des sujets très complexes. Il m’ a fallu une formation et plus de 10 ans d’expérience pour en comprendre les mécanismes et les subtilités et commncer à avoir des idées claire sur le sujet.Mais libre à vous de croire que ce sujet est facile, et qu’une personne non avertie peut comprendre du 1er coup ! je n’y crois pas une seconde !
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JCP45,
A la manière de Cyrano, ce que je me sert, je ne permet pas qu’un autre me le serve, et ma gueule puisque c’est d’elle qu’il s’agit, pour qu’un quidam me le ferme, il doit prendre le risque de prendre ma main sur la sienne. Tu m’opposeras, que par clavier interposé, la chose n’est pas aisée, mais crois bien que le coeur y est.
Homme de peu de foi, tu crois donc, que ta formation, chèrement acquise, te donne le droit, de traiter par dessus la jambe, ce que tu es incapable de percevoir.
Ce que tu n’as pas compris, c’est que ton opinion m’importe peu. Tu m’as accroché, je t’ai répondu, et tu penses que je ne suis pas de ton niveau. Celà n’engage que toi. Moi, pour savoir ce que je vaux, je n’ai pas besoin de me comparer, je me regardes dans mon mirroir, et tant que je me supporte, ça me conviens. Peux tu en dire autant ?
Je suis à coté de la plaque, et toi à coté de tes pompes. Ce sont des opinions, ça ne veut rien dire, et c’est tellement puéril que ce n’est même pas vexant. Mais ça prouve, au moins une chose, c’est que dix ans d’expérience dans un métier réputé pointu, fait de l’expérimenté l’égal d’un autodidacte tel que moi.
Autant, puisque j’y suis, t’apprendre quelque chose : Ne pas confondre intelligence et érudition. l’érudition mesure le contenu, l’intelligence mesure le temps qu’il faut pour remplir le contenant.
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, dix ans d’expérience, ça veut pas dire grand chose.
Obtus et imbu de ton savoir, au point de ne pas reconnaitre les lacunes que d’autres te dévoilent. C’est tellement con comme position, qu’il semble superflu d’en rajouter.
En peu de mots, soit mes arguments t’interpellent et tu les vérifies, ne serait ce que pour en avoir le coeur net, soit tu les rejetes sans autres formes, et dans ce cas tu me prétes une connerie qui est tienne, et qui malheureusement pour toi, ne te lachera plus.
Comme dirait Ponce Pilate, si c’est ton trip, démerdes toi !
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Décurion ton intelligence est trop grande, je dois bien le reconnaitre. Tes interventions bien trop pointue en effet.tu as tout compris en 10 secondes ! mais peut être comme beaucoup de génie tu seras reconnus après ta mort. Combien de génie dans ce cas ?
Pour revenie au sujet, tu peux me faire un résumé de ta pensée et les fameuses remarques qui m’interpellent et me déstabilise ?
Décurion tu ne manque pas de culot : j’imagine que tu n’a pas besoin de médecin : pas besoin tu as compris la médecine avec ton intelligence supérieure ? Pas besoin de mécanicien non plus ?
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Au fait Décurion, j’aimerais avoir votre avis sur la proposition d’Un expert PS qui propose d’instaurer la msie en place des comptes notionnelles en France ? Qu’en pensez vous ? pouvez vous me préciser ce qui distingue de la gestion en point. Que pensez vous des contrats dit article 441 ?
Quel est votre position sur l’évolution de la branche maladie dont le poids du financement non contributif diminue peu à peu ?
et la gestion de la CADES ? du FFIPSA et du FSV
et pendant qye j’y pense. On connait tous le pourquoi l’introduction de la zilmérisation dans le calcul des provisions mathématiques (ces politiques quand même). La limitation du taux de zillmérisation depuis 2005, vous en pensez quoi ?
Sur les produits de retraite supplémentaires article 83 ou article 39 , vous proposez quoi ? et l’articulation avec le PERCO ?
c’est rare d’avoir un génie, j’en profite -
Ta réaction me parait etre celle d’un gamin véxé, du fait que son jouet couteux, est moins beau que celui, en vente au grand bazar.
C’est sur que tu es adulte ? Tes parents savent ce que tu fais sur AV ?
T’as quand même raison, sur un point, j’ai pas besoin de mécano, mais, ça veut rien dire !
Pour le reste, franchement, ça gonfle. ces phrases, mi-piques, mi-défis, ne sortent pas du lot, réflexes de merdeux.
Le commentaire qui suit, est pire que tout. L’usage abusif de termes pro, indique nettement la pédanterie, un subterfuge pratique pour ceux qui ont une noix de coco, à la place du cerveau.Mais, j’ose espérer, que ce n’est pas ton cas, et que cette facilité, est une exception.
Si tu veux vraiment discuter, tu mets ta fierté mal placée dans ta poche, un mouchoir par dessus, et tu reviens me "causer" en français.
Sinon, brisons là !
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Ma fierté mal placée ? mais je ne tire aucune fierté à m’amuser avec vous, c’est trop facile à vrai dire. Je devrais en effet ne pas être fier de me comporter comme cela, mais vexé, non.Pourquoi d’aiileurs ? qu’avez vous pu dire qui m’est vexé (pas sur ma personne) mais sur mes connaissances ? J’ai beau relire, je ne vois pas.
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Si on a besoin de source pour réfléchir, il n’ y a pas de réflexion personnelle.
La COR a donc basé le versement des retraites sur l’hypothèse d’un plein emploi en continu.
Elle a donc pris sur ses réserves (ou sur les cotisations du moment) pour verser les retraites du moment.
A terme, cette hypothèse ne s’étant pas vérifiée dans la pratique, les vivres vinrent à manquer Ohé !Ohé !
Se baser sur le présent pour projeter des dettes dans l’avenir, en langage financier, ça s’appelle de la cavalerie, et c’est une escroquerie. Cela peut arriver à des ¨naïfs, mais même s’ils arrivent à prouver leur naîveté, la loi ne voudra rien en savoir, et ils réfléchiront en taule.
Ce n’est pas " pourtant le déficit va exploser ", c’est " justement " le déficit va exploser. Parce qu’on s’est basé sur des rentrées de richesses purement projectives. Ce n’est même pas qu’on s’est trompé dans ses calculs, si ce n’est dans ses espérances et prévisions, mais qu’on a fait un calcul qu’on n’avait intellectuellement ni financièrement pas le droit de faire.
En fait pourquoi le déficit va-t-il "exploser ". En temps de prospérité, m^me ce cas particulier ne donnerait pas lieu à déficit, parceque l’ Etat aurait la possibilité de le combler, ou plutôt le Trésor Publique.
Aujourd’hui, A PU Trésor Publique. Parce que les impôts ne rapportent plus, faute de richesse nationale réelle et non prévisionnées, qui en final se révèlent non-provisionnées.
Alors, l’ explosion d’ un déficit des caisses de retraite, signifie simplement qu’un de ce jours, les retraites ne seront plus payées. Mais un commerçant, lui, se retrouver devant le tribunal des faillites.
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Je penses qu’il faut avoir étudier un minimum avany de dire n’importe quoi.
Les projections en langages financiers ça existe depuis plusieurs siécle, ca s’appelle l’actuariat. Renseigne toi !!!
Non on ne s’improvise pas expert surtout en retraite, c’est un métier sinon c’est du niveau du bistrot du coin. -
Oui, mais dans l’actuariat, on prend garde de ne pas se gourer. On fait des prévisions fiables. Parce qu ça a des répercussion pratiques, sous forme d’investssement, d’emprunt et de méthode. En l’occurence, la prévision hypothétique est loin d’une expertise d’actuaire, d’ abord parce que basée sur aucune étude concrète, ensuite parce que de nulle conséquence, vu qu’elle ne pouvait en rien ni modifier,ni influencer une action qui n’existe pas.D’où un hypothèse dont la mention même est inutile, et qui ne donne lieu à aucune gestion subséquente.Ce qui n’a donc aucun rapport avec de l’actuariat. On pouvait la faire ou ne pas la faire, ça n’aurait rien changé pour l’administration en question ;c’ était gratuit et ne mangeait pas de pain.Pas besoin d’ être expert pour faire des hypothèses surtout inutiles et sans effets.
De toutes façons, ça ne change rien : l’ argent va manquer pour les retraites parceque . . . il n’y aura pas assez d’ argent, monsieur l’expert en retraite, pardon, en retraites.
Je ne savait que se foutre le doigt dans l’oeil, d’ailleurs dans la pure abstraction, était un métier. Il est vrai qu’il y a des virtuoses.Dans un sens heureusement que les experts (dont vous faites parti, donc !), ne faisait pas de l’actuariat en réel. Qu’est-ce que ça aurait été !
De toute leur prévision n’était rien de plus qu’un pari sur la comète sans importance, puisque sans pouvoir ni projet concret, et votre superbe démonstration ne correspond à rien, ni n’ a la moindre signification. Il vous est arrivé d’avoir des interventions plus intéressantes.-
Actuariat est mon métier si cela peut vous rassurer...
Je n’aime pas les mots experts ou spécialistes mais sur la retraite ou la Santé, c’est des sujets sur lesquels j’ai travaillé et au vu de l’investissemnt que j’ai fait, il me semble très discutable de dire que l’on peu avoir un avis éclairé sur un sujet si complexe.
On peut discuter des hypothèses de la COR, cela n’enlève rien au fait que l’amélioration du taux de chomage ne résoudra rien, au mieux ça améliora la situation mais ce ne sera pas suffisant.
Il ne faut pas se leurrer, l’argent ne court pas les rues et comme je l’ai dit à plusieurs reprises, le finanacement est suffisant, pas la peine de chercher d’autres solutions que de changer notre système au leiu de rester accrocher à ce dernier.
Pour l’assurance maladie, je suis partisan du traitement de choc : redéfinition du rôle de l’hopital (vis à vis des soins de ville), fin de la profession libérale pour les médecins, décentralisations, délégation d’actes aux infirmiers, etc Bref des choses que ’on retrouve en Suède ou dans d’autres pays nordiques.
Ces modifications passera par le financement de notre système de Santé par l’impôt et non pour une grande part par les cotisations sociales.
Malheureusement, il faut du courage politique pour une telle modification (aller contre les interets particuliers des professions médicales mais aussi des syndicats qui profitent de la situation)
Enfin, je suis désolé si le niveau de mes interventions est inégal mais je reste "humain" -
je n’ai rien contre un financement par l’impot mais il faudra en tirer les conclusions en terme de gouvernance pour la Sécurité Sociale (exit donc les syndicats de salariés et de patronaux dans la gestion).
oui notre système dépense trop et je vous le démontre avec le cas de la Suède (qui a un ssytème de Santé pas plus mauvais que nous au contraire) puisque je vous le repete il dépense 8% de leur PIB contre 11% en France. Que faut-il pour vous convaincre que l’on dépense trop ?
Aller voir l’organisation du système de Santé en Suède pour vous convaincre que notre système est loin d’être optimal (avec google par exemple). Vous ne pouvez pas dire que notre système est inéficace si vous ne le comparer pas avec d’autres qui font meiux que nous.
Donc pour moi, il y a assez d’argent pas besoin de voir ailleur (niches ficales par exemple alors que le déficit de l’état est de 40 milliards).
Sur les exonérations l’essentiel est fait. ce n’est pas avec ça que cela va résoudre le problème puisque compensées (en grande partie)
Sur les exonérations, je vous ai déja répondu que les diminution devrait d’abord aller à la diminution du déficit et puis vous citez 73 milliards sans préciser quelles niches vous supprimez (pour votre information dans ces fameuses niches il y a la prime pour l’emploi)-
Il n’y a pas que les laboratoires qui ont des monopoles. Il y a surtout la sécurité sociale elle même... Renseignez vous sur les assurances santé que payent les frontaliers par exemple... Dans mon cas, avec une cotisation de 2600€, l’économie réalisée est de plus de 9000€ par rapport au régime de sécurité sociale ! Pour des prestations mieux remboursées sur ce que j’ai eu l’occasion de constater. Bien sûr il y a beaucoup de bémols à mettre, mais l’écart est tellement énorme qu’il est une vraie piste, que les biens-pensants refusent aveuglément d’analyser. Et surtout pas d’évoquer.
A votre avis, si l’état avait le monopole des assurances automobiles, quel serait la prime moyenne constatée ? Déjà ce ne serait pas une prime mais un prélèvement obligatoire en % sur les salaires, noyé dans la masse des charges sociales au nom de la "solidarité nationale"... Et le montant serait probablement le double ou le triple pour ceux qui paieraient : et oui, il faudrait bien rester solidaire avec les 35% d’automobilistes qui roulent actuellement sans assurance sur les routes françaises. Et payer pour les petits fraudeurs qui se font constamment "voler" leur véhicule, pour les garagistes verreux qui useraient et abuseraient de l’apathie des contrôles passoires du mastodonte étatique, etc. Fraudé de toute part, le déficit irait chaque année en grandissant. L’état léverait constamment de nouvelles taxes comme la "CSG automobile", au fil des plans de sauvetage, jusqu’à épuisement. Ouvrir le marché des assurances autombiles à la concurrence serait considéré comme insensé, quasiment blaspématoire, ceux qui en parleraient seraient traités sans aucun ménagement d’ultra-libéraux néofascistes...
Si il y a évidemment des différences importantes avec l’assurance santé, c’est avant tout une vision de l’esprit de penser que la France est dotée du système de santé "que-le-monde-entier-nous-envie".Et tant qu’on continue à le penser apparemment sincérement on ne fera rien d’efficace.
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, la CMU ne fait pas partie du budget de la sécurité sociale et la notion de solidarité avec ceux qui n’ont pas de revenus n’a donc rien à voir avec l’ouverture à la concurrence de notre bien-aimée sécu.
Cela n’empêche pas les pistes évoquées par l’article d’être pertinentes et intéressantes, mais il est dommage que la France ait décidé de délaisser la plus importante de toutes...
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financement de la protection sociale :
1990 : les menages financent 31%,les entreprises 42 %.
2007:les menages financent 40%, les entreprises 36%.
+9% pour les menages ;-6% pour les entreprises.
explication par la creation de la CSG par Rocard en 1991(1,1%)qui maintenant est passée à 7,5% venant
compenser la baisse de cotisation des entreprises au detriment des particuliers !!!
etude chiffrée de la Drees !!
quand au financement de la protection sociale par l’impot on est deja passé de 3,5% en 1990 à 21,2 % en
2007(sans bruit) et toujours au profit des entreprises !!
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TSS, c’est chiffres sont à prendre avec précaution. que la part des cotisations sociales dans le finacement de la SS diminue, c’est une chose. mais est ce que le finacements des entreprises (en euro) à diminuer ?
Le mieux aurait de ne pas introduire d’impot et laisser couler la SS si je vous comprends bien ? -
Tout à fait d’accord avec l’article, mais il faudrait aller plus loin.
Si l’on prend en compte que 95 % des cacncers sont lié à l’hygiène de vie (nourriture, boisson) et l’obésité, sans oublier les maladies cardiovasculaires (nourriture, cigarette), en responsabilisant les gens sur leur hygiène de vie, nous pourrions avoir des personnes en meilleure santé et donc diminuer le nombre de maladies longues.
Je n’ai pas de porpositions à faire sur le sujet, j’expose juste le principe. lançons le débat !
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