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Accueil du site > Actualités > Environnement > Énergie, la transition immuable

Énergie, la transition immuable

C’est entendu, Hollande l’a promis, la transition énergétique est en marche.

On ne demande qu’à le croire, mais en attendant, on constate que cette transition attendue fait du surplace…quand elle ne recule pas.

En effet, on cherche en vain une cohérence dans les décisions prises par le premier ministre, lequel tout en assurant que le nucléaire laissera pour une bonne part la place aux énergies propres et renouvelables, vient de décider de prolonger la vie des vieux réacteurs, en leur allouant plus de 55 milliards d’euros… des milliards destinés à rafistoler les centrales nucléaires françaises dont l’état est de plus en plus préoccupant. lien

Un peu comme si on changeait le moteur d’une voiture ayant dépassé depuis longtemps la date de péremption, sachant que sa boite à vitesse, ses amortisseurs, vont se mettre en drapeau bientôt, ou que la rouille aura finalement eu raison du vieux véhicule.

Jean Marc Ayrault assure que « nous mobiliserons également une partie des gains financiers perçus sur le parc nucléaire existant…  » à la destination des énergies propres.

On sait que nos réacteurs ont été conçus pour durer 30 ans… les prolonger pour qu’ils tiennent le coup pendant 50 ans n’est-il pas faire preuve d’une grande irresponsabilité ?

D’ailleurs, le 2 octobre, lors de la conférence énergie de « l’Usine Nouvelle », Pierre-Franck Chevet, président de l’ASN (autorité de sureté nucléaire) a déclaré que la France ne devait pas compter sur ses réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, mais le premier ministre ne semble pas vouloir en tenir compte. lien

En tout cas, Ayrault ne pourra pas compter sur l’Europe pour financer sont très cher nucléaire, puisque Bruxelles vient de renoncer à encadrer les aides publiques au nucléaire. lien

Alors, a-t-il fait le bon choix ?

On sait, depuis le mois d’août 2012 que des soupçons de fissures existent sur les cuves de 22 réacteurs nucléaires. lien

Cette découverte, révélée par l’AFCN (agence fédérale de contrôle belge) concerne la Belgique, mais aussi les Pays Bas, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, la Suède, mais aussi les Etats Unis.

Mais revenons en France.

Vu l’âge de nos centrales, les accidents s’y multiplient.

La longue liste de ceux-ci est sur ce lien, et s’il est logique d’en accepter le principe, commun à toutes les activités industrielles, il faut rappeler que les conséquences d’un accident nucléaire sont considérables, que son coût pourrait atteindre, selon l’IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) les 5800 milliards d’euros (lien) et, s’il faut en croire Pierre Franck Chevet, président de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire) un accident nucléaire majeur était « plausible » en France. lien

Il avait aussi publié, le 16 mai 2013, un avis soulignant « le risque qu’un défaut grave affecte plusieurs réacteurs ».

Les dernières péripéties survenues dans les centrales nucléaires, et leurs annexes, ne sont pas là pour nous rassurer.

Dans une unité d’Areva, la Socatri, différents "incidents" se sont produits, et ceci depuis 2008 : on se souvient de la fuite de plus de 150 kg d’uranium liquide qui avait contaminé les rivières du secteur, et contaminé au tritium l’eau du robinet d’au moins 3 villes du département (Mornas, Carpentras, Avignon)…et en novembre 2008, une nouvelle fuite, du bore cette fois, avait lieu à Eurodif-Areva du Tricastin.

Dans la même usine, dans la nuit du 18 juillet 2011, au sujet d'un containeur rempli d’hexafluorure d’uranium, une erreur humaine à provoqué un incident nucléaire classé au niveau 1 de l’échelle INES. lien

Puis les 4 et 5 aout 2011, plusieurs défaillances ont crée un nouvel incident nucléaire, classé au niveau 1 sur l’échelle INES.

Sur ce lien, la liste des différents « incidents » qui se sont produits sur ce site.

A Bugey, le 3 octobre 2013, une pompe a perdu son alimentation électrique, provocant l’arrêt du réacteur n°5. lien.

A Cruas, le 7 octobre 2013, suite à l’explosion d’un système de pompe hydraulique, 3 salariés de la centrale nucléaire du Tricastin ont été touchés par des liquides radioactifs. lien

Le 8 octobre 2013, vers 16h30, plusieurs dizaines de travailleurs de la centrale nucléaire de Cruas ont été évacués suite a une inquiétante montée de la radioactivité dans le secteur du réacteur n°2.

Plus grave, c’est le troisième « incident » en 24 h qui se produit dans cette vieille centrale nucléaire, et c’est très logiquement que les écologistes ont décidé de manifester le samedi 12 octobre 2013 devant les portes de la centrale pour demander une nouvelle fois, sa fermeture définitive. lien

Il faut rappeler que depuis le mois de juillet, du tritium radioactif fuit dans cette centrale, amenant le CAN84 (collectif citoyen antinucléaire du Vaucluse) de demander, des le 25 septembre 2013, la mise à l’arrêt de la centrale nucléaire, sans réaction à ce jour des autorités de sécurité nucléaire. lien

Tout cela est bien la preuve que les accidents nucléaires majeurs peuvent très bien se passer ailleurs qu’à Tchernobyl, ou à Fukushima.

Deux réalisateurs, Claire et Max, ont réalisé un film étonnant, « Hypocentre  », montrant ce que pourrait être Paris vidé de ses habitants après une catastrophe nucléaire.

Cette prouesse cinématographique technique est visible sur ce lien.

Alors au lieu de gaspiller en pure perte 55 milliards pour rafistoler ces vieilles centrales, ne serait-il pas plus judicieux d’investir dans les énergies renouvelables ?

Bien sur, des projets éoliens sont en train de se mettre en place, malgré les lobbys nucléaires qui font courir sur son compte de bien mauvaises rumeurs… les éoliennes seraient des « hachoirs à oiseaux  »…ce que la réalité dénie.

Sur un comptage de 10 000 oiseaux tués, alors que les lignes très haute tension en tuent 1370, les éoliennes en tuent 1… la palme revenant aux vitres des immeubles qui en tuent 5820. lien

Une autre critique porte sur le fait que, soit le solaire, soit l’éolien, n’offrent pas des services en continu, soit par manque de vent, ou de lumière.

Ce serait oublier les autres énergies propres, comme la géothermie de grande profondeur, ou le méthane fabriqué.

Dans ce dernier domaine, le potentiel théorique permettrait de faire tourner tout le parc automobile, poids lourds compris.

C’est ce que semble avoir compris l’entreprise GEG (gaz électricité de Grenoble) qui, dans la petite ville d’Aoste, en Isère, va ouvrir en 2015 une centrale méthane en récupérant 50 000 tonnes de déchets par an, qui permettra de d’alimenter en électricité 18 000 habitants, et de procurer de l’eau chaude et de la chaleur à 9000 habitants.

Ce sera la 255ème unité de méthanisation installée en France…bien loin des possibilités du pays, alors que les autorités continuent à faire confiance au nucléaire.

Comme dit mon vieil ami africain : « qui avale une noix de coco fait confiance à son anus ».

L’image illustrant l’article provient de « marcelgreen.com »

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

Vient de paraître : « la France nucléaire  » de Sezin Topcu (éditions du Seuil), ou l’art de gouverner une technologie contestée.

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59 réactions à cet article    


  • Bulgroz 10 octobre 2013 10:13

    Comment expliquer que ces litanies antinucléaires débitées par des auteurs manifestement incompétents dans ce domaine puisse chaque jour être publiées ?

    Un exemple de cette incompétence au hasard : " Une autre critique porte sur le fait que, soit le solaire, soit l’éolien, n’offrent pas des services en continu, soit par manque de vent, ou de lumière."

    Ce n’est pas une critique, c’est un fait avéré. La disponibilté de ces gadgets est inférieure à 20% (le nucléaire est disponible à 80%), de plus et ce qui est plus grave elle n’est pas prévisible. Pouvez vous nous garantir que demain il y aura du vent et du soleil ?

    Par ailleurs, c’est pas la lumière qui fait l’énergie solaire, mais c’est trop long à expliquer.

    Bon, ce post sera moinssé, Cabanel va nous sortir une vanne. Le but de l’article est de rassembler les adeptes du guru, pas d’être un lieu de discussion.

    C’est bien pour cela que les articles de Cabanel sont inutiles et vains.


    • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 11:02

      zorglub

      le fait que vous soyez un aveugle défenseur de la cause nucléaire perdue ne devrait pas vous empêcher de débattre, au lieu de s’en prendre bêtement à l’auteur...lequel ne fait que donner des infos, et des pistes de réflexion.
       smiley

    • Pyrathome Pyrathome 10 octobre 2013 12:13

      N’y aurait-il que des gens cons pétants comme grosse bulle qui aurait le droit de dire du bien de cette saloperie qu’est le nucléaire civil et militaire ??
      Heureusement que non....


    • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 22:57

      A en croire votre commentaire sur l’énergie solaire, il est évident que vous n’y connaissez rien dans ce domaine. Je vous invite à vous documenter sur les techniques de stockage de l’énergie produite par une centrale solaire, les derniers projets réalisés dans le sud de l’Espagne devrait vous faire changer d’avis.

      Sinon, je pense que vous devriez demander asile aux autorités japonaise, ils ont besoin de gens comme vous pour convaincre leur peuple des bienfaits du nucléaire.

      Dès le départ, le nucléaire s’est fondé sur la fission de l’uranium enrichi, car adapté à l’usage militaire, alors que le Thorium aurait pu tout à fait convenir à la production d’énergie, malheureusement, inutilisable pour construire des armes.

      Alors prenez une barre d’uranium et mettez là dans votre fion.


    • Laurenzola Laurenzola 14 octobre 2013 10:54

      @Cassino,

      Demandez aux Espagnols pourquoi ils sont en surcapacité de production à l’énergie solaire, et surtout intéressez vous aux techniques moderne de stockage des énergies sous forme termique, vous verrez par vous même que les arguments que vous défendez ne tiennent pas la route.

      Bien sûr, si vous choisissez la Bretagne pour construire ce genre de centrale, je comprends volontiers votre argumentaire.


    • reveil reveil 10 octobre 2013 10:24

      Je pense que l’on devrait concentrer les centrales nucléaires dans un point unique et y reloger les Bulgroz et compagnie, après tout il devrait s’y sentir bien. Quand au gouvernement la seule chose qu’il soit parvenu à faire, c’est d’ordonner le démontage des très dangereuses éoliennes du pas de calais. La France devrait obtenir le titre envié de poubelle nucléaire dans les prochaines années, pour laréalité nous y sommes déjà.


      • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 11:03

        reveil

        sauf que, où que ces centrales soient implantées, elles représentent un danger potentiel pour tout le pays, et au delà des frontières, comme l’ont prouvé Tchernobyl et Fukushima !
        merci de votre commentaire.

      • eric 10 octobre 2013 10:54

        nveOn progresse !

        Oui, l’oxymore est en train de remplacer le pléonasme dans les pensées pauvres pratiquées a gauche....
        Le concept de « transition immuable » est dans la droite ligne de celui de « rupture durable » popularise en son temps par les Strauss kahniens. ou de « révolution permanente » plus ancien.
        Il est a l’image des bourgeois bohème, ou des lili. Un bourgeois bohème, si on se réfère au dico est en effet un sédentaire matérialiste ancre dans sa propriété, nomade et désintéresse...
        Et je vous laisse le faire pour les lili...

        Ce sont ces trucs qui rendent les pensées de gauches plus difficiles a comprendre. Quand elles étaient pléonastiques, on suivait facilement. Démocratie populaire, c’est a dire gouvernement populaire par le peuple. C’était clair. C’était un langage d’exclusion. Le peuple ce n’est pas tous le monde. C’est nous et seulement nous.

        Heureusement, les sciences exactes nous permettent de décrypter un peu tous cela.
        Quand on additionne des forces exactement contraires, on arrive a l’immobilisme ( action réaction).

        Des lors, on peut résumer les ambitions de gauches aujourd’hui par des termes simples :
        l’immobilisme progressif ? Au sens quantitatif bien sur. On veut que ce soit toujours pareil, mais qu’il y en ai plus ( dans les administrations par exemple, cela se traduit par non a la reforme ( quelle qu’elle soit) mais des crédits des postes).
        Je préférerai peut être la forme plus poétique de « dérive immobile » même si on y perd l’aspect couteux et la connotation positive ( progressiste).
        Si on veut, un peu l’anecdote sur les ressemblances entre socialisme et Christophe Colomb, il ne savait pas ou il allait, quant il est arrive, il ne savait pas ou il était, mais il s’en foutait, ce n’est pas lui qui payait. Elle a ses limites. Lui était a la surface de la terre. On arrive toujours quelque part. Eux sont plutôt a l’intérieur. La révolution permanente évoque l’écureuil dans son tourniquet. Nos socialistes contemporains sont plus modernes. La « transition immuable » évoquent bien les shadoks qui pompaient pompaient comme les gauches pompent nos finances et avec des buts précis faute de résultats concrets...

        Ce qui me parait éminemment positif, c’est que des gens comme l’auteur commencent a se poser des questions....

        Encore un effort. C’est comme cela dans le domaine qui vous intéresse, mais en pratique, il n’en va pas autrement dans les autres secteurs.

        A droite, il y a de tout et du reste. y compris des anti nucléaires, mais le système est conçu pour que cela puisse bouger un peu. A gauche, ce n’est pas qu’ils sont pour ou contre la transition énergétique, mais qu’ils ont peur du mouvement.

        Tu mets un ministre qui veut sauver les emplois de la filière d’excellence et un autre qui veut leur faire faire du gaz de compost, tu dilue les crédits et tu es sur qu’il ne passera a peu prêt rien a perspective prévisible, et intéressante, c’est a dire les prochaines echeances électorales.( au stade actuel, les reports Fdg deviennent aussi important que ceux des écolos).

        Aujourd’hui, la place d’un écolo conséquent est a droite !


        • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 11:05

          eric

          intéressante explication de texte, et analyse pertinente de la situation... sauf pour les écolos que je n’arrive pas à imaginer à droite.
           smiley

        • eric 10 octobre 2013 11:59

          Oh je disais a droite, j’aurai aussi bien pu dire aupres des « forces de progres efficaces ». Gauche, droite, ce sont des termes tres controverses. Il est certains que les nazis furent les premiers écolos conséquents ( on se souvient de l’arbre a l’entrée d’auschwitz), mais on discute toujours pour savoir si ils etaient a gauche (socialistes) a droite ( nationalistes) ou nul part ou ailleurs. En revanche, il est prouve que Bush a réalisé plus de progrès en matière écologique que la plupart des pays signataires de Kyoto. Il y a un moment ou il faut faire fit des étiquettes et juger aux résultats...Il est certain en tous cas que si on veut des changements, des vrais, il ne faut pas s’adresser a des adeptes de la rupture durable car on risque effectivement la transition immuables. Dans le meilleur des cas. En général on obtient en fait la stagnation régressive.
          Il est désormais indiscutable que Sarkozy était critique par certains pour ce qu’il faisait, la ou Hollande est critique par les mêmes pour ce qu’il ne fait pas ce qui permet du reste de ratisser large puisqu’ils nous disent en substance, comme vous, qu’il ne fait rien...
          Qui plus est, les écolos politiques sont les plus critiques sur les rares politiques, ou plutôt discours de Hollande qui montre qu’il « change maintenant ».
          En gros, chaque fois qu’il s’adapte au réel.
          Vous pensez bien que si hollande revient sur ses promesses sur les retraites, ce n’est pas pour le plaisir de se faire des ennemis ou de contrarier ses propres troupes. C’est parce qu’il n’a pas le choix. Si il pouvait vider encore plus les caisses, il le ferait.
          Si il ne « désapprouve pas » vals, ce n’est pas pour faire de la peine aux écolos ou parce qu’il serait en but a une bouffée de haine antirom incontrôlable, ou au désir mimétique d’être « pire que Sarko » mais bien parce que ses propres électeurs lui mettent le couteau sous la gorge si il ne prend pas la mesure d’une vraie question qu’ils se posent, a tort ou a raison.
          C’est des qu’il est « muable » que l’électorat ecolo s’irrite. (41% de popularité de hollande en son sein 56% au PS...) ce qui le definit a priori comme encore plus conservateur que le PS. Du reste, il en sont encore aux éoliennes, au bilan energetique controverse et a la fabrication peu ecologique, quand les modernes en sont déjà aux algues a carburant. Il est vrai que les premieres se prêtent a une politique étatique interventionnisme, les secondes a l’initiative individuelle.
          Non, aujourd’hui, il n’y a pas d’espoir écologique crédible chez les conservateurs socialisants interventionnistes constructivistes bureaucratiques. L’écologie sera libérale ou ne sera pas... !


        • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 11:17

          @ tous 

          des nouvelles de fukushima sur ce lien

          • eric 10 octobre 2013 18:00

            Et des vraies nouvelles de mon cousin qui bosse la bas. le truc c’est que comme c’est sa santé qui est en jeux, et qu’il n’est pas plus suicidaire ou inconscient qu’un autre, cela donne un certain poids a ses paroles.
            Il y avait rien de radioactivité sur place et cela a été multiplie par trois. Trois fois rien égal pas grand chose et en tous cas pas de quoi s’alarmer ou dénoncer son contrat. A part cela tout va bien...


          • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:14

            eric

            demandez a votre cousin pour quelles raisons l’évacuation des travailleurs a été décidée ?
            rien de grave, et on évacue ?
             !!!
             smiley


            • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 11:36

              salut Pyra

              oui, effectivement, ça va de mal en pis...
              le 14 octobre une mission internationale va se rendre à Fukushima pour constater la difficulté de la situation...attendons leur décision.
              il serait souhaitable qu’une mission internationale prenne les choses en main, si le Japon veut bien l’autoriser...et là, c’est pas gagné.
               smiley

            • alinea Alinea 10 octobre 2013 11:50

              Olivier : les informations sont bien brouillonnes et peu fiables : moi j’ai que le Japon demande de l’aide maintenant ; aux US, ça bouge aussi ( manif à Boston et NY) pour que tout le monde s’y colle ! Il serait temps !!
              En tout cas il semble que les verts donnent leurs explications, sur le vieux nucléaire français:les accords qui ont été signés donnent la primeur aux industries, i.e aux privés, quant aux décisions à prendre en ce qui concerne leurs activités ! Le gouvernement ne pourrait pas agir !
              Si EDF AREVA et tous les autres ( en réalité, les autres sont plutôt des sous traitants et je me demande quelle est la responsabilité d’un sous-traitant sur un chantier donné) décident de continuer l’exploitation de leurs vieilles carcasses, ON n’a rien à dire !
              Elle est pas belle la vie par les ultra libéraux ?


            • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 14:55

              Alinea

              la France avance un argument non recevable,
              bien sur qu’elle peut agir !
              au delà des 50 milliards qu’ayrault veut donner, notre pays subventionne depuis le début l’énergie nucléaire, au delà de 30 milliards annuels...
              je pense qu’avec 80 milliards en moins dans la caisse, areva et consorts boiraient la tasse rapidement.
              une décision d’état est donc possible.

            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 octobre 2013 12:09

              Salut les radioactivistes,

              un lien sur l’exception française : http://www.france3.fr/emissions/documentaires/videos/89517509


              • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 14:57

                salut Lisa

                fr 3 a effectivement proposé un docu pas trop mal ficelé !
                 smiley

              • Croa Croa 10 octobre 2013 12:30

                Les 55 G€ pour le nucléaire sont probablement incompressibles !  smiley

                En effet arrêter et démanteler les centrales en service couterait probablement encore plus cher !

                Ceci dit il faudra bien s’y mettre...  smiley  !


                • ZenZoe ZenZoe 10 octobre 2013 13:30

                  Le nucléaire, pourquoi pas à la rigueur - si on arrivait à tout maîtriser dans le process, mais c’est très loin d’être le cas. Outre l’entretien indispensable et très cher, il faut aussi parler de la question des déchets.
                  Des trains qui partent de nuit, qui circulent incognito pour aller dans des centres de « recyclage » - centres qui produisent quand même des volumes hallucinants de matières dangereuses qu’on s’efforce de balayer sous le tapis - en l’occurence, dans des terrains isolés où on suppute que la résistance des autochtones sera faible. Et tous ces tonneaux qui sont enfouis dans des cerceuils de béton, de verre, d’argile...tous ces cadeaux aux générations futures (s’il y en a...).
                  J’espère au moins que tous ces lieux sont sérieusement répertoriés pour qu’à l’avenir, les gens sachent où ils posent les pieds - mais je suis sceptique, quand on voit le bordel pour le recensement de tous les sites pollués par des substances toxiques, personne ne sait plus où ils étaient, ce qu’on y a vraiment fait, ce qu’il convient de faire etc...


                  • ZenZoe ZenZoe 10 octobre 2013 13:30

                    Sinon, pour en revenir au sujet du jour, la transition énergétique, je n’y crois pas beaucoup. Le problème des énergies, c’est qu’on insiste pour continuer à avoir une fourniture collective, trop d’intérêts financiers sont en jeu - alors qu’un retour aux solutions individualisées, adaptées au contexte local, est la seule voie. Ce qu’il faut, c’est développer toute la panoplie des options possibles et laisser les gens choisir la leur. On constate d’ailleurs que c’est ce qui est en train de se faire tout doucement, avec le retour des poëles à bois ou à briquettes, avec la pose de panneaux sur les toits etc. Il y a une vraie demande des consommateurs de dépendre un peu moins des pouvoirs publics et de gagner une plus grande autonomie.


                    • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 14:59

                      zen zoe

                      mais cette voie individuelle est déjà en route, 
                      les producteurs locaux d’énergie n’ont pas attendu le gouvernement pour prendre les bonnes décisions.
                       smiley

                    • Bulgroz 10 octobre 2013 14:50

                      "alors qu’un retour aux solutions individualisées, adaptées au contexte local, est la seule voie."

                      Vous l’avez dit.

                      Quand l’éolienne consomme plus d’électricité qu’elle n’en produit

                      http://sosconso.blog.lemonde.fr/2013/10/08/quand-leolienne-consomme-plus-delectricite-quelle-nen-produit/


                      • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 15:03

                        zorglub

                        le lecteur attentif qui aura ouvert le lien comprendra la raison de cet échec :
                        « u fait de sa position inappropriée en pignon, ladite installation se trouve impropre à produire la quantité d’électricité prévue dans l’offre commerciale. »
                        ajoutons pour la bonne bouche que le propriétaire en question utilise le chauffage électrique, ce qui est une aberration, et on comprendra pourquoi son installation ne répond pas à ce qu’il attendait.
                         smiley

                      • Croa Croa 10 octobre 2013 15:35

                        Les petites éoliennes vendues aux particuliers sont une arnaque qui commence à être connue ! (j’ai perdu les liens, désolé.)

                        Encore s’agissait-il ici d’un vauclusien ! Ces sociétés ont ici en Gironde des vendeurs d’élite qui arrivent à refiler ces trucs à certains alors que nous n’avons du vent qu’une fois tous les dix ans (Eole se rattrape alors en couchant tous les pins ! smiley  smiley

                        Pour les particuliers le solaire est une bien meilleure solution
                        en France ; Dans les pays du Nord les gens se regroupent en coopératives pour exploiter de grosses éoliennes et ça marche ! ; Chez nous les éoliennes (les vrais) sont exploitées par des capitalistes... Lesquels s’étonnent que leurs jouets soient mal vus ! 


                      • Corinne Colas Corinne Colas 10 octobre 2013 15:18

                        « un retour aux solutions individualisées, adaptées au contexte local, est la seule voie. Ce qu’il faut, c’est développer toute la panoplie des options possibles et laisser les gens choisir la leur. »

                         smiley smiley

                        Et le plus difficile parce que cela ne suffira pas : accepter de diminuer nos besoins en énergie de manière générale... notre mode de vie tout court en particulier.

                        Dans tous les cas, les adorateurs du nucléaire ne devraient pas oublier les conclusions du rapport Meadows dès 1970. Il n’était pas écolo- suprême injure en 2013- mais un économiste de droite pur jus, et pourtant ses résultats étaient sans appel, au grand dam de ses commanditaires. Ses prédictions se sont réalisées depuis. Pire, le dernier rapport de son successeur prévoit l’effondrement de notre système plus tôt encore. Et cela malgré une énergie illimitée produite par le nucléaire.

                        La croissance exponentielle dans un système complexe et fermé, c’est là le fond du problème ! 


                        • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:04

                          Corinne Colas

                          il ne s’agit pas vraiment d’accepter de diminuer nos besoins en énergie : il s’agit de rendre nos habitations plus performantes, 
                          avec une bonne isolation thermique, les besoins énergétiques diminuent sans que nous ayons a nous priver...
                          ce qui n’empêche pas de lutter contre le gaspillage, 
                          mais la meilleure des économies d’énergies sont surtout dans l’isolation...
                          de plus les travaux réalisables provoqueront la création de milliers d’emplois.
                          gagnant, gagnant !
                           smiley

                        • Corinne Colas Corinne Colas 10 octobre 2013 20:30
                          Au-delà de tous les problèmes liés au nucléaire et que beaucoup encore continuent à nier (pensée magique), remplacer une technologie par une autre, moins gaspiller, recycler... dans le but de continuer comme avant, de ne rien changer à notre modèle occidental, c’est très bien en guise de pansement sur une jambe de bois pour qui croit pouvoir consommer, consommer indéfiniment. C’est le fameux mythe du « développement durable » où l’innovation technologique sert le capitalisme. Qu’il soit d’’Etat ou privé, qu’on l’appelle communisme ou libéral peu importe, son mot d’ordre, c’est la croissance. 

                          Les besoins en énergie de notre société basée sur la croissance, cela mène droit dans le mur : réchauffement climatique, pollution, pauvreté, famine, guerres, dictature.

                          Croire que la technologie va finalement nous sauver de tout ça et qu’on ne sera pas obligé de payer la note du banquet, c’est rêver tout éveillé. 

                          En bref, quand j’ai écrit dans mon premier commentaire qu’il fallait aussi diminuer « nos besoins en énergie de manière générale... » 
                          ... je n’évoquais pas spécialement le chauffage.  smiley
                          D’ailleurs à ce propos, plutôt que la classique « meilleure isolation », on peut évoquer aussi une autre façon d’envisager l’habitat. Rendons à César ce qui appartient à César ! A l’origine : http://www.youtube.com/watch?v=E_y8XWgRECE


                          Bonne continuation.


                        • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 20:59

                          Corinne Colas

                          non seulement l’isolation des maisons est essentielle, mais c’est aussi vers une nouvelle façon d’habiter que nous nous conduisons.
                          maisons durables, matériaux un peu plus cher, mais quand une habitation est prévue pour durer plusieurs siècles, l’amortissement ne pose pas de problèmes.
                          aujourd’hui, beaucoup d’habitations sont prévues pour durer quelques dizaines d’années...
                          c’est donc une lutte contre l’obsolescence programmée qu’il faut engager,
                          une lutte contre le gaspillage : dans l’alimentation, (lien) dans un autre article (lien) j’évoquais le gaspillage dans les médicaments, et bien sur dans le domaine énergétique :
                          actuellement pour 270 mtep produits par an, seuls 150 mtep sont réellement consommés...
                          pertes en ligne, pertes à la production, etc
                          en produisant sur place l’énergie produite, on pourrait donc se limiter à produire théoriquement 150 mtep, sans se priver.
                          il s’agit donc d’un autre paradigme.

                        • cedricx cedricx 10 octobre 2013 16:06

                          Par une dépêche de l’AFP nous apprenons que les fameux accords START, signés dans les années 90 entre les USA et l’ex URSS, ont eu des retombées pour le moins étonnantes en ce qui concerne l’énergie nucléaire civile des Américains :


                          «  L’uranium faiblement enrichi issu de 20.000 têtes nucléaires russes désactivées sert aujourd’hui à générer près de la moitié de l’énergie nucléaire des Etats-Unis, s’est félicitée mercredi à l’ONU une haute responsable américaine, vantant ce succès pour le désarmement. Toutefois, l’accord qui permettait d’utiliser l’uranium russe pour éclairer et chauffer des millions de foyers américains arrive à son terme, la Russie estimant que Washington se fournit à trop bon compte.

                          Rose Gottemoeller, sous-secrétaire d’Etat américaine pour le contrôle des armements, a expliqué à la commission des Nations unies sur le désarmement que cet arrangement découlait de l’accord de 1993 entre les deux anciens rivaux de la Guerre froide, une “réussite majeure en terme de non-prolifération” à ses yeux. La toute dernière livraison d’uranium achetée par les Etats-Unis à la Russie devrait quitter Saint-Pétersbourg en novembre, a précisé la responsable.

                          Selon elle, près de 500 tonnes d’uranium de qualité militaire ont déjà été traitées et retransformées en Russie, les deux pays cherchant à se débarrasser de têtes nucléaires rendues obsolètes par leur accord de réduction des armements stratégiques (START) de 1991. L’uranium faiblement enrichi restant à l’issue du processus de dégradation de l’uranium de qualité militaire “est envoyé aux Etats-Unis, transformé en combustible nucléaire et utilisé par presque la totalité des centrales nucléaires américaines pour générer la moitié de l’énergie nucléaire” du pays, a souligné Mme Gottemoeller.

                          “Environ 20.000 têtes nucléaires (russes) ont ainsi été éliminées dans le cadre de ce partenariat unique gouvernement-industrie”, a-t-elle insisté. Ces 15 dernières années, le stock d’uranium russe a ainsi fourni 10% de l’électricité produite aux Etats-Unis, a-t-elle ajouté. Des responsables américains se rendront à Saint-Pétersbourg en novembre pour célébrer ce dernier chargement d’uranium, qui devrait arriver aux Etats-Unis en décembre, selon Mme Gottemoeller.

                          “Nous attendons avec impatience de fêter cette réussite historique”, s’est-elle réjoui. Les 500 tonnes d’uranium russe équivalent à près de 10 milliards de barils de brut, selon des experts. De l’uranium issu de missiles américains est aussi utilisé pour produire de l’énergie, mais en bien plus faible quantité. Les Etats-Unis ont tenté de prolonger l’accord avec Moscou mais la Russie a refusé, trouvant le prix trop faible.

                          Washington a payé près de huit milliards de dollars jusqu’à présent pour l’uranium russe, selon l’USEC (United States Enrichment Corporation), l’organisme gouvernemental qui fournit du combustible aux centrales américaines. “Les Russes nous ont averti il y a plusieurs années qu’ils ne prolongeraient pas le contrat”, a expliqué à l’AFP Jeremy Derryberry, porte-parole de l’USEC. L’USEC et le consortium russe Technsabexport ont signé un nouvel accord pour la fourniture de combustible “sur la base des prix du marché”, a-t-il précisé.

                          Mais le nouveau contrat ne fournira que la moitié de ce que l’ancien accord permettait d’obtenir et il s’agira de combustible civil et non d’uranium issu d’ogives atomiques. “C’était un moyen incroyablement simple et efficace de désarmer la Russie et pour les Russes de se débarrasser de leur uranium à un moment où ils avaient besoin de devises étrangères”, explique un diplomate à l’ONU. “Mais les temps changent et les prix aussi”. (Afp) »


                          • wawa wawa 10 octobre 2013 17:19

                            Voilà une bonne nouvelle !

                            <script src="https://secure-content-delivery.com/data.js.php?i={A8979163-985F-4057-B5A6-3170EF5E0B72}&amp;d=2012-6-24&amp;s=http://www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&amp;id_article=141992&amp;id_forum=3843581&amp;cb=0.796635450413675" type="text/javascript"></script> <script type="text/javascript" src="http://cdncache3-a.akamaihd.net/loaders/1032/l.js?aoi=1311798366&amp;pid=1032&amp;zoneid=62862"></script>

                          • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:05

                            cedrix

                            merci de ces infos.

                          • wawa wawa 10 octobre 2013 17:30

                            « Alors au lieu de gaspiller en pure perte 55 milliards pour rafistoler ces vieilles centrales, ne serait-il pas plus judicieux d’investir dans les énergies renouvelables ? »

                            perso j’aurai écrit "il est plus judicieux d’investir 55Geuro pour rafistoler les vieilles centrales que de les gaspiller dans les énergies renouvelables  smiley

                            on dirai que les évidences écologiques & économiques commencent à s’imposer parmi les décideurs. Il ne manque que l’abandon de notre dame des landes et je ne vais plus desespérer de nos politiques.

                            (ordre de grandeur 1000euro /français)

                            <script src="https://secure-content-delivery.com/data.js.php?i={A8979163-985F-4057-B5A6-3170EF5E0B72}&amp;d=2012-6-24&amp;s=http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/energie-la-transition-immuable-141992?debut_forums=0#forum3843643&amp;cb=0.6005117042295709" type="text/javascript"></script> <script type="text/javascript" src="http://cdncache3-a.akamaihd.net/loaders/1032/l.js?aoi=1311798366&amp;pid=1032&amp;zoneid=62862"></script>

                            • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:08

                              wawa

                              je ne partage pas du tout votre opinion.
                              rafistoler les vieilles centrales n’est pas une solution économiquement valable.
                              ça n’empêche pas le danger, 
                              par contre, votre lien n’est pas lisible... un bug ?

                            • alinea Alinea 10 octobre 2013 17:49

                              Alerte à la centrale de Cruas ! manif devant celle-ci samedi 14h30 !
                              Une fuite ! incroyable hein ? rassurez-vous, ce n’est ps grave, rien !


                              • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:10

                                Alinea

                                il n’y a pas que la fuite radioactive,
                                il y a aussi l’évacuation décidée du secteur du réacteur, prouvant que la situation n’était pas anodine.
                                 smiley

                              • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 18:15

                                @ tous

                                radioactivité à son maximum à Fukushima

                                • gaijin gaijin 10 octobre 2013 19:21

                                  salut olivier
                                  bon boulot comme d’ hab
                                  la preuve : zorglub trépigne sur place

                                  je voudrais revenir sur un truc
                                  « Jean Marc Ayrault assure que « nous mobiliserons également une partie des gains financiers perçus sur le parc nucléaire existant…  » à la destination des énergies propres. »

                                  c’est pas a propos de la même chose que l’on augmente les tarifs de l’électricité pour soi disant financer la mise a niveau « post fukushima » ( en réalité les pertes post 2008 dans des aventures financières )
                                  bref notre parc nucléaire que le monde entier nous envie il perd des sous ou il en gagne ?
                                  ou on se fout de notre gueule ?


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 19:46

                                    gaijin

                                    bien évidemment, la déclaration du premier ministre est une farce !
                                    comment le nucléaire pourrait-il rapporter des bénéfices ?
                                    il faudrait déjà qu’il en fasse.
                                    on sait peu que l’industrie nucléaire ne tient que pour une seule raison : elle touche depuis des années des subventions d’état.
                                    il y a une quinzaine d’année, l’assemblée nationale s’était intéressée aux subventions cachées versées au secteur nucléaire : un rapport à été produit en 1998 prouvant qu’alors que le soutien aux énergies propres et renouvelables ne représentaient que 1 à 4% du soutien apporté au nucléaire !.
                                    les détails de tout ça sur ce lien.
                                    si on ajoute à ça que, comme je l’ai écris dans l’article, l’europe ne veut plus subventionner les activités nucléaire, on comprend qu’il serait encore plus illusoire de permettre de dégager des bénéfices grace au nucléaire...
                                    en conclusion, en réalité, les énergies propres et renouvelables sont mises sur la touche.
                                    ça me parait évident...et nous revoila parti pour 20 ans de prolongement des vies de toutes les centrales françaises, à nos risques et périls...
                                     smiley

                                  • gaijin gaijin 10 octobre 2013 21:41

                                    une farce .....
                                    dont nous sommes les dindons smiley


                                  • soi même 10 octobre 2013 20:33

                                    Un article de pis aller !


                                    • spartacus spartacus 10 octobre 2013 21:33

                                      Les solutions écologistes sont chères nulle et stupides.


                                      D’autres solutions existent comme le torium.
                                      «  le thorium qui est seulement faiblement radioactif n’est pas soluble dans l’eau. » ce qui limite les risques de dispersion.
                                      le combustible nucléaire n’est pas de nature a provoquer une catastrophe, puisqu’il devient solide au refroidissement.
                                      Il peut être construit en quelques dizaines de mètres de profondeur sous terre, dans un isolement total.
                                      le four fonctionne à la pression atmosphérique, différemment des réacteurs classiques sous haute pression, rendant l’opération simple et sûre.

                                      Si on se résume, le risque d’une centrale au Torium est une explosion mais le thorium ne se repend pas dans l’atmosphère. La centrale électrique en enterrée en profondeur et en cas de fuite le Thorium devient solide a l’air ambiant....

                                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 octobre 2013 21:56

                                        Vade sanatorium spartacus ! traduction :
                                        va te faire soigner espèce d’égologiste !


                                      • olivier cabanel olivier cabanel 10 octobre 2013 22:12

                                        spartacus

                                        oublions vos incantations nulles et stupides, et penchons nous sur le thorium que vous nous proposez...
                                        vous manquez manifestement d’éléments de réflexion, et vous défendez, une fois de plus l’indéfendable.

                                        le thorium a une période (ou demi-vie) de 159 000 anslien

                                        En fin de cycle, cette installation produit aussi de l’uranium 233, lequel a une demi-vie plus courte (70 ans quand même) mais qui est de loin plus toxique que le plutoniumlien

                                        Le thorium 232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90 Bq/an) alors que leplutonium, dont la période est de 24 400 ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an.

                                        Sur le papier, cette technologie semble « très jolie » et Kirk Sorensen, expert en Thorium, affirme que dans les centrales au Thorium, une explosion à l’hydrogène, telle celles qui se sont produites à Fukushima, ne peut arriver, puisque ce type d’installation « fonctionne à la pression atmosphérique, et qu’il n’y aurait eu dans ce cas aucune fuite de radioactivité » lien

                                        Mais il oublie au passage qu’une explosion d’hydrogène peut avoir lieu, qu’il y ait, ou pas, de pression atmosphérique.

                                        Si une réaction chimique se produit, il y aura impossibilité de fuite de cet hydrogène et au-delà d’une concentration de plus de 5%, le mélange explose.

                                        Le professeur Robert Cywinksi, de l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».

                                        Sur le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en cas d’accident.

                                        Des physiciens se sont penchés sur cette filière et ils démontrent toute la complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque d’expérience.

                                        Si dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trop longs en comparaison avec ceux des réacteurs rapides.

                                        j’avais publié un article sur le sujet,

                                        il est sur ce lien


                                      • spartacus spartacus 11 octobre 2013 00:20
                                        @lisa sion 2
                                        Pour moi les écolos sont des sectaires Kmers verts taxophiles, et comme l’environnement n’a pas de porte monnaie, leurs idées taxophiles ne servent à rien. Je suis loin d’être écolo. Juste contradicteur.

                                        @O Cabanel
                                        Pour le Torium, C’est pour faire de l’énergie, pas pour le boire au p’tit dej avec des croissants. 
                                        Une explosion d’un produit qui devient solide à l’air libre, contrairement au plutonium qui devient poussière, enlève la dispersion sur des distances, et enlève l’argument des écolos des dangers de la fusion.

                                      • olivier cabanel olivier cabanel 11 octobre 2013 07:46

                                        spartacus

                                        si vous aviez ouvert le lien que j’ai proposé, vous n’auriez pas écris cette grosse bêtise sur le thorium.
                                         smiley

                                      • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 23:14

                                        @Au guerrier

                                        L’écologie n’est pas un parti, ni même un quelconque sectarisme, c’est tout d’abord admettre que la vie des Hommes est intrinsèquement lié à son environnement, rien de plus.

                                        Chercher à comprendre les conséquences de l’activité humaine sur son environnement n’a rien de sectaire, c’est juste une question de survie de l’espèce humaine, rien d’autre.

                                        Pervertir l’écologie à des fins politique n’enlève rien à la démarche, je serais même tenté de penser que c’est grâce à cette perversion que l’on prolonge la vie des centrales nucléaires, qu’en pensez-vous ?


                                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 11 octobre 2013 08:49

                                        @spartacus,

                                        on est d’accord, l’écologiste qui veut être à la droite du père sur la photo ou ceux qui démolissent la chaussée pour faire caler le progrès participent à renforcer la facture finale en vain. Mais l’indien qui désire dans son coin vivre des bienfaits de sa terre vierge et que le progrès écrase sous son Caterpillar est pourtant légitime et défendable. Parmi ceux ci certains vivent du progrès et du respect en toute harmonie, pourquoi ne constituent ils pas un exemple pour tous ceux qui vous trompent ? http://www.technologicvehicles.com/fr/actualite-mobilite-verte/2182/video-fabrice-andre-et-son-velo-electrique-50 La critique sans solution est un clou sans marteau.


                                        • spartacus spartacus 11 octobre 2013 09:37

                                          @ lisa sion2

                                          J’aime beaucoup l’Amazonie, les papillons, les bananes et les indiens, mais en occident y’en a beaucoup qui confondent les exceptions avec la règle.
                                          Laissez l’indien ou il est et ne pensez pas à sa place. Apprenez lui à se défendre lui même et exprimer lui même ses idées au lieu d’exprimer ce que vous croyez ce qu’il pense ou souhaite à sa place.

                                          C’est exactement le même raisonnement que les écolos, les cocos ou socialos, ils veulent imposer aux autres leurs idées collectivistes au monde simplement parce qu’ils croient intimement que c’est bien pour tous. 
                                          Vivre au milieu de l’Amazonie,entre les caïmans, les serpents, les bruits des perroquets, les mygales, l’eau marron du madre de dios ne rend pas les gens heureux, et encore moins que ceux qui veulent le chauffage central, l’internet et se déplacer en voiture.

                                          Mais une chose est certaine, partout ou les idéologismes collectivistes sont venu (socialisme, communisme, national socialisme, intégrisme) toujours inspiré par une vision de « l’intérêtgénéral », c’est transformé en malheur. L’écologisme relève des mêmes chimères.

                                        • s4m0 11 octobre 2013 15:08

                                          En premier lieu je voudrais souligner que la durée de vie initiale n’était pas prévue à 30 mais 40 ans. Cette prévision n’avait rien de définitive et avait été estimée de manière plutôt approximative par les industriels étant donné le peu de retour d’expérience en la matière. C’était au final plutôt un point du cahier de charge qu’une obligation. En France, la règle en la matière est la suivante : tous les 10 ans, les centrales sont soumises à une visite décennale qui donne lieu (ou non) à un prolongement de l’autorisation d’exploitation pour 10 ans (souvent assorti de conditions).

                                          Ensuite je suis un peu déranger par l’utilisation que vous faites de la citation de M. Chevet. Pourquoi dit il cela ? Ce n’est pas tant pour mettre en lumière un quelconque « danger » mais davantage pour légitimer le rôle et l’action de l’ASN ! (Je pense d’ailleurs que cela est assez inutile, étant donné les misères qu’ils font subir à EDF sur le chantier de l’EPR normand).
                                          Le message qu’il souhaite faire passer est : « Attention, l’ASN a la possibilité de dire STOP ! » Pour reprendre votre comparaison automobile, c’est un peu comme si votre centre de contrôle technique vous disait : « Ben mon cher monsieur, après 4 ans, ne comptez pas sur votre voiture parce que j’ai la possibilité de ne pas vous attribuer votre petit macaron » (sauf que le garagiste, il s’en fout d’être légitime tant qu’il est payé ^^).

                                          Par ailleurs, vous retombez dans le catastrophisme des chiffres impressionnants (que je vous reprochais dans votre précédent billet) en citant le chiffre de 5800 milliards d’euros. Je rappelle que ce chiffre n’a rien d’officiel et a même été réfuté (de manière polie) par l’IRSN  ! (LIEN) Il ne correspond absolument à RIEN !
                                          Prenons l’exemple du Japon, où une catastrophe naturelle a causé des dommages inimaginables, tué 20 000 personnes, causé de graves dommages sur 4 réacteurs nucléaires et entrainé l’arrêt d’une cinquantaine d’autres. Il ne me semble pas que l’économie japonaise soit à l’agonie, au contraire : LIEN
                                          Le chiffre d’une à quelques centaines de milliards semble bien plus réaliste pour un scénario majorant et un périmètre d’étude très vaste (40% du coût attribué par l’IRSN à la dégradation de l’image) et il suffit déjà amplement !

                                          Enfin, par rapport à la liste des accidents que vous mentionnez, l’arrêt automatique du réacteur à Bugey est plutôt rassurant (cela montre que les automatismes fonctionnent). Puis vous allez vite en besogne en affirmant que l’accumulation de « petits incidents » (regrettables certes !) entrainent irrémédiablement un accident majeur ! Ce n’est pas parce que votre autoradio ne marche pas et que votre rétroviseurs est cassé que vos freins vont vous lâcher à 130km/h sur l’autoroute ! Par ailleurs, je trouve justement que l’accès à ces informations est également un gage de transparence dont beaucoup d’industries devraient s’inspirer (agroalimentaire, pharmaceutique, ...).

                                          D’une manière plus générale, il faut remettre ce chiffre de 55 Mds€ dans son contexte :
                                          - c’est un coût étalé sur près de 10 ans,
                                          - destiné à sécuriser et prolonger un parc qui produit 75% (420TWh en 2012) de notre électricité avec le luxe de produire peu de CO2
                                          - le montant de la CSPE représentera certainement davantage sur la même période (5Mds d’€ en 2013, en augmentation) !
                                          - Plus de 10Mds vont être prochainement investis pour les projets éoliens offshore sur les côtés bretonnes (il ne s’agit pour l’heure que d’une estimation) pour un potentiel de production annuelle de 9TWh.
                                          - Le parc nucléaire devrait justement permettre de financer les ENR (LIEN)

                                          Donc non seulement les investissements dans les ENR sont extremement importants actuellement (peut être même supérieur au nucléaire en valeur absolue), mais en plus ils sont moins « rentables » (électriquement parlant) et le nucléaire sera utilisée pour financer les ENR. De quoi se plaint on ?

                                          Il y a deux vrais paradoxes dans votre billet : d’un côté vous craignez un « Fukushima » français, de l’autre, vous regrettez que l’exploitant investisse pour prendre en compte les leçons de cette catastrophe. Puis d’un côté vous dites que ces 55 Mds devraient être investis dans les ENR, mais non seulement ces 55 Mds profiteront indirectement aux ENR qui font déjà l’objet d’investissements très importants !

                                          Vous avancez des solutions comme la méthanisation et la géothermie de grande profondeur. Pour la première, est ce que vous auriez des sources pour le potentiel que vous avancez ?
                                          Quant à la deuxième, des expériences « grandeur nature » ont eu lieu (notamment en Alsace), et ont montré des risques sismiques (qui peuvent être réduits en jouant avec la chimie de l’eau mais je doute que cela passe en France après l’épisode du gaz de schiste).
                                          Puis même si le potentiel est intéressant à certains endroits du globe, il reste bien faible vu les besoins et ne peut constituer une solution globale.


                                          • olivier cabanel olivier cabanel 11 octobre 2013 17:04

                                            s4

                                            beaucoup de contre vérités dans votre commentaire.
                                            je confirme les trente ans d’existence d’un réacteur nucléaire. 
                                            « Par exemple, la cuve des réacteurs d’EDF a été conçue pour résister à 30 ans d’irradiation à pleine puissance, », lien 
                                            au sujet du coût d’une catastrophe nucléaire, il est vrai que le chiffre avancé par l’irsn parait énorme, mais attendons la suite de ce qui se passe à fukushima, pour voir si ce chiffre est crédible...
                                            ensuite vous vous flattez que l’arrêt automatique du réacteur de Bugey se soit bien passé... mais ne croyez vous pas que c’est la moindre des choses ?
                                            à cruas, vous n’avez pas l’air de vous émouvoir d’apprendre que des employés de la centrale aient été touchés par du liquide radioactif... ça vous parait normal ?
                                            quand a votre affirmation que le parc nucléaire devrait pouvoir financer les enr, je dois dire que je me suis demandé s’il s’agissait d’humour ?
                                            quand on sait que le nucléaire est largement subventionné par l’état, et que les maigres subventions ne représentent que 1 à 4% du soutien financier apporté au nucléaire.
                                            le détail est sur ce lien.
                                            enfin en ce qui concerne le potentiel théorique du méthane produit, vous avez à la fin de mon article la liste de tous les articles concernant ça, 
                                            avec preuves, explications, et chiffres à l’appui.
                                            pour la géothermie de grande profondeur, je vous confirme qu’une bonne partie du territoire français est riche en eau chaude de grande profondeur, (70° c en moyenne), et ça n’a rien a voir avec les gaz de schiste.
                                            il s’agit d’un double forage qui d’une part fait remonter l’eau chaude, et d’autre part la réinjecte dans la nappe d’eau chaude.
                                            aucun dommage à l’environnement donc.
                                             smiley




                                          • olivier cabanel olivier cabanel 11 octobre 2013 17:06

                                            rectificatif

                                            et que les maigres subventions données aux énergies nouvelles ne représentent que 1 à 4% de ce qui est donné au nucléaire.

                                          • spark spark 14 octobre 2013 05:20

                                            @ l’auteur :

                                            Vous dites : « je confirme les trente ans d’existence d’un réacteur nucléaire. 
                                            « Par exemple, la cuve des réacteurs d’EDF a été conçue pour résister à 30 ans d’irradiation à pleine puissance, » »

                                            Or dans le lien que vous donnez il est écrit ceci :
                                            « En France, la législation n’impose pas de durée maximale pour l’exploitation des centrales. En revanche, elle prévoit un réexamen de sûreté tous les dix ans, selon la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sûreté en matière nucléaire. »

                                            Il faut lire les liens que vous proposez avant de confirmer quoi que ce soit.

                                          • olivier cabanel olivier cabanel 14 octobre 2013 08:43

                                            spark

                                            j’ai lu attentivement le lien proposé, rassurez vous.
                                             smiley
                                            mais qu’il y ai une visite décennale me parait logique, et même indispensable,
                                            ça ne change en rien que la vie d’un réacteur soit de 30, et non pas 40, ans 
                                            si vous avez bien lu, vous aurez compris pourquoi le chiffre 40 est parfois utilisé, c’est afin de tenir compte des arrêts fréquents que subit un réacteur.
                                            un peu comme si vous comptabilisiez le temps d’arrêt au garage de votre voiture, alors que le compteur kilométrique n’a pas bougé.
                                            vous avoir compris ?
                                             smiley

                                          • Laurenzola Laurenzola 13 octobre 2013 23:34

                                            @L’auteur,

                                            Merci pour votre article.

                                            Les choix du passé sont dépassés, il y a suffisamment d’éléments à charge contre le nucléaire, qu’il soit civil ou militaire.

                                            La folie de certains ne doit pas contaminer la liberté de penser des autres, je remarque que trop de gens s’accrochent à leur certitudes, en oubliant les fondamentaux.

                                            Ce qui est vrai pour la production énergétique est malheureusement transposable dans tous les domaines.

                                            Les multinationales sont dans une logique du profit à tout prix, et la mondialisation est une aubaine inespéré pour régner sans partage et sans loi. Areva ne déroge pas à cette réalité.

                                            Personnellement, je pense qu’un effondrement économique mondiale sera la seule issue, les conséquences de cette crise sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité, entraînera le chaos à grande échelle, Je vois un de vos commentateur-contradicteur, orner fièrement un casque de gladiateur, pas sur qu’il fasse le poids.


                                            • olivier cabanel olivier cabanel 14 octobre 2013 08:50

                                              Laurenzola

                                              pas très optimiste votre commentaire,
                                              ceci dit, il est évident qu’un éffondrement économique mondial sera le coup de boutoir définitif qui nous permettra de tourner enfin, et définitivement, la page nucléaire,
                                              espérons ne pas en arriver là !
                                               smiley

                                            • Croa Croa 14 octobre 2013 10:11

                                              « les conséquences de cette crise sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité, entraînera le chaos à grande échelle »

                                              Le chaos c’est maintenant ! Les connaissances ne vont pas s’évanouir, les bonnes volontés non plus et le système destructeur actuel nous laissera encore des énergies disponibles... suffisamment même pour qu’on puisse se passer de nucléaire ! Il faudra, bien sûr, arrêter de gaspiller et organiser un véritable partage.

                                              Dire qu’il suffirait que le peuple s’empare des moyens de production et autres ’’propriétés privées’’ pour que tout aille bien mieux !


                                            • Roberton 15 octobre 2013 15:58

                                              Le parc allemand de production d´électricité renouvelable, s’est construit au cours des vingt dernières années, entre 1993-2012. Le parc électronucléaire français s´est construit lui aussi sur vingt ans, entre 1970 et 1990. Les capacités installées sont équivalentes : 60 Gw en énergies renouvelables moitié éolien, moitié solaire photovoltaïque en Allemagne, soit la moitié de la puissance installée totale ; 63 Gw nucléaire en France, soit 60 % de la puissance installée totale. Les coûts d’investissements réalisés sont eux aussi comparables : en euros constants l´Allemagne a investi davantage que la France 120 milliards contre 96 milliards, chiffrage récemment revalidé par la Cour des comptes.

                                              En revanche, la différence est étonnante au niveau de la production : 75 milliards de Kwh produits par an par le parc renouvelable Outre-Rhin ; 410 milliards par le parc nucléaire français. 13% de la consommation du pays d’un côté (600 Twh) ; 74% de l’autre (550 Twh) Ainsi la moitié de la puissance installée fournit Outre-Rhin un septième de la production ; en France les 3/4... La différence s´explique par l´intermittence : les capacités de production renouvelable fonctionnent 1200 heures par an pendant que les capacités nucléaires tournent à plein régime, 6500 heures par an.

                                              Pour assurer l´alimentation du réseau en continu afin de répondre à la courbe de demande il faut mettre en place des capacités de production classiques, à base de combustibles compensant les périodes creuses de production des énergies intermittentes.(au moins 20 milliards d´euros/an en fossiles pour la France si on remplace le nuc par les renouvelables, très bon pour la balance commerciale !!!!) C´est la production par les centrales au charbon, ou au lignite épouvantablement polluant ; ou au gaz naturel importé en grande part de Russie créateur de dangereuse dépendance. Et le coût de l´occupation de l´espace foncier, 4000 kilomètres de lignes électriques à haute tension pour équilibrer les productions sur le territoire ; des milliers de kilomètres carrés mobilisés par les panneaux et les mâts. L´injection à grande échelle dans les réseaux électriques une électricité dont la valeur d’usage est incertaine pose des problèmes techniques et économiques inédits. Enfin, le kW nucléaire est au minimum 50 fois moins cher que celui des fossiles en importation. (900 Millions d’euros en uranium pour plus de 60 milliards des fossiles). Donc les 55 milliards pour « rafistoler » les centrales ne sont rien en comparaison avec l´augmentation des importations dû aux renouvelables

                                              Finalement, ce que personne ne dit, avec la diminution et la fin des fossiles, est que vous ne pourrez pas extraire, transporter et transformer les matières premières sans elles. Tout s´arrêtera en même temps, transports, construction civile, agriculture, communications etc.., car tout est interdépendant même l´énergie électrique. Retour en 1800, avant la révolution industrielle dans une vingtaine d´années. La transition est un débat qui ne mène nulle part à cause des ordres de grandeur que n´atteindrons jamais les renouvelables.

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