Où en est la « guerre au terrorisme » : interview d’un expert du renseignement
Entretien avec Eric Denécé. Du 11-Septembre aux promesses d’Obama, en passant par la situation en France et en Afghanistan, l’expert en renseignement nous fait partager son point de vue sur la lutte anti-terroriste... et ses zones d’ombre.
C’est donc l’heure du bilan pour George W. Bush. Après huit années passées à la Maison Blanche, le président américain a quitté la scène, mardi 20 janvier, dans un étrange silence. C’était jour de fête à Washington, jour d’investiture du messie Obama.
L’image du jour, ce fut peut-être celle de Dick Cheney dans son fauteuil roulant. Celui qui passe pour être le vice-président le plus puissant de l’histoire moderne des Etats-Unis se serait blessé... en rangeant ses cartons. Mentor de Bush, inspirateur des interrogatoires musclés de la CIA à Guantanamo, soupçonné d’avoir « manipulé les renseignements pour inventer la menace d’armes de destruction massive irakiennes », et d’avoir « trompé les citoyens sur la prétendue relation entre l’Irak et al-Qaida », on aurait dit qu’il avait reçu en pleine poire, avec un léger contre-temps, les godasses de Mountazer al-Zaïdi. Dommage collatéral de sa guerre en Irak...
Une fin de règne décidément pleine de symboles, et des plus incroyables... Tandis que l’arrivée au pouvoir de Bush en 2001 était marquée par les frappes de deux Boeing dans les tours de Manhattan, celle d’Obama était, quant à elle, comme saluée par l’amerrissage presque serein d’un Airbus au pied de ces mêmes tours, sur les eaux de l’Hudson. Un miracle sur les lieux de la catastrophe. Il paraîtrait même que certains rêveurs éveillés virent l’avion marcher sur l’eau...
Mais revenons sur terre. Où en est donc, en 2009, la "guerre au terrorisme", initiée par l’administration Bush au lendemain des attentats du 11-Septembre ? Obama attrapera-t-il Ben Laden, comme il l’a promis ? La liberté de chacun pourra-t-elle être préservée dans cette guerre contre la terreur qui paraît sans fin ? La France est-elle menacée ? Autant de questions sur lesquelles Eric Denécé nous apporte son éclairage. Officier de renseignement dans l’armée entre 1986 et 1989, notamment au Cambodge et en Birmanie, ancien consultant pour le ministère de la Défense concernant l’avenir des forces spéciales, il dirige aujourd’hui le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R). Auteur de plusieurs ouvrages sur l’espionnage, le terrorisme islamique et l’intelligence économique, il a récemment collaboré à Secret Défense, un film d’action de bonne facture qui décrit la guerre de l’ombre que se livrent terroristes et agents secrets en France.
Le sujet du terrorisme international étant inépuisable, il n’était évidemment pas possible de l’aborder dans toute son ampleur et sa complexité. L’entretien qui suit se veut donc une simple contribution au débat, sur une thématique particulièrement prisée sur AgoraVox. Si je devais en tirer un enseignement, c’est qu’on ne peut définitivement pas se fier - les yeux fermés - à la moindre information circulant sur le terrorisme et le renseignement, même si elle émane de sources apparemment fiables. A chacun maintenant d’en tirer les siens...
Taïké Eilée : Alors que George Bush vient de passer les rênes du pouvoir américain à Barack Obama le 20 janvier, beaucoup considèrent que la guerre en Irak constitue l’essentiel de son bilan et que celui-ci est négatif. Partagez-vous ce point de vue ?
Eric Denécé : Oui, le bilan de la guerre en Irak est négatif, à la fois pour les Irakiens et pour ce que ça coûte aux Américains. C’est un bilan négatif pour la réputation des Américains et pour la paix mondiale, indéniablement. Il y a des aspects sur lesquels il est positif, mais ils sont mineurs.
Je vous avais pourtant entendu dire l’année dernière [1] que la guerre en Irak était plutôt une réussite dans la stratégie des néoconservateurs…
La stratégie des néoconservateurs, c’est la campagne de 2003. Elle a été une réussite militaire : avec 250.000 hommes, ils sont venus à bout d’une armée de plusieurs millions d’hommes, ont totalement envahi le pays. Et pour les néoconservateurs, cela a eu des intérêts sur un certain nombre de contrats pétroliers. Mais ce n’est pas le bilan de George Bush, ce sont deux choses différentes.
Qu’en est-il du bilan de Bush en matière de lutte contre le terrorisme ?
Il est positif : Al-Qaïda a été quasiment réduite à néant. Il reste quelques centaines d’hommes. Quant à la structure centrale, qui est apparue à partir de 1989, elle a quasiment disparu. Hormis Ben Laden et Al-Zawahiri, tous les grands leaders ont été arrêtés. En outre, le terrorisme n’a pas frappé dans un pays occidental depuis déjà plusieurs années. Donc, malgré tout, le bilan de la lutte anti-terroriste sous la houlette américaine est plutôt positif.
Ben Laden aurait envoyé un nouveau message, le 14 janvier, dans lequel il appellerait au djihad à Gaza. Le président Obama y a immédiatement réagi en rappelant que l’une de ses priorités était la capture de Ben Laden. Je voulais savoir si vous partagiez ce point de vue, car j’avais lu l’an passé une interview [2] dans laquelle vous disiez que les Américains savaient à peu près où se trouvait Ben Laden, mais n’avaient pas intérêt à le capturer ou le tuer…
C’est toujours mon point de vue, mais Obama a le droit de changer d’avis… Et puis en même temps, vous savez, ce sont aussi des discours politiques : on ne peut pas dire au monde, ni à la population américaine, qu’on ne veut pas capturer Ben Laden. De toutes façons, ça ne présente aucun intérêt sur le plan de la lutte anti-terroriste aujourd’hui, ça présente plus d’inconvénients que d’intérêts.
Quels seraient les inconvénients à le capturer et juger ?
Mais que voulez-vous en faire quand il sera devant un tribunal ? Ça va réaugmenter les campagnes d’attentats pour obtenir sa libération ou pour faire de son procès, disons, un événement planétaire.
Venons-en à une autre actualité récente. Barack Obama a nommé, le 9 janvier, Leon Panetta à la tête de la CIA et Dennis Blair directeur du renseignement national, avec la consigne de respecter désormais les Conventions de Genève lors des interrogatoires de terroristes présumés. Pensez-vous que l’on puisse vraiment lutter efficacement contre le terrorisme en n’ayant absolument pas recours à la torture ?
J’ai envie de vous dire oui, mais malheureusement on n’évite jamais les dérapages. Il est effectivement indispensable que la CIA soit reprise en main là-dessus, parce que, quand on observe de la torture dans les situations de guerre, elle vient généralement des services de renseignement militaires ou des services de renseignement policiers, mais normalement elle ne vient jamais des services de renseignement extérieurs, donc c’est particulièrement contre-nature pour la CIA.
L’un des principaux reproches adressés à la CIA sous la présidence Bush, outre son usage de la torture, c’est de ne pas avoir su prévenir les attentats du 11 septembre 2001. A ce sujet, j’ai été intrigué par une déclaration que vous avez faite dans un entretien [3] de septembre 2004, où vous suggériez que l’administration Bush aurait pu bénéficier des informations suffisantes pour stopper les attaques et les aurait laissées se produire pour pouvoir aller en Irak…
On ne peut pas parler d’échec du renseignement le 11 septembre 2001, car il s’agit surtout d’un échec des institutions américaines. Cette idée fausse est colportée depuis 8 ans par les médias, notamment par la presse américaine. Certes, il y avait des dysfonctionnements à la CIA, et l’Agence avait besoin d’être réformée. Mais ce n’est pas la cause du succès de l’opération terroriste, car des renseignement existaient, aussi bien à la CIA qu’au FBI. Mais pour des raisons juridiques, les deux services n’avaient pas le droit d’échanger des informations ! Que les institutions politiques, que ce soit la Maison Blanche ou le Conseil national de sécurité, n’aient pas su les mettre bout à bout, ce n’est pas la faute des hommes qui vont chercher l’information sur le terrain.
Mais d’après vous, c’est simplement de la maladresse, ou l’administration Bush aurait-elle pu vouloir sciemment laisser se produire les attaques ?
Bien sûr que non, comment voulez-vous qu’un régime démocratique comme les Etats-Unis décide d’organiser contre lui-même un attentat de cette nature ?
Non, ils ne l’auraient pas organisé, mais…
Non, ils ne l’ont pas laissé faire. Vous savez, ce n’est pas parce qu’on a les renseignements qu’on prend la bonne décision.
Je vous posais cette question car j’avais lu une interview de vous, qui avait peut-être été mal retranscrite, où vous disiez : « Le pouvoir veut faire porter aux services les échecs de son impréparation aux attentats du 11 septembre. Bush, dès le début, n’a pas pris conscience du danger. Soit parce qu’il est complètement passé à côté, soit, et je crois à cette théorie du complot, parce qu’ils voulaient absolument aller en Irak pour le pétrole. »
Oui, mais tout ça est vrai… Je ne sais pas ce que vient faire le mot « complot » là mais… Bush avait décidé avant les attentats du 11 septembre 2001 d’aller en Irak pour le pétrole, et quand les attentats ont eu lieu, il a voulu faire croire que Saddam Hussein était lié aux attentats du 11-Septembre, ce qui est une foutaise. On ne parle pas du même complot. Les Américains ont monté le complot de Saddam Hussein, mais ça n’en était pas un.
On sait par ailleurs que George Bush avait déclaré dès le lendemain des attentats qu’il souhaitait combattre aussi bien les terroristes que leurs éventuels soutiens étatiques. Or, des informations émanant de la grande presse mondiale et même du Congrès américain indiquent que les services secrets pakistanais et saoudiens auraient pu appuyer, financer notamment, les pirates de l’air [4]. Je voulais vous demander si ces informations vous paraissaient crédibles…
Non, la façon dont elles sont formulées n’est pas crédible. Qu’il y ait eu des liens très étroits, avant le 11-Septembre, entre les Pakistanais et Al-Qaïda, entre l’Arabie Saoudite et Al-Qaïda, par différents moyens, c’est une réalité. Maintenant, jamais ni les Saoudiens ni les Pakistanais, les membres du gouvernement, n’auraient donné leur feu vert à un attentat de cette ampleur aux Etats-Unis. Ce n’est pas parce que les grandes familles saoudiennes, voire des ministres saoudiens ont financé Ben Laden, et que des gens au sein des services pakistanais ont soutenu Ben Laden, que les Etats ont donné leur feu vert à une opération contre Washington et New York.
Je ne parlais pas forcément des gouvernements, mais des services, notamment l’ISI au Pakistan…
Oui, c’est ce que je viens de dire… Jamais une direction de service, jamais un gouvernement ne donnerait cet ordre. Après, qu’un individu taré de l’ISI, parce qu’il est islamiste radical, y participe, oui, mais ça n’engage que lui. Ça n’a rien à voir avec ce que font les services ou le gouvernement pakistanais.
Pourtant ce qu’on a lu dans la presse, c’est que c’est le chef de l’ISI lui-même qui avait financé Mohammed Atta…
Attendez… C’est comme si vous étiez aux Etats-Unis et que vous disiez « Tous les Français racontent que les attentats du 11-Septembre ont été organisés par la CIA », et que vous citiez Thierry Meyssan… en généralisant à toute la population. C’est pareil. On a aussi affaire à des déclarations de responsables américains qui font de l’amalgame, parce que ce sont des parlementaires et pas des gens du renseignement.
Venons-en à la situation française. A la fin du film Secret Défense, pour lequel vous avez joué un rôle de conseiller pour le scénario, on apprend que 15 attentats ont été déjoués en France depuis le 11 septembre 2001. Est-ce à dire que la France soit une cible prioritaire du terrorisme islamiste ?
La France n’est pas une cible prioritaire du terrorisme, elle est beaucoup moins prioritaire que ne le sont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, et elle est moins prioritaire que ne le sont les dirigeants pakistanais, ou les Américains en Irak. Nous sommes l’une des cibles importantes, mais nous ne sommes pas la cible prioritaire.
Comment s’articule la stratégie violente des terroristes avec une autre stratégie, que vous avez décrite [5], celle des musulmans radicaux qui veulent transformer la société française de l’intérieur, de manière douce et pacifique, en modifiant petit à petit les règles de conduite au sein des entreprises, ou encore en se faisant élire au niveau local ? Vous dites que les actions terroristes leur seraient même néfastes, car elles pourraient développer l’intolérance à leur égard et créer un rejet de la population. Pourrait-on dire, d’une certaine manière, que les radicaux nous protègent des terroristes ?
Je ne le pense pas, je ne pense pas que leurs stratégies s’articulent. Ils ont des stratégies différentes, qui, par certains aspects, vont dans le même sens, car elles visent à faire triompher un islam radical, exclusif et totalitaire, mais ils n’ont pas de stratégie commune. D’abord, parce que le terrorisme international est un terrorisme étranger, et qu’en France on a affaire à des musulmans radicaux qui veulent prendre le pouvoir, et non pas détruire.
Donc ce sont deux approches indépendantes, ces différents groupes n’agissent pas de concert…
Pas à ma connaissance.
C’est justement pour prévenir des actions terroristes en France que, selon le Premier ministre François Fillon, nos troupes sont en Afghanistan. Or, certaines personnalités, comme Jean-Luc Mélenchon, considèrent que le véritable objectif de cette guerre serait le contrôle des robinets d’hydrocarbures de la planète. D’après vous, quelle est la hiérarchie des priorités dans cette guerre, pour les Américains et pour les Français ?
Pour les Américains, je ne peux pas vous répondre. Pour nous Français, on a décidé d’être présent là-bas, et il n’y a pas d’enjeux économiques cachés : ce n’est pas nous qui pouvons contrôler les robinets du pétrole, avec à peine 1.500 hommes en Afghanistan. Il n’y a pas d’enjeux cachés… Quand Mr Mélenchon dit que pour les Américains il y a des enjeux cachés, ils ne sont pas cachés, puisqu’ils l’ont dit en Irak et ils l’ont dit en Afghanistan : ils sont là effectivement pour contrôler une partie de l’énergie mondiale. Il n’y a là rien de nouveau.
Mais la raison majeure de la guerre en Afghanistan, c’est tout de même la lutte contre le terrorisme ?
Evidemment. A la différence de l’Irak, où il y avait d’autres enjeux bien sûr.
Pour conclure, pensez-vous qu’il soit possible, car c’est une crainte que manifeste beaucoup de monde, de conserver le degré de liberté que nous connaissons aujourd’hui tout en luttant efficacement contre tous les terrorismes qui vont se développer dans le futur ?
Bien sûr. Je pense qu’on peut garder le même niveau de liberté, de libertés publiques, de libertés fondamentales. Ça ne veut pas dire qu’il ne va pas y avoir des contraintes, mais il n’y a pas de raison que la liberté diminue dans le cadre d’une lutte anti-terroriste. Plus de contrôles dans les aéroports, plus de caméras à différents endroits… ce sont des contraintes, ce ne sont pas des atteintes à notre liberté. Parce que notre liberté fondamentale, qui s’exerce d’abord par le droit de vote, par la presse, c’est aussi de vivre en sécurité.
Notes :
[1] Le Fait du jour, 19 mars 2008 : « Je pense que ce qui se passe en Irak est un véritable succès de la politique des néoconservateurs, c’est-à-dire Bush et son entourage, sous la houlette de Cheney et de Kagan et de quelques autres, font avancer point par point leur stratégie, et c’est pour eux une véritable victoire, dans la mesure où on se dirige lentement, mais très probablement, vers une partition du pays, vers un redécoupage de certaines frontières aux Moyen-Orient, et c’est ce qu’ils veulent. »
[2] Télérama, 30 juin 2008 : « Les Américains savent, à un ou deux kilomètres près, où se trouve Ben Laden, au nord de la zone tribale entre Pakistan et Afghanistan », mais « ils le préfèrent plutôt vivant que mort, en martyr ».
[3] Entretien de septembre 2004 accordé au journaliste Bruno Fay : « Le pouvoir veut faire porter aux services les échecs de son impréparation aux attentats du 11 septembre. Bush, dès le début, n’a pas pris conscience du danger. Soit parce qu’il est complètement passé à côté, soit, et je crois à cette théorie du complot, parce qu’ils voulaient absolument aller en Irak pour le pétrole. »
[4] Sur le Pakistan : Times of India, 9 octobre 2001 : « Des sources au plus haut niveau confirment que le général a perdu son poste en raison des preuves produites par l’Inde et montrant ses liens avec un des kamikazes qui ont détruit le World Trade Center. Les autorités américaines ont exigé son renvoi après la confirmation du fait que 100.000 dollars avaient été transférés du Pakistan au pirate de l’air, Mohamed Atta, par l’intermédiaire de Omar Sheikh, à la demande du général Mahmood Ahmed. Des sources gouvernementales importantes confirment que l’Inde a contribué de manière significative à établir le lien entre l’argent transféré et le rôle joué par le chef démissionnaire de l’ISI. Bien qu’ils ne fournissent pas de détails [ces sources] affirment que les données fournies par l’Inde, notamment le numéro de téléphone du mobile d’Omar Sheikh, ont aidé le FBI à remonter et à établir le lien ». Voir aussi Dawn, Wall Street Journal, Daily Excelsior, London Times, Asia Times, Guardian…
Sur l’Arabie Saoudite : New York Times, 2 août 2003 : « La partie classifiée du rapport du Congrès sur les attaques terroristes du 11 septembre 2001 affirme que deux citoyens saoudiens, qui avaient au moins des liens indirects avec deux pirates de l’air, étaient probablement des agents du renseignement saoudien, et auraient pu être sous les ordres de membres du gouvernement saoudien, selon les personnes qui ont vu le rapport. » Voir aussi Associated Press…
Sur des gouvernements étrangers non spécifiés : Sénateur Bob Graham, président du Comité du renseignement du Sénat, PBS, 11 décembre 2002, lors de la sortie du rapport conjoint des comités du renseignement du Sénat et de la Chambre des Représentants sur le 11-Septembre : « J’ai été surpris des preuves qu’il y avait des gouvernements étrangers impliqués dans l’aide aux activités d’au moins quelques-uns des terroristes aux Etats-Unis. […] Pour moi, c’est une question extrêmement importante et la plus grande partie de cette information est classifiée, je pense sur-classifiée. Je crois que le peuple américain devrait connaître l’étendue du défi auquel nous sommes confrontés en termes d’implication de gouvernements étrangers. [...] Je pense qu’il y a une preuve très convaincante qu’au moins quelques-uns des terroristes étaient assistés pas seulement dans le financement - bien que cela en ait fait partie - par un gouvernement étranger souverain et que nous avons failli à notre devoir de débusquer tout cela [...]. Cela sera rendu public un jour ou l’autre lorsque le dossier sera déclassé, mais ce sera dans 20 ou 30 ans ».
[5] Riposte laïque, 22 avril 2008
Crédit image : Le dessin de Chappatte : 5 ans de guerre contre le terrorisme - Paru dans le journal Le Temps
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