Parti socialiste, Royal, Hollande, primaires présidentielles et apparence d’impartialité
Quel que soit le programme affiché par un parti politique à la veille d’élections présidentielles, on sait bien qu’après ces élections les promesses n’engagent que ceux qui avaient bien voulu y croire. A fortiori, pour ce que des images médiatiques ont pu laisser entendre. Sans doute, la pratique réelle des politiques est-elle beaucoup plus importante pour juger de ce qu’on peut vraiment en attendre. Par exemple, on ne peut pas valablement espérer d’un parti au gouvernement un comportement plus strict dans le domaine institutionnel que celui dont il a fait preuve dans son fonctionnement organisationnel interne. De ce point de vue, on ne peut que s’inquiéter du maintien de François Hollande dans la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste pendant la campagne interne pour l’investiture présidentielle, où Ségolène Royal a été candidate.
D’après Wikipedia, Ségolène Royal est la compagne de François Hollande, avec qui elle a eu quatre enfants. Il existe donc d’incontestables intérêts qui lient ces deux dirigeants politiques. Toujours d’après Wikipedia, leur patrimoine commun est « géré dans une société civile immobilière "de la Sapinière" créée en 1990 au capital de 914 694 euros (6 millions de francs) ».
Cette situation est parfaitement comparable à celle que prévoit le Code de procédure civile, dans son article 341. Un magistrat peut être récusé, notamment, « s’il existe un lien de subordination entre le juge ou son conjoint et l’une des parties ou son conjoint ». Ce qui paraît logique. Mais, si un tel critère est bien connu dans les procédures judiciaires, il devrait a fortiori prévaloir dans des opérations politiques au niveau d’une précampagne présidentielle, où les enjeux sont beaucoup plus importants que dans la grande majorité des affaires de justice et, par conséquent, les risques de confusion d’intérêts devraient faire l’objet de précautions encore plus sévères.
En l’occurrence, l’impartialité de la direction du Parti socialiste a été à plusieurs reprises mise en cause par des candidats potentiels ou réels à l’investiture présidentielle de ce parti. Une solution parfaitement viable eût été que François Hollande abandonne provisoirement, jusqu’à la fin des primaires, la fonction de premier secrétaire, avec, au besoin, quelques mesures complémentaires de façon à garantir, au moins, l’apparence d’impartialité de l’exécutif de l’organisation. A la place, François Hollande a continué à contrôler l’appareil, et le site du Parti socialiste renvoie de manière très visible à un entretien de ce dirigeant, paru le 6 novembre dans Libération.
N’étant pas membre du Parti socialiste, je me suis abstenu d’aborder cette thématique avant le premier tour des primaires du PS. Ce dont il s’agissait, pour moi, c’était de voir si le PS était capable de se poser lui-même cette question et de la régler de manière conséquente et vraiment éthique. Il me semble que le constat qui s’impose est décevant.
Peut-on raisonnablement espérer qu’un parti fonctionnant de la sorte procède, s’il l’emporte en 2007, à une réforme positive des institutions du pays ? On peut sérieusement en douter, d’autant plus que la question de l’apparence d’impartialité de toutes les instances de l’Etat et des autres pouvoirs publics est très certainement essentielle et constitue l’un des défis pour toute transformation ou évolution progressiste sur le plan institutionnel. Un problème qui ne concerne pas seulement le Parti socialiste ou l’UMP, d’ailleurs, mais qui résulte d’un mode de fonctionnement collectif de l’actuelle classe politique française et des "élites" qui gèrent le pays.
En tout cas, ce qui paraît clair, c’est qu’avec des dirigeants issus des « fournées d’élites » des trois dernières décennies, ce n’est pas le changement qui nous attend mais l’aggravation de ce qu’on subit déjà, et dont, en principe, on ne veut plus. Une réalité qui peut ne pas plaire à de nombreux croyants des idoles politiques à la mode, mais qui malheureusement m’apparaît incontestable.
107 réactions à cet article
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L’auteur a d’autant plus raison, que c’est François Hollande qui, au nom du Parti Socialiste, a « salué » la victoire de sa compagne :
France
PS : François Hollande salue la victoire « sans appel » de Ségolène Royal
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a salué vendredi la victoire « claire, transparente, ample » et « sans appel » de sa compagne Ségolène Royal au premier tour de la primaire du PS jeudi. « Une autre étape s’ouvre aujourd’hui, c’est celle de la dynamique de victoire que nous devons engager dans le pays », a-t-il dit.
« Il y a eu le vote et ce vote a été clair, transparent, ample quant à son résultat et je crois qu’aujourd’hui nous pouvons être collectivement fiers : les vainqueurs, en l’occurrence une, et les vaincus », a-t-il commenté sur France-Inter en direct de sa ville de Tulle (Corrèze). « Ce sont tous les socialistes qui ont gagné ».
(...) [fin de citation]
C’est fort de café, de la part, du « candidat consort - prémier secrétaite », de dire « Ce sont tous les socialistes qui ont gagné » à cause du score de Mme. Royal.
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Le lien n’a pas bien marché à cause d’un caractère qui n’a pas été repris. Voici une autre dépêche :
http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/0,,3356455,00-hollande-salue-victoire-royal-.html
Hollande salue la victoire de « tous les socialistes »
(...)
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a déclaré vendredi sur France Inter que « ce sont tous les socialistes qui ont gagné », après la victoire de Ségolène Royal à la primaire pour la présidentielle. Le vote a été « clair, transparent, ample quant à son résultat et je crois aujourd’hui que ce sont tous les socialistes qui ont gagné » même s’il y a « un vainqueur et des vaincus », a-t-il dit...
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Que voulais-tu qu’il dise ?......
DSK aurait gagné avec le même score , le commentaire aurait été identique.
C’était les primaires pour désigner un candidat.
Un candidat l’a emporté avec plus de 60% des voix alors qu’aux derniers sondages ce n’était pas gagné.
Quels devaient être les commentaires ?
Soyons réalistes. Quand aux intêrets financiers communs , où est le problème , dans un couple pérenne ?
Tiens à propos de compagne, Cécilia a curieusement disparu de la presse people, ce n’était plus un bon joker électoral ? Après nous l’avoir joué à la Kennedy, avec femme, enfants et labrador ......
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Les pratiques de l’UMP n’excusent pas celles du PS. Hollande n’aurait tout simplement pas dû rester premier secrétaire du PS pendant ces primaires.
D’ailleurs, on dirait que Royal marche avec une télécommande...
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Article pertinent. (le seul aspect qui me déplait étant la source Wikipédia alors qu’il y avait mille autres moyens qu’une encyclopédie libre de justifier les relations Hollande-Royal)
Evidemment, des manquements à l’éthique de base pourront se trouver dans la plupart des partis : en tirera les conclusions qui veut ^^
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Il y a d’autres sources, c’est vrai, mais davantage censurées, et dans lesquelles on ne trouvera pas l’information :
« ... leur patrimoine commun est « géré dans une société civile immobilière »de la Sapinière« créée en 1990 au capital de 914 694 euros (6 millions de francs) ». »
qui n’a pas été démentie, ni attaquée en diffamation.
Wikipédia vérifie ce genre de choses.
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Mais pourquoi cette affirmation serait démentie ou attaquée en diffamation ? Je ne sais si elle est vraie puisque je ne connais pas personnellement le couple, mais elle me parrait tout à fait réaliste et pas du tout choquante. Ce patrimoine ne correspond finalement qu’à la propriété d’un appartement de 5 pièces à Paris, ce qui pour un couple de cadres supérieurs avec 4 enfants ayant passé les 50 ans, ne me parrait pas correspondre à une extraordinaire richesse. Qu’apporte cette information ? Aurais-je mal compris quel était l’intéret de l’info ? Parceque s’il s’agit juste de prouver que Royal et Hollande ont des intérets commun, il était inutile de sourcer l’info, tout le monde sait qu’ils ont eu 4 enfants ensemble ce qui habituellement prouve une relative proximité il me semble.
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Bon, je le redis en peu de mot (ça évitera qu’on en prenne un au hasard pour dénaturer mon propos). Le premier secrétaire du parti socialiste ne fait pas le vote, ce sont les militants. L’HISTOIRE LE PROUVE puisqu’un premier secrétaire a déjà perdu l’investiture face à son challenger.
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Bon, je le redis en peu de mot (ça évitera qu’on en prenne un au hasard pour dénaturer mon propos). Le premier secrétaire du parti socialiste ne fait pas le vote, ce sont les militants. L’HISTOIRE LE PROUVE puisqu’un premier secrétaire a déjà perdu l’investiture face à son challenger.
(désolé, du doublon, cette réponse a été faite plus haut à un très mauvaise endroit, toutes mes excuses)
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Les militants sont soumis à une propagande des dirigeants les plus influents. Au PS, la machine pro-Ségolène a travaillé à fond. Plus les sondages, faits par des instituts dont les propriétaires ont aussi leurs préférences. A leur tour, la direction a largement instrumentalisé les sondages.
La question de l’impartialité de la direction du PS pendant la période du scrutin était donc essentielle.
Ajoutons les barrages opposés à un certain nombre de candidats à la candidature.
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« géré dans une société civile immobilière »de la Sapinière« créée en 1990 au capital de 914 694 euros (6 millions de francs) ».. ; »
Sauf méprise de ma part, cette mention ne signifie pas que la société ne possède que ce capital. C’est d’ailleurs un chiffre de 1990, si je ne m’abuse.
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« Le premier secrétaire du parti socialiste ne fait pas le vote, ce sont les militants. »
Non, ce sont les milieux financiers qui imposent des décisions. Ils contrôlent les médias les réseaux d’influence... Surtout, dans ce genre de partis dits « de gouvernement » où beaucoup de militants avec les « bras longs » doivent en tout ou en partie leurs carrières professionnelles à l’aide discrète du parti.
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Oui.
Totalement, en accord avec toi.
Si pour une fois les intervenants d’ Agoravox, allaient chercher -de façon équitable- des crosses dans la tête du couple Sarkozy/Cécilia ?
Pouquoi ce tabassage en règle contre les tenants du PS.
Et les intérêts financiers de Sarkozy à Neuilly , ville phare où il se pavanne -en refusant l’accès légal au logements sociaux de citoyens non-grata- ?
Il est où l’article sur Sarkozy ? Je l’attends avec impatience.
Un peu d’équité sur ce forum ne ferait pas de mal. On tape toujours sur les mêmes .....
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Commentaire précédent destiné à figurer derrière celui de Jak
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« beaucoup de militants avec les »bras longs« ... »
Et ceux qui ne font pas partie des « initiés » n’ont aucun pouvoir réel. C’est un piège et une duperie, ce genre de partis.
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« Pourquoi ce tabassage en règle contre les tenants du PS. »
Je ne vois pas où est le tabassage contre le PS. Mais qui d’autre que Royal en est arrivé à parler de placer les jeunes dans des camps ? Je ne sais même pas si Le Pen a osé.
Quant aux affaires de Sarko, bien sûr qu’on en a parlé. Mais c’est beaucoup moins gros que les affaires d’un Chirac ou d’un Mitterrand.
Et pour ce qui est de Royal, elle est arrivée dans l’entourage de la coupole du pouvoir beaucoup plus vite que Sakozy. Elle était déjà chargée de mission de Mitterrand en 1982, au moment de l’opération de promotion du FN, elle l’est restée au moment de l’attentat contre le Rainbow Warrior, de Tchernobyl, des mensonges d’Etat sur le nucléaire... et a encore rempilé pour trois ans en tant que chargée de mission de Mimi avant d’être parachutée député et nommé ministre très vite. De ce point de vue, ELLE EST PIRE QUE SARKO, et avec Le Pen, ça reste à voir.
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L’article aborde une question simple de DEONTOLOGIE et ne met pas en cause seulement le PS. Il dénonce le fonctionnement de l’ensemble du monde politique. Mais au sein du PS, il y en a qui à la moindre critique fondée et qui dérange ont l’habitude de crier qu’on les prend pour cible. C’est un peu facile.
Par exemple, que voudrait Royal ? Que les enseignants en disent du bien, alors qu’il y a même eu, au moins, un suicide pendant qu’elle était ministre déléguée ? Lire :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13976
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15545
etc...
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Ca s’appelle avoir de la constance et du talent politique.
Arretez de voir des manipulations partout, ça devient ridicule.
Je maintiens : Quand cette constance -y compris à trahir son mentor, comme Sarkozy sait si bien le faire- est à droite, on y voit que du feux.
Lisez donc « Marianne », ça vous mettra les pendules à l’heure.
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« ...de la constance et du talent politique »
Quel « talent politique » ? Royal ne fait que copier des recettes réacs bien connues, avec une bonne dose de Bushisme déguisé.
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quand on ne connait pas les choses on s’abstient ! il n’ y a pas de machine au ps, tu confonds certainement avec l’ump ou tout le monde s’écrase devant le chef. personne n’ forcé personne a voter ségolène. L’ump va se faire LAMINER en mai car elle a dégouté la plupart des français. Royal représente un immense espoir et une alternative incontournable au nabot de la place Beauveau.
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Non article impertinent, peut-être même non-pertinent et probablement partial ! Au moment ou nous avons de multiples personnages politiques condamnés à de si légère peines : Emanueli/Juppé...la liste est longue ; au moment ou nous sommes dirigé par un président sur lequel a pesé de si nombreux soupçons de corruption active et passive (et impossible de la traduire en justice) ; au moment ou une trés grave affaire financiaro-politicienne menace le premier ministre et d’autres( Clearstream)...ce soupçon d’impartialité n’apporte pas grand chose au titre d’une information politique, et que dire de tout un appareil de parti et 218000 militants pris pour des idiots !
Pour faire bonne balance, attaquez donc le ministre de l’intérieur qui fait interdire la publication d’un livre qui le gène et alors je serai convaincu de votre bonne foi ! Bien sûr tout se passe dans la plus grande clarté à l’UMP !?
Je précise que je suis et vote écolo !
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Vous mélangez tout. Si un premier secrétaire de parti peut rester le principal responsable de cette organisation pendant la période où sa compagne est pré-candidate, on est retournés à la monarchie...
Et si vous êtes écolo, vous nous expliquerez ce que faisaient les « écologistes » Royal et Voynet au gouvernement pendant que José Bové était attaqué en justice et condamné à des peines de prison.
D’ailleurs, les écolos français gardent le silence de manière plus que suspecte sur l’affaire du Rainbow Warrior par rapport à laquelle les explications Ségolène Royal, qui était chargée de mission de Mitterrand au moment de l’attentat, paraissent très peu crédibles. Voir, par exemple :
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qui melange tout ?
J.Bové est jugé et mis en prison parcequ’il est jugé par un tribunal, et en vertu de lois de la république ! Je soutien ses actions, et sa lutte contre les OGM, mais lui même assume ses actes et « joue » médiatiquement de ses incarcérations !
Quand à l’affaire du Rainbow Warrior je la trouve hautement criticable, et déplorable étant donné la mort d’un homme, mais c’est une affaire de sevices secrets, et de décisions en cercle restreint ! La présence de nombreuse personnes près de Mitterand au moment des faits les rend-t’elles coupables par leur seule proximité ?
J’ai précisé que j"étais écolo pour souligner que je ne soutiendrai pas S.Royale à tous prix !(et seulement en cas de présence au second tour !)
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« J.Bové est jugé et mis en prison parcequ’il est jugé par un tribunal, et en vertu de lois de la république ! Je soutien ses actions... »
Vous êtes un drôle de « supporteur » de Bové. Auriez-vous donc oublié que les condamnations de José Bové à des peines de prison ferme en 2001 (donc, sous Jospin, en première instance comme en appel) ont eu pour origine des plaintes de l’Etat (le ministère public) et d’un établissement de recherche public (le CIRAD), placé sous les tutelles successives d’Allègre et de RG Schwartzenberg ? Deux ministres « de gauche » qui ont soutenu à fond les OGM, pendant que Dame Voynet fermait sa gu...
Lire entre autres :
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« Quand à l’affaire du Rainbow Warrior je la trouve hautement criticable, et déplorable étant donné la mort d’un homme, mais c’est une affaire de sevices secrets, et de décisions en cercle restreint ! La présence de nombreuse personnes près de Mitterand au moment des faits les rend-t’elles coupables par leur seule proximité ? »
Tout de même ! Ne voyez-vous donc pas que Royal a surtout été carriériste ? Ce n’est pas une « simple proximité », elle a vraiment « grimpé » en s’accrochant à celui dont elle revendique la « lignée ».
Enarque et sortie juge administrative de l’ENA, Mme. Royal pouvait sans problème quitter l’Elysée si elle n’était pas d’accord avec la politique de Mitterrand. Mais elle est restée encore trois ans chargée de mission de Mimi, qui en 1988 l’a parachutée dans les Deux-Sèvres et n’a pas tardé à la nommer ministre. C’est qu’elle aimait la bonne soupe.
Lire :
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Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ! La loi existe ! et on peut ne pas être d’accord avec et vouloir qu’elle soit changée ! et on vote pour des personne qui représente des idées, des choix, et qui font des actions ! Il n’empeche qu’il reste la réalité !
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« Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ! La loi existe ! »
NON, rien n’obligeait l’Etat ou le CIRAD à poursuivre au pénal José Bové et d’autres militants. Ce genre de poursuites ont constitué une véritable DECISION POLITIQUE.
D’ailleurs, si vous soutenez José Bové, c’est ce que vous êtes censé plaider actuellement contre la « droite ». Pourquoi serait-ce différente lorsque la « gauche » gouverne ?
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Lorsque j’ai compris qu’Agoravox était « tenu » par des commentateurs sans culture politique et de droite systématique voire d’extrème droite, ça m’a permis de comprendre la mauvaise foi permanente des commentaires et de leurs appréciations.
Relisez vous verrez, c’est une antenne « droitière » voire« extrème-droitière » Agoravox, après cous comprendrez mieux ce que noyautage veit dire.
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« antenne »droitière« voire » extrème-droitière« »
Vous parlez de la clique royaliste ?
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C’est clair, c’est vraiment un site de droite !! incroyable les conneries qu’on peut lire ici . Il ne faut se laisser faire et les remettre a leur place ! Il y a de quoi ecrire des romans sur cette ordure de Sarkozy et sa clique. On va bien se marrer pendant les prochains 6 mois et le bouquet final sera Sarko viré dès le premier tour !!
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« un site de droite !! incroyable les conneries qu’on peut lire ici... »
En tout cas, le PS traîne, lui, un joli passé de colonialisme et d’extrême-droite...
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Ce commentaire me semble sans intérêt. Depuis quand le dirigeant d’une entreprise devrait-il s’interdire de diriger si sa compagne y est employée ? Pour un parti c’est comparable. Cela insinue que Mr Hollande serait partial dans sa direction parce que sa compagne est candidate ? C’est infantile ! Malgré quelques aigreurs, aucun des autres postulants n’a pu avancer un écart à la neutralité. Faux problème.
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Une entreprise est une entité PRIVEE. Là, c’est un parti politique qui reçoit des moyens de l’Etat et des citoyens, et qui est censé accomplir une tâche civique. Justement, ça n’a rien à voir.
L’impartialité des instances devant veiller au bon déroulement des élections « primaires » au PS n’a pas été garantie, du moment que François Hollande a occupé la fonction de premier secrétaire pendant cette période et disposait même, à ce titre, de moyens très conséquents d’influencer le vote des militants, de barrer la route à ces possibles pré-candidats... *
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« Depuis quand le dirigeant d’une entreprise devrait-il s’interdire de diriger si sa compagne y est employée ? »
C’est tout de même un aveu ! On compare Hollande au patron propriétaire d’une entreprise. Pour un « simple » directeur, les dangers de confusion d’intérêts seraient sans doute examinés par les actionnaires.
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Evidemment, l’article dérange car il ne se borne pas à dénoncer les pratiques du couple Hollande-Royal, mais dénonce le caractère général de ce mode de fonctionnement ainsi que ses implications insitutionnelles.
Si les autres pré-candidats socialistes étaient plus nets que les Hollande-Royal en la matière, ils se seraient plaints bien plus qu’ils ne l’ont fait. Et, si l’UMP était plus scrupuleuse en matière de mélange de genres, elle aurait dénoncé haut et fort le déroulement des primaires du PS. Mais, justement, c’est l’ensemble du monde politique qui a répandu les pratiques que dénonce l’article et d’autres du même acabit.
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... et quand c’est le président d’un parti politique qui est candidat à la candidature (cas le plus fréquent quel que soit le parti politique et le scrutin observé), est-il plus impartial que quand il s’agit de sa femme. Pour mémoire, en 1995, les ’primaires’ socialistes opposaient Messieirs Jospin et Emmanuelli (Emanuelli était alors premier secrétaire du parti socialiste récemment élu)... les militants avaient alors désigné Jospin comme candidat. Aujourd’hui :
- Marie_Georges BUFFET est à la tête du PC et est en même temps candidate à l’investiture.
- François BAYROU est à la tête de l’UDF et est en même temps candidat à l’investiture (et déjà pratiquement désigné).
- Nicolas SARKOSY est à la tête de l’UMP et est en même temps candidat à l’investiture (et déjà pratiquement désigné).
- Jean-Marie LEPEN est à la tête du FN et est en même temps le candidat désigné de son parti.... et vous trouvez scandaleux que HOLLANDE n’ait pas démissionné ? Vous êtes sûr que cet article n’a pas comme un air de chasse au sorcière ?
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« ... et quand c’est le président d’un parti politique qui est candidat à la candidature (cas le plus fréquent quel que soit le parti politique et le scrutin observé), est-il plus impartial que quand il s’agit de sa femme.... etc... »
Dans les partis que vous mentionnez, il n’y a pas eu de « primaires » avec des candidats, une campagne, des élections sur la base d’un vote direct des militants, etc... A l’UMP, la notion même de candidat du parti est contestée. Et, si vous prenez le FN comme modèle de démocratie interne, libre à vous.
Certains partis fonctionnent sur la base de la désignation du candidat par les instances dirigeants, dans lequel cas le candidat est en général le premier secrétaire ou le président, et de toute façon ce sont des responsables ou des délégués qui décident, et pas la base. Mais, si on organise des élections, alors il faut veiller aux granaties d’impartialité de leur déroulement. Autrement, ces élections sont une fiction.
D’ailleurs, l’article n’éparge en rien les autres partis. Ce qui est en cause, c’est le fonctionnement global de la classe politique qui se manifeste lorsque, comme cette fois-ci, un parti organise une primaire : on a affaire à un milieu qui se fiche de l’impartialité de ce qu’il organise.
Lorsque les carottes sont cuites de cette façon, c’est plus honnête de ne pas faire le cirque des primaires.
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D’accord avec (IP:xxx.x49.70.5) le 17 novembre 2006 à 17H03 : soit on organise un scrutin de cette nature, soit on ne le fait pas. Mais ce qui est inadmissible, c’est de jouer la comédie des Hollande - Royal, jusqu’aux félicitations du premier secrétaire.
D’ailleurs, le petit jeu du « tu me pousses, je te pousse » a déjà suffisamment dénaturé et corrompu la politique française.
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« s’il existe un lien de subordination entre le juge ou son conjoint et l’une des parties ou son conjoint »...
En l’espèce, c’est même plus direct, car le premier secrétaire devant veiller à la régularité du scrutin est lui-même le conjoint (ou le compagnon) d’une candidate.
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Je me cite : « Pour mémoire, en 1995, les ’primaires’ socialistes opposaient Messieirs Jospin et Emmanuelli (Emmanuelli était alors premier secrétaire du parti socialiste récemment élu)... les militants avaient alors désigné Jospin comme candidat. »
être pote (compagnon, femme, fils...etc...) voire être soi-même premier secrétaire du PS n’est pas un gage de réussite lors des primaires. Cela pourrait sembler n’être qu’un voeux pieu si l’histoire ne nous avait prouvé que c’était une réalité. (pour mémoire, en 1995, les médias annonçaient Emmanuelli comme le ’candidat naturel’ du parti socialiste puisque premier secrétaire.... eh ben non, les militants n’ont pas suivis malgrés le soutient de Fabius qui à l’époque vérouillait plutôt correctement les instances du PS). Je ne crois pas du tout à la théorie du complôt ayant amené SR à l’investiture (même si, à titre personnel, je préférais DSK pour lequel j’ai voté hier dans ma section). Dans les autres élections présidentielles que j’ai connues (1988, 2002), un seul candidat briguait l’investiture, l’enjeu des primaires étant du coup très très relatif.
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« être pote (compagnon, femme, fils...etc...) »
NON, vous noyez le poisson ! « Pote » n’est pas la même chose que compagnon, femme, fils...
Pote est synomime de camarade, copain...une notion RELATIVE par rapport au milieu que l’on considère. Devant un tribunal, une amitié notoire est une cause valable de récusation. Au sein d’un parti, c’est plus complexe.
Mais les liens de famille restent forcément un vice de l’apparence d’impartialité, à l’intérieur d’un parti comme ailleurs, car ils génèrent des intérêts communs supérieurs à ceux des liens entre simples camarades de parti.
LES LIENS DE FAMILLE SONT DONC, EN TOUTE CIRCONSTANCE, UNE CAUSE DE RECUSATION POUR TOUTE FONCTION DE CONTROLE OU D’ARBITRAGE.
Mais, comme le dit l’article, personne n’a osé en parler, ni au PS ni à l’extérieur de ce parti. C’est, tout simplement, parce que dans le milieu politique personne ne respecte les critères d’apparence d’impartialité.
Au lieu de : « je suis concerné, je m’abstiens », c’est « je suis concerné, je m’inscruste et je tire la couverture à moi ». Force est de constater que tous les pré-candidats potentiels n’ont pas pu se présenter, et qu’un premier secrétaire dispose d’un ascendant certain sur l’ensemble du parti.
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Le premier secrétaire du PS ne choisit pas le candidat, ce sont le militants. Sinon, Jospin n’aurait pas été candidat en 1995 puisqu’il s’est présenté contre le premier secrétaire en exercice et a été désigné.
En résumé : le fait que Hollande ait soutenu sa compagne n’est pas la cause du vote d’hier. Le reste tient de la théorie du complot.
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C’est l’appareil du PS qui avait poussé Jospin. Comme Hollande et d’autres de l’appareil ont poussé Royal. Là, ce n’est même pas un complot. C’est la magouille quotidienne du monde politique, et ainsi va le pays.
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Les milieux financiers, comme le lobby colonial, avaient tout intérêt à soutenir une Royal qui a été une proche collaboratrice de Mitterrand dans la plus sinistre période de l’Etat français, plutôt qu’un Fabius ou un DSK.
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Mais bon sang, l’appareil en 1995 c’était emmanuelli soutenu par les fabiusiens ! Non, ce n’était pas Jospin, ni Hollande qui sont arrivés en surfant sur la bonne prestation de Jospin lors de la présidentielle 95 qui voyait se profiler un second tour Chirac vs Balladur. Bien sûr qu’il y a magouille et arrangement entre amis, mais pas spécialement au niveau national, plutôt au niveau des sections dans lesquelles on essaie habituellement de ne pas mettre en position délicate le premier secrétaire de section (si on le soutien évidemment) en votant contre ses choix... sauf que les nouveaux adhérants ont sacrément changés la donne, ils n’ont pas participé aux élections de section, ni même au congrès du PS, ils avaient donc absolument toute leur liberté de vote n’avaient au départ d’affinité avec personne parmi les dirigeants locaux...etc... et là, je vous raconte ma première année au PS il y a 10 ans, quand on arrive, on fait parfaitement ce qu’on veut de sa voix, c’est ensuite, lorsqu’on est lancé dans des projets avec certains ou qu’on combat les ambitions locales d’autres, qu’on peut être tenté de sauvegarder la cohérence du projet local au détriment de la question posée. Je tiens à signaler que les désignations des candidats aux législatiives ayant déjà eu lieu, ce ’moyen de pression’ était inutilisable. Reste les municipales... mais là, le national est loin de pouvoir s’en servir pour forcer la main à qui que ce soit.
Et j’aimerai qu’on m’explique comment on fait pour forcer un militant à voter comme on l’a décidé si ce n’est en le convainquant qu’on est le meilleur choix possible ce qu’a plutôt bien réussi SR
PS : ma section a voté majoritairement pour DSK et toc !
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« Mais bon sang, l’appareil en 1995 c’était emmanuelli soutenu par les fabiusiens ! »
Le candidat initialement « prévu » était Delors, mais peut-être craignait-il le bruit de certaines casseroles (comment expliquer ce qu’il avait fait pendant la guerre, ou ce qu’écrivait sur lui Montaldo...). Il y avait aussi Mitterrand, président en fonction. Et le Siècle, en tant que réseau d’influence : Emmanuelli n’y a mis les pieds qu’en 1990, et Fabius, qui traînait entre autres les casseroles du sang contaminé, n’y était guère invité. Le véritable appareil était au-dessus d’un Emmanuelli ou d’un Fabius.
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« j’aimerai qu’on m’explique comment on fait pour forcer un militant à voter... »
L’appareil d’un parti est une courroie de transmission qui peut influencer responsables locaux et militants, lorsque la direction ne fait preuve d’aucune impartialité. Certes, la réaction de rejet est possible, mais pas fréquente.
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Fabius a négocié sa situation au mieux, en obtenant en 1987 la présidence de l’Assemblée Nationale, ce qui lui a permis d’affronter l’affaire du sang contaminé dans une situation pour le moins très confortable.
Là aussi, il y aurait à discuter sur la question de l’apparence d’impartialité de la Cour de Justice de la République et des incompatibilités à introduire.
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Et si ces éléctions n’avaient été qu’une mise en scène pour empêcher des départs de militants, qui à présent pourront s’estimer liés par le résultat du scrutin ?
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Cette hypothèse tient la route. Au Siècle comme à la Trilatérale, DSK et Fabius ont largement eu l’occasion de se faire expliquer les préférences de l’oligarchie.
Les « experts » des financiers et des PDG des multinationales avaient certainement leur idée sur la manière de pouvoir continuer à faire passer leur politique en divisant la population au maximum. Le « miracle de Ségolène » est un bon candidat à opium du peuple.
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Un début de réponse est disponible : ICI.
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Article sans intérêt ni pertinence...mais qui ouvre la boîte aux fantasmes paranoïdes !
Qui dira le pire ?
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Aucun argument dans votre commentaire. Normal, l’article est solide et difficilement réfutable.
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Eh ben... Je ne pensais pas être si prêt de la vérité en disant que cela tenait de la théorie du complot. Alors donc en résumé, SR a été désignée candidate parceque les militants socialistes ont été acheté par les puissances financières manipulatrices des opinions. C’est bien ça ? Ah ouais, quand même c’est vrai que c’est sérieux comme accusation tout d’un coup. Parceque dans un premier temps, j’avais cru que Hollande était accusé de faire du favoritisme. Du coup, je croyais utile de répondre que son influence sur le vote des militants n’était pas si grande que ça (le militant n’a pratiquement aucun contact avec le national, il y a une grosse pyramide avec plein de gens en conflit sur beaucoup de choses entre le militant et la rue Solférino). Mais s’il s’agit d’un complot mondial mené par les puissances occultes de la finance mondiale apatride, alors là, OK, je n’ai pas d’arguments.
Je sais que c’est désagréable quand on n’est pas d’accord (comme moi, je préférais DSK), mais est-il si surréaliste que ça d’imaginer que les gens ont votés en leur âme et conscience ? Je sais pas, j’étais pour le TCE, le non est passé, je continu à penser que ce qui ont voté non ont eu tort, mais je ne me sens pas obligé d’imaginer un complot planétaire pour autant.
PS ; pour (IP:xxx.x05.88.49) le 17 novembre 2006 à 22H11, Si SR était bien une collaboratrice de Mitterrand, que dire de Fabius qui a été son directeur de cabinet puis son premier ministre.
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« les militants socialistes ont été acheté par les puissances financières manipulatrices des opinions »
Il y a militant et militant. Plus on a de l’influence politique, plus on peut se « servir » par des postes dans les administrations, voire même dans le secteur privé où ce genre de partis occupent une place importante.
Mais, à présent, l’ensemble de ces partis comptabilise moins de 1% de la population, comme ça a déjà été signalé ailleurs. C’est donc « arrosable », et tant pis pour le 99% qui n’est pas dans ces partis.
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Mais je parle des militants (de moi quoi !) et je n’ai été acheté par personne (pas plus que les autres que j’ai croisé hier au soir en allant mettre mon bulletin dans l’urne (et renouveler ma cotisation puisque je ne l’avais pas fait n’aayant pas voulu prendre part au vote lors des deux précédants scrutins effectués cette année). Non, il n’y a pas eu complot mait un vrai vote ayant désigné une vrai gagnante (qui n’était pas ma favorite, mais je saurai faire avec).
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Le PS est bourré de gens qui occupent des places importantes et qui bénéficient de l’appui de lobbies du parti pour leur carrière personnelle, moyennant des renvois d’ascenseur. Pareil pour l’UMP, l’UDF et le reste.
Ce n’est pas le cas de tous les militants, mais l’influence de ce genre de « notables » sur la majorité du parti est très grande, et de surcroît ils ont des postes bien rémunérés à proposer en cas de victoire électorale. Au PS, à l’UMP et ailleurs. Les gens « sans parti » qui travaillent dans le secteur public, comme dans le secteur privé, ne sont pas aveugles. Les affinités politiques ne sont pas purement platoniques.
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Merci jak.
Relisez mon commentaire plus haut concernant la main-mise des petits militants de droite de d’extrème droite sur Agoravox comme commentateurs.
Et là, ça n’a rien du complot, ça saute aux yeux si on regarde bien.
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« main-mise des petits militants de droite de d’extrème droite sur Agoravox comme commentateurs »
Vous parlez de vous-même ? Justement, le PS en porte un paquet, de casseroles avec l’extrême-droite.
Lire : « La main droite de Dieu », Seuil 1994.
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on a du mal a croire que tu n’es pas un vendu ...
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Le « cas » Hollande n’est pas une exception, hélas !
Quand on explique la situation à des amis étrangers, ils ne comprennent pas.
Madame Royal et Monsieur Hollande ne se seraient pas maintenus huit jours dans leurs rôles respectifs, dans n’importe quel pays moderne.
Pourquoi en France, on laisse courir ?
Pour comprendre, on prend un autre exemple.
Le chef d’un parti prend une position sans ambiguîté lors d’un référendum et les gens de son parti ne votent pas comme il avait prévu.Partout ailleurs, ce chef aurait démissionné de sa fonction.En France ? Non - pourquoi ?
Comme il s’agit de la même personne, on peut en déduire qu’en France, l’élu devient propriétaire de sa charge, un peu comme sous l’ancien régime.
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« Le chef d’un parti prend une position sans ambiguîté lors d’un référendum et les gens de son parti ne votent pas comme il avait prévu.Partout ailleurs, ce chef aurait démissionné de sa fonction.En France ? Non - pourquoi ? » Ah bon ? Hollande était contre le TCE ? On m’aurait menti ? Le PS a voté pour le traité établissant une constitution européenne. Celui qui n’a pas respecté le vote des militants c’est Fabius n’inversons pas les rôles. Ensuite, les Français n’ont pas suivi l’avis du PS. Il faut en prendre note (et pourquoi pas le regretter), il faut réfléchir à nos responsabilités de ne pas avoir su convaincre de notre choix, mais en aucun cas le referendum AU PS n’a été un désavoeu de Hollande (au contraire, ça a été un désavoeux de Fabius). Quand à Ségolène ROYAL, elle n’avait à l’époque aucune fonction au PS ce qui la protégeais efficacement contre toute possibilité de démission.
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« ... Hollande était contre le TCE ? »
Je pense que ce que le commentaire vous explique, c’est que Holmlande était VIOLEMMENT POUR le TCE, il a été désavoué mais il n’a pas démissionné pour autant.
A présent, il « rebondit » avec le miracle de Sainte-Marie de Ségolène qui, comme ça a été dit ailleurs, risque de devenir le nouvel opium du peuple.
On va droit vers le sous-développement, mais c’est normal. Ces gens ont toujours travaillé pour les lobbies financiers et coloniaux, ceux qui l’ont rappelé n’intentent rien de fantaisiste.
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Justeùment il n’a pas été désavoué par SON PARTI. En tant que premier secrétaire du parti socialiste, François HOLLANDE est redevable devant les MILITANTS qui l’ont élus. Comme premier secrétaire du PS, il n’est pas représentant des français (ni même des ’sympatisants socialistes’), mais des adhérents du PS qui ont voté pour qu’il les représente et parle en leur nom. Ces militants lui avait donné comme consigne de défendre le TCE par un referendum interne dont le résultat a été clair. Le scandale aurait été qu’il renie le vote des gens qui lui ont confié leur voix en le désignant comme premier secrétaire, ce qui aurait été scandaleux s’aurait été qu’il fasse campagne contre le TCE.
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Il a été désavoué par les citoyens sur le TCE, et a fait que son parti le soit. C’est une lourde défaite qu’il n’assume pas. Pareil pour Bayrou, d’ailleurs, et pour Villepin.
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J’oubliais le Chi...
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Faites un tour de l’historique de la loi Raffarin avec ses articles pro-coloniaux. C’est du beau.
Au moment du vote de cette loi qui obligeait les universitaires à dire du bien du système colonial, le PS trouvait seulement qu’elle n’était pas assez favorable pour les rappatriés.
Lorsque le vent a tourné, à cause des protestations de chercheurs en enseignants, mais aussi et surtout des coups de gueule d’un certain nombre de pays ayant subi les « délices » du colonialisme français, « notre brave » Hollande a couru à Alger dire qu’il condamnait le colonialisme, et bla bla bla...
Joli comédien, qui fait tout pour que les gens avalent les couleuvres.
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Correction du texte de ce jour (22 h 45)
J’ai dit par erreur les « gens de son parti », il s’agissait en fait du « peuple de gauche » et non des « gens de son parti »
Excuses !
En fait, ça n’a aucune importance, ils sont se auto-aministiés hier à vingt deux heures.
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Revenons au point essentiel de l’article : à savoir, que si le PS se comporte de cette façon au niveau « interne » par rapport à la déontologie de l’apparence d’impartialité, que fera-t-il au pouvoir à l’égard d’aministrations, tribunaux, instances de contrôle et d’évaluation... ?
D’ailleurs, la couple Hollande-Royal, pas plus que le PS, ou DSK, ou Fabius, n’ont abordé de manière franche aucun réel problème :
- Chômage, misère croissante. On nie sa réalité, signe qu’on ne veut rien faire, et de surcroît Royal parle déjà de camps.
- Rien sur le problème des prisons qui a discrédité l’Etat Français au niveau européen.
- Rien sur la justice.
- Rien de conséquent contre la politique patronale, les délocalisations...
- Rien sur la brutalisation croissante, par les administrations, des petits administrés.
Etc... On peut donc « espérer » le pire.
Franchement, ça risque de très mal finir. Après, on nous fera des discours sur le goulag...
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Il paraît évident que, si l’apparence d’impartialité n’a pas été respectée dans les primaires du PS, elle le sera encore moins au sein de l’Etat et des pouvoirs publics lorsque ces gens gouverneront.
Précisément, les mœurs et le fonctionnement du monde politique ont joué un rôle très négatif dans l’évolution de l’Etat depuis une trentaine d’années. La décadence du pays doit beaucoup à ce phénomène. D’ailleurs, au cours des deux dernières décennies, il y a eu une véritable spirale d’ « affaires » du monde politique et, sur Clearstream, la presse britannique en est arrivée à employer l’expression « copinage paralysant » (crippling cronyism) à propos de l’Etat français.
Mais les citoyens ont laissé faire et ont continué à voter pour ces gens : c’est la le problème. Maintenant, on veut opérer une fausse remise à zéro avec l’intox Royal, comme si cette dame n’avait pas fait toute sa carrière dans l’appareil politique au plus haut niveau.
Quant à la dégradation du traitement réservé par l’Etat aux citoyens, c’est normal que des énarques se gardent bien d’en parler. Ce n’est pas eux qui vont s’en prendre à des détenteurs des prérogatives de l’autorité et la puissance publiques, qu’il s’agisse d’instances judiciaires, administratives, policières, académiques, hospitalières, fiscales... Précisément, le Parti Socialiste compte en son sein et parmi ses proches de nombreux membres de ces instances.
Quant aux liens du PS avec financiers, patrons, PDGs... ils sont solides et anciens. Autrement, Mitterrand n’aurait jamais été élu. Le PS n’est qu’un exemple, d’ailleurs.
C’est pourquoi le Parti Socialiste ne peut en aucun cas améliorer le sort des Français, et c’est vrai du monde politique en général.
Avez-vous entendu les politiques formuler une seule critique à l’adresse des Tribunaux administratifs ou du Conseil d’Etat, par exemple ? Mais qui juge les litiges du pouvoir politique et des administrations qu’il dirige ?
Même sur les enseignements de l’affaire d’Outreau par rapport à la juridiction pénale, ou sur les prisons françaises qui ont fait un scandale au niveau européen, ils n’avaient rien dit en temps utile et à présent ils ne veulent pas faire grand-chose. Le PS esquive même ces problèmes autant qu’il le peut. C’est normal, c’est le parti d’une « classe » gestionnaire.
Les avez-vous entendu critiquer les procédures de plus en plus expéditives de l’administration des impôts ? Mais c’est avec nos impôts que les avantages des hauts fonctionnaires et des « chefs » des administrations ne cessent de croître pendant que la population plonge dans le désespoir.
Quant à la propagande de Ségolène Royal, s’il y a quelque chose de précis, c’est les camps pour les jeunes, la suppression d’allocations familiales, ou (en interne) la mise au pas des enseignants du secteur public. C’est donc, précisément, le renforcement de l’appareil répressif, autoritaire...
Signe que, sur le plan de la situation sociale du pays, elle sait très bien qu’elle ne fera RIEN de positif. Les délocalisations se poursuivront à quelques mesures symboliques près, la détresse des Français s’accroîtra encore, nos acquis sociaux s’envoleront et les quelques traces de démocratie qui restent encore seront enterrées. C’est ça le programme de la diva médiatisée par les médias des multinationales, un « programme » tacite enrobé d’un maximum de démagogie.
Etc...
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de toute évidence, le hold-up préparé de longue date a marché, les royal ont mis la main sur le pactole du PS...on dirait un peu une histoire de captation d’héritage...m. ROYAL, liquidateur testamentaire a détourné les actifs du défunt à son profit personnel, en le confiant à son épouse, via une holding off-shore basée dans un paradis fiscal...et tout le monde applaudit....sauf peut être Jean-luc Melanchon, trop honnête pour rejoindre le camp des bénis oui-oui...
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Holande, Royal... représentent des intérêts beaucoup plus haut placés. Des financiers, des patrons de multinationales... et leurs maîtres, les super-riches. C’est surtout cela, qu’il ne faut pas perdre de vue.
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C’est un secret de Polichinel. A Tulle, (Ville de Hollande) tout le monde sait que Royal et Hollande ne vivent plus ensemble depuis longtemps. Leur couple n’est là que pour « faire famille » devant les caméras.
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Intéressant, mais ça n’enlève rien à la question de l’apparence d’impartialité, car il y a : quatre enfants, patrimoine commun et PACS, si je ne m’abuse.
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En ce moment même, la presse parle de « couple » sans être déméntie. Ils en gardent dont l’apparence et les intérêts communs...
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L’article est relativement « inutile » SAUF pour ceux qui ont la naïveté de croire à l’impartialité et à l’absence de manœuvres alambiquées et complètement concertées par l’appareil dans cette campagne. Il a le mérite de soulever un point important - si ces manœuvres ont été appliquées au sein du PS, qu’en sera-t-il au niveau de l’état si Ségolène Royal est élue un jour ? Malheureusement, je crains que la réponse ne se trouve dans la question...
Ségolène Royal s’est donc fait le chantre de la transparence politique en proposant que même le conseil des ministres puisse être télévisé. En attendant la réalisation de cette promesse, je propose qu’elle nous gratifie d’une totale transparence quant à sa campagne d’investiture, car comme l’ont remarqué de nombreux militants, l’abondance de matériaux publicitaires particulièrement luxueux publiés par les royalistes, laisse supposer des sources financières dont la provenance est pour l’instant totalement mystérieuse. C’est pourquoi je ne suis pas le seul à demander que Ségolène Royal mette à la disposition sur le site Désir d’Avenir ou autre site de son choix les informations suivantes :
1. La liste et les copies complètes et totalement exhaustives de toutes les plaquettes, brochures, matériaux imprimés divers utilisés pendant la campagne d’investiture en indiquant leurs coûts respectifs, les entreprises ayant réalisé ces travaux, la provenance exacte et vérifiable des fonds ayant servi à régler ces frais. 2. La liste complète, totale et exhaustive, de tous les déplacements effectués dans le cadre de cette campagne et des frais y afférents en indiquant pour chacun la provenance exacte et vérifiable des fonds ayant servi à régler ces frais. 3. La liste complète, totale et exhaustive, de tous les autres frais annexes à cette campagne comme la création et la maintenance des sites Internet la favorisant (et non pas du seul site Désir d’Avenir puisque la presse s’est fait l’écho d’une stratégie Internet largement plus élaborée que la seule existence de ce site), les frais de traitements des informations Internet (ordinateurs, salaires des personnels en charge, etc.), les frais liés aux entreprises de conseils en communication, de média training, etc. La liste des frais de représentation et autres. Enfin, la provenance exacte et vérifiable des fonds ayant servi à régler ces frais. 4. Toutes données financières ayant un lien avec cette campagne ainsi que la provenance exacte et vérifiable des fonds ayant servi à régler ces frais annexes. 5. Que ces données remontent à la toute première déclaration d’intention de se porter candidate à l’investiture et que l’analyse financière ne se limite pas aux seuls derniers mois.
Enfin, qu’elle accepte que cet audit complet soit certifié par un expert comptable dont les opinions politiques sont connues pour être clairement à l’opposé des siennes ce qui assurerait l’impossibilité qu’il puisse être acheté. Si elle n’a rien à se reprocher, elle n’a rien à craindre. De plus, un expert comptable a des obligations en matière de certification - y compris celle de signaler des éventuelles infractions au Procureur - qui le rendent insoupçonnable.
Lorsque qu’un contradicteur politique demandait à Georges Marchais ce genre de détails dans sa grande époque, il répondait invariablement, « faites en autant et je consentirais à le faire » - bien évidemment, tout le monde se taisait puisque la provenance des fonds était largement aussi opaque chez le contradicteur. L’argument ne serait pas valide ici, puisque Ségolène a promis de changer les mœurs de la politique... peu importe que les autres candidats acceptent ou pas de se soumettre à un tel contrôle, elle se doit de le faire au nom du principe de transparence et de changement, point barre.
Pour conclure, cet exercice de démocratie participative et de transparence répondrait de manière imparable à cet article et aux mauvais esprits qui voient dans l’avènement Royal un mauvais complot. Les chiffres et les liens financiers, eux, ne mentent jamais.
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« L’article est relativement »inutile« SAUF pour ceux qui ont la naïveté de croire... »
Je pense que c’est vous qui jouez au naïf... D’abord, on intoxique les gens par la propagande médiatique, ensuite la « démocratie participative » à la Royal est bidon. Elle ne met en cause aucune instance stratégique du pouvoir politique.
Rien sur le Conseil d’Etat, les prisons, les brutalités policières, les tribunaux administratifs, la Cour de cassation, l’administration fiscale... Des instances dont les Français se plaignent de plus en plus etb qu’il conviendrait de réformer.
Et si le monde financier peut retourner les élus, il pourra également retourner les « tirés au sort ».
Tout ça, c’est de la pure démagogie. Royal a même parlé de camps et de suppression d’allocations familiales... la belle « démocratie participative ». Son « programme » est un programme d’extrême-droite. Elle était d’ailleurs chargée de mission de Mitterrand au moment de l’opération de promotion de Le Pen et du FN, ou plus tard lors de l’attentat contre le Rainbow Warrior, etc...
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« Ségolène Royal s’est donc fait le chantre de la transparence politique en proposant que même le conseil des ministres puisse être télévisé... »
Voici un exemple de démagogie à outrance, que même Le Pen n’oserait pas. Précisément, l’article a bien démasqué cette double face.
Si le Conseil des Ministres est télévisé, ça veut dire que c’est un parlement et pas le pouvoir exécutif, voire une simple comédie, et que les véritables débats d’Etat se font ailleurs. Ce sera de la simple duperie.
La transparence que réclament les citoyens se situe ailleurs : pas de risques de confusion d’intérêts dans l’ensemble de l’Etat, des administrations, de la justice... ; pas de procédures sommaires cherchant à prendre les citoyens au dépourvu ou à enterrer des dossiers ; des administrations et une justice vraiment accessibles, etc... Mais, précisément, Royal défend une aggravation de ce fonctionnement musclé.
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Est-ce bien normal qu’une poignée de gens bien placés, avec une poignée de militants dont beaucoup attendent des récompenses où ont déjà leur sucette à préserver, tiennent en ôtage la grande majorité de la population sur le plan politique et électoral ?
En effet, tous les grands partis réunis ne rassemblent que quelques centaines de milliers d’adhérents, soit un centième à peine de la population française.
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Il faut bien une petite mafia-tampon pour se protéger des citoyens. L’appareil administratif, « gestionnaire », répressif... en fait partie et les Hollande-Royal le représentent.
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Et à l’interieur de cette mafia, on se fiche de l’apparence d’impartialité de quoi que ce soit. C’est normal. La question est : pourquoi la grande majorité se laisse-t-elle faire ?
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« La question est : pourquoi la grande majorité se laisse-t-elle faire ? »
Parce que les gens sont largués et, de surcroît, de plus en plus submergés par leurs problèmes personnels. Voici un sujet de réflexion et un problème par rapport auquel on devrait agir.
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C’est vrai, c’est un système verrouillé et inaccessible pour le plus grand nombre.
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Justement, il ne faut pas laisser les choses dans cet état. Se lamenter ne suffit pas.
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Nous sommes entierement daccord avec votre article. Vous avez exprimé avec clartée ce que nous avions à exprimer. De même que nous sommes encartés au P.S, ceci exclu pas que certaines manoeuvres « éléphantesques » nous aient choquées. Puis-je faire un renvoi sur votre site par l’intermédiaire de notre blogue de section p.s ?
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« Vous avez exprimé avec clartée ce que nous avions à exprimer »
C’est une excellente chose. il ne faut pas en rester là...
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La véritable question de fond, s’agissant d’un parti qui a gouverné à plusieurs reprises et de responsables qui ont occupé des fonctions importantes au sein du gouvernement et de la soi-disant « haute fonction publique », est celle du fonctionnement institutionnel de la France : les mélanges de genres, confusions d’intérêts, abus de pouvoir... qui polluent de plus en plus l’Etat et les administrations.
Lors de la crise de Clearstream, la presse internationale avait dénoncé le « copinage » au sommet de l’Etat français. C’est en réalité une véritable maladie de nos institutions. Rien d’étonnant à ce que ça devienne perceptible dans le fonctionnement interne du PS. C’est également vrai ailleurs. C’est vraiment dramatique.
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Oui.
La droite n’est bien évidemment pas plus exempte de critiques que la gauche, et si on compte les points on est vite saoulé par l’ambiance « sérail issu de l’ENA » qui verole toute la politique de ce pays de façon , c’est sûr, peu démocratique.
Reste BAYROU, qui lui est issu du « peuple » et n’est ccopté par personne de cette clique là.
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Pour ce qui est de l’apparence d’impartialité, lire aussi, à propos de Clément et Delevoye :
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Voir aussi :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12986
Justice : et s’il fallait d’abord réformer la réforme ?
L’affaire d’Outreau et le rapport parlementaire auront finalement déclenché un début de réforme de la Justice à l’avenir incertain. Malgré son caractère minimal, cette « petite réforme » est entourée de sérieuses tensions et de levées de boucliers quotidiennes. En même temps, on apprend que l’actuel vice-président du Conseil d’Etat devrait devenir président du Conseil constitutionnel en février 2007 et être remplacé dans sa présente fonction par l’actuel secrétaire général du gouvernement. Si cette deuxième nomination apparaît comme un « classique » de la politique française récente, ce n’est pas le cas de la première. Force est de constater dans l’ensemble une tendance à la concentration du pouvoir dans les mains d’un groupe restreint au détriment de la séparation des carrières, accompagnée d’une inertie institutionnelle qui s’oppose à toute perspective de changement en profondeur. Ne serait-il pas opportun, avant de tenter une réforme de la Justice, d’aborder la question de la composition et du fonctionnement des instances devant intervenir dans cette opération ?
(...)
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Pour rappel, pour ces gens du PS qui crient à l’extrême-droite chaque fois qu’on les critique, alors que c’est eux qui magouillent avec. Je rappelle ce que d’autres commentaires avaient déjà dit ailleurs.
Ce fut Mitterrand, un vétéran de la politique gagne-pain, qui mit le FN en orbite et qui ensuite s’en servit comme d’un épouvantail, notamment pour traiter ensuite de lepénistes ceux qui dénonçaient les magouilles et la dégénérescence de la classe politique.
Je vais faire comme d’autres internautes. Rappeler un extrait de l’ouvrage « La main droite de Dieu » de Faux, Pérez et Legrand, Seuil 1994, tiré du premier chapitre et accessible sur la toile à l’adresse :
http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf
Voici un « petit morceau » de cet extrait :
Chapitre I : LA POLITIQUE DU FRONT FORT
Sous chapitre 1 : L’OMBRE DE L’ÉLYSÉE
Au début du premier septennat, un « ami commun » de Jean-Marie Le Pen et de François de Grossouvre met en contact le leader d’extrême droite et le conseiller du président de la République. C’est François de Grossouvre qui est demandeur. « Bien sûr, j’ai accepté, c’était un vrai patriote, explique aujourd’hui Le Pen. On a parlé de la France, de problèmes de politique étrangère, du Maroc, du Liban. Je l’ai rencontré deux fois dans la décennie. Quelque temps avant sa mort, notre ami commun m’avait dit qu’il souhaitait me revoir, et puis ça ne s’est pas fait, il y avait la campagne pour les européennes, on se dit qu’on aurait le temps de le voir après. Aujourd’hui, je le regrette. » Mais François de Grossouvre n’est pas le seul dans l’entourage élyséen à connaître le chef de l’extrême droite française.
« L’unité nationale, ce n’est pas l’uniformité, c’est le pluralisme des opinions, le choc des idées. » Ce 8 mai 1982, Jean-Marie Le Pen écoute le discours que François Mitterrand prononce à Orléans. Il décide de saisir la balle au bond. Le Front national n’en finit pas de végéter : 0,2 % des voix aux élections législatives de juin 1981 et pas mieux aux cantonales de mars 1982. Conséquence : aucune chaîne de télévision n’a pris la peine de se déplacer pour le congrès du FN qui vient de s’achever en cette fête de Jeanne d’Arc. Jean Marie Le Pen n’apprécie pas cette absence. Et il le fait savoir en écrivant à l’Élysée. L’appel présidentiel au respect du pluralisme vient à point nommé.
« Monsieur le président, notre mouvement vient de tenir à Paris son VIe congrès. Si vous ne disposiez, comme moyen d’information, que de la télévision d’État, vous n’en auriez rien su [...]. En effet, cette situation faite aux formations politiques non représentées à l’Assemblée nationale, déjà très injuste avant vous, s’est encore aggravée [...]. » En quelques mots, dans sa lettre du 26 mai 1982, le dirigeant d’extrême droite enjoint à François Mitterrand d’intervenir en sa faveur auprès des directions de chaîne. Encore lui fautil trouver la solution pour que son message soit lu par son destinataire. Jean-Marie Le Pen a une idée en tête : contacter GuyPenne.
Pour le leader du Front national, le conseiller du président de la République chargé des Affaires africaines est une vieille connaissance : tous deux se sont fréquentés dans les années 1953-1954 au sein de la grande UNEF. Jean-Marie Le Pen dirigeait à l’époque la Corpo de droit, sous-ensemble du syndicat UNEF, présidé par Guy Penne. Depuis, ils ne se sont revus qu’une fois, à l’occasion d’un dîner chez le président des étudiants de Dentaire, René Égas.
Coup de fil
" Guy, est-ce que je peux te voir ?
- C’est urgent ?
- Écoute, j’aimerais bien parler de l’Afrique avec toi, parce que je n’y connais rien... Et puis, surtout, j’ai une lettre à faire passer au président, je voudrais te la remettre...
- Passe me voir samedi ! "
Rendez-vous est pris. Le samedi 29 mai 1982 au matin, Jean-Marie Le Pen arrive donc à l’Élysée avec son bras droit Michel Collinot, qui attendra dans la voiture le retour du chef. Au premier étage, le président du Front national tombe sur trois ministres africains qui font antichambre.
Guy Penne surgit
" Ah, t’es là, Jean-Marie ? Entre !
- Je crois que ces messieurs étaient avant moi...
- Vas-y, entre... (Puis, une fois la porte fermée :) De toute façon, ils viennent chercher du fric, c’est toujours pareil ! "
« Dans mon bureau, se souvient Guy Penne, il commence par me dire que son ennemi mortel, c’est Giscard. On en discute un peu, puis il me remet la lettre non cachetée à l’attention du président en me disant : »Écoute, tiens, c’est pour le président. Je te la donne parce que j’ai confiance. J’ai peur qu’en passant par la secrétaire il ne l’ait jamais !« Je lui promets que le président la lira. Et puis on parle de l’Afrique... »
C’est alors que l’amiral Lacoste, futur patron de la DGSE, pousse la porte du conseiller aux Affaires africaines. Guy Penne l’apostrophe en désignant Le Pen :
" Tu vois, celui-là, il faut le mettre au trou !
- Ah non, lui, jamais ! ", répond l’amiral du tac au tac.
Avant de prendre congé, Jean-Marie Le Pen lance une invitation à son interlocuteur : « Viens dîner à la maison, à SaintCloud, un de ces soirs. » Invitation à laquelle Guy Penne ne répondra finalement pas.
A cette date, François Mitterrand a d’autres soucis en tête. Avec son Premier ministre, Pierre Mauroy, il s’apprête à engager la France dans quatre mois de blocage des prix et des salaires. Le débat gouvernemental est tranché. La rigueur commence. Ce premier tournant du septennat annonce une période de vaches maigres pour le PS. Déjà, aux cantonales, la gauche est repassée sous la barre des 50 %, tandis que la droite semblait doucement sortir de son coma du printemps 1981. Les municipales s’annoncent mal pour l’équipe au pouvoir.
Sur les conseils de Michel Charasse, François Mitterrand s igne, le 22 juin, une réponse écrite à Jean-Marie Le Pen : « Il est regrettable que le congrès d’un parti soit ignoré par Radio-Télévision. [...] Elle ne saurait méconnaître l’obligation de pluralisme qui lui incombe [...]. L’incident que vous signalez ne devrait donc plus se reproduire. Mais d’ores déjà, je demande à Monsieur le Ministre de la Communication d’appeler l’attention des responsables des sociétés Radio-Télévision sur le manquement dont vous m’avez saisi. » Au cours d’un point de presse organisé peu après Michel Collinot salue, au nom du Front national, la « courtoisie du chef de l’État » qui a bien voulu répondre à la missive de Jean-Marie Le Pen. Contrairement, précise-t-il, aux lettes restées sans réponse sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. La presse écrite se fera l’écho discret de cet échange épistolaire. La courtoisie présidentielle se double d’une grande efficacité. Dès le lendemain, mardi 29 juin l’invité du journal du soir de TF1 en direct sur le plate est... Jean Marie Le Pen !
Entre la lettre de François Mitterrand et cette interview télévisée, une semaine seulement s’est écoulée. L’Élysée n’a pas perdu de temps. Coup de téléphone à Georges Fillioud. Le ministre de la Communication est chargé de faire passer le message aux présidents de TF1, A2 et FR3, qu’il va bien réunir, comme il le fait régulièrement. L’intervention du chef de l’État est justifiée par un laconique : « Il convient dans souci d’équité de ne pas oublier le Front national. » Chacun enregistre la consigne tout en expliquant l’absence d’invitation faite, jusqu’à ce jour, au leader du Front national par la faible représentativité du parti.
(...)
[fin du morceau d’extrait]
-
Tiré aussi d’un autre débat :
A la Libération, François Mitterrand, dont Ségolène Royal revendique l’héritage, la « lignée », etc... fut embauché par le patron de l’Oréal et ex-éminence grise de la Cagoule Eugène Schueller. Il fut, apparemment, recommandé par son pote André Bettencourt et disposait même d’un budget pour faire de la politique. Source : « La main droite de Dieu », Seuil 1994
Or, voici ce qu’écrit le Réseau Voltaire sur ces « relations » de Mitterrand :
http://www.voltairenet.org/article12751.html
Antisémitisme et anti-maçonnisme
Histoire secrète de L’Oréal
par Thierry Meyssan*
Le géant de la cosmétique, L’Oréal, vient d’annoncer la restructuration de son capital. Ainsi disparaît le holding de contrôle créé par Eugène Schueller pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire la face cachée de la politique française contemporaine.
À la mémoire de Marx Dormoy, Victor Basch, Jean Zay, Georges Mandel et Jean Moulin
C’est par un bref communiqué, diffusé le 3 février 2004 dans la nuit, que le géant de la cosmétique L’Oréal a annoncé la restructuration de son capital [1]. La famille Bettencourt et le groupe Nestlé, qui détenaient ensemble la majorité de L’Oréal par l’intermédiaire du holding de contrôle Gasparal, la posséderont désormais directement. Ce tour de passe-passe étant accompagné d’un engagement de conservation de titres, les Bettencourt bénéficieront d’un abattement de 50 % de la valeur taxable à l’impôt sur la fortune (ISF). Ils ne seront pas tenus de payer de frais pour cette transaction grâce aux nouvelles dispositions introduites à leur intention dans la « loi pour l’initiative économique » du 1er août 2003 [2].
L’Oréal est aujourd’hui évalué à 43,6 milliards d’euros. Les Bettencourt détiennent 11,99 milliards ; Nestlé 11,5 milliards ; les 20,11 milliards restants flottants en Bourse. La fortune personnelle de Lilliane Bettencourt, héritière du fondateur de L’Oréal, était estimée en 2002 à 17,2 milliards d’euros. Ce qui en fait la personne la plus riche de France.
Une entreprise qui veut se payer la République
L’Oréal a été créé, en 1907, par un petit entrepreneur, Eugène Schueller. Il absorbe Monsavon, en 1928, puis les peintures Valentine, les shampoings Dop, le magazine Votre Beauté. Dérivant lentement à la droite la plus extrême, Schueller se fait connaître par ses théories économiques sur le « salaire proportionnel ». Dans une société libérée du capitalisme libéral et des syndicats, les ouvriers toucheraient un triple salaire : un salaire d’activité, un salaire familial calculé en fonction de leur nombre d’enfants, et un salaire de productivité.
Le 6 février 1934, en réaction à un retentissant scandale politico-financier, les ligues d’anciens combattants de la Grande guerre manifestent devant la Chambre des députés à Paris pour obtenir la démission du gouvernement Daladier. Sous l’impulsion des fascistes, le rassemblement tourne à l’insurrection et tente de renverser la République au profit du colonel de La Rocque qui refuse le rôle qu’on veut lui faire jouer.
Divers autres échauffourées surviennent dans les semaines suivantes, y compris une tentative de lynchage de Léon Blum en marge de l’enterrement d’un historien monarchiste, de sorte que, le 18 juin, le gouvernement prononce la dissolution des ligues. Immédiatement, un groupe de militants fascistes, pour la plupart issus de la XVIIe section des Camelots du roi, rompt avec le philosophe monarchiste Charles Maurras et décide de passer à la clandestinité. Ils constituent l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale (OSARN). Il y a là autour d’Eugène Deloncle, Aristide Corre, Jean Filliol, Jacques Corrèze, bientôt rejoints par Gabriel Jeantet, François Méténier et le docteur Henri Martin. Le colonel de La Rocque met en garde les anciens adhérents des ligues contre une infiltration de leur mouvement par des « groupes de trahison », c’est-à-dire par des fascistes agissant pour le compte de l’étranger, l’Italie et l’Allemagne en l’occurrence [3].
Quoi qu’il en soit, l’OSARN se structure rapidement en groupes locaux et en système hiérarchisé extrêmement cloisonné, de sorte qu’en dehors des chefs, les membres de l’organisation ignorent tout de son ampleur, de ses objectifs réels, des moyens et soutiens dont elle dispose. Certaines cellules du complot, dont les Chevaliers du glaive, dirigés à Nice par Joseph Darnant et François Durand de Grossouvre, adoptent un rituel et un costume inspirés du Klu Klux Klan états-unien, ce qui vaudra à l’OSARN d’être désigné par les monarchistes sous le sobriquet de « La Cagoule » [4].
Ami intime d’Eugène Deloncle, Eugène Schueller met ses moyens personnels à disposition du complot. Plusieurs réunions de l’équipe dirigeante se tiennent dans son bureau au siège de L’Oréal.
Un groupe de jeunes gens, résidant à l’internat des pères maristes (104, rue de Vaugirard à Paris), fréquente les chefs du complot et se joint à certaines de leurs actions sans pour autant adhérer formellement à l’OSARN. Il s’agit de Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, André Bettencourt et François Mitterrand. Robert Mitterrand, frère de François, épouse la nièce d’Eugène Deloncle.
Échecs et divisions sur fond d’antisémitisme
En un an et demi, l’OSARN formalise ses relations avec le gouvernement de Benito Mussolini en Italie, puis avec celui d’Adolf Hitler en Allemagne. Pour leur compte, il achemine des armes à Francisco Franco en Espagne et élimine des réfugiés politiques en France. En échange, il obtient un appui financier et logistique considérable. L’organisation tente un coup d’État dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937, qui échoue. Au lendemain et dans les semaines qui suivent, le complot est mis à jour. Des perquisitions permettent de découvrir des caches d’armes réparties sur tout le territoire. Ce sont au total des centaines de fusils-mitrailleurs, des milliers de fusils et d’uniformes, des dizaines de milliers de grenades, des centaines de milliers de munitions, tous importés d’Italie et d’Allemagne, qui sont découverts.
Le président du Conseil, Édouard Daladier, freine l’enquête lorsqu’il apparaît que l’OSARN a développé ses réseaux parmi les officiers supérieurs et jusqu’à l’état-major. En effet, il ne paraît pas possible de décapiter l’armée française alors que la menace de guerre se précise. Il a tort, puisque la Guerre mondiale est effectivement déclarée et que la France capitule. (JPEG)
Si une partie des « cagoulards », hostiles à la domination étrangère, rejoint de Gaulle, la plupart d’entre eux se félicite de la victoire du fascisme et s’engage dans la Collaboration. En septembre 1940, Eugène Deloncle et Eugène Schueller créent le Mouvement social révolutionnaire (dont l’acronyme MSR se prononce « aime et sert ») avec le soutien de l’ambassadeur du Reich, Otto Abetz, et l’approbation personnelle du chef de la Gestapo, Reinhardt Heydrich. Les réunions de la direction du MSR se tiennent au siège de L’Oréal (14, rue Royale à Paris).
Le programme de l’organisation indique « Nous voulons construire la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne nationale-socialiste et tous les autres nations européennes libérés comme elles du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçonnerie (...) régénérer racialement la France et les Français (...) donner aux juifs qui seront conservés en France un statut sévère les empêchant de polluer notre race (...) créer une économie socialiste (...) qui assure une juste distribution des produits en faisant augmenter les salaires en même temps que la production ».
Première application de ce programme, Deloncle organise le plasticage de sept synagogues parisiennes, dans la nuit du 2 au 3 octobre 1941.
Subsidiairement, une organisation dans l’organisation est créée avec l’aide du SS Theo Dannecker, représentant Adolf Eichmann : la Communauté française dont le but est de « libérer complètement (la France) de ces ferments de corruption que sont les juifs et les Francs-maçons ». C’est ce groupe secret qui organise la spoliation des juifs souvent au profit personnel de ses membres. Parmi eux, on relève Jacques Corrèze déjà cité et Jean Filliol, le tueur de la « Cagoule ».
Quant au jeune André Bettencourt, il devient le patron français de la PropagandaStaffel. Il est placé sous la triple tutelle du ministre de la propagande, Joseph Goebbels, de la Wehrmacht et de la Gestapo. Il a la haute main sur toutes les publications françaises, qu’elles soient collaborationnistes ou nazies. Il dirige lui-même La Terre française, une publication explicitement nazie destinée aux familles rurales, qui préconise la rééducation des intellectuels décadents par le retour forcé à « la terre qui ne ment pas ». Il y emploie l’agronome René Dumont. Par ailleurs, Bettencourt offre régulièrement les colonnes de ses journaux à Schueller. La solution Bettencourt
Le 15 février 1941, à la demande de la SS, le MSR de Deloncle fusionne avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Le patron de L’Oréal, Eugène Schueller, devient la personnalité économique de référence. Son livre, La Révolution de l’économie, se classe dans les ouvrage de référence du fascisme français.
Le 15 juin 1941, dans son discours au congrès de l’organisation au Palais de la Mutualité, il appelle à « une révolution préliminaire à la fois d’épuration et de redressement » qui ne peut « être que sanglante. Elle consistera tout simplement à fusiller vite cinquante ou cent grands personnages ».
Le 22 juin 1941, le Reich attaque l’Union soviétique. Deloncle et Schueller décident de créer la Légion des volontaires français (LVF) pour combattre le bolchévisme sur le front de l’Est et de la placer sous l’autorité de Jacques Corrèze. Tous ses membres prêtent serment d’allégeance au führer.
ls tentent de s’appuyer sur cette puissante formation armée pour éliminer leur adversaire politique Pierre Laval et leur allié et néanmoins rival Marcel Déat. Le 27 août 1941, à l’occasion d’une cérémonie de départ d’un contingent de la LVF sur le front russe, ils organisent un double attentat au cours duquel Laval et Déat sont blessés.
Le 20 décembre 1941, André Bettencourt, qui n’ignore rien des débats en cours à Berlin, écrit dans l’éditorial de Noël de La Terre française : « Un jour, trente ans plus tard, les juifs s’imagineront pourtant gagner la partie. Ils avaient réussi à mettre la main sur Jésus et l’avaient crucifié. En se frottant les mains, ils s’étaient écriés : « que son sang retombe sur nous et nos enfants ». Vous savez d’ailleurs de quelle manière il est retombé et retombe encore. Il faut que s’accomplissent les prescriptions du livre éternel ». En effet, quelques jours plus tard la Conférence de Wansee décide la « solution finale » : des millions de personnes vont être exterminées dans le plus grand secret.
À l’issue des affrontements internes à la mouvance nazie française, c’est en définitive Deloncle qui tombe en disgrâce. Eugène Schueller se précipe alors, le 18 mars 1942, à l’ambassade du Reich pour se désolidariser de son ami. L’entretien est dûment consigné dans les archives allemandes. L’OSS s’en mèle
La bataille de Stalingrad inverse le cours des événements. Désormais le Reich n’est plus invincible. André Bettencourt se rapproche de son ami François Mitterrand qui exerce diverses fonctions à Vichy où il partage son bureau avec Jean Ousset, le responsable du mouvement de jeunesse de la Légion française des combattants de Joseph Darnand. Ils seraient alors entrés en résistance au sein d’un Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dont l’activité a été officiellement reconnue quarante ans plus tard par l’administration Mitterrand, mais sur laquelle les historiens s’interrogent toujours.
Fin 1942, André Bettencourt est envoyé par Eugène Schueller « aryaniser » la société Nestlé en Suisse, dont le patron de L’Oréal est devenu l’un des actionnaires principaux. Il profite de ses déplacements pour rencontrer Allen Dulles et Max Schoop des services secrets états-uniens (OSS). En 1944, ils lui donnent 2,5 millions de francs de l’époque pour financer leur réseau. On ignore tout, encore aujourd’hui, de l’usage de cette somme.
Eugène Deloncle est assassiné. Mais les crimes des cagoulards ne prennent pas fin pour autant, pas même avec le débarquement allié en Normandie. Le 10 juin 1944, Jean Filliol conduit la division SS Das Reich à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) où elle massacre 644 habitants dans des conditions particulièrement horribles. Parce qu’ils le valaient bien...
À la Libération, les cagoulards de Londres sauvent les cagoulards de Vichy. Grâce au témoignage d’André Bettencourt et de François Mitterrand, Eugène Schueller est relaxé au motif qu’il aurait aussi été résistant. L’Oréal devient le refuge des vieux amis. François Mitterand est engagé comme directeur du magazine Votre Beauté. André Bettencourt rejoint la direction du groupe. Avec l’aide de l’Opus Dei, une confrérie catholique franquiste, Henri Deloncle (frère d’Eugène) développe L’Oréal-Espagne où il emploie Jean Filliol. Quant à Jacques Corrèze, il devient patron de l’Oréal-États-Unis. En 1950, André Bettencourt épouse Liliane, la fille unique d’Eugène Schueller.
Rue Saint-Dominique, le bureau d’André Bettencourt lorsqu’il dirigait la PropagandaStaffel, devient une résidence de l’Opus Dei. Tandis que Robert Mitterrand s’installe rue Dufrenoy dans l’immeuble qui abritera le siège de l’Opus en France. Cette œuvre est politiquement dirigée par Jean Ousset.
André Bettencourt a poursuivi une brillante carrière. Journaliste, il a créé en 1945 le Journal agricole, pour les anciens lecteurs de La Terre française. Sa carrière politique l’a conduit plusieurs fois au Parlement et au Gouvernement. Il a ainsi pu renouer avec ses activités passées en devenant secrétaire d’État à l’Information (1954-55), poste créé par son ami François Mitterrand, en 1948, et où ils auront tous deux forgé la presse française contemporaine. Les deux hommes sont inséparables, au point qu’en 1986 lorsque Mitterrand devenu socialiste et président de la République doit cohabiter avec une Assemblée de droite, il hésite à choisir André Bettencourt comme Premier ministre. Mais craignant le retour des fantômes du passé, il s’abstient. Cependant, ce passé reste présent.
Thierry Meyssan
Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.
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N’en déplaise au parti socialite et à ses adhérents, l’organisation de primaires est un DEVOIEMENT de la Constitution de 1958 et 1962 : en supprimant l’anonymat des parrains (loi du 18/6/76), on a redonné aux partis le MONOPOLE DU CHOIX DES CANDIDATS, au depens du PEUPLE FRANCAIS, d’où les votes du 21 Avril 2002 et des suivants. Tant qu’on n’aura pas remis l’ANONYMAT, le peuple aura l’impression de se faire blouser ... Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr
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Non mais on croit réver !! Si vous connaissez un parti politique qui soit moins pourri merci de me le dire que j’ aille m’y inscrire !! Entre le Pen qui vole l’héritage de sa femme, Sarko le dictateur qui fait virer les journalistes qui le genent, Bayrou qui retourne sa veste au grè du vent de l’opinion , et l’extrême gauche dont les frasques dictatoriales ne sont plus a prouver, je pense que vos observations sont VRAIMENT le cadet de nos soucis. Interrogez vous sur de vrais sujet plutot que de perdre votre temps. Je me demande ce que vous cherchez a part discréditer un parti auquel vous n’adhérez pas ! c’est RIDICULE !
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Lisez Montaldo, à propos de Mitterrand et du PS. Et plus haut, sur les liens de Mimi et du PS avec l’extrême-droite. Pensez-vous que les marchandages de Mitterrand pour se faire élire à deux reprises aient été très éthiques ? C’est le pire qui ait jamais été fait dans l’après-guerre.
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C’est la raison pour laquelle il faut redonner le pouvoir au PEUPLE et non à un PARTI quelqu’il soit ...
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Je viens aussi de voir passer cet article diffusé par Indymédia :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=72932
Les adhérents des partis représentent un centième de la population
L’élection de Ségolène Royal en tant que candidate du Parti Socialiste Français aux présidentielles de 2007 a donné lieu à un grand nombre de dépêches, dont certaines rappellent le nombre total des adhérents de ce parti : un peu plus de deux cents mille. De son côté, l’UMP revendique un chiffre légèrement en dessous de trois cents mille. Globalement, le nombre total d’adhérents de l’ensemble des partis politiques français représente un centième de la population du pays. Pourtant, à l’approche des élections présidentielles et législatives, les campagnes d’adhésions organisées par ces partis n’ont pas manqué... Dans les débats sur la Toile, des internautes ont soulevé une simple question : quelle est, dans ces conditions, la représentativité d’un monde politique qui détient, par le biais des exigences de signatures d’élus et des investitures de candidats, un réel monopole de la vie politique et administrative française ? Et combien, parmi ce centième de la population, disposent de moyens et d’informations permettant de participer vraiment à des prises de décision politiques ? Que peuvent attendre les citoyens d’une telle « représentation » ?
Les adhérents des partis politiques français représentent un centième de la population
En quoi consiste vraiment la tant vantée « démocratie française » ?
219.000 adhérents le Parti Socialiste, 290.000 l’UMP, 140.000 le Parti Communiste, 35.000 l’UDF... Pour l’ensemble des partis, on arrive globalement à un chiffre d’environ sept cents mille adhérents, alors que d’après l’INSEE la population française se situe autour de soixante-trois millions d’habitants. La politique de la France est donc faite par un centième de sa population et encore, au sein de ce centième, c’est une petite minorité qui dispose d’un pouvoir réel et d’un véritable accès aux dossiers et informations indispensables à une participation effective à la prise de décisions.
Par exemple, qui peut vraiment savoir ce qui a été dit, fait et décidé à l’Elysée dans la période 1982-88, lorsque Ségolène Royal était chargée de mission de François Mitterrand « pour les questions de santé, d’environnement et de jeunesse » ? Une fonction dont l’exercice même comporte, par définition, un certain nombre de secrets d’Etat. Or, 1982-88, c’est une période comprenant la campagne de promotion du Front National, l’attentat contre le Rainbow Warrior, l’accident de Tchernobyl, un certain nombre de désinformations d’Etat sur cet accident et sur les essais nucléaires... Lorsque Ségolène Royal a récemment répandu, avec l’aide très peu critique des grands médias, des déclarations affirmant même qu’en 1985 elle était opposée aux essais nucléaires français et favorable à l’action de Greenpeace, qui est en mesure de vérifier ses dires ? Tout ce que peut faire le citoyen ou le militant, c’est constater la parfaite incompatibilité entre ces prétendues prises de position et la cohérence de l’exercice de la fonction de chargée de mission de la Présidence de la République. Or, après l’attentat contre le Rainbow Warrior, l’intéressée est encore restée en poste pendant trois ans avant d’être parachutée par François Mitterrand dans les Deux-Sèvres en 1988 et nommée ministre en 1992.
Même des informations plus ou moins publiques, que l’on peut trouver par une recherche patiente, ne sont pas forcément connues des adhérents des partis. Par exemple, combien de militants du Parti Socialiste sont au courant de l’appartenance de Dominique Strauss-Kahn au Siècle, ou de Laurent Fabius à la Trilatérale ? Il ne semble pas que les infos du PS en parlent guère... Pareil pour d’autres partis (UMP, UDF...), dont les dirigeants fréquentent également toutes sortes de cercles d’influence et de réseaux. Et combien, parmi les adhérents du PS, avaient connu en temps utile les déclarations de janvier dernier de Ségolène Royal sur les horaires des enseignants ?
Il reste qu’un centième de la population représente, vu par le système, le pourcentage idéal pour rendre possible la conduite de la politique française en cercle fermé par une petite « élite », avec l’aide d’un nombre restreint de militants dont une partie significative jouit d’une position sociale aisée et dont beaucoup peuvent trouver un intérêt de carrière direct aux éventuelles réussites électorales. Au sein d’organisations de cette taille, les représentants directs du patronat, de professions devenues de plus en plus ses auxiliaires, de l’appareil d’Etat, de l’ « élite » gestionnaire, des hiérarchies des administrations... détiendront nécessairement un poids décisif dans la plupart des cas. Ce n’est pas un contexte qui puisse encourager à se poser trop de questions à l’intérieur des « grands partis ». Encore moins, à faire preuve d’une réelle transparence devant la majorité des citoyens qui, submergée par une véritable avalanche de problèmes immédiats graves, peut difficilement consacrer du temps à une réelle action politique. A fortiori, compte tenu des rudes déceptions des deux dernières décennies.
Doit-on s’étonner si, même après des affaires comme celles du Rainbow Warrior ou d’Outreau, ou après l’accablant rapport sur les prisons françaises du commissaire européen Alvaro Gil-Robles, et bien d’autres signes de profonds dysfonctionnements, aucun parti ne propose une réelle réforme des institutions ? Si, malgré la généralisation des situations de détresse, quasiment personne dans le monde politique ne met vraiment en cause les délocalisations, les privatisations, la généralisation de la précarité et de la misère, l’évolution constante vers une justice de plus en plus expéditive et sommaire ou vers un fonctionnement de plus en plus brutal de l’ensemble des administrations à l’égard des « petits administrés »... ? Et pourquoi les institutions ayant pour mission le contrôle de l’action du gouvernement et des administrations (Conseil d’Etat, tribunaux administratifs...) restent particulièrement intouchables ? Tout comme l’Ecole Nationale d’Administration, devenue un véritable centre unique de formation des « décideurs » et de l’appareil du pouvoir, et source naturelle d’une vaste confusion d’intérêts dans la gestion publique. Ou l’administration fiscale, dont les méthodes à l’égard des « petits contribuables » en difficulté ne cessent de ce durcir. Etc...
Ségolène Royal a même pu se permettre de parler d’un « encadrement militaire » et de « camps humanitaires » à l’égard de certains jeunes, alors qu’elle était candidate à l’investiture de son parti pour les présidentielles de 2007. C’est la voie ouverte à des pratiques extrêmement dangereuses dont la généralisation peut devenir incontrôlable, mais aussi la preuve que la « classe politique » sait très bien que rien ne va s’améliorer et que la débâcle sociale de la France ne fera que s’accélérer. Le développement de nouvelles filières répressives est devenu un sujet d’actualité, faute de la moindre intention de s’attaquer à la source sociale du problème. Le silence des politiques sur les causes économiques et sociales évidentes de la montée des infanticides maternels présumés, relève de la même stratégie. Ce n’est pas la souffrance des pauvres qui infléchira l’implacabilité des super-riches qui tirent les ficelles de la grande majorité du monde politique.
En réalité, dans cette « démocratie » de façade, une petite minorité sous contrôle a pris en otage l’ensemble de la population sur le plan politique et électoral. On a ainsi verrouillé de facto la représentation, déjà fort théorique, des citoyens. Phénomène générateur de dangers sans précédent depuis l’après-guerre, et qui appelle de toute urgence une prise de conscience, une dénonciation de la mascarade, une réaction conséquente... de la part de la véritable majorité qui souffre au quotidien des agissements de ce système pervers.
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BIEN DIT : pour avoir quelques compléments ou précisions, allez sur www.jean-brice.fr
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L’Etat français a sans doute des secrets vraiment pas nets à protéger, vu le domaine très restreint des « présidentiables ».
C’était très intéressant de voir, hier soir, le programme de M6 sur Ségolène Royal et ses liens très étroits avec Mitterrand. Précisément, à l’époque de la pub pour la FN, du Rainbow Warrior, etc...
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Je ne vois absolument pas en quoi la proximité du premier secrétaire et d’un candidat à la candidature est problématique.
Après tout le premier secrétaire aurait aussi bien pu lui-même être candidat, il en a d’ailleurs longtemps été question, et c’est souvent arrivé par le passé.
Donc si le premier secrétaire peut être candidat, pourquoi pas sa compagne ?
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« Après tout le premier secrétaire aurait aussi bien pu lui-même être candidat, il en a d’ailleurs longtemps été question, et c’est souvent arrivé par le passé. Donc si le premier secrétaire peut être candidat, pourquoi pas sa compagne ? »
C’est énorme, de lire un truc pareil. C’est vraiment d’avant 1789.
Mais c’est révélateur de la véritable idéologie du PS.
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C’est une bonne illustration des causes profondes de la décadence de la France. Chaque membre de la prétendue « élite » se considère propriétaire de ses fonctions. Il s’estime donc dans le droit de s’en servir pour promouvoir sa famille, ses copains, les membres d’un clan...
Un journal britannique a même parlé de « crippling cronyism at the heart of the French State » (copinage paralysant au coeur de l’Etat français). C’était à propos de Clearstream, EADS, etc... mais au PS c’est pareil.
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Base sur un commentaire trouvé ailleurs :
Hollande et Royal sont les deux des embauches de Mitterrand d’avant son élection de 1981. Or...
Qui a été le « grand Monsieur » de l’extrême-droite d’après-guerre ? On parle souvent de Le Pen, mais ça ne correspond pas à la réalité.
On critique Le Pen parce qu’il s’est rendu à un fête du FN, mais que penser du PS ? Sans chercher le moins du monde à défendre les positions politiques et déclarations de Le Pen, force est de constater qu’IL Y A PIRE, et qu’on fait semblant de ne pas le voir.
Personne ne se serait scandalisé de voir Dieudonné se rendre à une réunion du Parti Socialiste et serrer la main à des anciens premiers ministres (Fabius...), ministres (DSK, Royal...) et chargés de mission de François Mitterrand (Royal...). Et pourtant...
- Ce n’est pas Le Pen, mais Mitterrand qui fit partie de l’administration du Maréchal Pétain, fut décoré de la Francisque et, après la guerre, le défendit publiquement en plein procès.
- Ce n’est pas Le Pen qui fut ministre pendant la guerre d’Algérie, mais Mitterrand.
- Mitterrand et Le Pen se sont bien serrés la main lorsqu’ils ont comparu ensemble, en tant que témoins de la défense, au procès du général Salan à la demande de Tixier-Vignancour qui ensuite appelera à voter Mitterrand au deuxième tour des présidentielles de 1965.
- L’ex-doriotiste Jean-André Faucher, condamné à mort par contumace à la Libération, ne fut pas attaché de presse de Le Pen mais de Mitterrand, lors des présidentielles de 1965.
- Par la suite, les contacts entre Mitterrand et l’extrême-droite ont abouti au soutien de celle-ci à Mitterrand-la-Francisque, qui se servit de ses fonctions de président de la République pour lancer la promo du FN, parachever la réhabilitation des putschystes d’Alger, etc...
Lire « La main droite de Dieu », de Faux, Pérez et Legrand, Seuil 1994.
Autrement dit, la « grande figure » de l’extrême-droite française de l’après-guerre n’a pas été Le Pen mais Mitterrand, dont l’ex-cagoulard Eugène Schueller, fondateur de l’Oréal, finança même les activités politiques au début de l’après-guerre.
Et les Hollande, Royal, DSK, Fabius... doivent leurs carrières à Mitterrand. Mais fréquenter le PS ne semble choquer personne...
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Le fait d’avoir DEVOYE la Constitution par la loi organique du 18 Juin 1976 est en train de transformer LE PEN en martyr et surtout met sur le devant de la scène les combines de nos hommes politiques en place ! TANT QUE L’ANONYMAT DES PARRAINS NE SERA PAS REMIS EN PLACE, ON PEUT DIRE QUE LA PROCHAINE ELECTION SERA TRUQUEE ... Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr
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Les apparences volontairement entretenues sont ce qu’elles sont.
Mais plusieurs blogs sur la Toile laissent entendre que Royal et Hollande sont séparés depuis belle lurette, et qu’en réalité Royal serait avec le super-patron Louis Schweitzer.
La vie privée de chacun le regarde mais, s’agissant d’une candidate « socialiste » à la présidentielle et d’un membre très influent du MEDEF, ce n’est pas un cas comme tant d’autres. Quels intérêts représente Ségolène Royal, et d’où lui viennent ses appuis de campagne électorale ?
On peut lire, en tout cas :
http://www.valeursactuelles.com/magazine/confidentiel/index.php?affiche=suivant&idaf=3628
PS Schweitzer avec Ségolène ?
La rumeur court le microcosme. Nommé par Jacques Chirac à la présidence de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et l’exclusion), Louis Schweitzer a, dit-on, pris fait et cause pour Ségolène Royal. Ancien président de Renault, il a notamment mis à disposition de la candidate socialiste son carnet d’adresses dans le milieu patronal. Sous le parrainage de celui qui est aussi l’ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius à Matignon, quelques discrètes rencontres ont ainsi eu lieu entre grands patrons et Ségolène Royal. D’où ses prises de position sur les 35 heures ?
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