La Face de Dieu
« Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut voir ma face et demeurer en vie » Exode 33 : 20
Ainsi s’exprima Dieu lorsqu’il parla à Moïse. Cette phrase biblique est l’origine de la tradition - désormais ancrée dans l’islam - qu’il ne faut pas représenter Dieu (et par extension, le prophète Mahomet). Les exégètes vous répondront que le sens de cette doctrine dogmatique est l’interdiction faite d’idolâtrer toute statuaire ou représentation divine, en référence aux anciens cultes égyptiens, comme celui dit du « Veau d’or ».
C’est là, disons, une interprétation au sens premier – exotérique[1] – de ce passage de l’Ancien Testament, d’où les exégètes ont fondé des interprétations doctrinales et les ont imposées en dogmes à « la tourbe nombreuse » (termes utilisés dans les textes anciens pour désigner les masses « paysannes », ouvrières, non érudites et non lettrées, qui suivirent Moïse dans son exode, c'est-à-dire les hébreux).
Or, il est une autre interprétation, bien moins connue, et jamais transmise à la « tourbe nombreuse ». Et pour cause, puisqu’il s’agit d’une interprétation ésotérique[2], réservée aux origines aux seuls « Yahouds » (prêtres monolâtres d’Aton de la XVIIIe dynastie d’Egypte). La pérennité de cette interprétation donne une doctrine méconnue du grand publique, car elle fut – et est encore – condamnée par les religions officielles du Livre : la kabbale.
Selon les spéculations de la kabbale (notez que l'on parle bien de « spéculations », non d’une « vérité révélée » : la kabbale ne procède pas d'une logique dogmatique), selon la kabbale, donc, la conception, l’élaboration et la création de l’Univers peut être décrite en plusieurs étapes consécutives. Depuis l’étincelle créatrice primordiale (le « Big Bang » ?), le « Grand Tout » se déploie en se créant des limites et en se divisant selon des étapes de plus en plus complexes et organisées, nommées « émanations » (séphiroth en hébreux). Chaque émanation émerge de celle qui la précède et contient les axiomes de toutes celles qui précèdent. La première émanation (appelée « Kéther » - la couronne) est l’étincelle de conscience primaire de l’Univers en tant que « Tout Ce Qui Est » ; la dernière émanation (appelée « Malkuth » – le monde) est le monde manifesté, le monde « réel » tel que nous le percevons. Mais toutes les émanations (qui sont traditionnellement au nombre de dix) prennent leur source au sein d’un concept métaphysique se situant au delà des concepts, un principe par nature inconcevable : la Vacuité (Aïn Soph Aur).
La Vacuité n’est pas un « vide absolu », c’est-à-dire le néant, mais bien un « vide plein » ! Concept paradoxal, donc bel et bien au delà des concepts. En fait, il s’agit d’un espace de potentialités infini, qui est certes difficile (voire impossible) à appréhender selon la physique Newtonienne, mais peut être plus aisément perçu selon la physique quantique (je ne m’étendrai pas sur le sujet, bien que ce soit éclairant à plus d’un point). L’ « infini », c’est d’abord la notion d’absence de limite : quelque chose qui n’a pas de fin (et pas de commencement ?) ; mais c’est également la notion de quelque chose qui n’est pas fini : dont la réalisation est en cours. Cette notion de « vacuité » correspond à l’analyse ultime selon laquelle aucun phénomène n’est doué d’existence intrinsèque.
La première émanation (Kéther), que je nomme selon ma propre terminologie « Conscience Suprême », correspond à la conscience « absolue », qui englobe « tout ce qui est » et prend sa source au sein de la vacuité, c’est-à-dire « tout ce qui n’est pas ». Cette notion de « conscience du Tout » peut être assimilée à « Dieu ». Or, cette manifestation première - unique à ce stade - est dépourvue de forme, même mentale, et ne peut être appréhendée qu’en faisant un avec elle, en s’y abandonnant sans réserve, en « devenant Dieu » : il s’agit d’abandonner « Qui Je Suis » afin de pouvoir appréhender « Tout Ce Qui Est ». Etant Tout Ce Qui Est, la Conscience Suprême ne peut adopter aucune forme particulière, car se serait renoncer à la plénitude de l’Etre Absolu – qui est Tout Ce Qui Est. A ce stade de la manifestation (de la Création, si vous voulez), il n’y a que l’Un non manifesté. C’est là le sens « profond » (intérieure) de la parole de Dieu : « Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut voir ma face et demeurer en vie ». Cette parole n’interdit nullement que je représente Dieu : elle m’indique seulement que si je représente Dieu, je ne peux que représenter un aspect restreint et limité du divin (qui par nature est illimité) : je ne peux donc (au sens de « capacité », non d’ « autorité ») que représenter une partie du Tout.
Le Tout ne peut être représenté, puisqu’il est Tout ... CQFD
En comprenant cela selon cette analyse, il m’est donné de comprendre ce que la « Conscience Suprême » veut me signifier, et je n’y perçois ni interdiction, ni obligation, et moins encore de jugement ou de sentence. Je comprends une logique finalement très pragmatique : libre à moi de représenter la divinité comme je l’entends, mais c’est prendre le risque de limiter ma propre perception du divin et donc de me fourvoyer sur la nature divine.
Il ne m’appartient pas – et par ailleurs, je n’en ai nulle intention – d’imposer cette lecture à qui que ce soit. Mais il me semble certain que si cette lecture était enseignée en regard d’interprétations figées et présentées comme indiscutables (car tel est bien ce que recouvre la notion de dogme), nous n’aurions peut-être pas à assister ponctuellement à des émeutes brutales et violentes chaque fois qu'un canard publie l'une ou l'autre caricature portant sur l'islam, violences qui ne font finalement qu'apporter du crédit à l'amalgame que les provocateurs veulent imposer au plus grand nombre entre musulmans modérés et islamistes fanatiques. C'est un piège idéologique, bien plus politique que religieux.
Il sera également intéressant de noter l'étrange paradoxe qu'il y a, d'une part à interdire toute forme d'idolatrie, et d'autre part à assimiler le prophète (un homme mortel) à Dieu, lorsque l'on étend à Mahomet l'interdiction de représenter Allah : il y a là comme une résurgence d'idolatrisme, pas très différent de celui de fans d'Elvis Presley, sauf peut-être dans l'excès de passion mortifère auquel se livrent les adorateurs d'Allah.
L’erreur du monde religieux (qu’il soit juif, chrétien ou musulman) est de concevoir et enseigner un dieu exotérique, extérieur à l’humanité : une entité indépendante et omnipotente, vivant dans un hypothétique "ailleurs". Tous ceux qui s’interrogent sur la nature du divin et la cause et le sens de la Vie, trouvent toujours une réponse personnelle et unique, mais dont la caractéristique commune est que le divin n’est nullement séparé de l’humain : ils sont reliés (sens étymologique de « religion » - se relier) et interdépendants. Dieu est Tout Ce Qui Est dans le monde absolu, non manifesté, mais il ne peut faire l’expérience de l’Etre qu’au travers des manifestations « limitées » (imparfaites) mais concrètes des humains que nous sommes.
« La connaissance est un état divin, mais la plus grande joie se trouve dans l’être ».
Louis Charpentier a écrit : « Il est des conceptions de la Divinité que les médiocres ne sauraient supporter, précisément parce qu’ils ne sauraient y avoir accès. Et quand les médiocres font la loi, on peut être certain qu’ils l’appliqueront à leur niveau ».
Un proverbe arabe dit : « Celui qui cherche à s’instruire est plus aimé d’Allah que celui qui combat dans une guerre sainte ».
Moi, je dis : « Venez à la spiritualité. Oubliez la religion : c'est elle qui a créé les agnostiques ».
Morpheus
140 réactions à cet article
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Bonjour, Morp^heus
Tout cela est très intéressant et de surcroit très bien écrit. Utile à lire dans le contexte actuel.
Cela dit, les intégristes musulmans, pour parler plus précisément du fond de l’actuel problème, se trompent en affirmant que le Coran interdit la représentation de Mahomet (et a fortiori sa caricature). Selon les experts de ce textte « sacré », nulle part dans le Coran cette interdiction n’existe. Et c’est bien pourquoi la figure de Mahomet a été souvent représentée dans les siècles passés par des artistes musulmans comme en témoignent quelques-unes des oeuvres exposées dans les salles du Louvre qui viennent d s’ouvrir à la culture de l’Islam.
En réalité, il en va de l’Islam d’aujourd’hui comme du Catholicisme d’autrefois : on ne voit et l’on ne parle que des intégristes et des djihadistes chiites comme l’Inquisition a, durant des décennies, occulté toutes la valeurs de tolérance de la religion catholique. Les hommes sont ansi faits : ils ne voient dans une foule habillée de blanc que la poignée d’hommes habillés en rouge !-
Sur le plan des représentations iconographiques, l’intégrisme protestant est très « frère » d’âme avec celui des musulmans.
Chaque religion a (eu) ses iconoclastes et ses iconodules selon les époques.
Difficile de jeter la pierre, car la question a maintes fois secoué l’empire byzantin.
Question tourjours d’actualité en somme ... Peut-être que les chrétiens pourraient communiquer aux musulmans les compte-rendus de leurs joutes antiques sur ce sujet qui touche à la liberté ... d’expression, laquelle n’existe pas chez nous non plus en terres chrétiennes, catholiques ou orthodoxes. Cela ferait peut-être avancer un peu leurs débats.
Des images peuvent également servir à la propagande dès lors que dans leurs contenus elles véhiculent (innocemment ?) des dogmes. Nous en avons plein nos églises.Le sujet n’est pas clos loin de là ... et à ceux qui voudraient fermer le couvercle bon courage ...
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" Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut voir ma face et demeurer en vie » Exode 33 : 20
Mais , si tu veux , je te montrerai mon cul ? Ben oui , et , , pourquoi pas ?
Nous sommes , maintenant , au 21 ème siècle et les humains en sont encore à s´entretuer pour des raisons de religions , ce qui nous prouve bien que l´être humain est vraiment con et que malgré nos progrès techniques , nous sommes encore une race d´abrutis congénitaux . J´ajouterai que , un jour ou l´autre , notre connerie nous conduira à notre propre destruction , d´une manière ou d´une autre..
Amen .-
Prenons le cas des musulmans qui adorent un dieu dont ils parlent peu et un prophète dont ils parlent d´autant plus , celui ci étant complètement amoral puisqu´il était , non pas pédophile mais au regard des lois actuelles , pédocriminel , qu´il incitait et incite toujours ( à travers ses écrits , le coran ) , ses fidèles à toutes sortes de crimes envers ceux qui ne croient pas , envers tous ceux qui croient à d´autres dieux , envers les femmes etc etc
Les musulmans , donc , seraient ils athées ou simplement complètement dégentés ?" La religion n’est qu’une question de pouvoir sur les masses ignorantes et rien d’autre. "
Mais bien sur et plus les masses sont ignorantes et plus la religion a de pouvoir .
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Entièrement d’accord avec votre démarche visant à redonner leur sens véritable aux mots. La novlangue fait des ravage dans nos esprits et dans nos conscience, et contribue largement à semer la confusion.
Merci à vous pour vos précisions.
PS : nous devrions peut-être organiser un collectif afin de rédiger ensemble un traité lexical qui remet les mots dans leur sens ; seriez-vous partant ?
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C’est pourquoi l’athée peut très bien dire “Dieu existe” sans contradiction, il suffit que le Dieu auquel il pense ne soit pas moral.
Il y a contradiction dans les termes. Un athée qui dit « Dieu existe » qu’il soit moral ou pas, n’est plus un athée.
D’autre part je ne suis pas athée et ne m’intéresse pas à un Dieu moral. On peut très bien ne s’intéresser à Dieu que sous l’angle métaphysique ou de la relation d’Amour. Il existe un paquet de voies spirituelles qui n’ont que faire d’un Dieu « moral »... Le Taoïsme est un excellent exemple.
Notez pour finir qu’il n’y a pas d’attentats athées, ou très rarement, la quasi-totalités des violences aveugles sont le fait de “Fous de Dieu” qui sont les idiots utiles de ceux qui veulent maintenir leur domination sur les masses ignorantes :
C’est oublier un peu vite les 72 ans de communisme athée qui ont fait un paquet de victimes.. Et bon nombre de personnes affichant des convictions spirituelles ou religieuses ont fini en hôpital psychiatrique..
D’autre part je crois que le monde athée d’aujourd’hui, dit libre, est aussi capable d’obscurantisme et d’absence d’ouverture intellectuelle.. Toute vue spirituelle qui met son paradigme en question est impitoyablement ignorée, moquée, rejetée...
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"Il en a résulté que le mot athée pour désigner les athées est faux car l’athée n’est pas celui qui dit que Dieu n’existe pas, l’athée est celui qui dit qu’un Dieu moral n’existe pas, ce qui n’a rien à voir."
il vous faut vite un dictionnaire
« La plupart [des philosophes] ont dit que les dieux existaient, mais Protagoras était dans le doute, Diagoras de Mélos et Théodore de Cyrène pensaient qu’il n’y en avait aucun. […] Diagoras [de Mélos], appelé άθεος (athée) et plus tard Théodore [de Cyrène] ont ouvertement nié l’existence des dieux. » (Cicéron, De la nature des dieux, I, i, 2 et xxiii, 63).
de quoi parlez vous au juste ?
vous confondez adhesion a une religion, deisme ou theisme neutre ou générique et atheisme
croire en un ou plusieurs dieux n’obeissant pas a une morale precise s’appel le deisme ou le theisme
Spinoza n’etait pas athée il etait deiste : le pantheisme est deiste
le pantheisme athée on aura tout lu ici
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PS : nous devrions peut-être organiser un collectif afin de rédiger ensemble un traité lexical qui remet les mots dans leur sens ; seriez-vous partant ?
Cela existe !
Voir par exemple, entre autres, les rubriques ’pédophile’ et ’pédocriminel’ de cette page. -
Merci durae.etc.... pour cette réflexion profonde et intelligente.
Vous êtes quelqu’un qui comprenez l’athéisme. Les athées dont je fais partie ne dénient pas la nécessité d’une morale mais se contente d’une morale civile, d’une code de bonne conduite édité au besoin sous forme de recueil de lois comme un mode d’emploi du ’bien vivre ensemble’. Nul besoin de croyances religieuses pour cela.
Par ailleurs, les athées sont le plus souvent en opposition avec les religions ’révélées’ (en gros les monothéismes) qui ont fait tant de dégâts par le passé et continuent à en faire. D’un point de vue rationnel tout cela apparaît comme de mauvais contes de fées, des histoires à dormir debout pour expliquer l’inexplicable (l’univers, la vie) et accepter l’inacceptable (la mort). Cela dit, les athées le plus souvent émerveillés devant la beauté et la complexité de l’univers peuvent concevoir qu’il existe une cause et une finalité pour l’instant hors d’atteinte. Ainsi le panthéisme de Spinoza, consistant à confondre le créateur avec sa création (en somme voir Dieu en toute chose) est une forme religieuse de l’athéisme. Le seul culte qu’il faudrait rendre à ce créateur serait donc de ne pas détruire sa création autant que possible, ce qui est d’ailleurs difficilement compatible avec la vie.
Bien sûr que les religions sont ce que vous prétendez qu’elles sont à savoir une question de pouvoir sur les masses. Les dictateurs se présentent toujours comme l’instrument du Tout Puissant, ils ne travaillent pas (officiellement) pour leur compte, ou bien comme dans l’Antiquité quand leur délire paranoïaque atteint son comble, ils se proclament dieux tout simplement et peuvent alors se passer d’intermédiaires. -
pourtant l’étymologie du mot athée est claire :
athée = a théos = sans dieu
l’athée c’est celui qui n’a aucune divinité, qui ne crois en aucune divinité.
Pour l’athée il n’y a pas de divinité.
Pour l’athée, dieu n’est rien, juste une idée incrustée dans certaines têtes.Donc ta tentative de changer sa signification, c’est de la novlangue, pour arriver à des oxymores.
un athée ne dira jamais « dieu existe », sauf pour rigoler, sinon ce n’est pas un athée.
Donc ta phrase est une contradiction, si. -
oui +++++++
depuis les égyptiens les religions ne sont que des organisations politiques qui manipulent les aspirations des individus a la spiritualité dans le but d’imposer un ordre social .........-
Toutes les soit-disants religions qui se mèlent de politique n’en sont pas car Jésus disait : « tu ne peux avoir 2 maîtres » et encore « Laissez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
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Il se pourrait que cela aille plus loin que les égyptiens. Il me semble que les Sumériens avaient déjà établis des institutions à caractère politico-religieux, dont l’Ancien Testament a repris, en les réécrivant à sa sauce, certains mythes (notamment le mythe de l’Arche de Noé).
Selon mon analyse, ce phénomène vient avec l’avènement de la civilisation, c’est-à-dire le renversement de paradigme dans le rapport de l’homme à la nature. Nomade ou semi-nomade, l’Homme est en phase avec les rythmes naturels, dont sa vie dépends ; en se sédentarisant et en commençant à « domestiquer » la nature, l’Homme a inversé les chose et s’est mit en tête d’en devenir le maître. A mon sens, c’est de cette façon que la pensée spirituelle est devenue religieuse.
On peut voir, en tout cas, qu’avec les premières cités-états sont venu : la structure hiérarchique (pyramidale) de la société ; l’esclavage ; la guerre ; la religion sécularisée ; la monoculture (entre autres exemples).
Cordialement,
Morpheus -
je connais l’évolution des mythes mais assez peu la structure de la société sumérienne
( si vous avez des sources je suis preneur )
il est bien évident qu’avec l’avènement de la cité la religion prend inévitablement un rôle politique ( au sens organisationnel et structurant )
mais il y à un autre cap qui pour moi est « critique » c’est quand il y a une fusion ( et confusion ) entre le pouvoir politique ( cad militaire ) et le religieux, tendance qui atteint son apogée avec l’invention du monotheisme ( le « roi » devient l’unique représentant d’un dieu unique )
autre cap : l’écriture de la bible : la parole de « dieu » est figée une fois pour toute de manière définitive ........
les grecs par exemple restés polytheistes ne connaissent pas ce type de dérive pas plus que les indhouistes .....quoi qu’il en soit on ne peut que souhaiter que l’avenir soit celui d’un retour a une spiritualité individuelle se passant d’ intermédiaires
un jour un jeune démon tout affolé vient trouver le diable :
« maître c’est une catastrophe sur terre un homme vient de trouver une parcelle de la vérité »
a quoi le malin répondit avec un sourire cynique : :->
« ce n’est rien on va lui envoyer quelques prêtres pour l’aider a s’organiser »
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Selon mon analyse, ce phénomène vient avec l’avènement de la civilisation, c’est-à-dire le renversement de paradigme dans le rapport de l’homme à la nature. Nomade ou semi-nomade, l’Homme est en phase avec les rythmes naturels, dont sa vie dépends ; en se sédentarisant et en commençant à « domestiquer » la nature, l’Homme a inversé les chose et s’est mit en tête d’en devenir le maître.
C’est vrai, l’agriculture et son complément l’élevage modifient et renversent le rapport de l’homme à la nature. C’est la porte ouverte au capitalisme qui joint à l’industrialisation a conduit l’humanité au bord du gouffre. C’est aussi la porte ouverte à l’organisation politique de la société qui ne correspond souvent qu’à une répartition des richesses, les plus forts se servant en premier ; les religions dans tout ça ne jouent le rôle que de prétexte pour l’acceptation de l’ordre établi. L’adoration des dieux est prévue pour que chacun accepte son sort qui n’est que l’expression de la volonté divine. Refuser sa condition c’est se rebeller contre Dieu autant que contre ses maîtres qui sont là par sa volonté..L’agriculture c’était une fausse bonne idée, conduisant à l’extinction de l’espèce en quelques milliers d’années. -
Les écrits ne sont écrits que par des hommes et lus par d’autres. Chacun l’interprète à sa manière, le réecrit, une nouvelle interprétation est née et ainsi de suite.
Même la bible et le coran ne sont pas au-dessus de tous soupçons, l’homme a besoin de croire en quelque chose à la grande satisfaction d’individus moins scrupuleux -
Article qui appelle à la réflexion et par conséquent à sa destruction par l’intégrisme religieux.
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Il y a aussi il faut quand même le signaler, une autre interprétation possible.
C’est que tout cela n’a aucun sens... et c’est ce que pensant une très large majorité de français.
Même parmi les croyants ces histoires de représentation ou pas et de dogmes ou de choses sacrées est complètement rejeté.
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La philosophie et les réflexions métaphysiques ne sont certes pas d’une utilité fondamentale, mais elles répondent à un besoin présent chez les humains.
Si cette réflexion permet d’appréhender des phénomènes encore non explicables, du domaine du mystère, et contribue ainsi à nous faire évoluer en conscience, il n’y a pas de mal.
Mais cette quête se doit bien entendu d’être personnelle. En cela, je suis bien d’accord avec vous sur le fait que pour certains d’entre nous, ces questions n’ont aucun intérêt, et nous ne devons pas les leur imposer. C’est cette optique de la libre pensée que je préconise.
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Excellent article, merci ! Peut-on touver l’original de l’illusatrion sur Internet ?
La réalité est indéfinissable, et le retour au présent est le chemin..... Merci d’en avoir illustré ici ce guide millénaire du chercheur éternel
Pour faire simple, passer de 10 à 9 en stoppant volontairement toute action intentionnelle (mort symbolique), puis passer de 9 à 7 par l’observation (déplacement symbolique- de point de vue) qui permet de voir la tendance (faite de possession/explications/compensations-plaisirs/actions mécaniques), puis passer de 7 à 8 par le choix de stopper la tendance (frustration symbolique), etc....
Il y a d’autres chemins bien sûr mais ils laissent des traces et à moins d’avoir énormément d’énergie, ils ne permettent pas d’aller très « loin ». Il est inutile de se presser.
Les mot simples décrivant des actes inernes simples sont détournés par les traditions religieuses dans des personnifications obscures..... A l’origine :
yahvé=je suis présent
israel=je suis present
bouddha=je suis present
etc.Bonne journée
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Merci à vous
Voici le lien du site où j’ai trouvé cette image de l’arbre de vie (il y en a d’autres) :
http://www.thelivingmoon.com/44cosmic_wisdom/02files/Tree_Life05.html
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Finalement la Kabbale dans sa conception du tout se rapproche fortement du Bouddhisme, ou il est aussi question de la vacuité, espace de potentiels infinis.
Cette conception est , en outre, rattrapée par la physique quantique, ou finalement, tout est potentiel et ou la réalité (que l’on peut voir) se détermine par l’information.
Il semble donc que chaque particule, voire meme chaque entité dans l’univers est informée et que c’est de cette façon qu’elle se matérialise.Donc, finalement, cet univers visible se rapproche dans son fonctionnement d’une simulation vidéo ou chaque pixel visible à l’écran se matérialise par l’information reçue, ceci en relation avec toutes les autres pixels.
On peut donc en conclure que toute cette vie de l’univers est préorganisée, comme par un immense logiciel qui controlerait tout, connaissant par avance les résultats de ses actions et donc capable de gérer absolument tout de façon synchrone (les études de physique quantique ou des particules montrent en effet qu’au niveau particulaire- qui est la seule vraie réalité de cet univers- le temps n’existe pas, l’action d’une particule peut (de notre point de vue) remonter le temps et interragir instantanéent d’un bout à l’autre de l’univers).
J’en conclus donc que tout ce bordel auquel nous assistons en ce moment (crises, retour des obscurantismes, problemes climatiques, surpopulation etc...) étaient prévus et désirés dans le cadre de notre évolution en tant que terriens-
Je dois confesser que j’ai présenté ici ma propre interprétation de l’Aïn Soph Aur. Étant syncrétiste, et en quête, comme Joseph Campbell, d’une source commune à la spiritualité humaine, je puise à diverses fontaines, dont celle du bouddhisme. J’ai trouvé que le concept de vacuité bouddhiste répondait adéquatement (selon ma sensibilité et mon degré de compréhension) à la question de « l’infini », une question que je me suis posée - sous forme de vertige existentiel, dès l’âge de sept ans. Cela étant, je ne suis pas convaincu qu’un kabbaliste « pur et dur » approuverait ce rapprochement.
Cordialement,
Morpheus -
D’accord avec cette notion de Vide quant à l’Aïn-Soph.
Par contre je ne partage pas votre opinion qui fait de l’Infini quelque chose qui n’est pas fini au sens de en cours de réalisation.. J’y vois un contre-sens. Quelque chose en cours de réalisation ne peut pas être l’Absolu, et fait partie du relatif..Littéralement Aïn-Soph veut dire le « sans-limites ». Aïn : négation et Soph : limite. -
Vous avez sans doute raison. En fait, j’ai résumé - en la déformant - le fil de ma démarche. Au départ, à sept ans, premier « vertige » conceptuel (et existentiel) : la notion d’infini (et d’univers infini).
Il y a un lien avec la notion de « sans limite », dans la mesure où cela est parfois traduit par « infini » (et peut-être s’agit-il alors d’une mauvaise traduction ?).
Mais oui, c’est vrai, « sans limite » exprime bien mieux cette notion que « infini ». La seule chose, c’est que le dictionnaire est assez clair au sujet de « infini », il s’agit bien d’une chose qui n’a pas de fin ET qui n’est pas finie (in-fini = sans fin et/ou non finit).
Merci pour cette intervention éclairante
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@Gollum et Morphéus,
Pas le temps, hélas de venir échanger avec vous.
Dommage c’est passionnant ! -
A Furax : revenez plus tard. La porte est toujours ouverte
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Ça c est un clavage éclairant. Morphéus. Et comme toute lumière, elle se trouve déviée de sa trajectoire par la présence de masse qui infléchisse la géométrie de l’espace temps.
Ce qui veux dire que les Kabbalistes avait une approche très anthropocentriste, ce qui à leur époque n’avait rien d’étonnant.
En ce présent de la pensée nous pouvons nous dégager des formes archaïques et ne plus penser en Absolu, Vacuité,divinité, tous ces artefact qui embuent notre vision.
Parménide écrivit un jour à chouilla près : étudie ce qui est et n’étudie pas ce qui n’est pas.
C’est pas pour çà que ton article ne m’as pas était passionnant.-
Votre réflexion est intéressante et invite à méditer, je vous remercie.
Désolé que mon approche ne vous ait pas passionné, peut-être ferais-je mieux une prochaine fois ?
Cordialement,
Morpheus -
Ce n’est pas parce que ça dépasse vos capacités de compréhension que ça mérite votre dédain.
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« Moi, je dis : « Venez à la spiritualité. Oubliez la religion : c’est elle qui a créé les agnostiques ». »
Spiritualité masturbatoire et élitiste, une spiritualité de luxe. Allez expliquer tout ça à des crève-la-faim, des persécutés, des gravement malades, des SDF... Et là vous réservez la spiritualité à une élite intellectuelle et bourgeoise.
C’est tout autre chose de s’approcher de Dieu par les sacrements accessibles à toute personne et simplement, de communier au Corps et au Sang du Christ, Dieu fait homme. Ainsi donc, le christianisme de part l’eucharistie invalide vos fantaisies : "L’erreur du monde religieux (qu’il soit juif, chrétien ou musulman) est de concevoir et enseigner un dieu exotérique, extérieur à l’humanité« . Dieu s’est fait proche jusqu’à vouloir communier aux Hommes et s’unir à eux.
»Oublier la religion« comme vous dites, c’est vivre une spiritualité désincarnée, de pur esprit, ce que nous ne sommes pas et donc c’est un mensonge.
A quoi sert votre »spiritualité« ? Quelles en sont les œuvres, les fruits ?
»Je vous bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux simples. Oui, Père, car tel fut votre bon plaisir." (Mt 11:25-26).
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Le Bouddhisme dont certains des thèmes sont repris dans cet article n’a rien d’élitiste, ni de spiritualité de luxe.
toutes les religions dérivent de cette spiritualité « de luxe » dont vous parlez, les hommes qui n’y ont rien compris l’ont modifié et ont créé des dogmes (comme celui de la prétendue déité du Christ) pour en faire quelque chose que eux comprenaient.
A notre époque ou les gens sont plus instruits on n’a plus besoin de ces belles histoires à dormir debout pour comprendre les choses, on peut en revenir au véritable message d’origine du christianisme par exemple loin des divagations des religions monothéistes.
Contrairement à ce que vous dites ce n’est pas une spiritualité désincarnée, c’est une façon bien plus profonde de vivre la spiritualité et meme pour certains de l’expérimenter de façon empirique comme l’avait fait Jésus, ou le Bouddha, qui étaient bel et bien des hommes et auxquels il ne serait jamais venu à l’esprit un instant de s’incarner dans un bout de pain ou un verre de vin !!
Le seul probleme pour les gens comme vous, endoctrinés par la religion, c’est qu’ils n’ont pas le recul suffisant pour remettre en cause leurs croyances et leur façon de voir les choses.
Pour ne citer qu’un exemple d’accomplissement de ce genre de spiritualité citons simplement la création des états unis d’amérique, dont la constitution est basée sur les grands principes maçonniques.
Celà étant il est vrai que les religions monothéistes sont nécessaires, tout le monde n’a pas forcément envie (ou les moyens) de chercher des réponses, sachez que les réponses existent néanmoins, contrairement aux monothéismes, il ne s’agit pas de croyances auxquelles on se doit d’avoir une foi à toute épreuve sans se poser de questions.Comme l’a dit Jésus (le vrai, l’homme, pas le demi dieu de pacotille des cathos qui se transforme en hostie tous les dimanche) : " « Que celui qui cherche n’arrête pas de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve. Quand il aura trouvé, il sera bouleversé et, étant bouleversé il sera émerveillé et il règnera sur le Tout. »
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Je suis entièrement d’accord avec le fond de votre pensée !
Je partage complètement l’idée qu’il faille se préoccuper des besoins de base avant de s’inquiéter des besoins spirituels, car si l’on ne se préoccupe pas de faire en sorte que tous puissent vivre dignement et dans la sécurité sociale et économique, la recherche spirituelle est biaisée, voir pervertie.
C’est d’ailleurs la raison qui fait que je milite constamment pour une vrai démocratie et pour une économie sans monnaie, basée sur le principe de partage équitable des ressources.
Mais il me semble tout de même que cette réflexion vaut la peine d’être exprimée, en particulier en ces temps où les extrémismes mortifères et les expressions les plus perverses de la religion se voient accorder une importance imméritée.
Ne préférez-vous pas entendre ce que je dis plutôt qu’entendre qu’il faut tuer celui qui insulte le prophète ?
Cordialement,
Morpheus -
Tiens, j’ai blasphémé le syncrétisme... hahaha
Je vous encourage à aller expliquer votre syncrétisme aux miséreux de ce monde (n’oubliez pas le karma et de le mettre en rapport avec leur condition de vie actuelle si possible, histoire d’alourdir encore leur fardeau).
Le bouddhisme puisque vous en prenez l’exemple, est tout à fait ce à quoi je ne peux pas souscrire. Essayer de ne plus être pour ne plus souffrir... Quelle misère !
Celui qui n’est pas, n’aime pas.
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@Morpheus
« Ne préférez-vous pas entendre ce que je dis plutôt qu’entendre qu’il faut tuer celui qui insulte le prophète ? »
Non, je ne préfère pas. Je l’ai dit, je ne souhaite pas l’élitisme. Le problème de ce que vous exposez est que cela confère un pouvoir qui ne peut être que disponible pour une élite.
Ce que vous exposez est séduisant lorsqu’on le lit mais peut conduire à des spiritualités tout aussi dangereuses, justement à cause du pouvoir.
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tikhomir
« Allez expliquer tout ça à des crève-la-faim, des persécutés, des gravement malades, des SDF..... »
ben si justement quoi que vous en pensiez ils n’attendent que ça
et puisque vous citez :
« il est écrit que ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre »les évolutions religieuses ont toujours été le fait d’hommes cultivés mais a l’image du christianisme elles se sont toujours répandues chez les plus pauvres .....
( les raisons en sont évidentes )quand a ceux qui sont riches ( ou au moins a l’aise ) dans notre société sans esprit regardez les : ils n’ont jamais été aussi malheureux ......
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Parlons justement des miséreux : etes vous dejà aller en Inde ? C’est pourri de chez pourri, la misère la plus noire pour la majorité des gens. Et pourtant, ces gens là ont l’air plus heureux que nous le sommes ici (surtout à Paris quand on voit la gueule des gens ça fait peur), nous qui sommes pourtant pourvu de tout.
Pourquoi ? tel est la question qu’il faut se poser
Parce que notre société comme vous le faites d’ailleurs préfère avoir qu’etre. Le Bouddha n’a pas préconiser de ne plus etre comme vous le dites mais de ne plus chercher à avoir toujours plus, car c’est le fait de toujours vouloir plus ou autre chose qui rend malheureux, et toujours avide.Quand vous mettez en pratique ces idées (nul besoin d’etre bouddhiste ou de faire bruler des encens à tout bout de champ) vous vous rendez compte qu’à la base nous sommes, nul besoin de la pensée pour etre. C’est la base meme de toutes ces spiritualités ésotériques : la vérité est dans le fait d’etre, non dans la fait de penser, d’avoir, de croire, d’avoir une foi etc...
Vous pourrez etre milliardaire, ou l’homme le plus puissant du monde il vous en faudra toujours plus, si vous vous contentez d’etre vous n’aurez besoin de rien de plus.
C’est la véritable signification de ce que dit Jésus quand il dit qu’il est le pain de la vie et que quand on mange ce pain on n’a plus jamais faim. Le pain ici est un symbole, le pain de Jésus est son message, son enseignement, et non du vrai pain (ou du vin)
Les cathos ont pris au pied de la lettre un message qui était symbolique, et ils ont accordé plus de valeur au messager qu’au message
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[ Ce que vous exposez est séduisant lorsqu’on le lit mais peut conduire à des spiritualités tout aussi dangereuses, justement à cause du pouvoir. ]
Je ne comprends pas ce que vous entendez par « pouvoir » ni par « élitisme » dans ma réflexion, pourriez-vous approfondir (s’il vous plait) ?
Merci
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(je m’adressais @ tikhomir)
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« ben si justement quoi que vous en pensiez ils n’attendent que ça »
Alors qu’attendez-vous pour aller leur expliquer ? S’ils n’attendent que ça, pourquoi sont-ils encore en train d’attendre ?
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A notre époque ou les gens sont plus instruits on n’a plus besoin de ces belles histoires à dormir debout pour comprendre les choses
Il faudrait peut-être se sortir de la tête que les gens de l’Antiquité ont développé les religions pour « comprendre des choses ». Le but d’une pratique religieuse n’est pas de comprendre quelque chose, mais d’être sauvé.
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@Rougalashinga
C’est pas ce que je voulais dire. Je me suis mal exprimé : à l’époque ou les gens était peu instruits, il leur fallait des histoires facilement compréhensibles pour qu’il puisse se figurer avec des symboles simples de leur vie quotidienne de quelle façon ils pouvaient etre sauvés.
Partant de là par exemple St Paul et surtout les concils qui ont suivi le christianisme primitif qui n’avaient rien compris au message (puisque celui ci était principalement symbolique) ont décidé (comme beaucoup d’Islamistes) de prendre les paroles au pied de la lettre, modifiant ainsi complètement le message d’origine.
Ainsi par exemple le pain devenant le corps du christ et les cathos mangeant le corps du christ tous les dimanches alors que ce pain symbolise l’enseignement de Jésus.Il en résulta que l’église n’a pas arreté de poursuivre pour hérésie ceux qui avaient vraiment compris le message puisque ça remettait en questions leurs dogmes.
Maintenant que l’on manipule plus facilement le symbolisme ce message est redevenue compréhensible pour tout un chacun, sans avoir besoin de transformer un homme en pain, une maman en vierge immaculée, et les vessies pour des lanternes
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@Morpheus
« pourriez-vous approfondir (s’il vous plait) ? »
Pour vous répondre, je vais reprendre le commentaire de Roungalashinga ci-dessus. Le but est d’être sauvé. Dans ce que vous exposez, celui qui ne le comprend pas, comment peut-il être sauvé ? Il s’agit ici d’élitisme. Cet élitisme se manifeste par la nature même de la tradition de la kabbale : une voie secrète et pour y accéder, il faut y être initié et c’est un petit nombre.
J’entends « sauvé » au sens général et non pas ici au sens chrétien spécifiquement. Appelez-ça, « libération », « Salut » ou que sais-je encore.
Quant au pouvoir : si une élite qui comprend se met en tête « d’aider » les gens pour les sauver, alors il y a ceux qui « ont Dieu » (car ils comprennent mieux) et « ceux qui le reçoivent », deux classes et un pouvoir dangereux qui peut rapidement se prendre pour Dieu (pour faire court).
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@Tikhomir
Dans ce type de spiritualité, les vies successives sont une évolution pour se rapprocher de plus en plus de l’essence meme de que l’on est réellement (de Dieu si vous voulez bien que je n’aime pas trop ce terme)
Certains sont plus avancés que d’autres sur cette voie. Il n’y a pas d’élite, ni d’égo surdimensionné car c’est au contraire le fait de rendre l’égo de plus en plus humble qui te permet d’évoluer dans cette voie.
On le voit bien avec le Bouddha ou Jésus, on ne peut pas dire qu’ils avaient la grosse tete, au contraire. La grosse tete ou le fait de profiter de ces connaissances pour soi meme ou d’en tirer du profit est contre productif dans cette évolution. -
@Neymare
Je n’ai pas dit que le Bouddhisme est élitiste, je parle de l’article qui développe la kabbale. Le fait que vous y trouviez des ressemblances, ne veut pas dire que c’est équivalent.
Non, je reproche au Bouddhisme autre chose ce que j’ai déjà dit : le fait de ne plus vouloir souffrir et en ce sens de tendre à l’effacement de l’être. Je le répète : celui qui n’est pas, n’aime pas. Le Bouddhisme, ça fonctionne, ce n’est pas le problème et conduit à une sorte d’état sans souffrance certainement fort agréable je ne dis pas et qui est malheureusement confondu avec « l’amour ».
Jésus-Christ a fait quelque chose de fort simple, c’est d’avoir transformé la souffrance en preuve d’amour et donc en amour.
La deuxième chose qu’a faite Jésus-Christ, Dieu fait homme, de par son sacrifice, c’est de s’être uni à l’Homme pour que l’Homme s’unisse à Dieu.Notre être se recevant de Dieu, vouloir l’effacer est la négation du don de Dieu. En niant les dons de Dieu, on se damne.
Jésus, Bouddha ? Deux personnes qui ont fait deux choses contradictoires.
La réincarnation, je n’y crois pas, il y a malentendu sur ce qu’est l’âme.
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Merci tikhomir, je comprends mieux ce que vous vouliez dire
Dans mon chef, je n’entends pas la démarche spirituelle comme visant à être sauvé (sauvé de quoi ?), mais comme (tentative de) réponse à des questions existentielles aussi vieilles sans doute que la conscience humaine : qui suis-je ? où suis-je ? pourquoi suis-je ? pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ... Il s’agirait plutôt d’une démarche visant à donner un sens à une existence dont nos perceptions habituelles ne permettent pas d’appréhender une vue d’ensemble.
Plongé dans la manifestation de l’être, l’ « âme » (l’esprit, la conscience, appelez cela comme vous le souhaitez) voit sa perception de l’univers réduite, permettant de passer d’un état de « non être » abstrait (conceptuel) à une expérience de l’être, concrète. Ces expériences sont interdépendantes l’une l’autre, et seule une tentative de « prise de recul » permet de se situer dans le tableau d’ensemble. C’est du moins cette compréhension que ma propre démarche spirituelle (loin d’être universelle) m’a jusqu’ici mené.
Elle ne vise pas à m’élever au dessus des autres, mais seulement à élever ma perception au delà des limites de mes perceptions charnelles, et elle ne vise pas à acquérir ou prendre du pouvoir sur d’autres, mais à me (re)connecter au pouvoir créateur qui existe, j’ose le croire, en chacun. C’est la raison pour laquelle je considère la spiritualité comme une démarche solitaire, personnelle, individuelle - unique en ce sens que je suis le seul à pouvoir la vivre - et multiple au sens où chacun a sa propre voie. Il s’agit d’une démarche intrinsèquement ésotérique (la voie intérieure) se situant à l’opposée de toutes les démarches exotériques (la voie extérieure) empruntées par les religions.
Je considère que les religions constituent une perversion de la spiritualité, en cela qu’elle imposent en modèle pour tous la voie personnelle d’un élu, d’un prophète, d’un illuminé. La religion est l’expression tragique du sentiment (vrai) d’interdépendance mutuelle et de lien entre tous les phénomènes. C’est l’expression tragique de la tension entre, d’une part, le besoin légitime d’individuation (qui suis-je ?) et d’appartenance et reconnaissance au groupe (où suis-je ? pourquoi suis-je ?). Nous avons besoin des deux, et cela crée un conflit intérieur entre ces deux aspirations légitimes.
In medio stat virtus.
Cordialement,
Morpheus -
@Tikhomir
Concernant la réincarnation, elle était dans l’enseignement originel du Christ, mais a été retiré du dogme car certains avaient peur de se réincarner en insectes ou autres animaux.
De la meme façon si l’on considère les évangiles apocryphes retrouvés à Nag hammadi, on est bien obligé d’admettre à leur étude que nombre de ses enseignements sont comparables à ceux du Bouddhisme. Et il est maintenant admis par les scientifiques que ces évangiles se rapprochent bien plus des véritables paroles du christ que les évangiles canoniques modifiés et remodifiés pour coller aux dogmes.
Concernant l’amour : par mon expérience personnelle j’ai eu la chance de connaitre le véritable amour divin, l’amour humain que l’on peut porter à telle ou telle personne n’en est qu’un ersatz. Or cet amour divin est l’essence meme de ce que nous sommes, c’est le lien qui fait que nous ne sommes qu’un, c’est quelque chose qui n’est pas dirigé vers quelqu’un en particulier comme peut l’etre l’amour humain et qui n’a pas besoin de raison pour etre puisqu’il est constitutif de ce que nous sommes.
Contrairement à ce que vous pensez le fait de supprimer la pensée et d’atteindre un état de grace fait que vous Etes réellement, c’est celà Etre. Tant que vous pensez, analysez, interprétez etc... vous n’etes que votre pensée rien de plus, quand vous devenez ce que vous etes réellement, vous devenez tout, l’essence du tout, et l’Amour extraordinaire (parce que tangible) qui va avec. Ceci est le message du Bouddha, et c’est également le véritable message du Christ
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@Morpheus
« Dans mon chef, je n’entends pas la démarche spirituelle comme visant à être sauvé (sauvé de quoi ?), mais comme (tentative de) réponse à des questions existentielles (...) »
C’est ce que j’ai appelé dans mon premier commentaire « la spiritualité masturbatoire ».
« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. (...) si je n’ai pas la charité, tout cela ne me sert de rien. » (1 Co 13:1-3).
« Elle ne vise pas à m’élever au dessus des autres (...) mais à me (re)connecter au pouvoir créateur qui existe »
Et donc à être sauvé ?
« toutes les démarches exotériques (la voie extérieure) empruntées par les religions. »
Non, toutes les religions prônent une intériorité mais il est vrai que le christianisme est « extasique », en ce sens qu’il donne à contempler le Tout-Autre. Celui qui n’est pas nous-même. Et donc à nous connaître aussi nous-même grâce à cette altérité et en même temps de s’unir à Dieu dans toutes nos dimensions.
Si je sais qui je suis parce que je sais qui je ne suis pas, alors je deviens libre car lorsque je me connais, je peux choisir pour moi-même. C’est une des grandes libertés des enfants de Dieu.
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"Si je sais qui je suis parce que je sais qui je ne suis pas, alors je deviens libre car lorsque je me connais, je peux choisir pour moi-même. C’est une des grandes libertés des enfants de Dieu."
Ce n’est pas parce que l’on sait ce que l’on n’est pas qu’on sait forcément ce que l’on est (put... ça devient compliqué !!)
La seule façon de savoir qui l’on est est de laisser tomber toutes nos interprétations, tous nos a priori, tout ce que l’on nous a inculqué, tous nos dogmes et croyances et ainsi de regarder la réalité pure de toute interprétation personnelle.
Personne qui obéit à un conditionnement (éducation, religion, jugement, a priori etc...) ne peut réellement etre libre puisque par définition celui qui conditionné n’est pas libre -
@Neymare
« Concernant la réincarnation, elle était dans l’enseignement originel du Christ, mais a été retiré du dogme car certains avaient peur de se réincarner en insectes ou autres animaux. »C’est un complot ! Non allez, plus sérieusement, vous croyez à ce que vous dites ?
« Contrairement à ce que vous pensez le fait de supprimer la pensée et d’atteindre un état de grace fait que vous Etes réellement, c’est celà Etre. »
Mais à quoi cela-vous sert-il « d’être » si vous ne faites rien ? Vous n’aimez pas en étant dans cet état.
« Tant que vous pensez, analysez, interprétez etc... vous n’etes que votre pensée rien de plus »
Non, je ne suis pas simplement ma pensée. Je suis mon corps, je suis mon âme, je suis mon esprit.
« quand vous devenez ce que vous etes réellement, vous devenez tout, l’essence du tout, et l’Amour extraordinaire (parce que tangible) qui va avec. »
Vous ne devenez rien, vous essayez de vous effacer, pour ne plus souffrir. Oui c’est agréable de ne plus souffrir et plein de bons sentiments mais ce n’est pas de l’amour. C’est une fuite de la réalité si dure, mais la réalité, c’est aussi d’aimer. Aimer, il ne suffit pas de le dire ou d’être dans un état bienheureux, il faut le faire.
Ce que vous appelez « être réellement », c’est la dilution de votre conscience dans le monde occulte afin de ne plus être.
« Ceci est le message du Bouddha, et c’est également le véritable message du Christ »
De Bouddha peut-être mais le sacrifice du Christ vous contredit.
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La réincarnation, je n’y crois pas, il y a malentendu sur ce qu’est l’âme.
Au contraire celle-ci est essentielle. Sinon pas de véritable progrès. Et une vie unique crée une injustice flagrante entre les hommes. Qu’en est-il en effet du salut pour un indigène qui n’a jamais connu le Christ au fin fond de sa forêt, peu soumis aux tentations, et un jeune d’une grande métropole soumis à des tentations diverses comme drogue, meurtres, prostitution, argent facile et j’en passe ?
Et certaines âmes mystiques avouant avoir eu des relations privilégiées avec Dieu dès l’enfance ?
La différence est telle que l’on est obligé de se dire que dès la naissance certaines âmes sont en avance et d’autres en retard... Les vies successives « lissent » ces injustices apparentes et permettent une possibilité d’évolution à chacun selon son rythme..
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@ tikhomir
[C’est ce que j’ai appelé dans mon premier commentaire « la spiritualité masturbatoire ».]
Il y a de nombreuses cosmogonies qui décrivent le processus originel de la création de l’univers comme étant... une masturbation
Si l’on connecte cela avec la recherche intérieur de l’énergie créatrice, alors peut-être ne suis-je pas sur une mauvaise voie ?
Certains prient.
D’autres se masturbent.
Et pas mal s’en branlent ...Amicalement,
Morpheus -
Sur la réincarnation dans les Évangiles il n’y a pas grand chose mais il y a quand même le célèbre « Celui qui tue par l’épée sera tué par l’épée » qui suppose la réincarnation (car en effet beaucoup de criminels sont morts dans leur lit) et qui est en même temps identique à la loi du karma énoncé par les Orientaux.
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@Tikhomir
Expérimentez par vous meme, cherchez et ne vous en tenez pas à ce qu’on vous a inculqué, vous finirez par comprendre car le véritable royaume est accessible à condition d’avoir l’esprit ouvert.
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Mais à quoi cela-vous sert-il « d’être » si vous ne faites rien ? Vous n’aimez pas en étant dans cet état.
Bien sûr que si. Être est la base même du Judaïsme. Quand Moshé demande son nom à celui qui est dans le buisson, celui-ci lui dit : « Je suis celui qui suis », ce qui montre que l’Être est la base.Les Orientaux mettent après l’Être la Conscience qui est intensification de l’Être. De là découle la Béatitude, car Être se suffit à lui-même. Il n’a besoin de rien d’autre. La Béatitude implique l’Amour ipso facto, et en découle. -
Ce que vous appelez « être réellement », c’est la dilution de votre conscience dans le monde occulte afin de ne plus être.
Ca c’est ce que vous essayez de faire croire afin de discréditer une religion concurrente, c’est de bonne guerre.. Il n’est pas question de dilution dans le bouddhisme, sinon ce serait un nihilisme. Cette façon de voir est d’ailleurs typique de certains chrétiens persuadés à l’avance que toutes ces choses sont « diaboliques » et inspirées par Satan.Le Bouddha a juste parlé des différents agrégats qui constituent la conscience et que l’on a tendance de façon naturelle à croire réels. Il nous montre que ces agrégats n’ont aucune réalité intrinsèque et véritable et qu’ils sont donc illusoires. En conséquence il ne reste que le Vide bouddhique qui est une autre façon de nommer l’Être. Cette appellation de Vide est faite en opposition avec les agrégats afin de bien montrer la différence de nature entre les deux.On trouve d’ailleurs des notions similaires chez certains mystiques occidentaux. -
« Et une vie unique crée une injustice flagrante entre les hommes. »
Liberté, égalité, fraternité ? Justice toute humaine. Fort heureusement, Dieu est encore au delà de la justice, c’est la miséricorde.
Vous m’exposez-là plutôt un sujet qui touche au transgénérationnel pour apporter une caution à une compréhension erronée de l’âme et justifier la réincarnation.
Je suis mon corps, je suis mon âme, je suis mon esprit et ces trois dimension constituent mon être.
Si je suis mon âme, alors mon âme a un vécu et ne peut pas « se réincarner » en nourrisson. Sinon, je ne serais pas mon âme et l’âme ne serait pas vraiment constitutive de mon être. Il y a donc une grosse divergence sur ce qu’est l’âme. D’autre part, très peu de gens ont des souvenirs d’une vie passée (que j’attribue plutôt au transgénérationnel), comment progresser si vous n’avez pas comme référence votre vie passée ?
De plus, le christianisme est incompatible avec la réincarnation puisque les chrétiens attendent la Résurrection. En cas de réincarnation, dans quel corps il y a résurrection ? Pourquoi celui-là plutôt qu’un autre ? Si je suis mon corps aussi, alors à la Résurrection, je retrouve mon corps et pas un autre. « Etre plusieurs corps » n’est pas une doctrine compatible avec le christianisme.
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Sur la notion bouddhiste d’être et de non-être, je vous invite à méditer / réfléchir aux implications de cet enseignement :
« le sage ne demeure ni dans l’être ni dans le non être »
Amicalement,
Morpheus -
« Il n’est pas question de dilution dans le bouddhisme, sinon ce serait un nihilisme. »
Je ne sais pas ce que vous appelez « nihilisme » mais il est évident que dans le Bouddhisme, il y a négation « je ne veux plus souffrir », quand on n’est plus, on ne souffre plus, c’est vrai mais on n’aime plus. Si c’est ça, alors ça ne m’intéresse pas.
Je ne cherche pas à discréditer « la concurrence », je l’ai déjà dit : le Bouddhisme, ça fonctionne, ce n’est pas le problème mais je ne peux y adhérer au vu de ce que ça induit.
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@Morpheus
Jolie phrase, merci, elle illustre très bien ce que je dis.
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Et une vie unique crée une injustice flagrante entre les hommes."
Liberté, égalité, fraternité ? Justice toute humaine. Fort heureusement, Dieu est encore au delà de la justice, c’est la miséricorde.
Pirouette facile. J’aurai pu la faire. Sinon d’accord sur la miséricorde à condition qu’elle soit totale. Hors les catholiques bien souvent, parlent plus d’enfer éternel que de miséricorde. Enfin c’était comme ça avant. Sinon en ce qui concerne la Justice celle-ci est essentielle dans le Judaïsme au point que Melkitzédec le Grand Prêtre venu de nulle part, a son nom formé de Melek, Roi, et Tzadik, Justice. Ce qui sous-entend que la Justice est ici mise à la place du sacerdotal, vu que Melkitzédec est Roi-prêtre. Comme le Christ d’ailleurs. A méditer.
Si je suis mon âme, alors mon âme a un vécu et ne peut pas « se réincarner » en nourrisson.
Ah ? Et pourquoi ? Argument de valeur faible. Il suffit de penser à ceux frappés d’amnésie totale et qui parfois subissent en même temps de véritables transformations de la personnalité pour s’apercevoir qu’ils vivent alors une deuxième vie, exactement comme s’ils s’étaient réincarnés (seul le corps restant le même dans ce cas)
D’autre part, très peu de gens ont des souvenirs d’une vie passée
Précisément il y en a. Et le transgénérationnel n’a rien à y voir.
comment progresser si vous n’avez pas comme référence votre vie passée ?
Encore heureux que l’on ne se souvienne de rien. Car dans ce cas ce serait l’ego qui se baserait sur son passé pour progresser selon ses vues d’ego. Le progrès que je sous-entend est l’œuvre du Soi qui se trouve au tréfond de l’âme humaine et qui oriente nos vies, malgré nous bien souvent.. Et qui est à l’œuvre au sein de l’inconscient (voir CG Jung)De plus, le christianisme est incompatible avec la réincarnation puisque les chrétiens attendent la Résurrection.
Pas incompatible du tout. La résurrection des chrétiens est l’attente d’un corps de Gloire. Autrement dit il s’agit d’une mutation. Je crois que les bouddhistes ont un équivalent dans ce qu’ils appellent le « corps de diamant ». La réincarnation quant à elle est une évolution lente.
En cas de réincarnation, dans quel corps il y a résurrection ? Pourquoi celui-là plutôt qu’un autre ?
Là je vous renvoie à la théologie bouddhique que manifestement vous connaissez mal. Les nouvelles naissances se font dans un corps conditionné par l’ensemble des vies passées, dans un milieu familial et social aussi conditionné par le passé. Bref, le karma.
Si je suis mon corps aussi, alors à la Résurrection, je retrouve mon corps et pas un autre.
Je n’en vois pas l’intérêt. Décidément vous semblez attaché à votre bout de viande. Inutile de dire quand même que le corps de Gloire chrétien n’a rien à voir avec votre corps actuel. Il s’agit d’un corps transfiguré. J’ai tendance à penser que ce serait celui de la dernière réincarnation avant mutation qui lui servirait de support.
« Etre plusieurs corps » n’est pas une doctrine compatible avec le christianisme.
Rien de tel n’est affirmé. Il n’y a toujours qu’un seul corps à un instant t.
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neymard : il n’y a pas que les cathos qui ont pris « au pied de la lettre » ; tous ceux qui sont hermétiques au langage des symboles ; on a même réussi à faire du bouddhisme une religion, et une religion claffie de rituels : tout ce que détestait le Bouddha !
On confond toujours spiritualité et religion, religion et Églises ! Et je les ai données dans l’ordre (toutes féminines dans notre langue, ce qui est plus simple pour l’accord !!), dans l’ordre de malséance !
On remarquera que, sans exception, c’est l’ordre le plus bas qui domine toujours ! -
Neymard : ce travail-là ( être libre) rejoint le processus d’individuation de Jung ;
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a Neymare
C’est la véritable signification de ce que dit Jésus quand il dit qu’il est le pain de la vie et que quand on mange ce pain on n’a plus jamais faim. Le pain ici est un symbole, le pain de Jésus est son message, son enseignement, et non du vrai pain (ou du vin)
Le pain et le vin sont le résultat d’un travail par adjuvants... il y a une « levure » qui féconde, une transformation....l’analogie au corps et au sang transformés ....
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@ Neymare
Votre commentaire tellement vrai et dit avec tant de simplicité !Beaucoup de gens, je crois, cherche la vraie réponse sans penser qu’elle peut-être d’une simplicité absolue au point de n’avoir besoin d’aucun enseignement pour la trouver. -
« Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut voir ma face et demeurer en vie ».
Perso j’y vois plutôt une façon de dire ce que tout mystique sait plus ou moins. Que l’homme en communion avec le divin n’existe plus. Il est complètement absorbé au sein de la divinité au point d’être celle-ci. Il s’agit ici de la dissolution de l’ego, celui-ci ne pouvant survivre face à l’Absolu.
Quant à l’interdiction de se faire une image de l’Absolu (Yahvé ou Allah) elle est évidente. Éviter ainsi d’attribuer à Dieu des qualités ou des intentions. Bref, lui faire dire ou vouloir ce que l’homme voudrait bien qu’il dise, pense, veut, interdise, etc..
Cette façon de voir correspond à ce qu’on appelle théologie négative.
Il sera également intéressant de noter l’étrange paradoxe qu’il y a, d’une part à interdire toute forme d’idolatrie, et d’autre part à assimiler le prophète (un homme mortel) à Dieu, lorsque l’on étend à Mahomet l’interdiction de représenter Allah : il y a là comme une résurgence d’idolatrisme, pas très différent de celui de fans d’Elvis Presley, sauf peut-être dans l’excès de passion mortifère auquel se livrent les adorateurs d’Allah.
Bien d’accord avec ça. Les musulmans en général se comportent face à Mohamed, pourtant vu par eux-même comme un simple mortel, avec une idôlatrie qui frise le délire alors que bien des chrétiens pour lesquels le Christ est Dieu lui-même sont paradoxalement moins chatouilleux.. Il y a là quelque chose qui m’échappe..
L’erreur du monde religieux (qu’il soit juif, chrétien ou musulman) est de concevoir et enseigner un dieu exotérique, extérieur à l’humanité :
Bien évident. C’est la source de tous les fanatismes avec la prétention de la confession religieuse de se déclarer seule authentique détentrice de la Vérité.
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a Gollum
"L’erreur du monde religieux (qu’il soit juif, chrétien ou musulman) est de concevoir et enseigner un dieu exotérique, extérieur à l’humanité «
Nullement, il y a incarnation pour un chrétien.
La supposition d’un ordre externe, dans un ailleurs est supposé nous atteindre , il n’est pas »enfermé" dans cet ailleurs....
La seule recherche du détachement de l’égo ne suffit pas. Il ne suffit pas car il y a réconciliation de l’égo au tout, ce n’est pas un abandon de la passion , que du contraire c’est sa fortification par apaisement....je propose cette nuance...
Pour le mystique, à mon sens, cette réconciliation brise la limite, la frontière de l’autre monde par la contemplation , pourtant cela ne suffit pas sans un plus...ce plus là c’est le mystère...
Bref,c’est encore une autre affaire
L’admiratio, ne suffit pas, ce n’est qu’un premier temps.
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ce qui est indénombrable est Dieu....dès lors son Nom ne peut être prononcé pas plus que sa face supportable....mais ce n’est pas tout à fait vrai.
Un ordinateur, un super ordinateur peut compter plus que l’homme....
Je vous propose de compléter cette affirmation pas oui/non
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A Morphéus
Eh, oui !!!!
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« L’erreur du monde religieux (qu’il soit juif, chrétien ou musulman) est de concevoir et enseigner un dieu exotérique, extérieur à l’humanité »
Nullement, il y a incarnation pour un chrétien.
La supposition d’un ordre externe, dans un ailleurs est supposé nous atteindre , il n’est pas « enfermé » dans cet ailleurs....J’ai répondu un peu vite là-dessus car on est dans un dialogue et j’ai voulu faire court..
En fait voir Dieu à l’extérieur n’est pas tout à fait faux. C’est une façon de voir. Elle correspond mieux à des tempéraments profondément extravertis et portés à l’action sur le monde extérieur comme le sont les occidentaux.. Pour les orientaux plus contemplatifs et introvertis, Dieu est à l’intérieur, au creux de son âme. On trouve cela aussi dans le christianisme quand Jésus dit : « le Royaume est à l’intérieur de vous ». Je pense cette façon de voir supérieure à la première. Car beaucoup moins dualiste même si elle le reste un peu car bien qu’à l’intérieur encore faut-il le rejoindre...
La seule recherche du détachement de l’égo ne suffit pas. Il ne suffit pas car il y a réconciliation de l’égo au tout, ce n’est pas un abandon de la passion , que du contraire c’est sa fortification par apaisement....je propose cette nuance...
Là je ne vous suis pas. Le détachement de l’ego suffit. Les passions n’existent plus dans un tel cas. Et comme vous pouvez le lire à travers ce traité d’Eckhart sur le détachement, dans cette démarche c’est Dieu qui vient à l’intérieur de l’homme, forcé et contraint, de par sa nature, à entrer dans le cœur de l’homme.
Pour le mystique, à mon sens, cette réconciliation brise la limite, la frontière de l’autre monde par la contemplation , pourtant cela ne suffit pas sans un plus...ce plus là c’est le mystère...
Là je vous suivrai mieux si vous avez en vue une grande partie des mystiques chrétiens qui veulent maintenir une dualité entre Dieu et l’homme, afin de sauvegarder la « supériorité de Dieu ». J’y vois (et je suis pas le seul) une dégradation et une mauvaise compréhension de la vie divine. Eckhart n’était pas du tout dans cette optique. Pour lui il y a bien Unité et l’on ne peut pas distinguer entre Dieu et l’homme. Angelus Silesius est dans la même logique. La doctrine de la non-dualité indienne aussi. Et le Christ également quand il dit : « Moi et le Père nous sommes Un ».
ce qui est indénombrable est Dieu....dès lors son Nom ne peut être prononcé pas plus que sa face supportable....mais ce n’est pas tout à fait vrai.
Un ordinateur, un super ordinateur peut compter plus que l’homme....
Je vous propose de compléter cette affirmation pas oui/nonSur l’ordinateur je réponds non évidemment..
Sinon sur les nombres, ils sont tous inter-reliés entre eux les uns avec les autres. Mais cela n’est pas atteignable par un cerveau humain. On ne peut avoir une vue globale sur les nombres alors que ce serait cette vue globale qui pourrait (peut-être) être la clé de Dieu.
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@ Gollum
Penser un Dieu « extérieur » c’est concevoir un Dieu qui agit, qui puni, qui pardonne. Un Dieu qui fait tout pour nous.C’est certainement l’idée la plus répandue et acceptée par l’humanité, car elle nous dédouane de nos responsabilités, de nos pêchés.........et fait de nous des « brebis », les fameuses brebis de la Bible.Personnellement je préfère un Dieu interne à chacun de nous. Un Dieu qui nous oblige à nous remettre en question, à réfléchir avant d’agir.......Un Dieu qui fait de nous des êtres individuels, des êtres pensants, des êtres vivants. -
@Gollum et Patricia,
Bonjour à vous... Et si ce « dieu interne » nait en nous même, quand l’ego s’efface, c’est peut-être simplement que nous avons cette prédisposition, dont les manifestations habituelle de notre conscience ne sont que de pâles reflets. Celà ne signifie pas nécessairement qu’il pré-existe à l’extérieur de nous.
Il faut se méfier des postulats qui ne sont souvent que la conséquence de la nécessité d’expliquer ce que nous ne pouvons pas expliquer de certaines expérience.
En ce sens la vie peut être vue comme une opportunité de nous permettre de le développer.
Encore faut-il que nous observions d’abord tout ce que nous essayons de développer en vain à travers notre propre image de nous même et tous les préjugés et croyances que nos interprétations véhiculent avec une énorme énergie, en justifiant par exemple nos points de vue. Cesser l’effort dans ce sens est paradoxalement difficile !
Bonne journée à vous.
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Ce qui est bien dans ce site, c’est que je n’ai jamais trouvé autant de gens aussi disposés à parler d’islam. Je suis là depuis quelques jours et je me marres beaucoup.
J’aime bien cet article car il n’est pas motivé par la haine, met les religieux qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans dans le même paquet, qu’il appelle à la reflexion et à la spiritualité.
En tant que Muslim à Dieu viscéralement anticlérical , j’aimerais apporter ma petite contribution. Pour la « culture ».
Aucun verset du coran n’interdit explicitement la représentation de Dieu ou des humains, prophètes compris.
Vous pouvez toujours en chercher.L’interdition de la réprésentation est une « interprétation » des cheikhs et des imams. Celà devrait suffire, en théorie, pour prouver que c’est une bêtise.
Ils nous disent que c’est « un risque » d’idôlatrie. Pour certains, la video et les photos seraient même interdites. Certains interdisent même le baby foot, de peur, probablement, que les joueurs ne se mettent à adorer les petites statuettes.C’est donc le risque idôlatre qui est la base de l’interdiction. Ce n’est qu’un ijtihad « effort intellectuel ». Les abominables livres de hadiths (compilation cléricale après deux siècles de ragots colportés) apportent eux, des interdictions claires. Les hadiths étant, pour moi, de l’idôlatrie, le combat contre l’idôlatrie des idôlatres est pure foutaises.
On pourrait, en se basant sur d’autres versets, faire l’effort intellectuel inverse et défendre la thèse contraire. La représentation de Dieu permet de se le rappeler. Se rappeler Dieu, le plus souvent, est une recommandation coranique.
Indépendamment de ce que disent les imbéciles à barbes, les statues sont autorisés explicitement par le coran.
34-13 : Ils exécutaient pour lui (solomon) ce qu’il voulait : sanctuaires (?), statues , plateaux comme des bassin et marmites bien ancrées. « Ô famille de David, oeuvrez par gratitude », alors qu’il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissantsle débat coranique est clos. Si le prophète Solomon voulait et obtenait des statues c’est qu’elles sont autorisées.
Le reste est bêtises de cheikhs.-
Je vous remercie pour cette intervention et les précisions que vous nous donnez. Je souscris par ailleurs à votre démarche et à vos remarques.
Votre approche spirituelle me semble proche du soufisme, je me trompe ?
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Quelle horreur ! Le soufisme est tout plein de cheikhs.
Les cheikhs me classeraient dans la secte des apostats dite les « coranistes ». C’est à dire la secte de ceux qui n’acceptent que le coran comme source religieuse. Y a même eu des fatwas de mort contre les coranistes.
Les « Chercheurs » chrétiens me classeraient dans la branche du protestantisme islamique.Pour ma part, je rejette toute appartenance à un groupe d’humains, m’identifie religieusement uniquement vis à vis de Dieu, et me fiche royalement du groupe qui se fait appeler musulmans mais avoue avoir de la sympathie pour ceux qui se font appeler coranistes,
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La conscience suprême est liée au mysticisme, c’est-à-dire indépendante de quelque dogme que ce soit. Cette communion avec le Grand Tout est une « grâce » vécue en dehors de tout mental ( et bien sûr de tout intellectualisme) : elle est donc indicible.
Ainsi, ceux qui n’ont pas connu cet état de grâce, ne peuvent rien comprendre à ce que vous dîtes !
C’est pourquoi toutes les religions qui ont leur origine dans cette vacuité ( bouddhisme, toute sagesse orientale principalement) ont été dévoyées par le commun. Elles sont devenues croyances, rites, obéissance, crainte...
Toutes sortes de « techniques » sont proposées pour accéder à cette vacuité !
Mais les techniques sont exotériques ; à ma connaissance il n’y a que le religion des Cathares qui a inclus dans les moeurs cette vérité.
On sait ce qu’il en est advenu !-
Je suis d’accord avec ce que vous dites, néanmoins je n’aime pas trop ce terme de vacuité, qui trouble les esprits. Le vide est remplie d’information, tout comme l’air est rempli d’oxygène. Je ne suis pas sur qu’il s’agisse d’une grace d’y accéder ce qui voudrait dire que certains sont avantagés par rapport à d’autres.
Je préfère penser qu’il est dans le plan de certains d’y avoir accès dans une vie donnée mais que chacun y aura accès en temps voulu, et comme vous le dites, il existe des techniques permettant d’en avoir un aperçu, celui qui le veut vraiment peut y avoir accès. -
J’ai repris le terme de vacuité ( que je n’utilise guère d’habitude) parce que Morphéus l’a employé. Je préfère le « vide intérieur » qui implique la totale disponibilité ; ce vide ne cherche pas à se remplir car il ne peut se remplir que de règles, de dogmes, d ’a priori,etc.
Mais nous n’avons que des mots pour s’exprimer !
Certains parlent d’élitisme ; cela me paraît très farfelu ! Chaque homme ne peut guère explorer et vivre toutes ses composantes ; certains sont plus aptes que d’autres dans les affaires, dans le sport, dans l’intellect, dans le sexe ! Certains sont beaux, d’autres non, bref : l’homme est riche de ses composantes mais un seul homme ne peut être abouti dans toutes ses composantes.
On peut l’admettre sans avoir l’impression de subir une injustice ! -
@ Neymare
Comme vous le dites, le vide contiens des informations, c’est pourquoi j’ai parlé de « vide plein » (paradoxe).
« Une chose ne peut exister sans son contraire, sauf dans le monde de l’absolu. Dans le monde de l’absolu, il n’y a aucune expérience, seulement de la connaissance. La connaissance est un état divin, mais la plus grande joie se trouve dans l’être ».
Cordialement,
Morpheus -
neymare
il me semble que vous avez compris mais au cas ou :
vacuité (dans le cadre du boudhisme ) signifie : absence de l’illusion du soi qui nous sépare de la présence a la plénitude du vide
c’est terme réducteur pour une notion qui est celle de : ni vacuité ni non vacuité
cad un état qui n’est pas exprimable par la pensée dialectique.c’est vrai que c’est encombrant et trompeur comme terme.
certaines traditions ont décidé de ne pas parler de ce type de réalité pour ne pas troubler les gens qui n’y ont pas accès .
la position du boudhisme a ce sujet est celle de la voie du milieu :
le boudha après son illumination hésite a rester sur terre : il se dit a quoi bon ? ceux qui peuvent comprendre n’ont pas besoin de moi et il est inutile de parler a ceux qui ne le peuvent pas.
ce quoi l’esprit de la terre ( il me semble, je ne suis plus certain de ça ) lui dit : il y a ceux qui sont juste entre les deux , ils sont rare mais peuvent être aidés.
ce qui fait que le boudha çakyamuni a décidé de rester et de répandre sa doctrine. -
tôt ou tard, chacun de nous rencontrera la vacuité. La tradition dit : « La vacuité du père »...
Par commodité disons :« La vacuité du principe »....
Psychologiquement , je pense que c’est normal ce sentiment...
Je dois dire que je me suis demandé ce à quoi cela engageait, pas encore eu le temps de trouver une réponse....
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@ Antoine
la vacuité du père > le potentiel créateur ? l’acte créateur ?
Dans (le principe de) vacuité, nous entendons à la fois vide (donc espace libre) ainsi qu’information (c’est-à-dire potentialité) ; et dans cette occurrence, <père> symbolise le créateur, celui dont la semence féconde la mère et initie le cycle de la vie.
vacuité = 0 = ovule (qui engendre la vie lorsqu’il est fécondé)
père = 1 = semence (qui féconde l’ovule dans un acte de désir et de passion)?
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J’oubliais !
Regardez donc le symbole qui figure sur la touche de démarrage de votre ordinateur
...
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Sans doute, Amaury.
Leur haine n’est que l’expression tragique de leur sentiment d’impuissance. Et leur violence, le dernier recours de cette impuissance.
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Bonjour Morpheus,
Je suis tombé par « hasard » sur un énorme pavé absolument hermétique, « Le livre d’Urantia » qui, me semble-t-il, se soucie pas mal de nos soucis. Je ne sais d’ailleurs qu’en penser. Vous êtes-vous déjà penché sur ce livre ? Et si oui, quelles sont vos impressions ? Je ne trouve pas de littérature digne de foi à son sujet et comme je vois que vous avez deux trois pas d’avance sur bon nombre d’enre nous, je serais curieux de connaître vos avis là-dessus.
Merci
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Je ne connais pas du tout, je vais regarder cela et je vous dirais quoi après
PS : je ne suis pas si sûr d’avoir « de l’avance », où en tout cas, cela dépend par rapport à quoi
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C’est pas la peine de vous taper un tel pavé, qui plus est un peu dépassé concernant les connaissances que l’on peut avoir. Vous trouverez en librairie ou meme sur le net nombre d’écrits plus synthétiques, et vous ne rencontrerez la vérité nulle part c’est à vous de faire la synthèse d’interpréter les choses telles que vous le sentirez.
Tout ce que l’homme peut penser n’est qu’interprétation qu’une façon d’essayer de rendre compréhensible ce qui l’est difficilement.
Enfin, nombre d’auteurs ésotériques partent dans des interprétations fumeuses
Après tout dépend du type de connaissance que vous recherchez -
Je suis allé voir très rapidement et le peu que j’en ai vu me fait dire que vous devriez passer votre chemin et allez voir ailleurs..
Autrement dit ça sent l’arnaque à plein nez. -
Je n’ai fais que commencer la lecture de ce livre, et déjà j’ai un mauvais pressentiment.
Lorsque je lis ceci : « Pensez d’abord à Dieu comme à un créateur, puis comme à un contrôleur, et enfin comme à un soutien infini. », je suis déjà en désaccord - en particulier sur le terme « contrôleur ». Je suis également en désaccord avec la notion de « père » attribuée à Dieu, car elle prête à confusion et induit un patriarcat et un paternalisme erroné.
Pour ce que j’ai acquis comme connaissance, cette phrase définit le dieu décrit par les gnostiques, c’est-à-dire le faux dieu Yaldabaoth (une entité présentée comme « aveugle » et qui, précédant la création du système solaire - mais pas celle de la galaxie, ni de l’univers - se prend pour la divinité originelle).
Dans la conception que j’appréhende, la conscience absolue ne « contrôle » rien (elle n’en a pas besoin), car sa création (l’univers manifesté) est « parfaite » en ce sens qu’il s’agit d’un processus dont tout dépend. Si vous préférez, le fait d’exister procède de cette conscience, est une manifestation limitée de cette conscience, et participe à la fois de cette conscience, de sa manifestation et du processus par lequel il existe. Cela est illustré par le symbole d’un serpent se mordant la queue, symbole qui peut prendre plusieurs interprétations, tant positives que négatives. Mais j’admets que ce sont des concepts assez difficile à appréhender.
Mais il me faut en lire d’avantage pour confirmer ou infirmer ma première impression.
Cordialement,
Morpheus -
J’en rigolerai ou pas lorsque je saurai à qui tu t’adresses !
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Je ne fais que picorer et à droite et à gauche, n’ayant aucune opinion, je me méfie du crédit que je pourrais apporter à telle chose ou telle autre. Mais je crois que je fais confiance « aux vents » qui me mènent ici ou là pour de bonnes ou de mauvaises raisons.
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Merci Morpheus... et je ne suis pas si sûr que ce soit vraiment une perte de temps. J’attends donc (sans impatience) un avis, un poit de vue. Et bien sûr que je ne vous demande pas d’avaler plus de 2000 pages.
( Un très mauvais roman - style et narration - que j’ai lu dernièrement « La formule de Dieu », est quand même à parcourir, tous les faits scientifiques sont avérés. Eistein qui formule l’existence de « Dieu » . « Dieu » pour faire court.
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[ P.21 - §2 Les myriades de systèmes planétaires ont tous été faits pour être finalement habités par de nombreux types différents de créatures intelligentes, d’êtres qui peuvent connaître Dieu, recevoir l’affection divine et aimer Dieu en retour. L’univers des univers est l’oeuvre de Dieu et le lieu de résidence de ses diverses créatures. " Dieu a créé les cieux et formé la terre. Il a établi l’univers et n’a pas créé ce monde en vain, il l’a formé pour être habité.« ]
1. »Les myriades de systèmes planétaires ont tous été faits pour être finalement habités par de nombreux types différents de créatures intelligentes, d’êtres qui peuvent connaître Dieu, recevoir l’affection divine et aimer Dieu en retour.«
Cela ressemble à l’intégration des connaissances actuelles sur le cosmos dans la mythologie chrétienne ; une sorte de »mise à jour« . Mais la conscience absolue n’a besoin de rien : elle est tout, elle peut tout, elle sait tout, en conséquence de quoi elle ne peut être insatisfaite ; si elle n’est pas insatisfaite, elle ne peut pas avoir besoin d’être »aimée en retour« ; ce sont les humains qui ont besoin de se sentir aimé en retour de l’amour qu’ils donnent aux à d’autres.
2. »L’univers des univers est l’oeuvre de Dieu et le lieu de résidence de ses diverses créatures. « Dieu a créé les cieux et formé la terre. Il a établi l’univers et n’a pas créé ce monde en vain, il l’a formé pour être habité ».«
C’est un peu un pléonasme, mais il a ceci de dérangeant qu’il contribue à identifier »Dieu" à une créature, une entité séparée de la création ; c’est ce qui différencie la conception monothéiste de Dieu (transcendance) et la conception panthéiste du divin (immanence). La transcendance implique une notion de hiérarchie entre les êtres (spiritualité verticale) ; l’immanence, une égalité naturelle entre les êtres (spiritualité horizontale).
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[ P.21 - §3 Tous les mondes illuminés reconnaissent et adorent le Père universel, l’auteur éternel et le soutien infini de toute la création. Dans les innombrables univers, les créatures douées de volonté ont entrepris le long, long voyage vers le Paradis, la lutte fascinante de l’aventure éternelle pour atteindre Dieu le Père. Le but transcendant des enfants du temps est de trouver le Dieu éternel, de comprendre la nature divine, de reconnaître le Père Universel. Les créatures qui connaissent Dieu n’ont qu’une ambition suprême, un seul désir brulant, c’est d’être semblable dans leur propre sphère à ce qu’il est dans sa perfection paradisiaque de personnalité et dans sa sphère universelle de juste suprématie. Du Père Universel qui habite l’éternité est issu le commandement suprême : « Soyez parfaits comme moi-même je suis parfait. » En amour et miséricorde, les messagers du Paradis ont transmis cette divine exhortation à travers les âges et les univers, même jusqu’à des créatures d’origine animale aussi humbles que les races humaines d’Urantia. ]
> notions d’illumination (non explicitée), de Paradis (non explicité), de perfection, ... Mon premier sentiment tente à se confirmer rapidement. La phrase soulignée en caractère gras sous-entends que nous devons aspirer à devenir parfait, et que nous sommes donc imparfait.
Or, c’est dans l’imparfait qu’il y a mystère, parce que d’où saurions-nous que quelque chose est « imparfait » ? D’où ? Si ce n’est qu’il nous est donné de reconnaître (intuitivement) la perfection. A quoi la mesurons-nous ? L’imparfait est un reflet de la perfection. L’imperfection est le moteur qui insuffle la dynamique de la vie et permet à la conscience de se manifester. La perfection est figée, statique, immobile : comme la mort. L’imperfection implique au contraire toute la dynamique du vivant.
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[ P.22 - §1 Cette magnifique et universelle injonction de s’efforcer d’atteindre la perfection de la divinité est le premier devoir et devrait être la plus haute ambition de toutes les créatures qui se débattent dans la création du Dieu de perfection. Cette possibilité d’atteindre la perfection divine est la destinée finale et certaine de tout l’éternel progrès spirituel de l’homme.]
« injonction », « devoir », ... Bon, je crois qu’à ce stade, déjà, je peux confirmer ma première impression : il ne s’agit pas de spiritualité, mais d’une nouvelle tromperie.
Mais je peux me tromper.
A vous de voir
Cordialement,
Morpheus -
Citation d’un autre passage de ce document proposé par Angu :
L’HISTOIRE D’URANTIAL’histoire d’une planète expérimentale. Une planète retardée et isolée suite à la rébellion de Lucifer et l’échec du plan adamique. (La faute d’Adam et Eve)- Il ya environ un milliard d’années, Urantia fut inscrite sur les registres physiques de Nébadon et reçut son nom, d’Urantia. (Fas. 57)
- Il y a 600 millions d’années, la commission des Porteurs de Vie envoyée de Jérusem arriva sur Urantia et commença l’étude des conditions physiques préparatoires à la promotion de la vie sur ce monde numéro 606 du système de Satania.
- Il y a exactement 993.408 ans (avant l’année 1934 de l’ère chrétienne) qu’Urantia a été officiellement reconnue comme planète d’habitat humain dans l’univers de Nébadon. L’évolution biologique avait une fois de plus atteint les niveaux humains de dignité volitive ; l’homme était apparu sur la planète 606 de Satania. (Fas. 62) Les premiers êtres humains, Andon et Fonta (Fas.63)
- Il y a environ 500 000 ans - Urantia reçoit son premier Prince planétaire, Caligastia. (Fas. 66)
- Il y a environ 200 000 ans - La rébellion de Lucifer et trahison du Prince Caligastia. Urantia devient une planète isolée.
- Il y a environ 40 000 ans - La faute et échec d’Adam et Eve, les dirigents planétaires et accélérateurs biologique. (Fas. 75)
- Il y a environ 2000 ans - Micael de Nébadon, le créateur de Notre Univers s’incarne sur Urantia. Jésus de Nazareth. Lucifer est mis en prison (Fas. 53)
- 1934 - Début du procès Gabriel contre Lucifer (Fas. 53) Satan mis en prison (Fas. 53)
J’ai bien rigolé, merci pour ça (notez la précision de la date soulignée en caractère gras par mes soins)
Cordialement,
Morpheus -
J’ai un copain qui y crois.
Il m’en a parlé et grosso modo, ce que j’ai retenu.
- Nous vivons dans un monde où Jesus est le créateur. Il y aurait d’autres jésus avec d’autres univers. Notre univers ne serait pas parfait parce que les Jesus sont imparfaits et qu’ils « apprennent » pendant que papa Dieu regarde.
- La bonne nouvelle c’est qu’il n’y aurait pas d’enfer. Les méchants seront punis en étant privés de paradis.
Moi aussi j’ai l’impression que c’est une « adaptation » moderne, saucée à la science fiction, du christianisme. -
C’est bien sur un passage semblable que le doute s’est installé. Je te remercie d’y avoir jeter un oeil. Je reste en revanche admiratif sur la qualité grammaticale et syntaxique de ce texte, et un peu étourdie par son volume. Mais qui a rédigé ça ?
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Qui a rédigé ça ?
Très bonne question, Angu, à laquelle je n’ai cependant pas de réponse.
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Je pense tout simplement que l’entité organisatrice, créatrice, comme ont veut, n’est pas concevable par notre cerveau humain. Qui s’interresse un temps soit peu à l’astrophysique mesure notre insignifiance.....
C’est un peu comme demander à mon chien (qui est très intelligent !) de comprendre le fonctionnement d’une centrale nucléaire,-
« C’est pas faux »
Perceval -
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chhhhuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutttt.
Votre bêtise trouble le Ein-Sof -
Je pense que chacun est le co-architecte de sa réalité. Le Chat de Schrödinger : dans certaines réalités je suis mort, dans d’autres vivent les personnes qui ne sont plus dans la mienne...
L’Amour, ce serait lorsque deux êtres ou plus co-construisent la même réalité ?
Ce que l’on pense et fait modifie peut-être la réalité (la notre) : recemment j’ai commencé à m’intéresser aux baies des arbustes dans un parc où je vais souvent, et j’ai constaté avec stupeur la présence de baies sur les buissons en bas de chez moi quelques jours après, chose que je n’avais jamais vu (certains diront remarqué) en vingt ans. Ca arrive aussi à tout le monde de rencontrer une ou des personnes par un hasard qui incite à réfléchir au potentiel du désir.
Aurait-on chacun, au niveau individuel, un pouvoir sur sa réalité bien plus grand que ce qu’on imagine au départ ? D’où l’adage « connait toi et contrôle toi toi-même avant d’espérer quelque chose de ce (et ceux) qui t’entoure ».
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Un autre qui constitue en lui-même un paradoxe : « rien n’est vrai tout est permis » de Hassan Ibn Sabbah précurseur d’Edward Bernays
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Attention toutefois à la différence entre le « contrôle » et la « maîtrise » (de soi ou des autres). Dans mon expérience, le contrôle perturbe (parfois considérablement) le processus de réception (d’informations), au point quelque fois d’engendrer la perversion (renversement du sens), et la maîtrise permet de ne pas me soumettre à mes émotions et mes pulsions, mais à comprendre les besoins qu’elles expriment.
Cordialement,
Morpheus -
Edward Bernays, l’architecte de l’ingénierie du consentement ?
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Hu-hum.
« L’ingénierie du consentement est l’essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer. » Edward L. Bernays, « The Engineering of Consent », 1947
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L’appréhension que l’on peut avoir de ces deux personnages permet de rendre compte de sa capacité à objectiver.
Mon être émotionnel conscient, on peut même dire fabriqué à l’antithèse de mon inconscient monstrueux, éprouve une aversion pour ces individus qui ont utilisé les autres sans vergogne à leur fins personnelles, les manipulant au travers de leurs fantasmes.
Mais la raison pousse à croire qu’il ne s’agissait que d’une possibilité, cela est et c’est tout, ce qui permet de matérialiser un choix. L’une comme l’autre solution, à savoir exploiter les faiblesses d’autrui ou au contraire protéger autrui, n’est ni du côté du Bien ni du côté du Mal, ce sont juste deux options parmi une infinité qui définissent ensemble une Réalité.
Cordialement.
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« Dieu est créateur ». dit Morpheus. Qui a créé Dieu ?...
Ma réponse, se calquant sur celle faite par beaucoup d’autres êtres humains : « certains hommes ont inventé les dieux » .....-
Ce n’est pas moi qui dit cela, je fais une citation d’un passage d’un texte pour le commenter, à la demande de Angu.
Cordialement,
Morpheus -
un petit point de vue sur le sujet :
dieu est création ( c’est pas pareil )
personne n’a crée dieu parce que le temps est une dimension de l’espace
la création étant hors du temps ne se situe pas dans le passé mais dans le maintenant
le cerveau est un outils limité qui sert dans un espace a 3 dimensions ( plus le temps qui est la 4ème dimension de l’espace )
et les mots sont forcément fautifs
quand on lit l a genèse il faudrait lire : au commencent est le verbe et le verbe est dieu
ce dieu en question n’est pas une personne mais il est la création elle même .....bon mais ça nous dépasse un peu ......
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Le temps n’est pas une dimension de l’espace.... le temps est la 4eme dimension tout court... sans ça pourquoi parlerait-on de « continuum espace-temps » ?
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Gaijin : ce n’est pas la genèse, c’est l’évangile selon st. Jean.
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thaumaetopea
ivre du divin alors ......
je me moque de ce qu’on dit j’essaie d’exprimer de mon mieux ce qui est ........ou ce que je perçoit de ce qui est
et la quatrième dimension tout court ça n’a aucun sens .....si c’est la 4ème ou sont les trois autres ???deneb
oups ! mea culpa mea maxima culpa
merci d’avoir rectifié -
De rien, d’ailleurs si tu peux aussi me présenter à ton fournisseur, elle a l’air de tonnerre, ta skunk.
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Et la bonne nouvelle pour la journée...
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je ne carbure plus qu’à l’oxygène mais gardons nous d’oublier qu’avant d’être utilisés pour des but récréatif ou auto destructeurs les psychotropes ( chocolat, alcool, tabac, cannabis, ....etc ) étaient utilisés pour faciliter la communication entre le monde des hommes et celui des esprits ......
mais c’était avant
avant nos avancées décisives en matière de civilisation ...... -
J’aime bien votre article .
Il correspond exactement à l’idée que je me fait de la spiritualité et du divin (je ne suis pas cabaliste).Vivement la disparition de ces religions archaïques qui tiennent plus de la superstition que de la spiritualité.A la base, pour moi toute religion qui prétend qu’il faut craindre dieux , est dans l’erreur.-
Le dictionnaire Littré indique, pour le mot spiritualisme : n. m. Doctrine mystique ; […]. Plus habituellement, doctrine opposée au matérialisme et séparant Dieu du monde et l’âme du corps en tant qu’esprits.
Il ne peut donc pas exister des athées « spiritualistes », c’est un non-sens.Même si Conte-Sponville se réclame d’un athéisme spirituel, on ne peut pas le prendre au sérieux.-
Le bouddhisme est une spiritualité sans dieu. Le bouddhisme réfute l’existence d’une divinité (il la réfute avec des arguments, pas par principe). Stricto sensu, un bouddhiste est « athée » (de a-theos « sans dieu »). Et le bouddhisme est un des mouvements les plus spiritualiste au monde.
Cordialement,
Morpheus -
Bonsoir,
La comparaison a été souvent faite entre le schéma Yod-Keter et le boudhisme (Kundalini par exemple).
Les anges circulent long de la colonne vertébrale sous formes d’énergies gauches et droites.
La remontée totale de l’énergie c’est « La Couronne » ou le couronnement.
Golgotha est aussi la Pierre ou le Rocher.
De la caverne, du creux à l’élévation....
Une analogie est proposée entre le crâne et la pierre.
Et la pierre d’angle n’est pas loin.
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Pour ce qui est de l’ésotérisme issu de la cabale avec l’alphabet juif : une hypothèse, la lecture du Grand Livre, selon une tradition ésotérique....dans un espace autre, l’inscription de l’histoire de chacun d’entre nous. Mais il serait possible d’y avoir accès par sagesse et d’en tirer profit salvateur à condition de l’utiliser pour le bien. Ainsi de cette manière, nul fatalisme mais une réécriture du destin personnel (par dévotion dirons-nous)
Pas trop catho, encore que .....
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Merci pour ce très intéressant angle de vue sur la « Face de Dieu ». C’est bien écrit et pas trop long. Il me semble que les Cathares avaient une approche assez radicale aussi sur Dieu, ce qui explique certainement leur éradication par les tenants du dogme.
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Ici, une nuit sur le Mont Chauve, un sabbat de sorcières sur la colline, sur le rocher ou bien le feu de la St Jean....
encore que le diable est aussi sur la colline avec Cazotte qui en perdit la tête...alors qu’il le savait (la prophétie de Cazotte).
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a redécouvrir Cazotte, notre temps lui ressemble ...
Merci pour l’article...
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a Morphéus,
Pour faire un jeu d’élastique, de Cazotte (Portici) il n’y a qu’un pas vers les belges, les diables et le mares aux diables (il y en a plein comme lieux dits en Belgique) c’est à cause de la Muette de Portici, ICI
ok, c’est un écart, hors sujet...
Bon we.
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Merci Antoine, bon week-end à vous aussi
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La face de Dieu n’est pas visible. Car Dieu a tourné le dos à ce qu’il a créé.
Vu le résultat, on peut le comprendre. Mais le SAV n’est pas assuré. Quel manque de responsabilité !
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Pourquoi se prendre le chou et employer des grands mots ?
La vérité est très simple:il nous faut vivre notre vie avec la perfection qui est celle de l’animal, en sachant ce que nous savons et surtout, avec notre conscience.
Donc, dans la nature, conscient du lien avec le divin ; le divin n’étant évidemment pas incarné puisque tout le monde peut comprendre que cette incarnation est la nécessité de l’homme à remettre les choses à son échelle !
Même le divin n’existe pas puisque nous sommes seuls sur terre à posséder cette conscience ; le divin n’est pour nous que l’humilité du sachant dans un monde naturel.
Le divin est l’infini en nous qui nous dispense des cruautés de la nature.-
En fait dans le texte original il est dit (version en latin) : « Chatum mi fioni ma cabessa e stona »... ce qui peut se traduire librement par : « cause à mon cul ma tête est malade ».
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Dès qu’il s’agir de raconter des conneries, l’imagination des hommes rejoint sa bétise à l’infini euclidien...
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parfois ça déborde même sur la logique non-linéaire.
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Les religions relient , par définition.
Je relis cet article et les commentaires.
Tout cela nous relie ...... divinement.... (ou diablement, comme vous voulez...)
Ici le verbe se fait chair (car on sait, bien sûr, que derrière les pseudos il y a des coeurs qui palpitent....)-
Effectivement, « venez à la spiritualité humaine »... celle basée sur des valeurs hautement humaine, comme l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme, et non sur ces valeurs bassement humaines comme la cupidité, la domination de l’autre et des autres, la manipulation des choses et des êtres portés à leur paroxysme, que prône cette époque moderne au modernisme... paroxysme de modernité et plus simple modernité !
Même si elle existe, il n’y a pas à proprement parler de parole de Dieu... il n’y a, et c’est uniquement de cette façon qu’elle existe, que la parole de certains humains prétendant posséder la parole de « Dieu »pour manipule et dominer les autres !
Dieu n’existe pas, en réalité, il n’y a ni Dieu ni diable... il n’y a que le bon ou le mauvais génie du genre humain livré à lui-même par la « Nature » et dans la « Nature » : nous sommes des êtres de nature ayant développés leur propre nature : la nature humaine ! Une « nature humaine » que la religion, que les religions, n’aide certainement pas à appréhender d’une façon sereine !
« La Vacuité n’est pas un « vide absolu, c’est-à-dire le néant, mais bien un « vide plein » ! »
Il n’y a pas de vide absolu, ceci pour la simple et bonne raison qu’il n’y pas d’absolu : il n’y a que du relatif ! S’il existe un absolu, et un seul, c’est celui-ci : il n’y a pas d’absolu ... que du relatif ! Il n’y a pas d’absolu... que du relatif, c’est pourtant tout le contraire qui nous est enseigné à l’école de la République et que dire des études supérieures ; quant au relatif : il est le plus souvent totalement nié : l’absolu est spécieux et fallacieux quand le relatif, qui est cognitif, est riche d’enseignement !
A plan cognitif, outre la physique quantique, il y a plus simplement le principe cognitif de Pascal légèrement paraphrasé, Pascal, qui, bien avant l’heure, était un tenant de la pensée complexe, comme de l’écologie et de la physique quantique : « Toutes choses étant causées et causantes, constituées et constituantes, englobées et englobantes, émergée et émergente, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ».Bref : tout est en relation systémique et écosystémique ; tout est relatif !
Par contre le pari de Pascal, quant à l’existence de Dieu, me pose un vrai problème ; il y a pour moi, et les faits sont là, un véritable risque en l’existence de cette croyance : la négation de l’humain en tant que tel !-
Bonjour Ecométa
Quelques remarques à votre intervention.
Une des idées (fausses) les plus difficile à combattre est celle de « nature humaine ». Énormément de gens sont persuadés que les êtres humains sont « imprégné » d’une « nature » qui les pousse au mal (individualisme, compétition, méfiance mutuelle, domination, prédation, j’en passe et des meilleures). C’est une idée totalement fausse, induite par les sophismes des théoriciens du capitalisme qui ont brodé leurs théories en partie à partir d’une interprétation sophiste des théories darwiniennes de l’évolution.
Leur leitmotiv est que l’homme est un prédateur, au sommet de la hiérarchie des prédateurs, et que la compétition est dans sa nature et est le facteur essentiel, sinon unique, de sa « réussite ». C’est faux. La théorie darwinienne nous enseigne surtout que la constante de l’évolution, ce n’est pas la compétition, mais la faculté d’adaptation. Et c’est ce facteur, la faculté d’adaptation, qui est l’élément crucial à comprendre et à prendre en compte lorsque l’on cherche à comprendre les comportement sociaux, et à construire un système qui tienne compte de ce facteur. Donc, si je devais résumer en quelques points forts le fil de ce raisonnement, cela pourrait donner ceci :
1. Contrairement à une idée fort répandue, l’être humain n’est pas « mauvais par nature ».
2. L’être humain, comme toutes les formes de vie sur Terre, répond à la loi darwinienne de l’adaptation. La loi de l’adaptation est le cœur de la théorie darwinienne, et non la « loi du plus fort » (propagande sophiste des capitalistes).
3. S’adaptant à son environnement socioculturel, l’être humain développe le comportement utile à sa (sur)vie. L’environnement socioculturel dépend de nos croyances, donc n’est pas une fatalité.
4. Cela signifie que, dans un contexte socioculturel anxiogène, où règne la pénurie, donc la compétition et la violence, il aura tendance à développer des attitudes agressives, violentes et anxiogènes.
5. A contrario, dans un contexte socioculturel bienveillant, ou règne l’abondance et l’entraide mutuelle, il aura tendance à développer des attitudes bienveillantes, coopératives et solidaires.
Concernant l’absolu, à présent. Oui, dans l’univers observable, dans l’univers où nous vivions, il n’y a aucun absolu, c’est exact. C’est le domaine du monde manifesté. Cependant, l’univers ne se limite pas à ce que nous sommes capable de percevoir. Pour une fourmi, l’univers perceptible n’est pas très vaste. Cela ne signifie pas que l’univers se limite à la perception d’une fourmi. Il en va de même pour nous. Nos perceptions et notre cerveau sont limités, par conséquent notre univers - y compris notre univers conceptuel - est limité. Mais cela ne signifie pas que l’univers n’est pas plus vaste. En regard de l’univers manifesté (concret) il y a le non manifesté. Et comme je le disais, c’est inconcevable. Un indice ? Le mot « réel » est construit étymologiquement sur une négation, c’est-à-dire sur l’opposition à « rien » ; en d’autres termes, nous n’avons rien pour nommer le « réel ».
« Une réalité complètement indépendante de l’esprit qui la conçoit, la voit ou la sent est une impossibilité. Même s’il existait, un monde aussi extérieur nous serait à jamais inaccessible » (Henri Poincaré)
Mais alors, comment se fait-il que certains conçoivent un « univers non manifestée » ?
Cordialement,
Morpheus
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écometa
Pascal, qui, bien avant l’heure, était un tenant de la pensée complexe,........Bref : tout est en relation systémique et écosystémique ; tout est relatif !
une remarque : ce type de pensée date de bien avant pascal
ce que vous énoncez était un postulat de base de la pensée chinoise il y à plus de deux mille cinq cent ans et est encore un principe fondamental qui est appliqué dans le cadre de la médecine chinoise traditionnelle ..........( idem pour bien d’autres cultures )
en fait c’est la pensée « non complexe » qui est une invention récente a l’échelle de l’humanité« une négation de l’humain en tant que tel »
mais dans le cadre précité l’humain en tant que tel n’existe pas ! il n’est qu’une partie du reste
( bien sur nous avons un intérêt particulier pour comprendre cette partie) mais nous ne pouvons pas l’abstraire de ses relations au reste
quand a l’existence de dieu je crois que l’on peut admettre qu’il n’existe pas de dieu au sens ou il a été conceptualisé par la pensée occidentale
néanmoins ça me paraît être une question trop importante pour la laisser au domaine du pari ou de la croyance ....
comme de toute évidence elle échappe aussi au domaine de la pensée rationnelle il ne reste que celui de l’expérience humaine ......
en l’ absence d’expérience « directe » le seul parti réellement rationnel est celui de laisser la question non tranchée -
Je suis un chercheur de vérités, ce qui conduit vite à rejeter les religions pour ce qu’elles sont (des fantasmes de l’esprit humain avec leur part d’histoire et de spiritualité), mais ne suis nullement gêné par l’hypothèse d’un Dieu créant ou manifestant le monde dans lequel nous vivons et rappelant son existence et sa puissance au quotidien via des commandements indéniablement d’origine indicible (on les nomme couramment lois de la physique). Quelque chose ou « quelqu’un » (par là j’entends une entité consciente de ce qu’elle faisait, hypothèse hardie) est nécessairement à l’origine des lois ayant façonnées l’univers dans lequel nous sommes.
Ce principe originel qui probablement ne peux pas ne pas être (hypothèse la plus simple) n’a pas de raison particulière d’être externe à sa création (la vision Boudhiste si je me souviens qui parlent de manifestation plutôt que création) et dans ce cas sa face est celle de l’univers dans lequel nous sommes ou plutôt du Multivers qui semble comme hypothèse mieux expliquer le caractère miraculeux (au sens très improbable) du nôtre. Sauf que c’est la totalité à toute échelle et donc aucune image ne saurait dépeindre cette totalité.
L’idée d’un principe créateur extérieur à sa création (comme un artisan fabriquant un objet) poserait d’énormes problèmes supplémentaires, mais si ce monde est à son image songez un peu aux milliards d’années pour aboutir à l’homme ici et aux milliers de milliards de milliards de systèmes planétaires dans notre seul univers visible (statistique). Evidemment les religions qui ne recherchent nullement la vérité en partant des lois indéniablement primordiales que sont les lois de la physique et du monde bien concret autour de nous dont nous ne sommes pas les auteurs, peuvent le comparer à un être humain, mais on comprend que ça n’a aucun sens sinon symbolique.
Je disais récemment à un témoin de jéhovah que nous sommes probablement dans la même situation qu’une bactérie intestinale estimant que l’univers dans lequelle elle est (si miraculeusement ajustée pour elle) résulte de la volonté d’un créateur et d’un projet centrée sur elle.
Je veux bien fournir une photo à toute bactérie demandeuse, mais je les dispense de me consacrer un culte. Quand à leur dire la vérité, les pauvres ...-
c incroyable quand même ! arriver à écrire des tonnes de « bouquins » sur un bidule qui n’a jamais existé que dans l’imagination perverse d’une certaine secte de pédophile
remarque chapeau bas , pasque ils sont devenus milliardiaires avec rien
y en qui diront que c de l’escroquerie , mé non allons quoi
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