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Accueil du site > Actualités > Santé > Hydroxychloroquine et coronavirus, comment apprécier la valeur des (...)

Hydroxychloroquine et coronavirus, comment apprécier la valeur des résultats de Didier Raoult

Le chercheur Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection, a publié le 27 mars une nouvelle étude tentant de démontrer l’efficacité de la combinaison de l’hydroxychloroquine et d’un antibiotique dans le traitement du Covid-19.

Alors que la controverse médicale autour de ce traitement continue et s’amplifie, n’y-t-il donc pas d’autre choix que s’en remettre soit aux arguments d’autorité du directeur de recherche, soit aux arguments d’autorité des médecins détracteurs  ? Voire à des a priori soit optimistes, soit pessimistes, ou bien à une « volonté de croire », ou de ne pas croire… bref, tout sauf des arguments rationnels  ?

Si, il y a un autre choix. Un regard aux méthodes des deux études réalisées par l’équipe de Didier Raoult permet de conclure quant à la valeur de leurs résultats

L’IHU Méditerranée publiait sur son site en date du 17 mars les résultats d’une première étude sur le traitement de malades du Covid-19 par hydroxychloroquine et antibiotique combinés

Vingt cas ont été traités dans cette étude et ont montré une réduction significative du portage du virus au sixième jour après traitement par rapport au groupe témoin, et une durée moyenne de portage (du virus) beaucoup plus faible que celle rapportée dans la littérature pour les patients non traités

L’étude du 17 mars a suscité de fortes polémiques, entre espoirs soulevés dans le pays et au-delà, et scepticisme manifesté par une grande partie de la profession médicale - cependant pas la totalité.

Plaquenil.jpg

Plaquénil est le nom commercial de l’hydroxychloroquine, un médicament qui soigne notamment le lupus

En voici une intéressante mise en perspective par Dahly, Gates et Morris, qui sont des spécialistes de la statistique.

Il ne s’agit pas d’une nouvelle étude médicale, et les auteurs ne sont pas spécialisés en médecine. Ce sont des statisticiens, c’est-à-dire des gens en mesure de jauger la manière dont une étude scientifique traite ses données et d’indiquer à quel point les résultats de cette étude sont significatifs. Le mot "significatif" a un sens précis en sciences, il désigne ce qui est suffisamment clair et prononcé pour se dégager du hasard. En somme, ce que les statisticiens examinent dans l’étude de l’équipe Raoult du 17 mars, c’est à quel point ils ont utilisé les méthodes qui permettent de distinguer un phénomène réel d’un simple effet du hasard.

Ai-je écrit que leur texte est une "mise en perspective"  ? J’aurais pu écrire une démolition en règle  !

En un mot, la première étude de Raoult, outre la très petite taille de l’échantillon, souffre de plusieurs erreurs méthodologiques graves qui empêchent de conclure quoi que ce soit, ni dans un sens ni dans l’autre. Notamment :

  • Pas de prise en compte des "covariables" usuelles, c’est-à-dire de tout ce qui pourrait influer les chances de guérison d’un patient, par exemple l’âge, le stade de la maladie ou d’autres. En somme, pas de prise en compte par exemple du fait qu’on a davantage de mal à guérir, ou même à survivre, quand on est âgé. Ni de la différence entre les chances de survie de patients à des stades différents de la maladie. Ni... etc. etc.
  • Pire encore, pas de prise en compte de plusieurs patients qui sont sortis de l’étude, ce qui vu les faibles effectifs a un effet catastrophique sur le caractère significatif des résultats. D’autant plus que parmi six patients "oubliés" par l’étude, quatre ont vu leur état s’aggraver de manière catastrophique, admission en réanimation ou mort  !

Il vaut la peine de citer quelques extraits de la longue liste des erreurs méthodologiques trouvées par Dahly, Gates et Morris dans l’étude Raoult du 17 mars :

"Absence d’une analyse ajustée des covariables (comme par exemple) âge, sexe, degré de maladie, moment de l’apparition des symptômes par rapport à l’inclusion dans l’étude, et centre médical"

"On n’inclut normalement pas une personne dans un essai à moins qu’elle ne consente à recevoir le traitement testé. Ce n’était pas le cas dans cette étude. Au lieu de cela, les patients témoins ont inclus ceux qui ont refusé le consentement pour le régime de traitement actif. Le fait que des patients n’aient pas donné leur consentement est un signal d’alarme, non seulement pour l’interprétation de l’essai mais aussi pour son éthique"

"Sur les 26 patients traités à l’hydroxychloroquine, 6 ont été exclus de l’analyse (...) Quatre de ces patients ont eu de mauvais résultats (admission aux soins intensifs ou décès), il est donc probable que leur omission a permis d’améliorer les résultats du groupe traité"

Si l’on réintègre les 6 patients exclus de l’étude, on obtient un groupe de 26 patients qui ont reçu le traitement avec la combinaison hydroxychloroquine et antibiotique, dont 4 ont dus être admis aux soins intensifs et 1 est mort. Soit un taux respectivement de 15% et de 4%... c’est-à-dire le même que celui des patients qui n’ont pas reçu ce traitement  !

Ce qui permet d’énoncer la première loi de Raoult

"Enlevez d’un groupe les malades en soins intensifs et les morts, le groupe aura l’air bien mieux portant"

On ne parle pas d’une étude qui aurait simplement pris quelques raccourcis pour gagner du temps mais montrerait un effet net, ou même la suspicion d’un effet. Une fois réintégrés les patients "oubliés" par l’étude... il n’y a plus d’effet du tout. Et l’on n’a encore corrigé que l’une des erreurs méthodologiques de l’étude, et on n’a pas pu corriger bien sûr sa petite taille.

Une nouvelle étude avec 80 malades

Le 27 mars, l’IHU rendait disponible sur son site en pré-publication une seconde étude portant sur le traitement cette fois-ci de 80 malades par la même combinaison d’hydrochloroquine et d’un antibiotique.

Ainsi, sur 80 patients âgés de 18 à 88 ans avec un âge médian de 52 ans, hospitalisés entre le 3 et le 21 mars et placés sous traitement avec une combinaison d’hydroxychloroquine (3 x 200 mg par jour) et d’azithromycine, les équipes de l’IHU ont pu constater "une amélioration clinique chez tous les patients, sauf un patient de 86 ans décédé, et un patient de 74 ans toujours en soins intensifs".

Cette étude se veut une réponse à la critique d’un échantillon trop faible - celle-ci compte 80 patients, trois fois plus que les 26 de l’étude précédente. Permet-elle de mettre en évidence un effet positif du traitement  ? A première vue, 78 patients qui vont mieux et seulement deux en soins intensifs ou décédé peut apparaître comme une amélioration. Cependant, comme pour l’étude du 17 mars, c’est le traitement des données qu’il faut examiner pour déterminer si oui ou non un effet est apparu.

- Un premier problème, c’est la répartition en âges du groupe des 80 (voir page 22). On ne comptait en effet parmi eux que 5 personnes de plus de 80 ans et 5 entre 70 et 80, c’est-à-dire seulement 13% de personnes particulièrement vulnérables au Covid-19... mais plus de 70% de gens de moins de 60 ans, les moins vulnérables. A vrai dire, si l’on croise la répartition par âges de ces 80 patients avec les probabilités de décès suivant l’âge mesurées en Chine sans le traitement à l’hydroxychloroquine, on arrive à un nombre de décès attendu de 2... pas très différent du nombre de 1 patient décédé + 1 patient encore en sursis en soins intensifs constaté après le traitement, et en tout cas, au vu du faible effectif des patients, loin d’être assez différent pour suggérer qu’il y ait un effet réel plutôt qu’un simple hasard

- Le deuxième problème le plus évident concerne le groupe témoin. En effet, estimer l’efficacité d’un traitement suppose de comparer un groupe qui reçoit ce traitement avec un groupe qui ne le reçoit pas et représentera donc l’évolution attendue sans traitement. Ce dernier s’appelle le "groupe témoin". Et l’étude du 27 mars (voir page 18) cite en groupe témoin une étude chinoise détaillant 191 patients qui n’ont pas reçu d’hydroxychloroquine, et dont 28% sont morts, argumentant que 1 mort + 1 patient en sursis parmi 80, c’est une amélioration évidente par rapport à 28% de décès. Voilà qui est peut-être plus convaincant  ?

Las... il faut aller voir l’information à la source, dans cette étude chinoise pour découvrir le pot aux roses.

D’une part ce groupe de 191 patients chinois que la deuxième étude de Raoult a choisi comme groupe témoin était généralement plus âgés que les 80 patients français traités à l’hydroxychloroquine, avec un âge médian de 56 plutôt que 52 ans. D’autre part et surtout, l’étude chinoise porte sur des patients déjà hospitalisés donc dans un état grave, tandis que l’étude du 27 mars porte sur des patients dont la quasi-totalité ont démarré le traitement le jour même où ils ont eu les premiers symptômes ou bien le lendemain et ont été hospitalisés seulement pour les besoins de l’étude. Bref, le groupe prétendu "témoin" n’est absolument pas comparable aux 80 malades choisis par l’équipe Raoult pour leur deuxième essai. Rappelons que 80 à 85% des malades du Covid-19 qui ont des symptômes ne souffrent pas de formes graves : ceux-là étaient inclus dans l’étude du 27 mars, mais pas dans l’étude chinoise prise comme "groupe témoin" qui comprenait elle 100% de malades graves  !

Ce qui permet d’énoncer la seconde loi de Raoult

Didier_Raoult.jpg

"Les malades n’ayant pas de formes graves survivent bien mieux que ceux qui ont des formes graves"

Une nouvelle fois, ce n’est pas que l’étude de l’équipe Raoult aurait simplement accéléré les protocoles et arrondi quelques angles pour répondre à l’urgence. Non, l’étude prétendument décisive, une fois que l’on compare des choses comparables c’est-à-dire son groupe de 80 patients symptomatiques avec l’ensemble des malades symptomatiques en général plutôt qu’avec un groupe de malades graves... ne fait plus apparaître aucun effet notable sur la survie des patients.

Une question désagréable

Arrivé à ce stade, on est obligé de poser une question désagréable. Parce que c’est quand même la deuxième fois que Raoult publie au sujet de l’hydroxychloroquine une "étude" dont les résultats ont l’air très beaux et très impressionnants, mais qui contient des erreurs que l’on reprocherait à un étudiant en statistiques de deuxième année. Erreurs que l’on ne verra certes pas si l’on s’arrête aux jolies courbes, et sans doute la plupart des gens - et des journalistes - n’ont pas le temps ou l’idée d’aller plus loin, de remonter aux sources et de lire les articles.

Si un professeur de statistiques voyait de telles erreurs dans le devoir d’un étudiant de deuxième année, il lui recommanderait d’étudier mieux le cours ou d’être plus attentif. Si l’étudiant recommençait tout pareil un peu plus tard, un professeur un peu soupe-au-lait pourrait perdre son calme et lui demander "Dites, vous êtes stupide, ou vous en faites exprès  ?"

Le problème est que les auteurs de cette étude, notamment le directeur de recherche qui en fait une telle promotion, ne sont clairement pas stupides. Ce ne sont pas des étudiants non plus. Didier Raoult est même un chercheur reconnu.

Alors, quelle est l’hypothèse qui reste... sinon que c’est fait exprès  ?

Pour poser la question autrement, si un agent d’assurance essayait de vous vendre un contrat en apparence mirifique, mais avec des clauses en petits caractères qui invalident tous ses avantages supposés, vous n’hésiteriez sans doute pas à utiliser le mot arnaqueur. Surtout si c’était une récidive.

Alors, quel mot conviendrait dans le cas de Didier Raoult  ?

Oui, il existe de véritables espoirs

Voici une autre mise en perspective utile, c’est cet article qui est en revue préliminaire - pas encore revu par les pairs - et qui présente les différents médicaments en cours de recherche ou d’essai pour soigner le Covid-19

En attendant que cet article ait été revu, il est déjà intéressant de constater que les médicaments en cours d’essai sont... nombreux. Oui, l’hydroxychloroquine est du lot. Mais ce n’est qu’un candidat parmi beaucoup  ! Extrait :

"Les thérapies les plus fréquemment évaluées étaient les suivantes : thérapie par cellules souches (n=23 essais), lopinavir/ritonavir (n=15), chloroquine (n=11), umifenovir (n=9), hydroxychloroquine (n=7), traitement par plasma (n=7), favipiravir (n=7), méthylprednisolone (n=5) et remdesivir (n=5)"

Alors, l’hydroxychloroquine sera-t-elle confirmée comme traitement efficace du Covid-19  ? Ou plutôt umifenovir  ? A moins que ce ne soit le favipiravir  ? La méthylprednisolone qui sait  ? Et pourquoi pas le ritonavir après tout  ? Sauf si les cellules souches... Peut-être deux d’entre eux, avec beaucoup de chance  ? Un autre encore  ? La recherche avance, les chercheurs font feu de tout bois pour trouver qui un traitement, qui un vaccin. Là est le véritable espoir.

Pour l’instant, le seul avantage de l’hydroxychloroquine est médiatique avoir fait l’objet de deux études qui en tant qu’études statistiques ne tiennent pas debout, mais qui ont été très efficacement promues par un scientifique qui fait un personnage haut en couleurs - quoique un vendeur pas très scrupuleux, pour dire le moins - puis reprise par un président américain qui semble prêt à se raccrocher à n’importe quel espoir pour calmer l’angoisse qu’il cache si mal.

Une chose est certaine, quand un traitement efficace contre Covid-19 sera mis au point, ce ne sera pas sur la base d’études maquillées pour leur faire dire ce qu’on veut, mais d’études statistiquement solides.


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166 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 29 mars 2020 13:57

    Bonjour, Alexis

    Excellent article qui remet les pendues à l’heure. Aussi désireux soyons-nous de voir émerger un traitement contre le Covid-19  et personne de sérieux ne s’y oppose, d’où que vienne ce traitement —, encore faut-il s’appuyer sur des études incontestables.

    Or, ce n’est pas le cas des deux études de Raoult : ni l’une ni l’autre n’a respecté les protocoles de test en vigueur dans les milieux scientifiques, français et étrangers, notamment en omettant de comparer à un « groupe témoin », condition pourtant sine qua non de toute publication scientifique validée.

    A cet égard, vous avez raison d’écrire : « une »étude« dont les résultats ont l’air très beaux et très impressionnants, mais qui contient des erreurs que l’on reprocherait à un étudiant en statistiques de deuxième année. »


    Car c’est bien de cela qu’il s’agit, et il ne faut pas chercher plus loin la grande prudence de la communauté scientifique à l’égard de ces exépriences empiriques en l’état non validées.


    Peut-être le seont-elles dans 10 à 15 jours lorsque seront rendus publics les premiers constats « significatifs » de la campagne de test Discovery. Ou peut-être pas, les autres molécules testées (au nombre de 3) pouvant se révéler plus porteuses d’espoir.


    Bref, attendons ces résultats avant d’encenser ou de clouer au pilori de la science qui que ce soit !

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    • Furax Furax 29 mars 2020 14:08

      Le professeur Raoult n’est pas statisticien, il est médecin.

      Il ne prétend pas (même s’il a tendance à piquer des colères que je comprends parfaitement) avoir trouvé un remède miracle, ce que clament en choeur ses « controverseurs » , mais pouvoir diminuer fortement en six jours la charge virale, ce qui améliore sensiblement l’état du malade et surtout, fait qu’il n’est plus contagieux.

      Ce qui présente un léger intérêt, non ?

      Pour mieux comprendre ses travaux, deux vidéos avec un de ses collaborateurs :

      https://www.youtube.com/watch?v=sU7q-yNiJYg

      https://www.youtube.com/watch?v=sU7q-yNiJYg

      J’ai du mal à comprendre l’intérêt des critiques et le silence total sur les 500 patients guéris du docteur Zelenko à New York alors que le monde entier a su que deux crétins étaient morts d’avoir pris le traitement de Raoult (en fait des produits d’entretien de leur piscine !).

      https://www.caducee.net/actualite-medicale/14826/covid19-un-medecin-americain-aurait-traite-avec-succes-plus-de-500-patients-avec-l-hydroxychloroquine.html

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      • Furax Furax 29 mars 2020 14:21

        Pour compléter, les 700 traitements à Marseille et les 500 à New York closent définitivement, comme le dit le collaborateur du professeur, le chapitre des risques horribles encourus par les gens traités.

        Quant aux « protocoles », il faudrait 80 candidats volontaires, s’ils sont malades, pour participer à un test à l’aveugle, et avoir une « chance » sur deux de n’être pas soigné.

        L’auteur, Fergus se feront inscrire, j’en suis sur !

        Raoult se refuse à cela, ainsi que beaucoup de vrais soignants. Ethique !

          Lire les 26 réponses ▼ (de pemile, Alexis Toulet, Aristide, patrice, Furax, foufouille, Eric F, berry, Et hop !, spearit)

        • caillou14 rita 29 mars 2020 15:10

          Le temps n’est pas a la polémique, c’est celui de soigner des malades pour éviter qu’ils ne meurent ?

          Peu importe les médicaments employés, seul le résultat compte !

          Raoult sonne la charge alors que certains préfèrent restés dans les tranchées !

          Une fois sous respirateurs, il est inutile d’employer la chloroquine, c’est au début qu’elle est utile !


          • gaijin gaijin 29 mars 2020 15:22

            bien sur que l’étude de raoult ne vaut pas tripette

            mais dommage d’oublier au passage de mentionner depuis combien de temps il travaille sur le sujet ...

            dommage aussi de ne pas se poser la question de pourquoi on a attendu un mois avant de l’autoriser a faire un essai

            objectivité quand tu nous tiens ....


            • arthes, Britney for ever arthes 29 mars 2020 15:29

              Le Pr Raoult est fils d’un toubib militaire...Guerre de terrain.

              Hommes de terrain.

              Difficile de proposer à des patients de jouer les cobayes pour recevoir du placébo en place d’un vrais traitement, l’heure est au traitement, en vérité il faut soigner les gens, c’est tout, et c’est ce que fait cet homme.

              Maintenant , le traitement n’est pas obligatoire, alors ceusses qui se défient ne sont pas obligés de se faire soigner ainsi si ils sont affectés un jour par le virus 19..

              De toutes manières, il est administré de plus en plus, en France, quoiqu’en disent les détracteurs.

              Raoult préconise le dépistage massif depuis janvier, mais sans doute, est ce une connerie ?

              Ah oui, nous n’avons pas de tests...En Allemagne ils en ont.

              Il préconise aussi d’appliquer le traitement au début des symptomes dès que le corona19 est identifié...Mais non, il faut l’appliquer sur les cas les plus extrêmes sur lequel il est inutile..., et bien non, pour ceux la, il n’y aura pas de « miracles » comme ils disent les crétins, parce que il en faudrait quasiment un pour qu’ils s’en sortent arrivés au stade de la mort. 

              Bon, on est les champions.

              Pour info ;

              https://www.mondialisation.ca/pourquoi-la-france-cache-un-remede-contre-le-virus-teste-et-peu-couteux/5643442

              Lire la suite ▼
                Lire les 22 réponses ▼ (de Clouz0-, arthes, Britney for ever, pemile, JC_Lavau, spearit)

              • pemile pemile 29 mars 2020 16:01

                « les équipes de l’IHU ont pu constater »une amélioration clinique chez tous les patients"

                Non, l’étude ne parle de guérisons que sur 65 des 80 cas, non ?

                Il annonce que 93% des patients avait une charge virale indétectable au bout de huit jours mais 14 patients sont toujours hospitalisés (et surement sous oxygène), non ?



                • Furax Furax 30 mars 2020 01:07

                  @pemile
                  Le premier lien ne fonctionne pas.
                  S’cusez ! smiley



                • Furax Furax 30 mars 2020 13:25

                  @Cadoudal
                  J’espère que ce n’est pas une méchante allusion au professeur Seydi :
                   smiley


                • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 29 mars 2020 16:19

                  Si vous vous focalisez sur la létalité, c’est que vous n’avez pas compris le papier de l’équipe de Marseille. Le résultat principal de cette étude concerne la durée de la charge virale. Elle est écourtée avec le traitement testé.


                  • JP94 29 mars 2020 16:22

                    Bravo ! une amie a perdu sa mère : aucun traitement donné à l’hôpital parisien !

                    Merci Cymes et Macron !

                    Au fait, tapez donc sur google : Macron Sanofi...surprise !

                    Grâce à l’arrêté du 13 janvier 2020 de Buzyn et de son mari qui dirige l’Autorité de la Santé !

                    Oui cet arrêté décrète que « la nivaquine et toutes ses formes dérivées sont déclarées nocives et donc interdites à la vente »/

                    Précision : elle était en vente libre jusqu’au 13 : la première urgence du gvt Macron a été d’interdire le médicament dont on savait qu’il allait des vies humaines. Troublant ! 

                    Par ailleurs, il est même interdit de le prescrire ...plus maintenant...autre curiosité. Une fois que les morts s’accumulent ...faute de traitement et de précautions jusqu’à l’élection : autre fait troublant.

                    Par ailleurs, ce traitement a déjà sauvé 4000 patients pour des virus à pathologie respiratoire...

                    Je signale au passage aux détracteurs de Raoult qu’ils sont aussi les détracteurs de l’OMS qui a admis l’HCO ( Hydroxychloroquine à dans la liste des 30 traitements à appliquer en Chine.

                    Et puis en Chine, il a été largement utilisé, en Russie aussi ( 3 morts comptabilisés).

                    Précisons aussi pour Cuba : 0 morts, et ils traitent des patients de l’étranger. Aucune infection dans le pays où personne ne parle de coronavirus.

                    Et Cuba utlise de l’interféron alfa 2B, préconisé par l’OMS, que Cuba utilise en Italie avec ses 52 médecins qui ont déjà soigné l’Ebola et le Choléra en Afrique.

                    Cuba dépense son argent dans la médecine, pas dans la guerre ni pour nourrir des actionnaires : c’est un choix. Et Cuba aide. L’UE sabote toute aide... on voit le résultat.

                    Dès le 7 février, la Chine a déclaré que l’interféron alfa 2B avait sauvé 1500 personnes. Et elle a ouvert une usine pour en produire.

                    La Russie aussi en produit et vient d’annoncer un autre produit la MEFLOHIN.

                    Mais tout ce qui est cubain est interdit d’exportation par les Etats-Unis. En attendant, qui crève ? 

                    Lire la suite ▼
                      Lire les 6 réponses ▼ (de McGurk, leypanou, Eric F, Et hop !)

                    • Kiva 29 mars 2020 17:11

                      Toujours le même type d’article, syndrome du « premier de la classe », mais qui n’a aucun recul et aucun connaissance de la recherche médicale.

                      Il suffit pourtant de prendre une revue médicale à comité de lecture comme The Lancet (l’une des plus prestigieuses) pour se rendre compte que 90% des études publiées sont non randomisées et issues de la recherche dite opérationnelles (empiriques).

                      D’ailleurs je défie quiconque de trouver une avancée significative lors d’une pandémie avec des études dites randomisées en double aveugles. Vous aurez peut être les premiers résultats (et encore) 2 mois après la fin de l’épidémie.

                      Pour rappel, en 1954, le premier essai clinique à grande échelle du vaccin de la poliomyélite, c’est à dire 1 million d’enfants, a été effectué...non randomisé. Et ce type d’exemple est la norme dans la recherche médicale.

                        Lire les 4 réponses ▼ (de chantecler, xenozoid, Alexis Toulet)

                      • pallas 29 mars 2020 17:15
                        Alexis Toulet

                        Bonjour,

                        On dit que celui qui pense aux 10 ans a venir cultive un arbre, celui qui pense les 100 ans a venir cultive celui d’un enfant, la nouvelle génération.

                        Ces principes vous ne le connaissez pas

                        Vous êtes des pourries de l’intérieur

                        Salut

                          Lire les 12 réponses ▼ (de Alexis Toulet, gaijin, pallas, Eric F, pemile, Et hop !, arthes, Britney for ever)

                        • Louise Louise 29 mars 2020 19:58

                          D’ici quelques semaines, on verra bien si les patients du Pr Raoult sont de très loin en meilleure santé que ceux du reste de la France !

                          Tout le reste n’est que bavardages...

                            Lire les 7 réponses ▼ (de Et hop !, Eric F, pemile)

                          • Le Comtois 29 mars 2020 20:45

                            Bien entendu l’auteur est un grand spécialiste des maladies infectieuses au moins prix Nobel.. 


                            • ykpaiha ykpaiha 30 mars 2020 02:57

                              Encore un Macron compatible

                              Au lieu de soutenir un mec qui n’a pas grand chose a prouver on prefere écouter un idiot et sa clique.aors on va éduquer un peu ces anes

                              Le coronavirus est connu dans sa phase alpha depuis 2003,des essais invitro sont conduits entre autre avec la chloroquinine depuis 2005

                              https://t.co/2syHylb5ha?amp=1

                              Le prf Raoult a probablement travaillé dessus.

                              Les tests et essai actuels en chine ont poussés la commission nationale de la santé en chine a prescrire le phosphate de chloroquine pour soigner les cas d’infeciton a l’avenir

                              2020 Mar 16

                              Breakthrough : Chloroquine Phosphate Has Shown Apparent Efficacy in Treatment of COVID-19 Associated Pneumonia in Clinical Studies

                              ....

                              The drug is recommended to be included in the next version of the Guidelines for the Prevention, Diagnosis, and Treatment of Pneumonia Caused by COVID-19 issued by the National Health Commission of the People’s Republic of China for treatment of COVID-19 infection in larger populations in the future.

                              https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32074550/

                              Mais c’est connu les chinois sont des cons et Raoult un machin truc ignorant ...

                              Quels larves nos pédocriminels.....

                              Lire la suite ▼

                              • ykpaiha ykpaiha 1er avril 2020 01:16

                                @Alcyon
                                1 je ne vous ai pas insulté que je sache ni encore personne sur ce site
                                2 Vous parlez de morts du a mes propos , lesquels ? et comment ?
                                3 Si vous aviez ne serais ce que lu le rapport il est mentionné « The drug is recommended to be included in the next version of the Guidelines for the Prevention.. » ce qui veut dire ce que c’a veut dire non ?
                                4 Maintenant en vous lisant mieux, je comprend votre obsession, garder 65 Millions de personnes sous perfide incertitude comme des singes de labo en attendant un éventuel doc seringue c’est mieux ?
                                Je vous plaint sincerement.


                              • zygzornifle zygzornifle 30 mars 2020 09:19

                                C’est comme pour les promesses des politiques on verra a l’usage ....


                                • Laulau Laulau 30 mars 2020 09:33

                                  Le département des bouches du Rhône comptait hier 2,39% de décès sur 961 malades traités en hôpital (source ministère). C’est, et de loin le taux de mortalité le plus faible parmi tous les départements ayant plus de 300 malades traités.

                                  On peut comparer par exemple avec le Rhône : 8,56% de décès sur 1051 hospitalisés.

                                  Selon le ministère il y aurait un effet de sinergie entre la bouillabaisse et cuisine à l’ail, mais absolument pas entre l’hydroxychloroquine et un antibiotique.


                                  • highlander87 30 mars 2020 10:44

                                    Le scepticisme n’est pas un problème. Mais peut-être et même probablement que ce traitement marche vraiment. Ceux qui veulent discréditer les études de Raoult & Co ne semblent pas dérangés que le gouvernement ait interdit l’accès à ce médicament sans ordonnance. 

                                    On avertit les gens des effets secondaires et des défauts de l’étude et on les laisse faire leur choix !

                                    Ah mais non, les stocks en France ont été volés,on ne sait pas comment. Avant cela, il n’était plus possible de s’en procurer sans ordonnance depuis le début de l’année avant la pandémie et même l’épidémie, comme ça, sans raison.

                                    Il serait plus utile de faire une étude scientifique rigoureuse sur les méthodes et buts du gouvernement français plutôt que de mettre des bâtons dans les roues à ceux qui veulent aider les gens à survivre. 


                                    • charly10 30 mars 2020 11:55

                                      Raoult ne procède pas selon les règles classiques des protocoles scientifiques

                                      Bien. Mais ceux qui critiquent, oublient qu’en procédure de crise ou de guerre, des essais, hétérodoxes ont toujours été pratiqués. Lorsqu’on reprend les textes issus du service de santé militaire, relatant les modes d’action médicales au cours des grands conflits, on peut observer que les procédures de temps de paix ont souvent été outrepassées pour parer au plus pressé.

                                      Crier au loup et imposer des confinements perpétuels, par peur de ne pas pouvoir absorber tous les patients en milieu médicalisé, et allonger le temps d’études de process pour valider des essais, n’est pas la solution logique de crise.

                                      Pour l’instant le Pr Raoult agit en médecin de guerre (il est d’ailleurs lui-même fils d’un médecin militaire).Il agit avant l’infection sévère, et la réanimation nécessaire, permettant aux patients de rester sereins. Il serait intéressant de voir, après 3 semaines, quels sont les résultats du nombre d’infectés sur Marseille et sa région.

                                      On reparlera après coup, de la politique de santé désastreuse appliquée depuis 15 ans par nos élites au motif de rentabilité.



                                        • vachefolle vachefolle 30 mars 2020 12:22

                                          L’affaire est close :

                                          La Chine autorise l’utilisation pour le COVID dans son manuel de traitement officiel.

                                          La FDA américaine autorise l’utilisation pour le COVID.

                                          Dans un communiqué, le département de la Santé a indiqué que la FDA donnait son feu vert pour que ces traitements soient « distribués et prescrits par des médecins aux patients adolescents et adultes hospitalisés atteints du Covid-19, de manière adaptée, quand un essai clinique n’est pas disponible ou faisable ».

                                          Donc soit ce sont tous des bouses et nos champions de l’Inserm ont inventé l’eau chaude, soit le benefice risque est globalement positif, même si dans les faits on est pas encore sur que ca soit enorme ou faible, voire placebo.

                                          Piur info le placebo marche trés bien sur beaucoup de maladies, donc pourquoi se privé de l’utiliser.

                                          Bref, en cas de situation de guerre, on en peut pas réunir 15 comités téodules pour savoir si on peut sauver du monde.

                                          Le bénéfice/risque est positif si c’est pas en auto-médication.

                                            Lire les 4 réponses ▼ (de Alexis Toulet, vachefolle, leypanou)

                                          • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 30 mars 2020 13:05

                                            Bon à part ça, cette info du:30/03/20

                                            Coronavirus  : les États-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital

                                            .. J’ai comme l’impression que les ricains ne se sont pas fait chier pour savoir comment étaient réalisée les études sur ce médoc !


                                            Perso , je crois en ce médoc, même que le 26 février , sur mon blog, j’ai fais cet article :

                                            Contre le Coronavirus, un vieux médicament la « Chloroquine » de 3 francs 6 sous , serait très efficace, la « tronche » des grands labos !


                                            Comme dit l’autre l’avenir nous dira qui avait raison un médoc qui coûte 3 francs 6 sous , ou celui nettement plus d’un grand labo !!!!!!!!!!!!!!!


                                            @+ P@py


                                            • DACH 30 mars 2020 13:19
                                              L’hydroxychloroquine (dérivé de la chloroquine) est le plus grand espoir de traitement contre le coronavirus, estime le directeur général de Novartis Vas Narasimhan dans une interview publiée par la SonntagsZeitung (1).

                                              Novartis, dont la division de médicaments génériques Sandoz fabrique ce médicament aujourd’hui prescrit contre le paludisme, le lupus ou l’arthrite, s’est engagé à faire le don de 130 millions de doses si les nombreux essais cliniques en cours confirment l’efficacité de ce traitement contre le coronavirus chinois, la pneumonie virale provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 apparu en Chine en novembre dernier.

                                              Les statistiques, oublions Disraéli, invoqués par l’auteur ne sont que des cogitations théoriques éloignées des faits qui eux sont là : la charge virale diminue pour de nombreux patients mais pas tous. Les effets secondaires dangereux sont la conséquence d’automédication incontrôlée. Comment oublier que pour d’autres indications ce med a été utilisé par plus d’un milliard de patients. Si pour guérir d’une maladie imprévue il faut attendre des preuves absolues, le nombre de morts dépassera le nombre attendu de guéri. Vouloir qq chose de parfait en médecine est un non sens. le vivant demande un art, non des raisonnements par des chiffres. Que l’auteur demande son avis au prof ’’Péronne’’ sur CNEWS. avant de s’enfermer dans ce qu(’il a envie de faire croire !!!!


                                              • Alexis Toulet Alexis Toulet 31 mars 2020 01:40

                                                @DACH
                                                "Les statistiques, oublions Disraéli, invoqués par l’auteur ne sont que des cogitations théoriques éloignées des faits

                                                "

                                                Au contraire, les statistiques en sciences sont ce qui aide à se rapprocher des faits.


                                              • DACH 30 mars 2020 13:22

                                                L’auteur de cet article me fait penser au scientifique qui coupe la 6ème patte d’une puce pour en conclure que si elle ne saute plus c’est qu’elle devient sourde !!!!!


                                                • DACH 30 mars 2020 13:51

                                                  Aux E-U, décision récente qui met aussi à mal les affirmations de l’auteur=Bien que les preuves de l’efficacité de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine soient limitées, la FDA a déclaré que les avantages des médicaments l’emportaient sur leurs risques

                                                  Agir vaut toujours mieux que spéculer sans risques. Soigner un malade sévère avec un placebo n’a aucun sens pour le malade....


                                                  • vachefolle vachefolle 30 mars 2020 14:10

                                                    Et le produit est aussi utilisé dorénavant en ITALIE :

                                                    https://amp-parismatch-com.cdn.ampproject.org/c/s/amp.parismatch.com/Actu/Sante/A-propos-de-la-chloroquine-et-de-l-inimaginable-penurie-des-masques-en-France-1680312

                                                    Dans le journal « Corriere della Sera » le Dr Pierluigi Bartoletti, vice président de la Fédération Italienne des médecins généralistes, explique que toute personne isolée, Covid-19 positive avec des signes débutants (toux, fièvre par exemple), est aujourd’hui traitée par l’antipaludique. Le produit est remboursé par l’assurance maladie italienne. Il peut être obtenu facilement sur prescription d’un médecin (généraliste notamment), dans les pharmacies hospitalières, qui transmettent toutes les données relatives au patient à l’Agence italienne du médicament (AIFA).


                                                    "Nous venons de comprendre, ajoute le Dr Bartoletti, que le virus a une évolution en deux phases et que c’est au cours de la seconde, après quelques jours (une semaine environ), que la situation peut brutalement, en 24 ou 48h, s’aggraver et conduire à une insuffisance respiratoire réclamant des soins intensifs. Les résultats que nous commençons à accumuler suggèrent que l’hydroxychloroquine administrée tôt, donne la possibilité d’éviter cette évolution à une majorité de patients et de désencombrer les salles de réanimation"


                                                    • Eric F Eric F 30 mars 2020 21:57

                                                      @vachefolle
                                                      "Les résultats que nous commençons à accumuler suggèrent que l’hydroxychloroquine administrée tôt, donne la possibilité d’éviter cette évolution à une majorité de patients et de désencombrer les salles de réanimation"


                                                      voilà qui confirme qu’il faut un dépistage précoce pour administrer ce traitement dans la première phase de la maladie (développement viral) avant l’aggravation souvent lié à la fragilité du patient ou des réponses immunitaires qui s’emballent.
                                                      Malheureusement, ce n’est absolument pas la stratégie médico-politique appliquée en France, où on ne prend en charge qu’en phase d’aggravation.


                                                    • DACH 30 mars 2020 15:29

                                                      Voilà une stat de LALAU(AVox) qui donne tort aux propos de l’auteur=

                                                      Le département des bouches du Rhône comptait hier 2,39% de décès sur 961 malades traités en hôpital (source ministère). C’est, et de loin le taux de mortalité le plus faible parmi tous les départements ayant plus de 300 malades traités.

                                                      On peut comparer par exemple avec le Rhône : 8,56% de décès sur 1051 hospitalisés.

                                                      Selon le ministère il y aurait un effet de synergie entre la bouillabaisse et cuisine à l’ail, mais absolument pas entre l’hydroxychloroquine et un antibiotique.

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