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Accueil du site > Actualités > Société > Eloge du miséreux : travailler moins pour vivre (et rire) plus (...)

Eloge du miséreux : travailler moins pour vivre (et rire) plus !

Livre hilarant et enrichissant de Mabrouck Rachedi, jeune auteur brillant, « Eloge du miséreux » (éditions Michalon) est un essai à lire et à relire.

Etudiante en droit du travail, j’ai été naturellement intéressée par le sujet d’Eloge du miséreux. Le parcours de l’auteur, analyste financier avant de devenir... chômeur m’a aussi interpellée. Alors, comme le dit le sous-titre du livre « comment bien vivre avec rien du tout » ?

Mabrouck Rachedi décrit un miséreux (chômeur ou RMiste) qui au lieu de se lamenter sur sa misère, la prendrait comme une chance pour profiter de son seul luxe : le temps libre. Provoc ? Certainement car l’auteur s’attaque à l’un des piliers de notre société, le travail comme valeur fondamentale de notre société. Avec un second degré et un humour décapants !

Mettant en scène un chômeur qui fait tout pour le rester, Rachedi campe des situations drolatiques. Par exemple son « conseil » (je mets le mot entre parenthèses car j’ai vu l’auteur chez Ruquier où il précisait bien que les scènes étaient scénarisées) devant un conseiller ANPE « Il serait malvenu de venir trop bien habillé à un entretien ANPE. Ce serait inverser ostensiblement le rapport de force. Le but est d’être le fort dans l’habit du faible, pas d’être le faible dans l’habit du fort » ou, dans la même veine, face à l’assistante sociale « Avec l’assistante sociale, tout ce qui est vrai avec le conseiller ANPE est encore plus vrai. Habillez-vous encore plus mal car vous devez paraître plus pauvre. Soyez encore plus modeste car vous êtes dans une situation plus modeste. Paraissez avoir mille fois plus de projets car vous en avez mille fois moins ». Les conseils se multiplient, tous plus amusants les uns que les autres, avec des fausses lettres de motivations, une création d’entreprise bidon et plein de scénettes savoureuses.

Un autre exemple, à un entretien d’embauche, le dialogue avec un recruteur :

« - Pourquoi avez-vous répondu à notre annonce ?

- Parce que je m’ennuyais / parce que le conseiller ANPE me l’a ordonné / parce que c’était à la page sport de mon journal préféré.

- Quelles sont vos prétentions de salaire ?

- Un million d’euros en petites coupures non marquées déposées sur un compte off shore aux Caïmans chaque mois.

- Quel est votre plus grand défaut ? Votre plus grande qualité ?

- Ma plus grande qualité : ma puissance de travail. Mon plus grand défaut : ma mythomanie »

Eloge du miséreux regorge de pépites avec en point final la description d’un slacker pour qui « Doc Gynéco est un dangereux hyperactif sous amphétamines » ( sic !)

Mais derrière cet humour, qui fait d’Eloge du miséreux le livre le plus drôle de l’année 2007, il y a une vraie réflexion sur le travail. Pourquoi la société ne se mettrait pas un peu plus au service de l’individu au lieu de l’inverse ? Rachedi parle du travailleur « grand dépressif qui regarde avec envie un accidenté de la vie », le miséreux. Mon expérience personnelle me confirme ce propos lucide. Dans la France qui prône le « travailler plus pour gagner plus », qui exalte « ceux qui se lèvent tôt », il existe parallèlement une vraie angoisse, un malaise dans toutes les catégories socioprofessionnelles. Qui n’a pas entendu parler de l’industrie en crise ? Des agriculteurs en colère ? Du malaise des cadres ? Des buralistes inquiets ? Des petits commerçants mécontents ? La question est : doit-on travailler pour travailler comme une abeille dans une ruche ou travailler pour s’épanouir. L’homme en tant qu’élément de la société ne serait-il pas en train de supplanter l’homme en tant qu’individu ? Et le travail, est-ce vraiment une valeur, une fin ou un moyen ?

Eloge du miséreux a ouvert la porte à beaucoup de réflexions, entre deux fous rires. J’invite tout le monde à s’offrir le même plaisir que moi. Et si nous en reparlions quand vous l’aurez lu, en commentaires ou à la terrasse d’un café (rappel : j’habite à Paris) pour avoir une discussion intéressante sur un sujet qui me passionne (rappel : je suis étudiante en droit du travail) ?


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110 réactions à cet article    


  • Fred 11 juillet 2007 13:01

    Je me demande si l’auteur de ce livre pourrait ecrire la meme chose dans une societe qui n’offre pas de minima sociaux. Qu’il arrive a vivre de peu est louable effectivement dans notre societe de consommation par contre se demander si le travail est une finalite quand les minima qui l’aident a survivre sont finances par ceux qui travaillent est quand meme de l’hypocrisie.


    • Bruno D 12 juillet 2007 22:24

      par contre se demander si le travail est une finalite

      La question paraît pourtant saine. Pour autant que je sache, le ’travail’ (mot qui, rappelons le, dérive du latin ’tripalium’, nom d’un instrument de torture) n’est pas et n’a jamais été autre chose qu’un moyen !


    • alberto alberto 11 juillet 2007 13:07

      Voilà un bon livre pour les vacances : pourquoi pas !

      Merci de nous en avoir donné l’idée.


      • aurelien 11 juillet 2007 13:08

        A lire aussi :

        La fin du travail de Jeremy RIFKIN


        • bulu 11 juillet 2007 14:41

          ou « travailler, moi ? jamais ! » chez l’esprit frappeur



        • aurelien 11 juillet 2007 18:26

          Sur la simplicité volontaire

          Cela dit, je me demande : faut-il être aisé pour s’engager volontairement dans cette forme de simplicité ? Car pour les personnes sans ressource, cette simplicité est de fait bien souvent involontaire, contrairement à certains libéraux qui pensent : « Si les pauvres sont pauvres, c’est parce qu’ils le veulent bien »...

          Tout dépend effectivement de l’état d’esprit adopté face à la « misère », et ceux qui en rient le plus, ne sont pas forcément, les plus démunis...

          L’argent est un bien nécessaire, son accumulation disproportionnée, sa survalorisation et la quête sans fin du profit sont par contre signe de déséquilibre, à la fois pour des individus et pour des sociétés.


        • Marsupilami Marsupilami 11 juillet 2007 18:49

          @ Aurélien

          Je vois qu’on est désormais trois sur Agoravox à faire des liens vers la simplicité volontaire.

          Ce que tu lui objecte n’est pas dépourvu de sens. C’est vrai que ça peut apparaître comme un truc de bobo. Mais en fait, tous ceux que je connais qui la pratiquent (j’en fais partie) sont certes des gens éduqués, mais qui en ont rien à branler de consommer des conneries. Parmi eux il n’y a pas de gens aisés économiquement, peut-être tout simplement parce qu’ils ont très tôt compris qu’il n’y avait pas que le pognon dans la vie. Ce n’est pas une attitude économique, mais une attitude spirituelle qui a des répercussions économiques, le genre de truc qu’un Jean-Marc Sylvestre est incapable de comprendre.

          Je connais aussi pas mal de gens aisés et même très aisés financièrement. Aucun n’est attiré par la simplicité volontaire, mais vu que j’aime pas les snobs ça n’a propablement rien d’étonnant.

          Je mourrai pauvre parce que je n’ai jamais voulu m’enrichir. Mes amis aussi. Mais les pauvres économiques que je connais et qui n’ont pas fait ce choix spirituel ne pensent qu’à une chose : fuir une simplicité volontaire qui leur est imposée et devenir de riches et stupides consommateurs.

          Son cosas de la vida...


        • aurelien 11 juillet 2007 19:12

          Comme je l’avais écrit une fois dans mon profil, je me sens personnellement plus proche de la simplicité volontaire que de l’idéologie d’état actuelle...


        • Antoine Diederick 11 juillet 2007 23:03

          @ Aurélien et Marsu...

          A propos de la simplicité volontaire , merci pour cette info qui recoupe une conversation que j’ai eue il y a peu concernant Saint François d’Assise. S’il y a bien une figure religieuse ds la tradition chrétienne qui pourrait inspirer notre époque à plus de discernement, c’est bien lui. Sauf que nous pourrions lui reprocher son dolorisme.

          Il y a , pour en revenir à la simplicité volontaire, que le temps et les évènements ou la force des choses nous conduira sans doute sociétalement à considérer cette approche de la vie comme une solution face à la crise climatique, la cherté des ressources naturelles et le vide que laisse derrière lui le consumérisme et un certain capitalisme vieillissant qui approche à terme.


        • Max Pintcy 12 juillet 2007 10:37

          Simplicité volontaire... laissez-moi rire. Auto-consolation qui ne convainc pas grand-monde et surtout pas soi-même.

          Car le problème de fond n’est pas le fric en lui-même, mais le pouvoir qu’il offre. Le pouvoir de ne pas être sous le joug des autres notamment. Et ça n’est pas rien.

          C’est même essentiel, car c’est ça la vraie liberté. Car il n’y a pas de liberté sans le pouvoir de se l’offrir. BIen sûr, il y a d’autres formes de pouvoir que le fric, mais celui-là en est un fameux, car très polymorphe.

          A propos de polymorphisme, je connais un type qui passe tout son temps depuis des lustres à squatter des forums sur l’actu en jouant les rôles de multiples persos virtuels, les faisant même se parler entre eux à longueur de fil quand il y a personne d’autre. C’est triste, je sais, mais c’est pas bien méchant finalement. Et ça arrange bien le tenancier de la boutique pour qui ce pseudo-buzz produit du clic, donc : du chiffre, et donc : du fric. Et tout le monde est content.

          Dernier point : ce type qui passe toutes ses journées à faire jouer son théâtre de marionnettes virtuelles, le fait pourquoi, au juste ?

          Car ça lui procure une sensation de pouvoir en « contrôlant » le « territoire social » que représente pour lui un forum. Ce qui est une tentative de consolation d’un pouvoir qu’il n’a pas dans la vie réelle, évidemment.

          Dur, dur... surtout en plein mi-juillet, au moment même où ces foutus consuméristes s’envoient en l’air sur de belles plages de sable fin.


        • Adama Adama 12 juillet 2007 16:21

          Je mourrai pauvre parce que je n’ai jamais voulu m’enrichir !!!!

          Alors là Marsu, vous n’êtes pas crédible, au contraire de votre ami max ! smiley


        • wangpi wangpi 12 juillet 2007 18:21

          @Demian

          « L’argent est le seul pouvoir qui te garantisse la liberté et donc l’affranchissement des esclavages de toutes nature. »

          tss, tss...

          Et la puissance de l’esprit capable de s’affranchir de toute nécessité, de tout besoin ? L’esprit n’est-il pas le seul pouvoir qui te garantisse la liberté et donc l’affranchissement des esclavages de toutes natures ? y compris et surtout l’esclavage de l’argent, des désirs matériels ?

          « Qui se contente de peu, se contente toujours. »

          Cet adage est d’une profondeur infinie.


        • Anthony Tabet 13 juillet 2007 23:36

          Je pense que c’est une question de culture plus que de patrimoine (disons de patrimoine culturel plutôt que de patrimoine financier).

          C’est pourquoi une personne ayant fait des études peut faire le choix de retourner à une vie plus simple et s’y trouver bien, parce qu’elle aura eu le choix de sa vie et de quoi la remplir. Ce ne sera pas le cas d’une personne n’ayant jamais eu le choix et manquant des ressources pour se définir sans le travail et la fonction sociale qui va avec.


        • Adama Adama 11 juillet 2007 13:12

          Lumière du matin, priviet,

          Comme vous l’avez remarqué, c’est le credo du Français moyen ! smiley

          j’acheterai le bouquin !

          Dasvidania.


          • liberté chérie 11 juillet 2007 14:04

            Demian, C’est donc vous l’auteur de ce bouquin, sous un pseudo ? A moins que ce ne soit votre frère smiley


          • Carlo Revelli Carlo Revelli 11 juillet 2007 14:30

            J’attendais avec impatience la venue de Demian sur cet article qu’il ne pouvait pas louper....

            Demian, il t’a fallu quand même presque une heure à partir du moment de la publication. Serais tu en train de vieillir... ? smiley


          • aurelien 11 juillet 2007 17:31

            On peut dire que Carlo n’a pas tardé non plus...


          • Max Pintcy 12 juillet 2007 10:55

            En tout cas, ça tombe bien, toutes ces nouvelles « femmes » auteurs apparues depuis peu sur un site qui semblait partir en couilles. Mais que le boutiquier ne s’inquiète pas, il ne devra jamais fermer. Car des couillons sur le web, il y en aura toujours assez.

            PS : j’ai 20 ans et demi, je suis blonde, j’ai perdu ma petite culotte et je suis égarée dans Paris. Quelqu’un peut m’aider, please smiley

            Maxounette de Vladivostok


          • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 13:57

            j’aurai pu mettre non comments mais...

            voilà ce qu’on appelle un commentaire particulièrement déshonnorant (et pour avox, et pour l’auteur et pour la rédactrice...)


          • liberté chérie 12 juillet 2007 20:58

            A Max le maxcho,

            Z’êtes romantique vous, et savez parler aux femmes !

            D’autant que les auteures dont il est question ont toutes deux écrit de très bonnes choses et apporté, c’est vrai, un regard subtilement féminin sur des sujets de société...mais a priori la chose subtile vous semble étrangère

            Apprenez à vous dégrossir mon vieux, si j’ose dire smiley


          • Max Pintcy 12 juillet 2007 22:22

            Les femmes ( les bonnes ) aiment les machos. Et si je le dis ici, c’est parce que je suis à peu près sûr de ne pas pouvoir vous en convaincre, ce qui ne risque donc pas d’augmenter la concurrence smiley


          • Max Pintcy 12 juillet 2007 22:38

            A Miouchka de la Vodka

            Alors si j’ai bien compris ton article : j’achète le bouquin, je le lis, je te rencontre à une terrasse, on en rit un bon coup, et puis on en tire un, c’est ça ?

            Et bien c’est d’accord, tu m’en mettras 2 caisses de 12, mais je les lirai après.


          • liberté chérie 11 juillet 2007 14:08

            Jolie Svetlana,

            Ce bouquin, pas très moral, que je lirais peut-être, ne peut être lu que sous un angle fictifo-humoristique.

            Je défis quiconque de vivre heureux, longtemps, juste avec le « remi » s’il n’a pas d’autres sources de revenus smiley


            • yoda yoda 11 juillet 2007 14:48

              Merci de rappeler l’homme a la raison : « comment bien vivre avec rien de tout... » ou du moins pas grand chose.

              Je tique juste sur cette phrase : « Pourquoi la société ne se mettrait pas un peu plus au service de l’individu au lieu de l’inverse ? » Pourquoi croire que la société est une entité a part ? La société est ce que l’individu en fait (par le vote et son action quotidienne), donc la question ne veut plus dire grand chose.

              Bien a vous, smiley

              ps : pour une remise en question de la valeur travail dans sa forme salariale et aliénante, voir aussi les documentaire de P. Carles (attention danger travail & volem rien foutre...) :

              http://video.google.com/videoplay?docid=7734858860197834424&q=attention+danger+travail&total=11&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0


              • NPM 11 juillet 2007 14:50

                Travailler moins, d’accord, mais avec moin, beaucoup moins de sécurité social, d’étude gratuite et de retraite, sinon, ce n’est que l’éloge du parasitisme.


              • alex75 11 juillet 2007 14:57

                Ce genre de bouquin, mélange de provocation et d’humour, a toujours existé. (voir également « No Kid » ou pourquoi il ne faut pas avoir d’enfants). Quand tout va mal, il faut savoir en rire un peu, on ne peut pas pleurer toute la journée quand même ; Je suis étonné que personne n’attaque le sujet sous-jacent : la différence entre travail et idéologie du travail. On peut travailler comme un fou et ne pas en faire toute une histoire ! C’était le cas pendant les « 30 glorieuses », les gens travaillaient très dur, dans des conditions souvent beaucoup plus pénibles que maintenant ils n’en faisaient pas tout un plat. De ce point de vue la dernière campagne électorale a été édifiante et le discours de Christine Lagarde hier à l’Assemblée nationale frôle la névrose. Quand une société n’est plus en mesure d’assurer le plein emploi, elle parle, se lamente et exhorte les gens à travailler. Mais la très grande majorité des chômeurs ne demandent que ça ; du travail !!!


                • valentin1979 11 juillet 2007 16:31

                  Je pense que ce n’est pas passager. Je pense que les idées de décroissance commencent à ne plus être censurées par de bêtes a prioris, et qu’on va commencer (pas via les médias, faut pas pousser non plus !) à mettre réellement ces idées à l’épreuve de la raison. Alors qu’aujourd’hui elles sont immédiatement bloquées sans argumentaire digne de ce nom.

                  Je ne dis pas que c’est là notre salut, mais je pense qu’on va tout de même être gagnants et s’enrichir à regarder et se plonger réellement dans ce sujet.

                  Je n’oppose pas le travail au temps libre. On peut s’enrichir dans le travail. D’ailleurs qui dit travail ne dit pas forcément rémunération. Quand un étudiant travaille sur ses cours, perçoit-il une rémunération ?

                  Il y a une différence entre le travail, sujet d’étude et parfois d’épanouissement, et une activité dans laquelle on troque du temps, de l’intellect et des mouvements corporels contre de l’argent.

                  Je pense comprendre que la décroissance ne nie pas le premier, mais exprime un grand scepticisme à l’égard du second. Je sais que beaucoup vont tiquer. Mais ca viendra, les mentalités y viendront. Tout du moins elles viendront à s’interroger sur ces notions. Aujourd’hui on ne peut pas vraiment s’interroger publiquement à ce sujet. Mais c’est pas grave, les personnes n’ont jamais eu besoin des médias pour débattre, il suffit parfois de rien, parfois d’une bière, d’un thé à la menthe. J’ai toute ma vie pour voir évoluer les choses, sans compter qu’une idée, elle, est immortelle...


                • La Taverne des Poètes 11 juillet 2007 15:32

                  Svetlana, le rayon de soleil qu’il nous manquait. smiley


                  • Svetlana Harouzka Svetlana Harouzka 11 juillet 2007 15:32

                    Bonjour tout le monde,

                    Tout d’abord, je tiens à remercier Carlo pour son soutien. Je suis encore jeune, hypersensible, peu rompue à l’exercice journalistique (c’est mon premier article sur Agoravox) et je ne suis pas hermétique aux commentaires indélicats (je pense à celui qui m’accusait d’être cocaïnomane). Je précise que « Eloge du miséreux » est bel et bien un livre humoristique. Si je me souviens bien, chez Ruquier, Rachedi précisait qu’il a préféré rire d’une situation mal vécue que d’en pleurer. Si cela avait purement cynique, je n’aurais pas autant ri ni conseillé ce livre admirable. Merci aussi pour les références complémentaires, je connais peu la culture française, je vais foncer dans ma librairie pour acheter tous les livres conseillés. Sinon (et c’est la dernière fois que je répondrai à cette question smiley ) c’est bien moi sur la photo, et alors ? Tout le monde met son portrait, pourquoi pas moi ?

                    En tout cas, alberto, aurelien, bulu, adama, bouli, Ploum, Vilain petit canard, Ebola, Demian West (j’ai beaucoup entendu parler de vous !), liberté chérie, yoda, alex75, merci de votre humour, votre soutien et votre intelligence. NPM et Fred, merci de vos commentaires intelligents et pleins de bon sens, je rappelle seulement que ce livre est humoristique et que les situations décrites sont scénarisées.

                    Je vais tenter de profiter du ciel gris parisien. A demain et si d’ici là vous lisez le livre, n’hésitez pas dire ce que vous en pensez !


                    • Ploum 11 juillet 2007 17:14

                      Mais ce fut un plaisir chère étoile venue du froid smiley


                    • Carlo Revelli Carlo Revelli 11 juillet 2007 18:15

                      Demian j’ai les larmes aux yeux à force de rire... Et tu laisses même ton mail perso visible. Trop fort !

                      Mais là où tu n’as plus aucune limite c’est quand tu lances des phrases dignes d’un Rocco Siffredi cybernétique (« J’ai un appareil photo de 4 giga »). smiley

                      Sacré Demian tout ça à cause d’une photo... smiley


                    • Adama Adama 11 juillet 2007 18:22

                      Demian, je pensais que vous étiez plutôt un admirateur des beautés de Courbet ou mieux encore de Rubens !


                    • mcm 11 juillet 2007 18:26

                      4 gyga byte c’est trop pour une seule femme !


                    • Adama Adama 11 juillet 2007 15:48

                      NPM commentaires intelligents !!!!!!

                      Alors là sveta, vous exagérez, mais je connais bien le caractère russe,je l’adore, ma femme par exemple ! smiley


                      • faxtronic faxtronic 11 juillet 2007 15:52

                        « Pourquoi la société ne se mettrait pas un peu plus au service de l’individu au lieu de l’inverse »

                        Parce que l’homme est fondamentalement mauvais, profiteur, voleur, parasite, tueur, esclavagiste, tueur. Seule la société permet aux gens de vivre ensemble. L’homme est mauvais par essence meme, donc il faut une société légiférée, et par consequent organisée et structurée. Et plus la population est nombreuse, plus la struture est lourde.


                        • Peterson le Pape 11 juillet 2007 16:26

                          Ouais ! L’homme est mauvais par nature, enfermons le dès la naissance ! Stérilisons l’espèce !

                          Heu... J’ai une autre proposition : éducation ?  smiley

                          Si la répression (ou toute forme de « punition ») suscitait un sens de la responsabilité, ça se saurait, non ?


                        • Christophe Christophe 11 juillet 2007 21:44

                          @Faxtronic,

                          Parce que l’homme est fondamentalement mauvais, profiteur, voleur, parasite, tueur, esclavagiste, tueur.

                          Seuls les économistes posent de telles hypothèses ; mais cela s’explique. Quant aux sciences humaines, elles considèrent l’Homme comme neutre, ni bon ni mauvais. Il doit seulement faire un effort pour être bon ou être tenté à devenir mauvais. L’Homme construit autant son environnement que ce dernier influence ses comportements ; ce qui explique les hypothèses fallacieuses de la plupart des économistes.

                          Seule la société permet aux gens de vivre ensemble.

                          Votre phrase est inversée. L’homme ne sait pas vivre isolément, c’est un animal politique et il ne peut vivre qu’en société. Ce n’est pas elle qui nous permet de vivre ensemble, elle existe parce que chaque individu a intérêt à vivre en société.

                          L’homme est mauvais par essence meme, donc il faut une société légiférée, et par consequent organisée et structurée. Et plus la population est nombreuse, plus la struture est lourde.

                          Ce n’est donc que le fait de vouloir vivre en société qui pousse à la construction de règles communes. Mais je vous rejoins sur la dernière phrase ; quand la loi s’écarte de l’esprit pour tenter de traiter chaque cas, plus il y a de monde, plus cela devient lourd !


                        • NPM 12 juillet 2007 06:40

                          « Seuls les économistes posent de telles hypothèses ; »

                          Bein non, l’économie est une science et donc, ne s’occupe pas de morale.

                          « Seule la société permet aux gens de vivre ensemble. »

                          Etrange idée. La société n’existe pas en soi !

                          D’ailleur ils y a des société, pas « La » société. Il est trés évident que la société d’un type des cité se réduit à celle de ses potes, de sa famille, de son vendeur de drogue... Tandis que pour une autre personne, par ex un fonctionnaire, elle se réduira à ses collégues, son syndicat, son Parti, sa famille.

                          Rien de commun donc.


                        • NPM 12 juillet 2007 06:43

                          Mabrouck Rachedi fait l’éloge du parasitisme. Comme je suis étonné.....


                        • bulu 12 juillet 2007 10:20

                          @faxtronic

                          penser que l’homme est mauvais par essence, c’est revelateur d’avoir une pietre image de soi... smiley


                        • Christophe Christophe 12 juillet 2007 11:59

                          @NPM,

                          Bein non, l’économie est une science et donc, ne s’occupe pas de morale.

                          Il n’est nullement question de morale mais de comportements. L’homo economicus est une hypothèse des économistes ; ils définissent des comportements intrinsèques à l’homme qui correspondent aux buts qu’ils recherchent. Si vous lisez quelques ouvrages sur les approches théoriques de l’économie, vous trouverez ces hypothèses. Certains, comme Gary Becker, expriment d’ailleurs que c’est le rôle des sciences humaines que de démontrer comment se forment les comportements posés dans les hypothèses économiques ; or les sciences humaines ne fournissent pas l’explication souhaitée. L’homo economicus est une hypothèse utopique (comme celle posée par Marx sur la bonté intrinsèque de l’homme) ; seul l’application économique des théories tend à pousser l’homme vers ce type de comportement. Comme cité plus haut, ce n’est pas un comportement naturel chez l’homme, mais l’homme a une grande faculté, il s’adapte à son environnement. smiley

                          Quant au fait que l’économie soit une science, je ne partage pas cette certitude avec vous. Une science tend à rapprocher ses théories à la réalité ; une grande part de l’économie (classique et néoclassique en particulier) tend à faire plier la réalité à ses théories ... d’où une perception d’un certain dogmatisme. Ce type de comportement n’est pas nouveau, les philosophe grecs comme Platon et Aristote l’utilisait pour assurer une certaine stabilité de leurs études (voir La Politique et La République).

                          Quant aux modélisations mathématiques utilisées par certaines approches économiques, elles sont elles aussi contestables voir fausses. Certes elles permettent de mener à un résultat souhaité par ceux qui mènent l’étude, mais les outils mathématiques qu’ils utilisent sont incohérent au regard des effets de la réalité sur la théorie. Par ailleurs, aucune preuve mathématique n’est fournie pour démontrer que la modélisation correspond à la réalité de ce qui est modélisé ; c’est pourtant l’étape la plus importante menée par tout scientifique qui utilise les mathématiques pour modéliser le monde ! smiley


                        • Hugo Bréant 11 juillet 2007 15:54

                          C’est quand même étrange ce nouvel auteur qui tombe pile au moment de la sortie du bouquin de Beigbder... c’est pas de la promo déguisée par hasard ? Dans ce cas, je m’incline devant la finesse des nouveaux publicitaires... trop forts ! ;)

                          Beigbeder, à voir ici : http://agoravox.tv/article.php3?id_article=18577


                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 juillet 2007 16:39

                            @Svetlana,

                            Voilà la meilleur manière d’aborder un problème : en math, on appelle ça, la preuve par l’absurde.

                            A un cursus « Droit au travail », je suis sûr que ce n’est pas le livre de chevet.

                            Le Begbeider de mémoire n’était pas du même cru. Il était plus revanchard.

                            Bien venue. Un premier article avec un succès en nombre de commentaires à la pelle. On ne pouvait trouver mieux comme départ. smiley


                            • frédéric lyon 11 juillet 2007 17:03

                              Svet, c’est toi sur la photo ?

                              Tu es désormais la perle d’Agoravox.

                              Deux ans en France et tu parles déjà français comme un livre écrit...en français.

                              Tu me files un rencart ?


                              • Adama Adama 11 juillet 2007 21:21

                                Tavarich Lyon, vous avez l’impatience des jeunes hommes, sachez y mettre la manière, prenez exemple sur Demian !


                              • frédéric lyon 11 juillet 2007 22:38

                                Cher ami, c’est justement parce que je vois le temps qui file à toute allure que je suis si empressé !


                              • mcm 12 juillet 2007 14:15

                                @Frédéric Lyon,

                                Ne confondons pas vitesse et précipitation, tant il est vrai que la vie d’un humain est très brève, il convient alors de courir moins de lièvres, sous peine de rater les plus dodus !

                                Je me souviens d’anciennes soirées de célibataire, où avec un lièvre xxx en main, je lorgnais du côté d’un autre lièvre yyy bien plus appétissant.

                                Le pire était quand le lièvre appétissant me narguait du regard m’invitant à tourner mon fusil vers sa cible, sans que je ne puisse le faire tout empêché par ma déjà pleine gibecière.

                                Ayant maintenant l’âge de Agécanonix, j’ai choisi la simplicité volontaire de la monogamie, non pas par limitation physique (comme les poireaux tête blanche et queue verte), mais plus dans un souci de remplacer la quantité par la qualité.

                                Hé bien vous savez quoi ? J’aurais du y penser plus tôt, ça aurait épargné biens des gibiers truffés de plomb, sans compter les accidents de chasse où le chasseur lui-même se retrouve truffé de plomb !


                              • masuyer masuyer 11 juillet 2007 18:12

                                Le problème du temps libre c’est que NPM en a aussi.

                                Bienvenue sur Agoravox Svetlana, et pour certains commentaires, c’est comme le RMI, mieux vaut en rire.

                                Cordialement


                                • aurelien 11 juillet 2007 20:18

                                  Ce doit être le style un peu « ampoulé », ou maniéré de l’article qui entraîne des commentaires désobligeants.

                                  Cependant, le titre du livre aussi me semble un peu déplacé et provocateur : « miséreux », terme pour le moins « abject ». Cela dit pour vendre un bouquin, il semble que la provocation soit efficace de nos jours. Elle canalise peut-être aussi la violence présente en chacun de nous, dans des sociétés où le seul avenir semble consommatoire.


                                • haddock 11 juillet 2007 18:28

                                  Dans le code civil , il est nulle mention faisant obligation de travail .

                                  Il y a environ 25 millions d’ ingénus qui se lèvent chaque matin pour y aller .


                                  • Dyck 11 juillet 2007 19:19

                                    Intéressant de constater combien la confusion s’instaure vite, dans la plupart des commentaires, entre « aimer/ne pas aimer le travail » et « être pauvre/ou riche ». L’ouvrage (hélas un peu cul-cul la praline si on en juge par les extraits dont nous gratifie la rédactrice de l’article) se veut un propos sur « la valeur du travail ». La plupart de ceux qui commentent escamotent aussitôt le propos pour le transformer en : « la valeur que l’on retire du travail ». C’est une chose d’énoncer ce truisme que sans travail point ou peu d’argent (en tous cas pour la majorité). C’en est une autre de s’interroger sur le phénomène qui, dans nos sociétés, consiste à sur-valoriser le travail alors que, dans le même temps, si on pouvait parvenir au même résultat financier sans rien foutre, qui, sincérement, s’en priverait ? Cet escamotage du propos, certes involontaire, est le signe du formidable tabou qui continue (et ça s’aggrave ces temps-ci)à entourer cette question du « travail ».


                                    • haddock 11 juillet 2007 19:51

                                      Ca qui y dit Dick est juste .

                                      Et quitte à choisir d’ être pauvre ou riche , ( il est autant stupide de critiquer un pauvre si on est riche , que critiquer un riche si on est pauvre ) je choisirai d’ être heureux , riche ou pauvre .

                                      Nestor , un drink pour Svetlana


                                      • netchou netchou 11 juillet 2007 20:16

                                        On peut étudier le droit du travail,existe-t-il le droit de ne rien faire ? Le travail,pour une grande majorité de gens est une absolue nécéssité,sinon faudrait être rentier(statut qui à tendance à se développer et que Sarkozy encourage),mais ceux qui ne voudraient que vivre d’amour et d’eau fraiche sont forcément montrés du doigt.L’eau fraiche ,il faut quand même des gars qui la produisent,la dépollue etc..et l’amour d’autres s’emploient à faire du fric avec(mytyc et con pagnie !). Et cela s’passe ici bas,chère Svetlana...


                                        • haddock 12 juillet 2007 19:18

                                          Netchou ,

                                          J’ ai choisi d’ être rentier , c’ est sympa ils envoient la fraîche par la poste , un vrai bonheur , tous les 5 du mois , bon j’ vais pas vous embêter avec tout ce que je dus marner pendant 43 ans pour y arriver .


                                        • haddock 11 juillet 2007 20:36

                                          Il existe des personnes faisant le tour du monde sans un centime en poche .

                                          Formatage et bourrage de crâne sont les deux mamelles de la France .


                                          • bulu 12 juillet 2007 10:48

                                            C’est pas propre a la France, c’est propre a l’occident.


                                          • herbe herbe 11 juillet 2007 21:15

                                            Merci pour ce conseil de lecture !

                                            J’ai bien aimé votre article.

                                            Et cerise sur le gâteau, tous ces commentaires sympas. Ne prenez pas trop la grosse tête, ça la gâcherait vu qu’elle est si bien faite...

                                            Mais bon je m’arrête là car je ne veux pas faire concurrence à Demian qui m’a fait beaucoup rire (On voit bien là l’amateur d’art et du beau)


                                            • tvargentine.com lerma 11 juillet 2007 21:45

                                              Pour avoir décrypter la manipulation ici de Beigbeder ou de son agence de pub avec son bouquin « Au secours pardon » mon commentaire à été supprimé.

                                              Etonnant.

                                              Je décripte donc :

                                              Dans le bouquin on nous parles d’une jeune belle russe de Moscou

                                              Ici,nous aurions une jeune belle russe de Moscou qui curieusement fait une apparition au moment ou le parisien libéré nous parle du bouquin de Beigbeder !

                                              Le lien semble assez clair pour les naifs qui se laissent prendre aux jeux,comme quoi,internet est aussi un formidable outil de manipulation pour les agences de com


                                              • herbe herbe 11 juillet 2007 22:38

                                                c’est aussi l’hypothèse de Hugo Bréant plus haut.

                                                On verra bien.

                                                Dans tous les cas on aura bien rigolé ...


                                              • fifilafiloche fifilafiloche 12 juillet 2007 00:16

                                                Je rejoint le premier commentaire. L ironie et la décontraction affichées par l auteur du livre sont à replacer dans un contexte où les solidarités organisées lui permettent d échapper à un autre stress : la nécessité de survivre au quotidien.


                                                • Barbathoustra Barbathoustra 12 juillet 2007 02:01

                                                  L’écart de rémunération séparant l’assisté social des salaires les plus bas ( smic à temps partiel largement répendu ), proportionellement aux salaires les plus élevés étant de plus en plus faible, je comprends que l’image de l’oisif épanoui agace de plus en plus. Mais à qui la faute ? A ceux qui ont placé la barre de la réussite sociale tellement haute qu’elle en est devenu inaccessible pour le plus grand nombre ou au glandeur épanoui à 400€ mensuel ?


                                                • fifilafiloche fifilafiloche 13 juillet 2007 01:32

                                                  L histoire montre que les états pauvres perdent leur population au profit des états riches. Les centaines d Africains perdant leur vie en Méditerranée dans l espoir de trouver un TRAVAIL montrent que la culture du dilettantisme ne produit que souffrances et malêtre. D ailleurs le cynisme est sans doute l expression de ce malêtre.


                                                • gariac 12 juillet 2007 07:51

                                                  Imaginez cet article autrement ...

                                                  En lieu et place du joli minois

                                                  Mignonet à souhait, certes,

                                                  Copiez collez maintenant celui d’Arlette Chabot

                                                  Amélie Moresmo,

                                                  Vincent Delerm, Arthur,

                                                  J’en passe et des plus mûres...

                                                  Et osez me dire maintenant

                                                  Que ce papier vaut effectivement ses 90%...

                                                  Allez-y : osez !

                                                  Même Demian s’y est laissé prendre.

                                                  Ses millions de Pixels attendait-ils

                                                  Au chaud

                                                  Depuis si longtemps ?

                                                  Quant à Carlo

                                                  Je préfère retenir de lui

                                                  Qu’il a failli être Grand Arbitre.

                                                  C’était il y a bien longtemps

                                                  C’était il n’y a pas deux mois

                                                  Pour ne pas dire jadis.

                                                  Gariac

                                                  PS. si je mets ma photo de Richard Geere, combien mon commentaire vaudra-t-il ?


                                                  • Carlo Revelli Carlo Revelli 12 juillet 2007 09:40

                                                    Bien vu et assez d’accord avec ce commentaire. En même temps, l’article est bien écrit et argumenté.

                                                    Mais c’est fort probable que si à la place de Svetlana et ses 22 ans, on aurait un barbu l’engouement serait différent et Demian West n’aurait pas sorti son 4 giga bytes... D’ailleurs, qui nous prouve qu’il n’y ait pas un joli barbu derrière ce pseudo... ?

                                                    Quant à mon rôle de Grand Arbitre, je ne sais pas trop à quoi faites-vous référence. J’essaye de rester aussi neutre que possible tout en sachant que la neutralité absolue est impossible et n’existe pas. Et vous aurez remarqué que j’interviens assez rarement tant au niveau des articles que des commentaires. Bonne journée


                                                  • Carlo Revelli Carlo Revelli 12 juillet 2007 10:33

                                                    J’ai vérifié : les abus signalés ont bien été traités et le forum fermé. S’il en reste, vaut mieux les soumettre à nouveau. Désolé.


                                                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 juillet 2007 10:42

                                                    @ Carlo Revelli

                                                    Trouvez-vous normal de fermer un fil parce que les demandes de suppressions d’abus n’ont pas été respectées en temps et en heure ?

                                                    Trouvez-vous normal qu’on ait supprimé, à l’inverse, des commentaires anodins ou pertinents, non agressifs et non vulgaires ?

                                                    Trouvez-vous normal qu’on ait supprimé mes propres réponses à la seconde même où je les publiais ?

                                                    J’avoue ne pas comprendre...

                                                    Cordialement.

                                                    @ Svetlana

                                                    Désolée de poser ici mes questions, que j’ai posées ailleurs sans obtenir aucune réponse. Je profite donc de la présence de Carlo pour les lui soumettre.


                                                  • mcm 12 juillet 2007 10:43

                                                    Je vous en prie, monsieur Revelli, ne vous désolez pas, l’objet de la doléance était plus humoristique que formel !


                                                  • Carlo Revelli Carlo Revelli 12 juillet 2007 10:54

                                                    Bonjour Cosmic,

                                                    Le fil était devenu n’importe quoi. Il y avait abus sur abus. On a reçu pleins de signalements et même deux menaces de procès. Quand vous nettoyez un fil de 1.000 commentaires c’est pas simple. Surtout que quand vous supprimez un commentaire « abusif », vous supprimez aussi tous les autres commentateurs qui lui ont répondu (même sans être abusifs) mais qui se retrouvent dans l’arborescence. On a essayé de faire au mieux.


                                                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 juillet 2007 10:59

                                                    @ Carlo

                                                    J’imagine bien, alors, la furie des clics et la difficulté à traiter chaque désignation d’abus à la loupe...

                                                    Je viens de lire l’article de Thierry Crouzet, dont j’ai apprécié les constats et les questionnements.

                                                    Quelle solution ?...

                                                    Merci de m’avoir répondu, et espérons que les choses se passeront différemment sur un prochain papier !


                                                  • mcm 12 juillet 2007 11:43

                                                    Soucieux de racheter mes dérapages dans cet article, je vais tacher de creuser un peu la question de la simplicité volontaire avec l’outil de la logique booléenne.

                                                    Le plus judicieux est de placer l’assertion en dissociant le niveau charnel de celui spirituel, auquel cas nous avons 4 combinaison possible de simplicité volontaire :

                                                    1) spirituelle et charnelle 2) spirituelle et non-charnelle 3) non-spirituelle et charnelle 4) non-spirituelle et non-charnelle.

                                                    Le cas 4) est vite traité une simplicité qui n’est ni charnelle, ni spirituelle, ne peut être qu’inexistante et donc feinte. L’être adoptant cette stratégie contamine son esprit de mensonge.

                                                    Le cas 3) est névrotique attendu que le spirituel non simple aura des désirs frustrés non comblés par le charnel simple. L’être adoptant cette stratégie se contamine son esprit de frustrations.

                                                    Le cas 2) est temporaire attendu que le charnel non simple sollicitera de ses désirs le spirituel simple qui en sera perturbé. L’être adoptant cette stratégie ne contamine pas son esprit, et simplifiera vite les désirs du charnel.

                                                    Le cas 1) est éternel attendu que le spirituel simple et le charnel simple sont enfin pleinement éveillés pour recevoir la visite de toute l’harmonie du monde et pourquoi pas celle même de Dieu !

                                                    J’espère ne pas avoir laissé de bugg dans le programme smiley


                                                  • Antoine Diederick 12 juillet 2007 11:48

                                                     smiley Wouaaarffff !


                                                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 13 juillet 2007 01:02

                                                     smiley

                                                    No comment.


                                                  • Svetlana Harouzka Svetlana Harouzka 12 juillet 2007 09:26

                                                    Je crois bien avoir ouvert la boite de Pandore. On parle de plus en plus de moi et de moins en moins de « Eloge du miséreux ». On en arrive même à évoquer Beigbeder, dont le livre est un summum de caricatures (les filles russes sont délurées et rêvent d’un oligarque multimillionnaire amoral) et de vulgarité. Si j’avais surfé sur la vague Beigbeder, j’aurais prétendu avoir 14 ans. Pour cet auteur, à 22 ans, je suis une vieillarde. On me dit que j’écris trop bien pour une Russe venue étudier il y a deux ans (merci du compliment). Croyez-vous que je sois venue étudier dans votre pays sans rien connaître de votre langue ? Croyez-vous que les écoles de français n’existent pas à Moscou ? Je passe sur les considérations sur ma photo, elles ne sont pas du meilleur goût. Devrais-je me cacher ou mentir ? J’ai commandé « la fin du travail » de Rifkin, j’ai visité avec plaisir la page « travailler moins vivre mieux », je m’interroge sur la décroissance, j’ai aimé les commentaires sur la simplicité volontaire... Bref, j’enrichis ma culture générale sur un sujet qui me touche. C’est le plus important, merci de l’échange fructueux. Si vous voulez qu’on parle du livre et, plus généralement, du travail, volontiers (j’ai repéré les dragueurs invétérés). Mais s’il vous plaît, soyez honnête, avant de critiquer, lisez et vous comprendrez mieux le propos du livre.


                                                    • Fred 12 juillet 2007 09:50

                                                      Svetlana,

                                                      Voici un extrait du livre

                                                      « Si vivre des allocations ASSEDIC ou des minima sociaux n’a rien du pays joyeux des enfants heureux et des monstres gentils, si ce n’est pas le paradis, cela n’a pour autant aucune raison d’être un enfer. En tirant sur quelques ficelles, le miséreux peut vivre heureux, lui. Le chômage et les minima sociaux, c’est la continuation de la vie par d’autres moyens que le travail. »

                                                      Je renouvele mon premier commentaire. Je trouve que l’enonciation de l’art et la manière de bien vivre en etant chomeur ou allocataire des minima sociaux est une gifle a tous ceux qui travaillent et contribuent a financer ces aides.

                                                      Je trouve que la position de l’auteur est similaire aux anarchistes que l’on trouve un peu partout dans les grandes villes. Ils rejettent la societe mais ils font la manche et demandent de l’argent a ces memes personnes qu’ils rejettent.


                                                    • tyze 12 juillet 2007 10:51

                                                      Si le refus du travail rendu possible grâce aux aides et au RMI n’est qu’une « ficelle » pour pouvoir consommer sans se fatiguer, effectivement cette posture est discutable... bien que dans ce cas on peut émettre des doutes sur la viabilité d’une telle situation étant donné l’écart de plus en plus important entre le niveau de ces aides et le niveau de vie du consommateur moyen.

                                                      En revanche, dans le cas de la simplicité volontaire ou décroissance on peu envisager que cette posture est une façon de limiter les dépenses énormes qui devront être faites pour atténuer les effets néfastes du productivisme sur notre environnement.

                                                      Le travailleur/automobiliste/consommateur va commencer à coûter très chers à la société, surement beaucoup plus que nos sympatiques RMIstes décroissants qui sont évidemment le modèle vers lequel il faudrait tendre ...


                                                    • haddock 12 juillet 2007 10:02

                                                      Il existe le tout en un , il n’ y a rien qui prouve , dans les données que nous avons jusqu’ à présent que la belle Svetlana ne cache un très joli petit barbu , pas terroriste du tout .


                                                      • mcm 12 juillet 2007 15:26

                                                        Voulez-vous dire que Svetlana serait portugaise ?


                                                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 juillet 2007 10:10

                                                        @ Svetlana

                                                        Eh bien moi, je trouve votre article plus intelligent que le propos du bouquin, puisque vous posez cette question de savoir si le travail est « une valeur, une fin ou un moyen ».

                                                        Car si l’auteur du livre fait preuve d’un humour au second degré qu’on est en mesure d’apprécier chez certains grands penseurs ou écrivains, je rejoins Libertéchérie et Fred dans leurs commentaires.

                                                        • Qui supporte de perdre son travail et ses ressources ? De se trouver en conséquence très rapidement dans l’enfer d’une spirale qui conduit à la rue ? (Je vous garantis que c’est vite arrivé.)

                                                        • « Simplicité volontaire » : ne pas tout confondre. On n’est pas affamé par choix, avec le RMI ou les ASS.

                                                        • Ça me rappelle l’« affaire Thierry F. » (http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=2200), ce faux chômeur dont la prose claironnante paraissait n’exister que pour dégoûter ceux qui travaillent et discréditer ceux qui ne travaillent pas.

                                                        • Je vous conseille la lecture de « Bonjour paresse » de Corinne Maier (http://www.journaldunet.com/management/dossiers/041159paresse/maier.shtml).

                                                        Et bon courage à vous, votre article est très bien et l’on vous a à peu près gentiment bizutée, semble-t-il.


                                                        • tchoo 12 juillet 2007 10:10

                                                          Peut-on rire de tout ? surement.... mais toutes ces initiatives qui présentent les chômeurs comme heureux de l’être et vivant au crochet de la société, me dérange fortement.

                                                          C’est facile, pour ceux qui bossent, de le penser, mais croisé les doigts pour que cette situation ne vous arrive jamais !


                                                          • Svetlana Harouzka Svetlana Harouzka 12 juillet 2007 10:35

                                                            Merci Cosmic Dancer. Le propos de « Eloge du miséreux » ne rejoint pas du tout celui de ce Thierry F., les chroniqueurs de Ruquier n’avaient pas du tout aimé le livre de Thierry F., chômeur professionnel qui s’en vantait alors qu’ils ont adoré « Eloge du miséreux ». Encore une fois, je vous invite à lire le livre avant de le juger trop vite, d’autant que, je le répète encore et encore, l’auteur a vécu une période de chômage et de RMI contre son gré et plutôt que d’écrire un témoignage triste, il a pris de la distance pour en faire un essai drôle et intelligent. C’est amusant que vous me parliez de Corinne Maier car « Eloge du miséreux » paraît dans la collection de Corinne Maier « la concierge est dans l’escalier ». C’est donc que le livre a été choisi et adoubé par Corinne Maier dont vous avez aimé le livre. En tout cas, ça fait plaisir de voir une fille me répondre ! Pour ceux qui doutent de mon existence, on pourrait organiser un débat sur Agora TV, comme le proposait Demian West. On parlerait de « Eloge du miséreux », du travail, de notre société de consommation... Mais pour que le débat ne vire pas à la caricature, lisez puis jugez et non l’inverse. Et si le livre vous intéresse, alors organisons le débat (dans un café ou tout autre endroit public) dans un mois, que tout le monde ait le temps de compulser ses références. Allez, je reviens demain pour voir si l’idée d’un café littéraire autour du travail et de « Eloge du miséreux » fait son chemin.


                                                            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 juillet 2007 10:49

                                                              @ Svetlana

                                                              « En tout cas, ça fait plaisir de voir une fille me répondre ! » Et moi donc ! J’ai lu qu’on vous a soupçonnée d’être « barbue » smiley

                                                              Il m’arrive encore de devoir confirmer que je ne suis pas un homme : c’est un syndrome ouèbien lorsqu’une femme parle d’autre chose que de cuisine ou de déco (aucun mépris de ma part pour ces deux discplines, d’ailleurs) smiley

                                                              « Eloge du miséreux » : vous en faites une promotion si enthousiaste et intelligente que je vais devoir le lire smiley


                                                            • La Taverne des Poètes 12 juillet 2007 11:44

                                                              Oui, les filles, on a bien compris que ce n’est pas une conversation entre barbus. Même si quelques-un veulent laisser planer un doute : « Eloge du Mystérieux » en somme...

                                                              « on pourrait organiser un débat sur Agora TV, comme le proposait Demian West » : jeune fille, vous êtes bien naïve ! Il y a un Chaperon rouge mais combien de Grand méchants loups ?

                                                              Je n’ai pas voté pour l’article (ni contre), le trouvant déjà trop noté. Je suis pour encourager les débutants et la jeunesse mais pas excessivement, sinon après la chute est dure. J’attends donc votre prochain article.

                                                              Je ne lirai pas le livre que vous nous recommandez. Il y a tellement d’ouvrages qui méritent qu’on les ouvre.

                                                              Mais pour finir sur une note positive, car je ne vous ai pas trop épargnée, je trouve votre photo très bien faite avec votre (adorable) visage qui se détourne et le regard pétillant de toute l’innocence de la jeunesse. Et j’y vois aussi un soupçon de malice...


                                                            • liberté chérie 12 juillet 2007 14:40

                                                              Et de 3 sur ce fil,

                                                              Me too, I’m a girl !


                                                            • haddock 12 juillet 2007 14:46

                                                              Good bienviendue welcome , liberté cherie .


                                                            • Antoine Diederick 12 juillet 2007 10:43

                                                              Il y a une idée à la mode en psychosociologie : « Le refus du social ».

                                                              Le refus du social serait non pas être a-social ou être ds un comportement qui nierait la sociabilité ? Ou encore être en refus contre l’activité qui socialise ou encore être contre toute forme de solidarité sociale ?

                                                              En tout cas le travail socialise et le « pas de travail » socialise aussi.

                                                              Participer à un débat sur Avox, socialise aussi...Internet socialise, un livre socialise aussi....

                                                              Alors quoi ?


                                                              • Antoine Diederick 12 juillet 2007 10:49

                                                                et la c’est pour rire...... smiley

                                                                Demian West socialise ses pulsions ...... !!!!


                                                              • Deneb Deneb 12 juillet 2007 11:32

                                                                Le travail lui-même n’est pas toujours moral. On peut travailler très dur pour élaborer des plans diaboliques. Le travail de dissimulation des vérités de la part du pouvoir américain pour rentrer dans la guerre en Irak, c’était un travail bien fait, ça a même marché à merveille. Un travail du pro, comme les américains nous ont habitué. Le travail en soi n’est ni bon ni mauvais, mais faire une éloge du travail n’est-ce pas un peu faire l’éloge du laborieux, par opposition au spontané ? La technique nous permet de plus en plus de nous décharger des tâches pénibles. Là où avant il y a eu besoin d’une armée de bureaucrates, une personne avec un ordinateur suffit. On peut raisonnablement supposer que demain les robots élimineront pratiquement la totalité du travail physique et/ou repetitif. De ce fait, toute une nouvelle conception de la vie s’impose : oeuvrer, oui, mais toujours dans le sens du moindre effort. Le travail motivé par la passion plutôt que par l’appât du gain. Les oeuvres collectives spontanées telles Wikipedia, Linux et Open source en général sont de merveilleux exemples de ce que peut engendrer un travail hors économie du marché. Et pourtant, on incite toujours nos jeunes à apprendre des métiers dont on sait pertinemment qu’il vont disparaître. Notre société judéo-chrétienne nous martelle qu’il n’y a pas de récolte sans sueur et qu’il faut faire de constants sacrifices, souffrir car Eve avait mangée la pomme, donc, il ne faut pas se la jouer relax, coco. Et pourtant tout le monde sait que ce n’est pas en travaillant que l’on devient riche, mais au contraire en faisant travailler les autres.


                                                                • Antoine Diederick 12 juillet 2007 11:44

                                                                  Vous faites allusion à la « moralisation » de la société par le travail ....


                                                                • Antoine Diederick 12 juillet 2007 11:54

                                                                  c’est une peu cette « moralisation de la société par le travail » comme le performatif du jeune pdg de Poweo lors d’une conférence roadshow... :« Oui, le travail est bon ! Oui, le travail est beau ! » , a-t-il affirmé avec emphase.


                                                                • caramico 12 juillet 2007 11:36

                                                                  La « Simplicité Volontaire » n’est pas une théorie qui s’étudie, c’est une façon de vivre naturelle que nos grands-parents pratiquaient avant que que la grande lessiveuse télévisuelle ne mélange le blanc et les couleurs, ne brouille les esprits.

                                                                  Maintenant tout un chacun se questionne sur bien des actes de la vie qui auparavant étaient réflexes.

                                                                  Eteignez vos postes, et surtout, dès que vous le pouvez, atteignez l’indépendance totale. C’est le seul garant du bonheur.


                                                                  • haddock 12 juillet 2007 11:52

                                                                    Il y a surtout le fait que l’ homme de la rue , de l’ avenue ou du ouèbe n’ aime pas et ne supporte pas que les autres ne fassent pas et ne pensent pas comme eux . Ceux qui se tuent à la tâche aimeraient que tous les autres fassent pareil , ceux qui fument n’ ont rien contre ceux qui fument , par contre ceux qui fument pas aimeraient que personne ne fume . Ceux qui se roulent les pouces rigolent de ceux qui se font suer la transpiration . Ce qui compte c’ est ce que l’ on fait soi-même et que chacun se réalise . Il existe une multitude de gens qui détestent l’ argent simplement parce qu’ils n’ ont pas les moyens , ni intellectuels ni physiques pour s’ en procurer , alors qu ’on peut être très heureux avec très peu de moyens . Si un original comme ce type qui a écrit ce bouquin fait sa vie , ça dérange qui ?

                                                                    Il profite d’ un système pendant que les fils de famille profitent d’ un autre .Je trouve que ce type est très malin .Alors que les fils de famille ont bien de la chance et tant mieux pour eux . Et si vous pensez que c’ est injuste , faut enlever le rémi et autres .

                                                                    Moi aussi je pense qu’il faut réduire la consommation , mais jamais je traiterais ceux qui ne le font pas de snobs et stupides consommateurs , tout simplement parce que je suis pas sur d’ avoir raison . Et ceux qui sont contre le progrès sachez que moins de deux cent ans en arrière ,la moitié des nouveaux-nés mourraient parce qu’ à l’ époque on ne savait pas qu ’il fallait avoir les mains propres pour aider à accoucher .

                                                                    On a souvent tort de penser avoir raison . Einstein lui-même aurait dit un jour « si j’ avais su où tout cela nous mène j’ aurai été plombier » .

                                                                    Nestor vous avez raison , un drink , merci


                                                                    • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 12:32

                                                                      merci svetla pour ton conseil !

                                                                      Pas facile de trouver les bons bouquins qui vous donnent la banane...

                                                                      Le dernier qui ait réussi cet exploit c’est « a year in the merde », le livre type pour les expat’, à l’occase mets le nez dedans tu ne perdras pas ton temps !


                                                                      • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 12:42

                                                                        Et puis Svetla, un petit conseil qu’il faut prendre avec le sourire :

                                                                        Retirez votre photo si vous voulez avoir une notation plus critique de vos essais smiley


                                                                      • Adama Adama 12 juillet 2007 12:56

                                                                        Cow boy vous êtes jaloux ? Dans votre far west il n’y a pas de beauté slave ?

                                                                        Eh bien figua !

                                                                        Les russophones comprendront !


                                                                        • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 13:24

                                                                          Ben pourquoi je serai jaloux ?

                                                                          Dans mon far west il y a une beauté balkanique, la seule, l’unique, la mienne...

                                                                          Mais niamastrachno... les bulgares comprendront...


                                                                        • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 13:27

                                                                          Et ce serait bien qu’on parle d’autre chose que du minoi de notre nouvelle rédactrice... smiley


                                                                        • mcm 12 juillet 2007 14:43

                                                                          Monsieur Demian West,

                                                                          Vous êtes assez lettré pour savoir qu’un texte sorti de son contexte n’est qu’un prétexte !

                                                                          Souffrez que je vous « casse la baraque » un tantinet, puisqu’à l’égal du vaillant castor, vous semblez doué du rare privilège de bâtir bien des maisons à la seule aide des gencives et de l’appendice caudal.


                                                                        • haddock 12 juillet 2007 14:49

                                                                          Monsieur MCM

                                                                          Vous êtes prêt ?


                                                                        • mcm 12 juillet 2007 15:05

                                                                          Capitaine Haddock,

                                                                          Si j’ai bénéficié de prêt en cette vie ? Non, ni de près de loin !

                                                                          Cette proximité furtive s’adresse plus à castor qu’à pollux et trouvera donc clôture séant !

                                                                          Mandez nous donc Nestor pour un bon spiritueux que nous trinquerons au préalable, avant que la castafiore ne se joigne à notre table.


                                                                        • haddock 12 juillet 2007 19:11

                                                                          MCM ,

                                                                          A votre bonne santé .


                                                                        • Barbathoustra Barbathoustra 12 juillet 2007 14:48

                                                                          « Je trouve que l’enonciation de l’art et la manière de bien vivre en etant chomeur ou allocataire des minima sociaux est une gifle a tous ceux qui travaillent et contribuent a financer ces aides »

                                                                          — >

                                                                          Si les minimas sociaux ont mis une giffle à la valeur travail ; le modèle du fric facile et de l’hyper assistanat via la rente ou l’actionnariat lui ont collé un coup de pelle derrière les oreilles à mon avis.

                                                                          Si les derniers vrais travailleurs, pouvaient au moins s’arranger pour avoir l’air heureux, ça éviterait peut être à monsieur Sarkozy d’avoir à faire le tour des usines Françaises à la recherche de son Alexeï Stakhanov ou à mme Lagarde de faire des remix rap de la positive attitude ...


                                                                          • haddock 12 juillet 2007 18:49

                                                                            On commence enfin à avoir un vrai avantage de la chute du mur de Berlin , mieux que Youri Gagarine bip bip on a Svetlana , peuvent la remonter maintenant leur fortification


                                                                            • ARTEMIS voix libre 12 juillet 2007 18:51

                                                                              allons allons messieurs la photo de notre auteur vous aurait elle chaviré la tête ? je vous promets la prochaine fois je ferai un commentaire sur le physique de tel ou tel rédacteur du jour on verra comment sera accueillie mon initiative !!!

                                                                              un petit bonjour à Svetlana étudiante en droit du travail

                                                                              continuez à écrire ne vous laissez pas influencer, suivez votre chemin ,ayez une voix libre


                                                                              • Niamastrachno Niamastrachno 12 juillet 2007 19:19

                                                                                Quelqu’un dans ton genre quoi...  smiley


                                                                              • Fred 13 juillet 2007 10:48

                                                                                C’est assez rigolo ces commentaires sur le physique de l’auteur tout en sachant que la moitie des personnes qui ont fait ces commentaires n’oseraient pas l’aborder dans la rue. Comme quoi l’internet, ca a du bon.


                                                                              • Frederic Duveau Frederic Duveau 12 juillet 2007 19:55

                                                                                Спасибо за эту статью, которая дала мне стремление к чтению этой книги. Сердечно


                                                                                • La Taverne des Poètes 12 juillet 2007 20:01

                                                                                  Absolument ! d’ailleurs, j’allais le dire.


                                                                                • haddock 12 juillet 2007 20:30

                                                                                  Vous vous trompez la Taverne , Frédéric parlait de son nouveau dentifrice qui slave plus blanc .

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