Je crois bien avoir ouvert la boite de Pandore. On parle de plus en plus de moi et de moins en moins de « Eloge du miséreux ». On en arrive même à évoquer Beigbeder, dont le livre est un summum de caricatures (les filles russes sont délurées et rêvent d’un oligarque multimillionnaire amoral) et de vulgarité. Si j’avais surfé sur la vague Beigbeder, j’aurais prétendu avoir 14 ans. Pour cet auteur, à 22 ans, je suis une vieillarde.
On me dit que j’écris trop bien pour une Russe venue étudier il y a deux ans (merci du compliment). Croyez-vous que je sois venue étudier dans votre pays sans rien connaître de votre langue ? Croyez-vous que les écoles de français n’existent pas à Moscou ?
Je passe sur les considérations sur ma photo, elles ne sont pas du meilleur goût. Devrais-je me cacher ou mentir ?
J’ai commandé « la fin du travail » de Rifkin, j’ai visité avec plaisir la page « travailler moins vivre mieux », je m’interroge sur la décroissance, j’ai aimé les commentaires sur la simplicité volontaire... Bref, j’enrichis ma culture générale sur un sujet qui me touche. C’est le plus important, merci de l’échange fructueux.
Si vous voulez qu’on parle du livre et, plus généralement, du travail, volontiers (j’ai repéré les dragueurs invétérés). Mais s’il vous plaît, soyez honnête, avant de critiquer, lisez et vous comprendrez mieux le propos du livre.