L’écologie citadine ou la culture du harcèlement
Faudrait qu’on m’explique… Nous, agriculteurs, sommes traités de meurtriers et de pollueurs à longueur de journée sur Internet. Alors que les personnes qui nous taxent des pires méfaits ne connaissent rien à notre métier tout en se donnant le beau rôle. En connaissance de cause ?
Un truc ne tourne pas rond
Il est décidément bien difficile de comprendre dans quel pays nous vivons. Nous, ce sont les agriculteurs, les paysans, également bénévoles dans des associations pour faire vivre nos villes et nos villages, organiser des kermesses, gérer le club de football ou de rugby, faire tourner le club de pêche ou la musique. Nous nous investissons dans les projets de la communauté : il n’y a qu’à voir le nombre de « petits » maires, sans étiquette, qui s’occupent de maintenir à flot les services publics dans des endroits de plus en plus désertés par l’Etat. Et ils ne le font clairement pas pour la paie !
Des gens de la terre, fiers de perpétuer le travail de nos parents et nos grands-parents, développer l’activité, faire connaître nos terroirs, les faire visiter, les expliquer. Défendre ses atouts culturels et traditionnels, ce n’est pas être arriéré, démodé ou un truc d’extrême droite. C’est être digne de notre gastronomie, de notre agriculture, de notre histoire. Cette offre touristique permet de promouvoir un cadre de vie, voire un idéal, ainsi que des valeurs en lien avec notre terroir et en communion avec la Terre. Pourquoi devrions-nous taire le fait d’être – nous aussi – des écologistes ?
Rien n’est parfait bien sûr mais nous faisons preuve de persévérance et aussi de responsabilité vis-à-vis de la Terre, des générations précédentes et futures… Ce discours peut surprendre quand on entend les sermons d’écologistes citadins. Cette écologie des villes complètement désincarnée, avec des valeurs hors-sol qui voient les problèmes par le petit bout de la lorgnette. Comment peut-on parler d’agriculture bio pour ensuite se rendre au Starbucks demander un café au lait de soja, lui-même cultivé à des milliers de kilomètres, au Brésil, engendrant la déforestation ? Comment peut on parler de bienveillance envers les animaux, promouvoir « l’antispécisme », et traiter des femmes et des hommes (éleveurs) d’assassins, voire d’appeler au meurtre ?
Se donner le beau rôle via les réseaux sociaux
Le problème, aujourd’hui, est que nous perdons le sens des réalités à cause d’une consommation frénétique d’Internet. Il est ainsi courant de rencontrer des personnes aux apriori négatifs sur l’agriculture, et l’élevage en particulier, en expliquant l’avoir vu sur les réseaux sociaux. Et de rajouter en savoir beaucoup sur « nos agissements » et la « mainmise des lobbies » car L214, la « fameuse » association de défense des animaux, l’a dénoncé.
Comment expliquer à ces personnes notre métier, le rôle de l’élevage pour nos territoires ou pour l’alimentation humaine ? Des personnes qui continuent pourtant à manger de la viande ?! Aveuglées par la communication de l’association antispéciste, ces personnes n’ont plus aucun recul. A se demander si elles ne sont pas sous emprise sectaire. Elles en viennent même à nier les cas de harcèlements, agressions et viols au sein d’associations de défense des animaux qui ont pourtant été mis en lumière par la presse.
Comment, alors, sortir de cet aveuglement ? Comment réduire cette radicalité et amener de la mesure afin que le grand public prenne conscience des spécificités de nos métiers ? Avec les discours extrémistes de certains associations et ONG « écologistes », grands donneurs de leçons derrière leurs écrans, le découragement des agriculteurs pointe. Mais avons-nous le choix d’abandonner notre agriculture ?
167 réactions à cet article
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L’ennui, c’est que les vrais paysans, il n’y en plus beaucoup. En-dehors de mon père et ses copains, j’en ai connus, de vrais, à Notre Dame des Landes. Ailleurs, quand on parcourt « la campagne », et qu’à perte de vue on ne voit pas un arbre, pas un buisson, on ne peut que se dire que quelque chose est mort. Heureusement dans mon quartier périphérique de ville, on entend encore des COT COT COT : tout n’est pas tout-à-fait perdu. En revanche, j’ai beau me lever tôt et tendre l’oreille : pas un cocorico. Car le réveil de la nature, autrefois, c’était effectivement un beau vacarme, auquel on ne réagissait même pas, parce que c’était dans l’ordre des choses.
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Ah le collier de cristal, du chant de l’alouette, en pleine chaleur montante au milieu de la plaine ! On ne s’en lassait pas ! Le chant montait, montait, et en plissant les yeux finissait par apparaître l’oiseau tout en haut de sa cascade de chant. Beaucoup ici l’ont-ils connu ?
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@babelouest
Vous soulevez un point intéressant : le label « vrais paysans » => c’est quoi un vrai paysan ? celui vu des villes du « brave paysan » (façon bécassine) ou la personne (homme ou femme d’ailleurs) qui fait vivre son « pays », cad qui s’investit au niveau local ?
Discutez avec des agriculteurs (pour prendre le mot le plus neutre), vous verrez le nombre qui se décrivent comme paysans ! Et non, ils ne se baladent pas un sabot avec leur fourche -
@eau-pression
Alors je n’ai rien contre la chanson folklorique : ça fait partie du patrimoine. Mais j’ai quand même l’impression qu’on est « paysan » qu’à la condition de rouler les R et de chanter des textes façon « avant-guerre » pour beaucoup de gens. Vous savez, il y a des gens qui sont paysans le jour et musiciens rock la nuit (et non ce n’est pas forcément de la country ) ou DJ. -
@babelouest
« Beaucoup ici l’ont-ils connu ? »Eh oui, j’ai gardé les moutons dans mon jeune temps et j’avais donc tout le loisir pour regarder les alouettes monter en chantant et redescendre sans chanter à la vitesse d’une pierre jusqu’à terre.
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@Infra-terrestre
Bonjour,
Merci pour votre article assez plein de bon sens je trouve.
Vous noterez aussi que les urbains subissent la meme pression de ces taliban de l’ecologie que vous au passage, regardez la derniere stupidité d’Hidalgo (Paris) qui fais rouler des vehgicules thermiques à 30km/h ce qui pollue bien plus que ce meme vehicule à 50 km/h
Quand au bruit, c’est un faux probleme, car il est tres souvent généré par le « roulement » cad le contact des pneus sur la chaussée et dans ce cas c’est les « bitumineux » et leurs qualité qui change la donne
(Cf Article de La recherche, dossier special d’une dizaine d’années ou cela etais déja connu)
Bref a part les fous furieux en agriculture genre en Bretagne qui font de l’elevage archi intensif et stupide ou ceux qui fonts d’autres exes avec l’ajout d’intrants démesures, et qui font du tord à l’ensemble de votre profession et pourissent VOTRE environnement.
Ps on a les memes tarés en ville aussi sous d’autres formes. -
@eau-pression j’ai bien connu un chanteur en patois, qui d’ailleurs dans les années 30 faisait de belles soirées au Caveau de la République ou au Lapin Agile. Quant à mon père, il était paysan avec son béret, sa fourche sur l’épaule et son cheval.
https://www.youtube.com/watch?v=1GJS3QtxAfU&t=11s
J’étais aussi ami avec des personnages nettement plus jeunes, qui avaient monté un grand spectacle dans les années 70, « La Geste Paysanne ».
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/59502857/Ballets-Populaires-Poitevins-La-Geste-Paysanne-Par-Les-Ballets-Populaires-Poitevins-Poitou-Charente-33-Tours.html -
@Infra-terrestre « les vrais paysans » ? Si on en trouve encore, parmi des personnages qui avaient inventé la Confédération Paysanne, et SOS Paysans.
https://solidaritepaysans.org/qui-sommes-nous/l-association-solidarite-paysans
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Des amis, mais avec tous les autres j’ai vu avec douleur disparaître l’un des plus éminents.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/deces-michel-tarin-syndicaliste-paysan-est-mort-hier-soir-3596927
Nous avions le même âge.... -
@Ouam (Paria statutaire non vaccinné),
Les 30 km/h, on connait à Bruxelles depuis le 1er janvier.
Qui a dit qu’on n’était pas des précurseurs ?
Pas sûr que le bruit soit un faux problème...
La voiture électrique aura éliminé les bruits. Autre problème...
Les particuliers qui procèdent à l’installation d’une borne de recharge domestique entre le 1er septembre 2021 et le 31 décembre 2022 bénéficieront d’une réduction d’impôt de 45 %. Ce taux sera dégressif et tombera à 30 % en 2023 et à 15 % en 2024 -
@babelouest
Je suis né dans une ferme ou il y avait la basse cour avec tout ce qu’il y avait dedans , même des vaches a qui on avait retiré leur veau , cela ne m’a jamais réveillé , par contre j’ai travaillé presque 40 ans en ile de France , entre les bagnoles , les camions et les fêtards shootés , là vous frisez la crise de nerf , j’ ai failli plus d’une fois rentrer chez moi . -
@Infra-terrestre
Une des solutions serait de faire comme en Belgique, des associations avec les écoles, les lycées et les universités pour proposer aux jeunes des journées pédagogiques à la ferme, l’histoire qu’ils soient touchés par le réel. (Pensez à y inclure aussi les ministres). -
@ L’auteur :
Je crois que l’attitude générale et le lobbying de la FNSEA et de l’industrie agro-alimentaire donne des armes aux associations que vous dénoncez (et dont je déplore comme vous les excès, et parfois la bêtise).
Vous êtes du métier,et vous savez donc fort bien que la grande agriculture intensive s’est développée largement au détriment des « petits » : petits éleveurs, agriculture de montagne, etc. Ce sont souvent ces « petits » qui sont à la pointe de certains combats contre les excès de la « grande » agriculture.
Je lis assez régulièrement la prose de la Confédération paysanne. Si les agriculteurs étaient plus nombreux sur cette ligne de défense du métier, le grand public aurait probablement un regard plus positif sur votre profession.
Pour voir si nous sommes sur la même longueur d’onde : que pensez-vous de l’article « Azote de synthèse, sortir de l’overdose » paru le 24 aout ?
Voilà le genre de discours et de pratique qui vous attirerait des sympathies si cela était mieux connu et relayé auprès des pouvoirs publics !
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@Mellipheme
- La Conf n’a pas le monopole du bio/écolo : FNSEA et Coordination Rurale ont aussi des sections bio => donc ne caricaturons pas en disant les gentils d’un côté, les méchats de l’autre
- la notion de « petits » évolue avec le temps : ce sont les agriculteurs qui se sont en premier rendus compte (première moitié du XXème siècle) que les exploitations étaient trop petites pour faire vivre tout le monde. Il faut donc commencer par déterminer à partir de quand c’est rentable. Et on peut aussi tomber dans le « trop grand » où c’est une course à l’échalote pour avoir des économies d’échelle et s’endetter pour y arriver -> c’est l’exemple du film « Au nom de la Terre ».
- la question azote/nitrate est vraiment compliquée. Vous allez me dire que je parle bcp d’argent (mais il faut bien manger, on ne travaille pas pour la gloire... qu’on ne nous accorde même pas d’ailleurs ) : ça n’est pas dans l’intérêt du paysan d’acheter plus qu’il n’a besoin d’engrais.
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@Infra-terrestre
Donc vous bottez en touche pour ne pas répondre.
« C’est vraiment compliqué » selon vous, vous prenez les lecteurs d’AgoraVox pour des cons incapables de lire une revue ou un rapport scientifique, désolé, je ne vais pleurer sur vous et vos semblables. -
@Mellipheme et Infra-terrestre,
Amusant cette confrontation qui date depuis presque toujours.
Je suis un citadin depuis toujours.
J’ai besoin de mouvements autour de moi et cela fait du bruit que l’on n’écoute et ne remarque même plus. Tandis que le coq qui chante....
L’insolite est toujours moins bien perçu et aimé que l’habituel. -
@Mellipheme
L’auteur peut facilement se moquer des neo ruraux qui ne supportent pas le chant du coq, et le beuglement des vaches, comme l’image sur l’article le montre. Mais pourquoi n’a t’il pas utilisé en tête de gondole celle d’un épandeur aspergeant les voisins en passant tout prêt de leurs haies.
Les pesticides en continuelle expansion, contrairement à ce que les lobbys racontent, font un nombre considérable de morts, de maladies dégénératives. Tout le monde a en tête le scandale du Rimera, avec ses curieuses taches sur le territoire, à proximité de cultures intensives, où les enfants ont des cancers, des dystrophies, des malformations, en nombre si anormaux, que les parents se sont mobilisés face à l’inertie de l’état.
je fais court. Ne parlons pas des marées vertes, des cours d’eau empoisonnes, des normes de potabilité de l’eau qu’on a du changer pour continuer à la décrété potable, de la montée vertigineuse de l’ammoniaque dans l’air, des algues vertes et de la mort des promeneurs...Circulez y a rien à voir....Quand même les essaims d’abeilles sauvages, fuient spontanément certaines campagnes pour s’installer en ville, il y a urgence en la demeure !
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Le problème de l’agriculture aujourd’hui, c’est qu’elle est intensive.
Vous allez me répondre « Pourquoi est-ce un problème, si ça peut permettre de nourrir tout le monde »
C’est un problème car l’agriculture intensive n’est pas possible sans hydrocarbures et avec la déplétion qui vient, le retour sur terre des uns et des autres risque d’être brutal.
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@Florian LeBaroudeur l’agriculture extensive existe encore, elle est seulement plus rare.
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@Florian LeBaroudeur
L’agriculture peut produire sa propre énergie.
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@Florian LeBaroudeur
Une activité humaine qui fonctionne sans hydrocarbure : je connais pas (ça pourrait, mais pas en 2021). Vous pouvez rester allongé sur votre lit en regardant le plafond —> il aura fallu du pétrole pour faire votre matelas et vous l’amenez. Essayez de tout faire à la force de l’homme ou de l’animal (mais gare à L214 ) : ça sera soit impossible, soit bcp trop cher. -
@babelouest
Alors l’agriculture extensive, ça peut être bien dans quelques cas précis, par exemple le pastoralisme de montagne pour entretenir les herbages et éviter les broussailles qui peuvent s’enflammer. Mais sinon, vous trouvez où la place pour « étendre » les champs ? Quand vous voyez à quel point les villes grignotent (engloutissent) les terres agricoles : on est déjà coincé (et non les agriculteurs n’ont pas l’intention de couper les forêts : les villes le font déjà bien assez !) -
@Infra-terrestre détruisons les villes !
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@véronique
mais encore ? l’énergie humaine, l’énergie animale ? On est pas du tout sur les mêmes ordres de grandeur que les machines agricoles ! Sinon, quoi ? le biométhane ? Quand on voit à quel point c’est compliqué de construire un méthaniseur... Entre la paperasses, les règles qui changent et les gens qui sont contre (pour qui, pour quoi ? on ne sait pas vraiment ) -
@Infra-terrestre
Il me semble que vous êtes encore un des seuls à savoir que la terre est basse.
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@Infra-terrestre
Je pensais davantage aux bio-carburants. Revenir à une agriculture manuelle avec traction animale, dans un pays vieillissant qui plus est, ce serait suicidaire.
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@véronique
= = = « ... ce serait suicidaire... » = = =Ce qui est suicidaire, c’est de vouloir nourrir la planete au prix du moins disant à nous tout seul !
Si les migrants se poussent aux portes ce n’est pas que pour la Charia, la guerre ou le dérèglement climatique.
Si ces gens là ne peuvent plus produire chez eux et en vivre, c’est parce que nous les inondons de produit qui ne sont en fait que les surplus de ce que nous produisons... avec en plus des subventions a l’export pour que ce que nous leur vendons soit « competitif » chez eux, c’est a dire en fait qu’ils ne puissent vivre de ce qu’ils produisent eux-mêmes difficilement chez eux.
Quand aux bio-carburants chez nous, vous savez que ce n’est pas possible, car les gouvernement-rapaces ne sont pas prêts de laisser les agriculteurs produire leurs huiles ou leurs alcools pour alimenter les tracteurs, leur chauffage et la camionnette hors d’age et hors controle technique qui les emmène au marché ou au MIN.
Nous melangeons tout et il y a une administration en France, comme ailleurs en Europe qui a perdu tout sens des réalités humaines. des normes pour aller sur Mars, peut-etre, dans les technologies, encore d’accord mais si on acceptait dans les familles ce qu’on impose sur la route, ce que certains tentent de faire a travers les « pas trop gras, pas trop sucrés etc » et pourquoi pas « pas l’amour sans attestation autorisation écrite de la femme et pass sanitaire » demain, nous nous suicidons tous !
En ce sens, il faut croire que la contestation des banlieues, même si cela parait non concordant, est probablement le remede a une société devenue insupportable. A nous d’en faire l’outil, l’arme pour eliminer la malfaisance de notre société...
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@HELIOS
Vous dites que certaines choses sont impossibles à cause de nos gouvernements, mais je ne parlais pas du tout de ça.
Qu’est ce nos gouvernements vont favoriser ou défavoriser, c’est un autre sujet. On peut penser que dans leur délire technocratique, ils vont vouloir favoriser toujours plus de bio et compagnie, parce que ça rapporte à certaines entreprises, et que pour ça, ils comptent justement sur les migrants, jeunes, pour la main d’oeuvre, là où il n’est pas possible d’utiliser des robots (désherbage manuel notamment, récoltes).
Franchement je ne sais pas. J’ai l’impression que, selon le refrain souvent entendu, « il y a de la place pour toutes les formes d’agriculture ». Bien sûr il faudra quand même continuer de taper sur les grandes cultures intensives en augmentant toujours plus les contraintes. Pour quelle raison ? Sans doute pour pousser à passer à la vitesse supérieure : des exploitations de plusieurs milliers d’hectares entre les mains des multinationales (qui ne sont pas encore la réalité en France, n’en déplaise aux « écolos »).
Bref, mon propos était surtout une réponse pratico-pratique, hors considérations politiques. Restrictions en hydrocarbure, la réponse est que les agriculteurs produisent leur carburant. Parce que pour produire les volumes dont nous avons besoin, et avec une qualité correcte, il faut des machines. Sans elles, on ne peut pas conserver le niveau qu’on a actuellement. Surtout pour les grandes cultures, qui seraient vouées une réduction drastique des surfaces et des rendements. -
@Infra-terrestre
Les anti méthanisateurs sont contre l’industrialisation à grande échelle de ce procédé et pas contre la petite méthanisation circulaire.
Renseignez vous sur les projets en cours de réalisation (ou réalisés), c’est du même acabit que les champs de panneaux solaires ou d’éoliennes : sous prétexte d’écologie, on finance avec nos impôts des projets complètement absurdes avec comme conséquences des profits pour toujours les mêmes, des dettes pour toujours les mêmes et des agriculteurs qui y laisseront des plumes.Après j’ai lu votre article en travers, juste réagit sur les projets de méthanisateurs.
Bonne journée
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@eau-pression
Alors déjà, non ça ne revient pas du tout au même. Méfiez-vous des simplifications abusives.
Ensuite pour ce qui est des coop, on ne peut pas vraiment dire qu’elles pilotent. Les agriculteurs sont obligés de tenir compte de leurs propres finances et donc de faire des choix. Et ils ont aussi leur libre-arbitre, ils ont leur expérience personnelle et l’habitude de travailler sur leurs parcelles, et ils doivent aussi faire avec le matériel qu’ils ont. Donc le conseil du technicien n’est qu’un conseil.
Bien sûr les pratiques sur un même territoire pour une même culture seront souvent les mêmes dans les grandes lignes, mais c’est assez logique non ? -
@eau-pression
Intrication entre coop et agriculteurs, c’est normal et je dirais même souhaitable. Les coops sont elles-mêmes pilotées par des agriculteurs. Mais les agriculteurs conservent leur indépendance par rapport aux coops. Sauf quand ils se lient par contrats. C’est ce vers quoi tend la politique agricole malheureusement. Si pour les grandes cultures toute la production passait par des contrats, on se rapprocherait de la situation des éleveurs de volailles industrielles, situation d’intégration. Pour l’instant, je ne sais pas ce que la contractualisation représente en grandes cultures, mais sans doute une part minoritaire.
L’analyse chimique des résidus, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Ce que je constate, c’est surtout la mise en difficultés des exploitations agricoles par leur exposition au marché et des lois de plus en plus défavorables. Une exploitation agricole, ce n’est qu’une petite entreprise mais avec des capitaux énormes , un cycle de production lent, une faible flexibilité et des aléas très forts. Soumise aux prix de marché et abandonnée par les pouvoirs publics, elle est vouée à disparaître au profit de... plus gros exploitants ? Industriels ? Financiers ?
Aujourd’hui beaucoup ne tiennent que parce qu’ils ont une source de revenus extérieurs. -
Effectivement l’article semble frappé de bon sens si on suppose que tous les agriculteurs sont encore de petits exploitants.
Le seul problème c’est qu’il n’y a presque plus de petits exploitants...
Donc cet article nous fait prendre des vessies pour des lanternes. A notre époque, l’agriculture réelle c’est des centaines ou des milliers d’hectares, avec les banques derrière. C’est la course à la rentabilité, tant pis pour la qualité. Tant pis pour l’épuisement des terres, tant pis pour la pollution.
Les petits exploitants qui restent servent juste à faire pleurer le public sur le sort des agriculteurs, au profit de l’industrie agro-alimentaire.
Mais y pensez-vous le samedi quand vous allez faire vos courses au supermarché ?
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@xana
Vous avez tout à fait raison sur les courses du samedi : le consommateur est-il prêt à payer le « juste prix » ? les grandes surfaces ? Spoiler : non
Opposer petit et grand est un non-sens. La question c’est quelle taille (et surtout quelles cultures et quelles techniques) permet d’en vivre. -
@Infra-terrestre
Je ne sais pas s’il en est toujours ainsi, mais j’ai connu un éleveur de porcs en Haute Loire, en difficulté,qui s’est fait « racheté » par carrefour ( générique !) ; c’était un si petit éleveur qu’il est devenu salarié de l’enseigne ; il n’était pas le seul évidemment ! à mon avis, c’était pas la qualité bio ! quoique bio ne veuille pas dire bêtes heureuses, ni cultures diversifiées. -
@alinea
Alors bien sûr, je ne connais pas le cas dont vous parlez, mais ce n’est effectivement pas impossible que ce soit pour faire de la bio : c’est la poule aux oeufs d’or pour la grande distribution et si en plus ils peuvent éviter de payer un producteur et tout gérer de A à Z : c’est tout bénef pour eux ! Et c’est quand même vendu au même prix que le reste de la bio ou alors moins cher (ce qui conduit les autres à baisser les prix et devinez au détriment de qui ?) -
@Infra-terrestre « La question c’est quelle taille (et surtout quelles cultures et quelles techniques) permet d’en vivre. »
Et votre réponse à cette question est ?Quelle est votre propre exploitation et peut-elle servir d’exemple ?
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@pemile
Dans mon cas : polyculture + élevage (herbe et granulés), 50 à 60 ha (ça dépend des contrats de métayage). La taille, ça dépend de ce que vous cultivez/élevez et d’où vous êtes installés (qualité des terres, accès à l’eau etc) -
@Infra-terrestre
Bovins ? Lait ou viande ? Bio ? Avec ventes directes ? Projet de fabrication d’aliments à la ferme ?
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@pemile
Avec des semaines à 70 heures et plus, je crois que la plupart des petits et moyens paysans n’ont pas le temps de mettre en place de tels projets. De nombreux petits agriculteurs doivent souvent prendre un autre travail pour vivre, les conjointes aussi sont souvent dans cette obligation de pluriactivité. La vente directe est un piège, elle oblige à une présence, un investissement souvent excessif en regard des revenus apportés.
Il suffit de voir que pratiquement tous les vrais paysans qui vendaient leurs propres productions sur les marchés ont pratiquement disparus sous les contraintes d’hygiène, de traçabilité, des exigences administratives, ...
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@xana
En France les grandes exploitations de plus de 200 hectares sont très minoritaires. La plupart se situent plutôt entre 80 et 150 ha. Et les plus grandes sont souvent des réunions d’exploitations genre gaec, donc ramené à l’agriculteur non-salarié, on est vraiment loin du modèle des très grandes exploitations.
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Bonsoir, véronique
« les plus grandes sont souvent des réunions d’exploitations genre gaec »*
La Gaec, de loin le meilleur système pour mutualiser les coûts et pour dégager du temps libre. Tous mes cousins paysans — élevage + cultures dédiées à l’alimentation animale — fonctionnent en Gaec et s’en portent très bien.
Ils ont aussi changé leur mode d’exploitation : naguère engagés dans le système productiviste prôné par leur FDSEA, ils s’en sont détachés — y compris du syndicat — pour se tourner vers le Bio et la vente en circuit court, y compris en partie de la vente directe.
Ah, autre chose : ils sont compris qu’ils obtiendraient les même résultats en optant pour une puissance moindre de leurs tracteurs : plus d’engins de 230 cv, mais des tracteurs de 180 cv ! -
@Fergus
Il existe de très nombreux gaec, souvent dans la même famille, parents/ enfants, mais c’est surtout une forme qui permet de réunir des exploitations existantes. Les avantages liés à cette forme de société lui ont permis de connaître un grand succès.
Pour le reste, agriculture bio et vente directe, je n’y vois aucun avantage général. Il existe quelques opportunités à saisir, par exemple une exploitation maraîchère à proximité immédiate d’une ville, mais en-dehors de ça ce n’est pas un système plus performant. Du reste, le développement de l’agriculture bio reste limité (une part importante des surfaces bio consiste en prairies), malgré la suppression il y a quelques années de l’obligation de convertir la totalité de l’exploitation en bio.
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Bonjour, véronique
Dans un nombre croissant de villes, il existe des espaces de commercialisation des produits locaux cogérés par les exploitants agricoles, le plus souvent sous la forme d’une SARL. C’est par exemple le cas des Fermiers de la Baie à Saint-Malo.
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@Fergus après le cheval, le premier tracteur de mon père avait une puissance de 35 CV : inimaginable aujourd’hui. Mais 50 CV c’était raisonnable.
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@Aristide « La vente directe est un piège »
J’ai des dizaines de producteurs dans mon coin qui disent et vivent l’inverse.
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@pemile
Et pourtant, on n’en trouve plus pratiquement sur les marchés ! La vente directe est une activité qui nécessite des investissements et une présence constante, que cela constitue pour certains un complément de revenus est un fait, que cela soit un modèle qui permettrait d’en vivre complètement est à mon sens un piège. Le paysan devient un commerçant, et comme les journées de travail ne sont pas extensibles cette activité prend vite le pas sur l’activité de base ... C’est en cela que c’est un piège.
Cela ne veut pas dire que les circuits courts sont inutiles, sous forme coopérative, ils peuvent exister et prospérer par la mutualisation des investissements, des personnels, ... et apporter des revenus de complément ...
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nono le simplet 2 septembre 2021 11:20@pemile
tiens c’est marrant ... c’est pareil chez moi ... plusieurs maraichers font ça et ça marche super bien ... on cueille soi-même fruits ou légumes faciles à récolter ... prix dégressif selon la quantité ... une sortie familiale ... après il y a les AMAP qui se multiplient et ça marche bien même si c’est plutôt cher -
Bonjour, babelouest
« le premier tracteur de mon père avait une puissance de 35 CV »
Tout comme celui que je conduisais dans mon enfance : un Renault D35 — il avait remplacé un vieux Massey-Harris — qui suffisait alors à tracter les remorques, mais surtout la moissonneuse-lieuse et la presse (botteleuse) McCormick.
Quelques années plus tard, ce tracteur, dont la puissance était il est vrai quelque peu limitée, a été remplacé par un Renault N70.Souvenirs...
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@Aristide « La vente directe est une activité qui nécessite des investissements et une présence constante »
Plus maintenant avec internet. -
Fergus salut !
« ce tracteur, dont la puissance était il est vrai quelque peu limitée, a été remplacé par un Renault N70. »
Il n’y a que 5 à 6 chevaux d’écart entre un D35 et un N70 ...
D35 → 35 Ch
N70 → 41 Ch -
@pemile
La vente directe de produits frais, fromages, viandes, fruits et légumes obéit aux mêmes règles que les commerces traditionnels. Donc des réfrigérateurs, des espaces de vente qui accueillent du public aux normes de sécurité, ... C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreuses communes mettent en place des marchés paysans fixes dans des locaux adaptés pour permettre d’être en règle et prennent à leur charge la majorité des frais. Le paysan ne contribuant qu’à hauteur de l’usage de ces installations.
Un lien qui détaille toutes ces obligations !
Enfin, le nombre de paysans qui s’impliquent directement dans la vente directe est marginal, les chiffres donnés sont de l’ordre de 70.000 sur 900.000 exploitations, moins de 10%. La raison essentielle est que c’est simplement un revenu de complément qui entraine une charge de travail souvent incompatible avec la charge de travail des petites exploitations, souvent seul avec une conjointe et des aides agricoles en période de récolte.
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@Aristide "La raison essentielle est que c’est simplement un revenu de complément qui entraine une charge de travail souvent incompatible avec la charge de travail des petites exploitations"
Non et tu m’amuses à insister !
Quand je te dis que je connais des dizaines de producteurs qui ont fait le pas, c’est même près de la centaine.
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@Fergus
Oui je connais. Mais ça reste limité à certains produits car à part les fruits et légumes, le miel, les autres produits qui y sont vendus sont déjà transformés. C’est donc très loin de concerner la majorité des agriculteurs.
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@pemile
Même avec internet. La vente directe, c’est d’abord au moins du conditionnement à faire et pour certains produits de la transformation. Et même si Internet permet de mieux organiser la vente, il faut quand même s’en occuper.
Donc ça prend toujours du temps, et ça demande toujours des investissements.
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@pemile
C’est toujours difficile de généraliser, peut-être que dans votre coin, il existe des créneaux appropriés à la vente directe. Dans mon coin, on trouve des éleveurs caprins qui font du fromage (ce sont ceux qui réussissent le plus à dégager un vrai revenu en ne faisant que ça), mais souvent ce sont de petites exploitations. On trouve aussi des éleveurs de volailles qui font l’abattage et la préparation, d’autres qui font du foie gras, certains vendent aussi sur place leurs légumes, ou leurs fruits, d’autres font abattre et découper des bovins pour vendre en caissette au consommateur, d’autres vendent leur miel etc.
Oui la vente directe peut fonctionner mais ça reste limité parce qu’il faut de la main d’oeuvre supplémentaire, des investissements, des débouchés, et il vaut mieux avoir, au moins au début, une source de revenus autre. Exploitation agricole classique (polyculture élevage ou grandes cultures), salaire extérieur... bref, c’est très loin de pouvoir concerner tous les agriculteurs. -
@véronique "Même avec internet. La vente directe, c’est d’abord au moins du conditionnement à faire et pour certains produits de la transformation. Et même si Internet permet de mieux organiser la vente, il faut quand même s’en occuper.«
Oui, mais c’est le plus souvent des associations de 10 à 30 producteurs, avec seulement 1 ou 2 jours par semaine pour les retraits et le rapport ventes/temps passé est bien meilleur que de faire les marchés.
»et ça demande toujours des investissements. "
Surtout de l’organisation, le coût d’un site internet est dérisoire. -
@véronique « C’est toujours difficile de généraliser, peut-être que dans votre coin, il existe des créneaux appropriés à la vente directe. »
Oui, la bretagne est réputée pour bien bosser en réseau.
« bref, c’est très loin de pouvoir concerner tous les agriculteurs. »
Oui, les producteurs bretons d’artichauts qui récoltent de 300 à 400 tonnes par jour auraient du mal à ne faire que de la vente directe !
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Pemile salut !
« Quand je te dis que je connais des dizaines de producteurs qui ont fait le pas »
Dans mon coin ça fonctionne de plus en plus comme ça par la vente direct ... Il y a aussi tout les mercredi en fin de journée un marché dans une ferme chez une amie qui fait du pain bio où tout le monde vient avec ses produits bio ça va du producteur de légumes, la viande, il y a même de la bière artisanale et etc, et il a plein de gens qui y viennent pour acheter du local et bio ...
Ils ont un site où tu peux voir ce qu’il y a à disposition, t’as plus qu’à passer ta commande ... Dans un de nos villages il y a un local avec une maintenance qui gère ça ... Les producteurs se remplacent pour faire cette maintenance ... Quand tu as fait ta commende t’as plus qu’à passer le lendemain récupérer ton panier ... Tu peux même passer au local il y a souvent des producteurs qui y déposent des trucs que tu peux aussi prendre sans avoir eu à commander !
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@John « Dans mon coin ça fonctionne de plus en plus comme ça par la vente direct »
Salut, faut l’expliquer à Aristide et à Cyrus !
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@pemile
Pour l’organisation, oui c’est mieux lorsqu’il y a un regroupement de producteurs. Pour les investissements, ça n’a rien à voir avec internet. Un éleveur de volailles qui fait de la vente directe a besoin d’investir dans une installation d’abattage et de préparation. Il peut aussi faire appel à une entreprise extérieure, mais ça risque de rogner un peu trop sur sa marge. La vente directe, à part peut-être pour les fruits et légumes, c’est toujours des investissements supplémentaires.
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@xana
La question réelle est : la planète est-elle capable de faire bouffer 8 milliards de pékins équitablement ?
Vous connaissez tous la réponse.Mais chhhhut ! C’est pas politikment korrek...
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@véronique
Allons, vous essayez de faire boire un âne qui ne veut pas.
Même pour les fruits et les légumes qui sont des denrées périssables, il est exigé des équipements de conservation. Pour la volaille par exemple il faut des équipements qui sont très chers, une salle blanche, équipement d’abattage, de préparation, de conservation, ... des millers d’euros. Pour les produits transformés, comme les fromages, c’est encore plus exigeant !!!
900.000 exploitations et seulement 70.000 qui font de la vente directe dont la quasi totalité en complément de revenu, c’est impossible à comprendre pour lui !!! Et sur ces 70.000 une grande partie qui concerne le secteur viticole !!! C’est ce secteur qui constitue l’essentiel, pas la vente de produits frais et périssables !!!
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@Aristide
Un autre chiffre de 2018, il y aurait autour de 2100 AMAP en France qui concerneraient autour de 3700 paysans !!! Entre 2015 et 2018, 7 % d’augmentation.
Ce qui démontre le caractère marginal de la vente directe !!! Il ne s’agit pas d’étre contre mais faire passer cela comme La solution pour mieux se nourrir est une foutaise. De plus, vente directe ne vaut pas dire bio et absence de traitements et engrais !!!
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@Aristide
Mais arrêtez donc de nous raconter vos fables -
« Comment expliquer à ces personnes notre métier »
En étant un peu plus transparent ? En laissant un accès au public à vos hangars d’élevages, à vos stocks d’intrants, a vos fillères d’achats, etc, etc ?
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@pemile
Est-ce que vous aimeriez que je m’invite chez vous pour aller fouiller dans votre poubelle, vos placards pour voir si vous faites bien votre recyclage ou si vous chauffez à la bonne température votre salon ? Pareil sur votre lieu de travail, ça vous plairait que des gens rentrent comme ça et viennent voir si vous utilisez bien des touillettes en bois à la machine à café ? ben les agriculteurs, c’est pareilJ’ajoute que ce sont des lieux dangereux : machinerie lourde, produits inflammables (le jerrican d’essence tout bêtement ou le silo à grain), le respect des conditions sanitaires => bref, on va pas laisser n’importe qui se balader.
Surtout, je ne vois pas bien sur quelle expertise pourrait se baser ces personnes : on a déjà des contrôles des autorités publiques (exemple : les contrôles vétérinaires). je pense que vous auriez autant de réglements, normes etc à respecter que l’agriculteur moyen : ça fait longtemps que vous auriez virer zinzin !Pour expliquer nos métiers, il y a des journées portes ouvertes dans certaines exploitations. Il y en a même qui se spécialisent là-dedans en accueillant les écoles ou des gens qui veulent se former (même sur un week-end). Ceux qui veulent vraiment apprendre et découvrir : le peuvent, mais s’improviser inquisiteur : c’est non et c’est tout à fait logique !
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@Infra-terrestre « s’improviser inquisiteur : c’est non et c’est tout à fait logique ! »
De suite les grands mots dès que l’on parle transparence !
« Est-ce que vous aimeriez que je m’invite chez vous pour aller fouiller »
Si on a une relation producteur/client, quelque soit la profession, je suis pour un minimum de transparence, oui. -
@pemile
"En laissant un accès au public à vos hangars d’élevages, à vos stocks d’intrants, a vos fillères d’achats, etc, etc« => ça ressemble bcp à une perquisition pour moi
»Si on a une relation producteur/client, quelque soit la profession, je suis pour un minimum de transparence, oui.
« => on dirait l’argument de base quand on a un problème avec un fonctionnaire »c’est moi qui paye votre salaire avec mes impôts" .Vous croyez qu’on a aucun contrôle ? la transparence, elle se fait avec les autorités (j’ai pris l’exemple des services vétérinaires, mais ce sont loin d’être les seuls !) qui garantissent que tout se fait en respectant la loi, qui est elle décidée par les élus, pour qui les citoyens votent => vous voyez, in fine il y a des garanties (démocratiques) pour éviter que les agriculteurs fassent n’importe quoi !
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@Infra-terrestre « qui garantissent que tout se fait en respectant la loi »
Oui, mais la loi permet tout à fait de vendre du produit au rabais et de protéger les petits secrets de fabrication, non ?
Ce ne sont jamais les producteurs mais les consommateurs ou associations qui font, lentement, très lentement, évoluer les lois, non ?
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@pemile
Il me semble que les agriculteurs sont soumis à des normes, des règlements, .... Des contrôles sont effectués par l’administration, les coopératives, ... Je comprend assez mal cette suspicion alors que les produits agricoles sont surement les plus contrôlés.
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@pemile
« Si on a une relation producteur/client, quelque soit la profession, je suis pour un minimum de transparence, oui. »
Si tu commencais donc en tant qu’ecolo convaincu à aller l’expliquer à tes copains Bretons marin pecheurs qui font des recours contre les hydroliennes ?
Sauf si d’un coup tu nous ressors ton eternel « not in my home » habituel
Charité bien ordonnée (etc...) non ? -
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@Aristide (Il me semble que les agriculteurs sont soumis à des normes, des règlements, .... Des contrôles sont effectués par l’administration...)
Un peu comme les vaccins et les médicaments ?
Visiblement, c’est assez mauvais, vue les scandales fréquents et les retraits de produits quotidiens.
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@Ruut
Si vous connaissez une activité humaine sans problème !!! Bien sur qu’il existe des produits qui sont impropres à la consommation. Si vous réfléchissez bien, vous comprendrez que les fréquents retraits de produits quotidiens sont bien la démonstration qu’il existe des contrôles. Rien n’est parfait. vous avez raison, mais entre nous, pourquoi faire confiance à un produit au simple prétexte que c’est un paysan qui vous le vend directement.
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@Ruut
Mais les retraits de produits concernent tous les produits. Donc conventionnels ou bio, et pour un problème à n’importe quelle étape de sa production/ transformation (donc y compris au moment du stockage, ou du transport, ou pendant sa transformation).
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Il n’y a pas besoin de connaître le métier d’exploitant agricole pour savoir qu’ils le font mal, il n’y a qu’à se baser sur les résultats. La France championne d’Europe et 3ème mondiale pour l’utilisation de produits phytosanitaires dangereux, les campagnes et les cours d’eau pollués, les paysages dévastés dans certains endroits, le nombre disproportionné de cancers chez les exploitants, le nombre de suicides, la mort lente de la profession...
Débarrassez-vous donc de la FNSEA, ce lobby milliardaire monstrueux qui ne vous veut pas du bien, et remplacez-le par la Confédération paysanne par exemple. Ce serait un bon début...
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@ZenZoe
Merci pour votre commentaire : ça illustre parfaitement mon propos => les critiques gratuites sans un soupçon de connaissance sur le sujet ! -
@Infra-terrestre
"Merci pour votre commentaire : ça illustre parfaitement mon propos => les critiques gratuites sans un soupçon de connaissance sur le sujet !
«
On a bien compris que tous ceux qui ont un avis différent du vôtre sont des râleurs professionnels qui ne font que critiquer gratuitement sans le début du commencement d’une connaissance sur le sujet !
D’ailleurs c’est pas compliqué : les seuls qui maîtrisent le sujet sont ceux qui peuvent revendiquer tous ces critères »Agriculteur, paysan, fermier, campagnard, rural.."
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Ce ne sont pas les agriculteurs qui sont visés. C’est le modèle agricole.
Modèle qui ne peut que perdurer à la vue des sous-effectifs de votre profession.
La meilleure réponse aux donneurs de leçon, c’est bien de leur dire que l’agriculture pour qu’elle soit bio et respectueuse des sols manque de bras !
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@samuel
c’est un peu court comme raisonnement. Prenons les herbicides (donc un produit naturel ou de synthèse), disons que ça coûte 50€ pour traiter un ha (votre champ qu’il soit en bio ou pas : vous ne voulez pas de « mauvaise herbe » tout simplement parce que certaines sont toxiques pour l’homme, par exemple le datura). Essayer de désherber un ha pour 50€ à la force de l’homme => c’est impossible ! C’est un travail extrêmement pénible (il n’y en a plus bcp, mais il y a encore 20 ou 30 ans on voyait des anciens cassés en deux par le travail au champ qui ne pouvaient plus redresser le dos) et très long ! Ca se fait pour le maraîchage (mais ça n’enlève rien à la pénibilité), mais pour le reste...
Bref, le modèle agricole (ou plutôt les modèles agricoles) peut sans doute employer plus de bras, mais à quel prix ? et pour quel coût humain (dans le sens santé, conditions de vie) ? Bizarrement, ce sont rarement ceux qui encouragent le désherbage à la main qui incitent leurs enfants à devenir travailleurs agricoles... -
@Infra-terrestre
Il faut penser qu’on n’est pas obligé de faire le même geste toute le journée et toutes les journées de sa vie ; la coopérative peut être une bonne idée, en plus des coopératives d’achats ! ce qui existe : GAEC et compagnie n’allègent pas du tout le travail, ni la monotonie des cycles...
Les danseurs professionnels aussi se bousillent le corps, et les sportifs, et les marteau-piqueuristes, même les gratte-papier !
Bref il y a moyen d’organiser le travail autrement. -
@Infra-terrestre
La question du prix est à mon avis soluble. Quand le quidam achète au supermarché, quelle part va vraiment à l’agriculteur ?
Pour le même prix (voir moins), ne pourrait-on pas rémunérer une masse salariale supérieure dans l’agriculture et faire dégonfler les transporteurs, distributeurs et transformateurs ?
Est-il utile d’avoir des rayons qui dégueulent des mêmes produits sous 15 marques différentes ? Ou des produits sous 15 formes différentes.Vraiment, le prix est preque une question secondaire quand on prend le système dans son ensemble.
Alors oui, on désherbe plus les champs de céréales à la main. Mais des techniques sans labours existent (semis sous couvert). Il est également souhaitable de revenir à des modèles de polyculture et de fermes polyvalentes et la grande culture céréalière n’est que l’épiphénomène d’un système qui a tué la paysanerie.
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En ce qui concerne les associations de défense des animaux, c’est vrai qu’on voit beaucoup de conneries de faites ; beaucoup d’ignorance ; on devrait leur expliquer que l’enfer est pavé de bonnes intentions, c’est à dire que leurs bonnes intentions n’en sont, souvent, que dans leurs têtes.
Ceci dit, je suis antispécistes, si cet affreux mots veut dire que le vivant sous toutes ses formes habite sa planète. Alors, que l’humain se croit tout permis ne me va guère.
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@alinea
En matière d’« enfer pavé de bonnes intentions » : je trouve édifiant l’exemple du zoo de Pont-Scorff repris par une asso animaliste => des dizaines d’animaux sont morts faute de soins adaptés !Les agriculteurs élèvent peut-être les animaux dans le but d’en tirer quelques choses (viande, lait, cuir, etc), mais ils le font bien. Après, il y a toujours des brebis galeuses ou des gens qui sont dans une situation de détresse humaine qui les conduit à la négligence ou à la maltraitance, mais un agriculteur « fier » de battre ses vaches ou de les laisser mourir de faim ou de soif : j’en connais pas. Les agriculteurs respectent la nature en tant que telle : regardez les efforts qui ont été faits pour éviter les accidents avec les nids des faucons dans les champs ou remettre des haies pour protéger les insectes prédateurs => on remet de la biodiversité et elle est bénéfique à tout le monde ! Après, je ne vais certainement pas dire que tout est parfait, mais réduire agriculteur = pollueur c’est non !
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@Infra-terrestre "Les agriculteurs élèvent peut-être les animaux dans le but d’en tirer quelques choses (viande, lait, cuir, etc), mais ils le font bien"
Vous avez des chiffres sur la mortalité dans les élevages intensifs ou même extensifs ?
La camion d’équarrissage passe devant chez moi tous les vendredi.
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nono le simplet 1er septembre 2021 13:34@pemile
ce matin je rentrais les dernières bottes de luzerne de la saison et même de sa vie avec mon copain puisque l’activité se finit cette année pour lui et son ex femme ...
ayant fini ver 11h30 on a bu l’apéro avec deux autres copains du coin attirés par l’odeur du pastis ... deux anti-écolos bien de chez nous ... la discussion est partie sur la météo et la sécheresse ... puis sur les « bassines » de Mauzé/Mignon où ça chie des bulles entre agriculture/maïs/arrosage et écolos ...
et un des deux m’a dit « c’est l’agriculture intensive qui nous fait vivre » ...
l’air idiot je lui ai demandé « t’achètes tes légumes à Inter ? » ... « bé non » ... il a un jardin comme moi où le « phytosanitaire chimique » est interdit de séjour ... « intensif » ... mais pas con ... on a parlé d’autre chose ... -
@nono le simplet « « c’est l’agriculture intensive qui nous fait vivre » [...] « intensif » ... mais pas con »
Et oui, il y a plein de domaines d’activités où faire et vendre de la merde permet de « bien vivre » ! -
Pemile salut !
Et oui, il y a plein de domaines d’activités où faire et vendre de la merde permet de « bien vivre » !
Tu fais allusion aux producteurs de vaccin OGM ? ...
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@John « Tu fais allusion aux producteurs de vaccin OGM ? »
Vicieux mais de bonne guerre ! -
@John
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@nono le simplet
Comme quoi il ne faut pas parler pour ne rien dire et des sujets qui fâchent surtout quand c’est l’heure de l’apéro -
@cyrus
Comment ca ?
Tu suggere de baillonner un tel génie méconnu en haut de sa birouette en fond de cale -
@Infra-terrestre
C’est l’histoire de gentils garçons qui ne supportaient pas de voir des chameaux en parc, et qui nuitamment ont ouvert les portes ; les mâles ont sailli les femelles bien trop jeunes ; sur quatre, trois sont mortes et la quatrième a été sauvée par « mon » véto" ( c’est pourquoi je connais l’histoire) mais elle a refusé le bébé... je ne sais pas où il es est aujourd’hui, mais élevage au biberon et tout le toutim !! Le genre d’imbéciles qui iraient remettre dans la savane un animal né en zoo !
C’est l’amour des animaux little pet à l’américaine, genre la biche qui dort entre les pattes du loup : c’est leur paradis ! -
@Infra-terrestre
C’est des tarés de citadins !! il faut les attacher ! -
@nono le simplet
Comment tu accommodes la luzerne ? -
Troletbuse salut !
« Comment tu accommodes la luzerne ? »
Avec du maïs pour faire un équilibre PDIN/PDIE ... ...
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@nono le simplet oh « les bassines » : je ne sais pas si cela va se faire, mais la plus grande de ce coin-là est prévue à 3 Km de là où je suis né.... 17 hectares d’eau qui s’évapore, de la folie !
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nono le simplet 2 septembre 2021 09:48@troletbuse
après quelques transformations dont je te passe les détails dont une des dernières est l’ajout de présure et sous forme de faisselle que je fais moi-même, avec de l’échalote finement ciselée ... ou de la ciboulette fraîche ... -
nono le simplet 2 septembre 2021 10:36@babelouest
tout ça pour cultiver du maïs, de moins en moins adapté au climat local de plus en plus sec ... le Mignon comme l’Autize sont à sec l’été ... -
Vous défendez votre profession , il n y a d objection ,mais en liminaire de votre article vous auriez pu mettre en exergue les pratiques de l agriculture intensive dont les élevages
Quant à l association L 214 , elle ne fait que relater certaines pratiques non légales
C est son rôle .
Vous oubliez un peu vite , vos gentils compagnon de la FNSEA qui jadis nous firent avaler de la vache folle ..
Il est vrai que la méfiance domine , mais vous devriez vous posez la question a qui la faute .
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Une cousine me disait hier que sa fille de 9 ans avait déjà ses règles. Et, ce n’est pas normal. Alors que tout le monde est devenu fou avec le vaccin, il semblerait qu’on nous inocule d’autres substances qui provoquent de vrais dysfonctionnements chez l’homme.
On pense à la nourriture. Et je suis persuadé aussi que « les bons produits du terroir », sont en fait un gros paquet de merdes dont il vaut mieux ne pas trop connaitre la composition.
Quand dans un étal, je lis « origine France », je me laisse couillonner car effectivement, je trouve idiot d’acheter du raisin du Chili. Mais suis vraiment pas persuadé que le raisin français soit très très sain.
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nono le simplet 1er septembre 2021 13:59@Buzzcocks
sa fille de 9 ans avait déjà ses règlesça fait une moyenne avec ceux qui ne savent pas faire une règle de 3 sur Agoravox ... en espérant qu’eux ne se reproduiront pas ...
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@Buzzcocks
On sait depuis des décennies que la puberté précoce, notamment chez les jeunes filles, est dû à la consommation de produits animaux carnés et lactés dans l’enfance. Le lait de vache contient également énormément d’hormones sexuelles bovines.
Les enfants strictement végétariens ont une puberté à 16-19 ans.
Que l’on ne s’étonne pas qu’il y ait des pédophiles et des viols sur mineurs quand la société crée des enfants-femmes dès dix-douze ans qui favorisent ce genre de criminalité...
Les éleveurs et les politiciens sont complices de cet état de fait !
Le Dr John McDougall a témoigné devant l’Etat de Floride que la première source d’abus sur les enfants est la nourriture, et notamment l’abus sexuel des enfants, du fait de la puberté précoce causé par la viande et le lait...
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@Abolab
C’est possible mais ce n’est qu’une hypothèse :
En Afrique par exemple la majorité des filles sont précoces sur le plan de la puberté .
Peut être que ce sont nos critères occidentaux qui ont été faussés . -
@Abolab
Que l’on ne s’étonne pas qu’il y ait des pédophiles et des viols sur mineurs quand la société crée des enfants-femmes dès dix-douze ans qui favorisent ce genre de criminalité...
Celle-là, il faut l’encadrer !!!
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@Aristide
Et avec sa source qui dit en gros que c’est la faute de ces enfants victimes deviendraient donc trop sexués !!!
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@chantecler
cf : la glande pinéale ou 3 ème oeil , sensible au soleil ....
cf notre spécialiste ....
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@Aristide
Vous déformez un peu mes propos. Les véritables coupables, c’est la société, le gouvernement, les restaurateurs, la cantine scolaire et les parents qui donnent, de manière quotidienne, des produits carnés et lactés à leurs enfants en pensant que c’est une nourriture équilibrée et nécessaire alors que cela entraîne non seulement une puberté précoce, mais également d’autres problèmes de santé en devenir.
« La viande et les produits laitiers modifient les niveaux d’hormones, provoquant l’apparition de caractéristiques physiques, de fonctions reproductives et de désirs sexuels chez les personnes qui, chronologiquement, sont encore des enfants. »
Dr John McDougall
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@chantecler
Cela est sûrement vrai en Afrique urbaine. Il faut bien comprendre qu’avec l’industrialisation de l’agriculture, l’alimentation occidentale s’est imposée partout dans le monde au XXe siècle comme une traînée de poudre, aussi bien en Asie qu’en Afrique et dans tous les endroits où l’alimentation était beaucoup plus végétale auparavant...
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@cyrus
Comme je vous l’ai expliqué dans l’article de Camille écrit en réponse à cet article, manger des produits animaux est un comportement de survie en milieu extrême, lorsqu’il n’y a pas de nourriture végétale disponible.
Nos ancêtres, qui à certaines occasions ont dû manger des animaux pour survivre, avaient donc besoin de se reproduire plus vite et plus tôt pour ne pas s’éteindre. La nature a prévu ce moyen d’adaptation. Les produits animaux donnés aux enfants ont ainsi la caractéristique de rendre la puberté plus précoce, de sorte que les puissent se reproduire plus jeune et perpétuer l’espèce en cas de conditions climatiques et alimentaires difficiles.
Manger des produits animaux permet donc de survivre, de se reproduire plus jeune, mais au détriment de la longévité de l’espèce... Aujourd’hui, nous connaissons une abondance d’aliments végétaux sur terre, et nous n’avons donc aucun besoin de manger des animaux pour survivre.
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« mais au détriment de la longévité de l’espèce... »
Je veux dire au détriment de la longévité des individus, à fin de perpétuer l’espèce dans des conditions difficiles ponctuelles. Mais si l’on maintient artificiellement cette alimentation sur de longues périodes, ce que l’humanité est en train de faire, non seulement, cela nuit à notre santé individuelle et à notre environnement, mais cela compromet également notre survie en tant qu’espèce.
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@Abolab
Dans VOS coupables nombreux, je suis étonné de ne pas trouver les salopards qui sous votre prétexte assez nauséeux d’enfants-femmes seraient donc dédouanés de leur entière responsabilité !!!
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@Aristide
Il faut savoir trier la part des choses. N’essayez-vous pas de dédouaner la responsabilité du gouvernement, des parents, des restaurateurs et des nutritionnistes, qui sexualisent les enfants en leur donnant des produits alimentaires animaux ?
Ces enfants sexualisés sont ensuite mis en pâture, dans la société, à des adultes potentiellement fragiles et dérangés, qui se retrouvent ainsi piégés par la situation ?
Qui sont les vrais coupables ? Ceux qui sexualisent les enfants ou les personnes fragiles et potentiellement malades que la situation provoque ?
Ne pensez-vous pas que si les enfants étaient enfants et non pas sexualisés par voie alimentaire favorisant la puberté précoce, il y aurait beaucoup moins d’abus sexuels sur les enfants ?
Quand le cerveau sait clairement faire la différence entre un enfant et une adulte, les pulsions sexuelles sont atténuées, à moins d’avoir à faire à de sérieux malades mentaux.
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@Aristide
Ceux-là même qui défendent coûte que coûte les produits alimentaires animaux pour les enfants ne sont-ils pas les vrais « pervers », qui souvent même sont le déni de cet état de fait ?
Si vous entendez quelqu’un dire qu’il n’y a pas de preuve que les produits alimentaires animaux favorisent la puberté précoce, questionnez leurs réelles intentions, souvent inavouées...
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@Abolab
La justification de toues les agressions sexuelles, sur les enfants, par ce rejet de la responsabilité sur la victime qui serait trop « sexualisée » est une aberration. Et donc pour les adultes qui sont violentés, il en serait de même, ces adultes potentiellement fragiles et dérangés sont à dédouaner de leur entière responsabilité.
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@Aristide
Ecoutez plutôt l’hypothèse de travail d’une commission d’enquête sur le traffic humain :
« 8 millions d’enfants disparaissent chaque année dans le monde pour être abusés sexuellement ou tués rituellement »
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@Aristide
Ceux qui favorisent la puberté précoce des enfants et ceux qui agressent ces mêmes enfants font partie du même groupe : les adultes omnivores.
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@ Abolab curieuse démonstration et curieuse déduction . !
le fils à Kouchner qui s est fait defoncer le derrière pas Duhamel est donc le fait de l alimentation de ce gamin !! -
Avant les paysans vivaient du produit de leur ferme et ne passaient pas leur temps a courir après les aides ....
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@zygzornifle
Et dire que le Covid c’est plus de 250 milliards d’euros d’aide !!! ou est vraiment passé cette somme colossale !, hum -
@zygzornifle
Il fut une époque où l’agriculture n’était pas ou peu soumise à la loi du marché, pour ce qui concerne les productions de base. L’Etat fixait les prix, et c’était les exportateurs qui recevaient des compensations.
Ce système est effectivement préférable.
Cela dit percevoir des subventions n’est pas particulier au secteur agricole. De nombreux secteurs sont aidés de diverses manières. -
Oui, l’élevage tue : des animaux et des êtres humains tombant malades en les mangeant.
Sans compter la déforestation globale de la planète, principalement du fait des ressources énormes nécessaires à alimenter les animaux d’élevage, ainsi que la pollution de l’eau, de l’air et du sol.
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L’écologie c’est bien mais pas aux mains des écolos ....
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@zygzornifle
L’écologie c’est bien mais pas aux mains des politiciens.... -
@Francis, agnotologue je me demande si ce n’est pas synonyme.... en fait le vrai écolo ne sait pas qu’il l’est.
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Et si l’avenir passait par cela :
Singapour autorise la vente de viande artificielle, une première mondiale - Bing video
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@zygzornifle
C’est pour nourrir les robots ? -
@alinea
Après l’IA voila la VA ....
En France nos robots font leurs courses a Aldi ou autres discounteurs et pour les plus démunis il y a la croix rouge les restos du cœurs et les poubelles ....
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Ils faut sauver les ours, les loups et les vautours , le sang des autres n’a pas de prix ! ça urge
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@charlyposte
les vautours sont au gouvernement
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Si vous êtes agriculteur, hâtez-vous de monter un réacteur pantone sur chacun de vos tracteurs et moteurs thermiques. Vous gagnerez 30 % de conso et 80 % en pollu.
https://www.econologie.com/injection-eau-moteur/injection-eau-gillier-pantone/
Moteur Pantone : un C15 dopé à l’eau à la Mairie de Vitry-sur-Orne
N°22 - PMC Pantone par M.G. agriculteur (Centre)
05/05/01
Tracteur Massey Ferguson 95CV équipé d’un multi réacteur : 7 réacteurs réunis dans un tube, consommation réduite de plus de 21 litres à 16 litres de fioul/heure et 3,5 litres d’eau, gain de puissance estimé à 30CV supplémentaires (une vitesse de labour de gagnée), aucune fumée visible dès que le réacteur a atteint la bonne température. Le filtre à air a été conservé.
01/09/01 - les résultats sont encore meilleurs : 10 litres de fioul seulement, 6 litres d’eau, et toujours la même puissance au travail...
29/06/02 - les résultats continuent encore de s’améliorer, après plus d’un an de travail, le tracteur consomme 5 litres de fioul seulement plus 10 litres d’eau, et il a toujours la même puissance au travail...
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@Daniel PIGNARD
N°23 PMC Pantone par M.G. agriculteur (Centre)
05/05/01
Tracteur Massey Ferguson 60CV, équipé d’un seul réacteur construit sur le modèle habituel : tige de 14mm, tube de 16/21mm, consommation réduite de 6 litres à 2,5 litres / heure et 1,75 litres d’eau / heure. Net gain de puissance. Le branchement est direct le filtre à air a été supprimé. Ce tracteur était particulièrement polluant et fumait noir et il fallait rallonger le pot pour ne pas s’asphyxier en travaillant au banc de scie. Nota : Les bonnes idées étant contagieuses, le voisin de M.G. a également « Pantoné » un tracteur RENAULT 40CV sur les mêmes bases,il obtient les mêmes bons résultats et a remarqué que l’huile moteur restait propre.http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC3.htm 21 à 30
-
@Daniel PIGNARD
Comment ça marche en hiver ( avec l’eau) ? -
@Daniel PIGNARD
« Net gain de puissance ».
De cela je doute car on arrive certes à faire tourner un moteur pantone mais pour ce qui est de varier facilement le régime , le couple : démarrage roulant par exemple , c’est là le hic.
Mais bon avec le moteur à eau que le monde entier nous envie et dont il faut garder les plans secrets car-c’est-trop-dangereux-pour-les-puissances-pétrolières, tous les espoirs sont permis . -
@Lonzine
Le réservoir d’eau est chauffé par les gaz d’échappement qui peuvent donc dégeler la glace. Autrement, il existe des antigels au moins jusqu’à -15 °. -
@chantecler
Commencer dès le début à douter des témoignages, ce n’est pas très bon pour devenir chercheur. Vous êtes beaucoup trop léger pour ce métier. -
@Daniel PIGNARD justement la science,c’est le doute.
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@babelouest
Eh bien voici 57 réalisations pour vous faire douter 57 fois plus :
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC1.htm 1 à 10
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC2.htm 11 à 20
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC3.htm 21 à 30
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC4.htm 31 à 40
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC5.htm 41 à 49
http://quanthomme.free.fr/pantone/realisations/FrancePMC6.htm 50 à 57
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@Daniel PIGNARD
Petit rigolo !
Je suis en contact avec un fanatique des moteurs Pancone .
Je les ai vu stourner .
Dieu devrait se pencher sur la question . -
@chantecler
Il y a deux techniques pour faire tourner un moteur Pantone :
1)La technique inventée par Paul Pantone de laminer le carburant entre tige et tube et qui est en effet très délicate à mettre au point.
2)La technique inventée par l’agriculteur David Gillier dite Gillier-pantone de laminer de l’eau entre tige et tube et qui ne nécessite pas de mise au point pour la carburation qui reste en l’état.Je suppose que votre contact a appliqué la première technique et a donc dû faire face à quelques déboires.
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@Daniel PIGNARD
c’est quoi, laminer un liquide ? L’eau ? Le carburant ? -
@Francis, agnotologue
En fait que ce soit le carburant ou l’eau, ce n’est pas un liquide qui est laminé mais une vaporisation de ce liquide ou tout du moins une mise en gouttelettes par un carburateur ou un injecteur pour ce qui est du carburant. -
@Daniel PIGNARD
merci pour la réponse.
scusez moi : c’est quoi, laminer une vaporisation d’un liquide ? Ou tout du moins comme vous dites, un liquide vaporisé ? -
@Francis, agnotologue
Le principe du réacteur pantone est de faire passer de force la vaporisation d’un carburant ou de l’eau entre un tube de diamètre 16 mm et une tige de 14 mm de diamètre sur une longueur de 300 mm tandis qu’autour de ce tube de 16 mm, on fait passer à contre courant les gaz d’échappement pour réchauffer le réacteur. Après cela, le produit qui en sort est envoyé à l’admission du moteur pour participer à la combustion.
On oblige donc la vaporisation du carburant ou de l’eau à se faire laminer dans une section annulaire de 1 mm entre la tige et le tube.
La combustion s’en trouve grandement améliorée mais personne à ma connaissance ne sait dire scientifiquement pourquoi.
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Tant qu’on regarderas l’un et l’autre comme des adversaires....
On balanceras toujours l’irrespect de la nature des uns à la face de la boboatitude VERT caddie des autres.
Que dire ?
Je peux constater tous les jours, la promiscuité fulgurante des deux antagonistes....
Un agriculteur, qui installe un « poulailler de 300 000 poules » qu’un camion badgé
« poulets bio » vient ramasser en caisses empilées nauséabondes.
Le new écolobobo, qui s’empresse d’aller acheter sa tribu de poulets et son coq, en animalerie, et qu’il laisse gamberger sur les terrains des voisins, parce que écolobobo, c’est tout le monde accepte, ou vous êtes contre et anti progressiste envers le « naturel »
Il y a des éleveurs, qui ont construit des fermes de plus de 200 vaches, avec de grandes piscines à purin . Piscines à purin, qu’ils épandent à des moments concomitents, tout autour du village, ce qui garantit une odeur d’étable à l’ensemble de la population, mais tout en gardant une qualité de l’eau consommable.....
« Dans le normes » qu’ils disent ! LOL
Mais bon, en cas de coupure d’eau par accident, cela ne traine jamais bien longtemps, pour que la SDEA remette tout en ordre, et pour cause, une vache ça a soif.
Quant à la lubricité publicitaire des vaches au prés, venté sur les packs de lait régional....Oui, elles y sont....1 FOIS par mois, mais cela doit suffire pour que la qualité soit là !
Les fermes ont été déménagées hors village, c’est une bonne chose, vu que les terrains intra communaux, ont été cédés pour les nouveau lotissements.
Et ils sont également des lieux de promenade, parents, enfants, chien chien pour aller voir les petits veaux, mais aussi les vaches qui pataugent dans un « caca » peu ragoutant.
On ne vas pas parler des champs de maïs à perte de collines, tous bien alignés dans la pente, favorisant un écoulement des eaux de pluie direct dans les rues du village. Aidés en cela par les plantation de houblon, exactement dans le même axe d’alignement d’écoulement, et cela jusqu’au dernier centimètre de terre, quitte à rabioter le chemin de terre.,
Certains commercialisent eux même leur viande, leurs légumes, leurs fruits....
Et c’est pas plus mal, niveau qualité, pour des produits collectés à maturité, et qui n’ont pas voyagé VERTS, depuis le jardin Ibérique plastifié.
Comme quoi, il y a à redire pour chacun, la frontière est toujours litigieuse selon les humeurs financières et paradis à reconquérir de chacun .
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Le problème essentiel, c’est « les agriculteurs » ou l’« Agriculteur » (puisque c’est ce que signifie le terme « les agriculteurs ») ça n’existe pas. Oh ! Ça existait peut-être au dix-neuvième siècle (et encore) ou au Moyen-Âge (et encore aussi ça dépendait des régions et des ressources) mais aujourd’hui c’est un concept fumeux à la con (concept opérationnel dirait Marcuse) pour noyer le poisson ou le cochon comme vous voulez.
Quand le « principal » syndicat agricole s’oppose à toute mise en cause des pratiques, réclame des délais toujours plus déraisonnables et supplémentaires pour continuer d’utiliser des trucs qui tuent ou utilise des arguments de lobbyistes (on n’a pas démontré formellement le danger de machin-chose) et qu’on meure de plus en plus de cancers malgré les progrès de la médecine, les paysans en tête d’ailleurs, il est grand temps et même plus que temps de mettre le holà à cet état dans l’État. Et je ne parle même pas des différentes organisations, comme la Safer, qui permet aux plus gros de magouiller la préemption des terres et différentes autres fourberies à la limite de la légalité ou tout au moins dans une légalité expressément créée pour un certain monde agricole.
On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi les hommes politiques restent aussi inféodés à ces milieux vu le nombre insignifiant d’électeurs qu’ils représentent aujourd’hui... Enfin on pourrait le comprendre comme une vieille habitude qui reste ancrée ou alors pour d’autres raisons beaucoup moins reluisantes.
Toujours est-il que le monde agricole est en train d’être lâché par les nouveaux politiques du type LERM et les capitalistes financiers. D’ailleurs dans le viseur (à terme) de ceux-là il y a une forme d’écologie que les neuneus technologues trouvent formidable : les fermes verticales hors-sol (mais sans produit chimique) en environnement contrôlé donc des procédés purement industriels encore pire que ce qui existe dans la Beauce aujourd’hui. Mais c’est « Vert » du moins en théorie... Et si ça n’est pas ça, ce sera l’achat des terres par des états ou par des grands groupes, mais à coup de centaines de milliers d’hectares et là, même les gros agriculteurs (comme le Prince de Monaco) seront dépassés. Ils recréeront les kolkhozes, mais en plus grand et privés. Ça a déjà commencé d’ailleurs. Et va falloir que ça rende !
Le « monde » d’aujourd’hui et celui qu’on pense être de demain vous a déjà lâché pour reprendre le marché et même parfois au nom de l’écologie ou plutôt d’une industrie technologiste et « verdie ». Tout cela ne vous empêchera pas d’y rester et ce n’est pas le quidam un peu fâché et verbeux qu’il faut incriminer (de quoi d’ailleurs de quelques propos peu amènes ?) mais ceux-la même qui semblent vous défendre et qui vous vendent et vous tuent, malheureusement avec votre aide naïve. Les principales denrées de base (aka cultures industrielles) sont vendue sur les marchés mondiaux par des courtiers spécialisés qui agissent exactement comme les spéculateurs des banques, à coup d’ordinateurs, d’algorithmes et autres saloperies comme les marchés cachés, le black market et différents trous noirs de la spéculation. J’en passe et des meilleures. Et vous jouez (collectivement) ce jeu mortifère.
Ce qu’on nous présente dans les télés, radio et journaux ! Comme si le pauvre paysan allait vendre son blé, ses bêtes ou son lait au marché du coin après la messe. Aujourd’hui les veaux font au moins deux fois le trajet Italie France aller-retour avant d’être vendus, chacun s’occupant d’un « partie de l’élevage » : naissance, allaitement, nourrissage, etc. et on l’étiquette « viande de France », auto-label que je fuie comme la peste quand on sait ce qu’on consomme comme « produits phyto-sanitaire » (en français normal des poisons). Où se trouve le métier d’agriculteur là-dedans et encore plus de paysan ? Exactement comme la liquette fabriquée en Inde par des enfants à laquelle on ajoute quatre boutons dans un atelier en France plus ou moins en règle avec les normes sociale et l’immigration et qui est labellisée « made in France ».
Et vous pensez sérieusement que ce sont les méchants Français qui n’aiment pas « Les Agriculteurs ».
Que diable ! Réveillez-vous ! Et aidez-nous plutôt à botter le cul du capitalisme financier si vous voulez survivre ou au moins vivre un peu droit.
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Nous n’avons pas besoin d’agriculteurs ou de fermiers c’est démodé tout ça, il faut être réaliste. Quand ils auront fini de se plaindre, ceux-là ! Une moissonneuse-batteuse coûte quatre appartements alors stop les jérémiades !
Les robots sont l’avenir de toute industrie, et la pandémie en est la preuve. Je suis très impressionné par la mission de l’entreprise Slopehelper « Pas d’agriculture manuelle ». Pensée moderne envers et contre tout.
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@Vercassivellaunos
Y vont même livrer les choux fleurs et les courgettes en drone... bientôt avec la cuisinière de votre choix façon hologramme ! hum, c’est pas gagné pour manger à midi -
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@Vercassivellaunos
...toutafé !
Les robots vont être parfaits pour la gestion des fermes à insectes qui exigent de la minutie et le respect de protocoles très précis et complexes mais pas de grosse manutention... insectes qui seront la principale source de protéines animales pour les hommes du XXIIe siècle (les survivants du XXIe)...
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