Réponse à trois arguments des pro « lega-legalización » du cannabis
Suite à la lecture d’une lettre d’un gendarme défendant la légalisation du cannabis dans les Inrocks, j’ai eu envie d’exprimer mon point de vue (les phrases en italiques ne sont pas spécifiquement tirées de sa lettre mais de certains commentaires et de ce que j’entends sur le sujet en général).

1). Le cannabis n’a pas ou très peu d’effets néfastes sur la santé ou la vie sociale. Enfin, faut pas en abuser quoi.
Généralement ce sont des fumeurs de joints occasionnels qui t’assènent cette vérité. Bien dans leur peau, le cannabis leur permet de se détendre après une journée de boulot ou lors d’une soirée entre amis. Ils martèlent que cette drogue( ?) douce n’a pas d’effets négatifs sur leur santé ou sur leur vie sociale, contrairement à ce que voudraient nous faire croire certains médecins, politiques ou autres. Certes, consommer du cannabis comporte moins de risques que consommer des drogues dites dures. Pourtant la consommation de cannabis est loin d’être anodine (cf un rapport de l’assemblée nationale contenant des études scientifiques de différents pays). Il s’agit d’un produit psychoactif, qui peut donc entrainer des états psychotiques suite à une consommation intensive. Mais une des particularités du cannabis est que son effet varie considérablement en fonction des consommateurs (c’est d’ailleurs ce qui rend difficile l’élaboration d’une charte d’effets produits par sa consommation) et une personne peut démarrer une psychose en ayant consommé une faible dose de cannabis. De plus, le cannabis peut créer une dépendance : "en 2002, le nombre de prises en charge sanitaire de consommateurs de cannabis représentait 15 % des prises en charge globales de toxicomanes". (toujours selon le rapport).
[Mais ! L’alcool et le tabac agissent aussi sur le cerveau et entrainent des dépendances, me direz-vous. Patience, ce point sera développé dans la seconde affirmation.]
Ces heureux utilisateurs de cannabis n’ont pas conscience que beaucoup d’autres sont victimes de ses effets négatifs. Le repli sur soi, la paranoïa ou la perte de mémoire (à court-terme pour cette dernière, certes) sont loin d’être des symptômes inventés par les détracteurs du cannabis.A l’adolescence, de nombreux jeunes ont la possibilité de tester cette drogue. Cela peut avoir des effets positifs pour eux : ils vont se sentir libérer et vont avoir moins de mal à s’ouvrir aux autres. Sauf que certains, sur le long-terme, risquent de s’isoler socialement ou d’aller chercher dans des drogues dures de nouvelles sensations. Parce que oui, c’est une réalité, les jeunes d’aujourd’hui ne se contentent pas de tester les effets du cannabis mais sont à la recherche de « toujours plus », du fait de leur propres envies mais aussi sous la pression du groupe, pour paraître « cool et sans peur ». Le tabac est une porte ouverte sur le cannabis, qui lui-même est une porte ouverte aux drogues dures. (et non je ne suis pas une vieille réac’ de 50 ans pour affirmer ça, j’ai 22 ans et je constate ce que je vois au sein de ma génération…)
Alors tant mieux pour l’ado relativement bien dans sa peau, qui quelques années plus tard sera revenu de toutes ses expériences psychédéliques sans trop de dommages collatéraux, et qui « se contentera » de fumer du cannabis. Mais pour le jeune plus fragile psychiquement, c’est moins sûr que ce retour « à la normal » se fera sans encombres ou se fera tout court.
2. La société est hypocrite : l’Etat met en vente légalement cigarettes et alcool, qui tuent des milliers de personnes chaque année, et ne légalise pas le cannabis, pourtant moins dangereux et consommé pas un grand nombre de français.
Votre opinion par rapport à cette affirmation dépendra surtout de si vous considérez le cannabis dangereux ou non (question déjà développée dans le premier paragraphe). Je rajouterai tout de même qu’en effet, le cannabis tue moins que le tabac et l’alcool, mais comme vu plus haut, il n’en reste pas moins dangereux. En passant, fumer du cannabis endommage plus les poumons que fumer du tabac (du fait de la plus grande inhalation).
Au lieu de vouloir absolument dépanaliser le cannabis parce que consommé par un grand nombre, je serais plus pour effectuer un travail de prévention auprès des jeunes, pour justement essayer de réduire cette consommation. Une des grandes questions à se poser est : pourquoi ce besoin de se droguer ? Pourquoi ce besoin d’échapper à la réalité ? C’est sûr que la société de consommation actuelle, fruit du capitalisme qui est le moteur de notre économie, n’aide pas à l'épanouissement personnel...
3. Consommer ou non du cannabis engagera la responsabilité de chacun.
Ah, ce serait un peu comme avec l’alcool : les gens sont assez responsables pour ne pas prendre leur voiture après avoir bu. Ou pas. Pas grand choses à rajouter que je n’ai déjà dit plus haut (cf l’Etat a pour rôle de protéger les citoyens.). Il n’est pas question ici de les infantiliser en les empêchant d’exercer leur libre arbitre, mais tout simplement de ne pas autoriser la vente d’une substance dangereuse. Les personnes s’initiant au cannabis pour la première fois sont (très) jeunes. Du fait même de leur manque de maturité et de leur désir d’opposition à l’autorité, propre de l’adolescence (qui se traduit souvent par des comportements à risques), ce serait hypocrite d’attendre de la part de cette tranche d’âge un comportement responsable… (par comportement responsable j’entends une consommation occasionnelle et non chronique, la non prise du volant après avoir fumé un joint etc). Si le cannabis est légalisé, bon courage aux campagnes de prévention routière (vu comment le gouvernement galère à diminuer le nombre de morts dû à l’alcool sur les routes…).
Pour ma part, je considère que la consommation « heureuse » de beaucoup de personnes ne peut cautionner la dépénalisation du cannabis, au vu du risque (certes plus minime mais existant tout de même) pour certaines personnes de subir des effets négatifs. Sans diaboliser le cannabis, on ne peut pas se permettre de légaliser sa consommation, une légalisation envoyant le message officiel mensonger (et notamment à l’adresse des plus jeunes) que le cannabis est un produit anodin. Après la réalité étant que de nombreux jeunes en consomment malgré l'interdiction, il faudrait, comme dit plus haut, réfléchir sur ce besoin de drogue douce et mettre en place une prévention de qualité.
69 réactions à cet article
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Le cannabis est dangereux
l’ Académies de médecine et de pharmacie lancent un appel à
la raison.
Les milliards que l’on gagnent dans l’industrie des psychoactifs sont en
danger. il est regrettable de constater qu’une frange de plus en plus grande
de la population se désintéresse de nos produits et se tourne vers une forme
gratuite de psychotrope qu’il cultive dans leurs placards. Il serait
...totalement insupportable de changer la législation et laisser de vulgaire
cultivateurs vendre des produits dans nos pharmacie, ou pire voir des
patients sous contrôle nous échapper totalement en autoproduisant, qu’est ce
que cela voudrait dire ? pour le plaisir ! ah non !
Nous continuons a dire que les consommateurs de ces produits prohibés
doivent être traités comme des criminels, quelques année de prisons pour 2
grammes en récidive nous parait une bonne chose. l’état lui aussi profitte de la pénalisation pour maintenir une répréssion et oppréssion ciblée sur les populations à probléme des cités.
De même, si un consommateur a un accident, il est normal qu’il le paye de sa
responsabilité, ne faisons pas de limite comme avec l’alcool, celui ci n’a
jamais menacé nos profits, bien au contraire.
Nous connaissons la toxicologie de la population grâce aux quotas des tests
que nous effectuons avec l’aide de la police, et il est normal que nous
incriminions la totalité des personnes qui utilise d’autres produits que
les nôtres.
Heureusement pour nous, une grande parti de l’opinion reste réactionnaire et
empêche la prohibition de tourner en notre défaveur, la loi continue de nous
protéger contre cette ennemi qui malgré tout gagne de plus en plus de
terrain. Ne laissons surtout pas les médias tourner leurs veste et afficher
des sympathies qui iraient contre nos intérêts.
Pesons de tout notre poids pour continuer de les empêcher de s’exprimer
librement sur ce sujet comme l’impose la loi.
..................
BZJCR
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Le second degré, c’est bien bon !
il n’empêche que la légalisation me paraît avoir bien des avantages sur la situation actuelle.
- le contrôle de la qualité du produit
- l’assainissement économique de tout un pan de notre société.
- le dés-engorgement des prisons.
- le traitement doux de nombre de douleurs sans les effets nosocomiaux des médicaments chimiques. (enfin un médicament pas trop cher pour traiter les nombreuses douleurs des vieux)
- et j’en passe certainement un bon nombre ! -
@ l’auteur.
Globalement d’accord avec vous, surtout sur le manque de retour des effets à long terme et les ressorts psychologiques de la consommation. Quelques divergences quand même :
- La tentation de légaliser, pour nos dirigeants, vient surtout de l’espoir que ça casserait les filières. Filières qui alimentent des activités criminelles autres (trafics d’armes, réseaux violents de prostitution, économie maffieuse, etc.). Avec à la clé une grande économie : moins de déploiements de forces de police pour, finalement, coincer quelques jeunes avec une boulette dans la poche. Moins d’encombrement de tribunaux rendant des jugements aléatoires et peu appliqués, faute de moyens. C’est tout ça qui doit leur sembler plus « motivant » que d’autres considérations, je crois.
- « nul doute qu’il y aura des trafics parallèles permettant d’offrir du cannabis moins chers que celui proposés sur le marché légal ». Je ne crois pas. Pour le moment, le deal de shit c’est de l’argent facilement gagné et je ne vois pas les dealers se lancer dans une course à la baisse, aucun intérêt pour eux. Je ne connais pas de dealers de pastis... Par contre, ils se réorienteraient vite fait vers ce qui resterait illégal, suivant le principe de ce qui est rare est cher. Il existe déjà une « hiérarchie » dans le deal, les shiteux étant au bas de l’échelle.
- Quant à la levée de psychoses, c’est une réalité même si elle est très minoritaire. Il faut savoir ce qu’est un état pré-psychotique : la psychose est possiblement en vous, mais ne démarrera qu’a l’occasion de ce qu’on appelle « un accident de la vie » (deuil, traumatisme sérieux, rencontre avec un toxique, etc.). S’il n’y a pas ça, elle peut continuer à dormir (ce qui supposerait une vie particulièrement protégée).
Sur le fond, le vieux principe romain pour avoir la paix - du pain et des jeux - est toujours d’actualité. En cette période de crise qui n’en finit pas, on forcerait sur le ludique ? C’est tentant...
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Bonjour,
Votre argumentation est un petit peu facile, vous faites le plaidoyer et la défense.Et vous partez du principe que le débat c’est : « est ce que c’est dangereux ».Oui, la réponse est évidemment oui, c’est plus dangereux de fumer un joint que de manger une pomme bio. Voilà qui résume vos propos.Par contre, si vous vouliez bien donner votre avis sur les questions suivante (afin d’enrichir le débat) :- Puisque la dangerosité est votre principale argument contre, seriez vous d’accord d’interdire l’alcool et le tabac et les anti-depresseur ?(Si vous êtes contre, pourquoi faire une exception, sur l’alcool par exemple ? et si vous êtes contre, on reviens à la première ? pourquoi faire une exception pour la cannabis ?)- Les fumeurs de joints méritent ils d’aller en prison ? (3 millions de fumeurs dans l’année)- Pensez vous qu’avec les moyens mis en place par la police (qui 50% du temps traque des adolescents fumeurs de joints), soit le meilleur moyen de lutter contre les vraies trafics de drogues bien plus dangereuse ?- Pensez vous que la situation actuel d’illégalité, ne pousse pas les jeunes fumeurs (un jeune sur trois a déjà fumé en France), à allez voir justement des délinquants, trafiquants, quitte a se faire raqueter, sans pour autant pouvoir faire justice et dénoncé « les méchants » puisque l’action de départ est illégale ? N’est ce pas jeter notre jeunesse dans la gueule de gens pas très fréquentable ?- Pourquoi selon vous, il est normal d’interdire le cannabis, alors que comme vous le dites, c’est du libre arbitre et ne dommage personne d’autre que soit (comme la scarification, opérations chirurgicale esthétique, régime draconien, végétarien, alcool, sport dangereux) ?Répondez à ces questions, sans noyez le poisson SVP, il ressortira peut être des arguments « contre » un peu plus pertinent que la simple dangerosité du cannabis pour lequel tout le monde est d’accord...-
Bonjour,
« Oui, la réponse est évidemment oui, c’est plus dangereux de fumer un joint que de manger une pomme bio. »
Ah bah c’est cool on est d’accord sur un truc.
- Contre l’interdiction de l’alcool, du tabac et des anti-dépresseurs. Bien sûr les gens meurent moins du cannabis que de l’alcool, pourtant quelqu’un qui boit raisonnablement ne risque pas de développer paranoïa ou autre (et s’il ne prend pas le volant après avoir bu il se remettra gentiment de sa gueule de bois dimanche matin et tout ira bien pour lui et son foie).Et si je suis d’accord avec le fait que le cannabis est présenté comme une drogue plus dangereuse qu’elle ne l’est réellement par ses détracteurs, il y a aussi tout une pensée qui la présente comme un seul moyen de se détendre et qui tend à occulter ses effets pervers et c’est ça, qui pour moi est dangereux, d’autant plus si le cannabis est légalisé.
- - Oh oui les fumeurs de joints méritent tous d’aller en prison, vade retro satanas. Non je pense qu’un fumeur occasionnel n’a pas sa place en prison, ya pas la place de toute façon AHAH (pardon). Et oui je reconnais que l’ambiguïté entre son interdiction dans la loi et la réalité sur le terrain (à savoir qu’on ne va pas emprisonner un consommateur de cannabis) est un fait qui invite à se poser la question de la légalisation, d’où l’intérêt du débat…
- Pensez vous qu’avec les moyens mis en place par la police (qui 50% du temps traque des adolescents fumeurs de joints), soit le meilleur moyen de lutter contre les vraies trafics de drogues bien plus dangereuse ?
Même réponse que précedemment.
- Pensez vous que la situation actuel d’illégalité, ne pousse pas les jeunes fumeurs (un jeune sur trois a déjà fumé en France), à allez voir justement des délinquants, trafiquants, quitte a se faire raqueter, sans pour autant pouvoir faire justice et dénoncé « les méchants » puisque l’action de départ est illégale ? N’est ce pas jeter notre jeunesse dans la gueule de gens pas très fréquentable ?
Si le cannabis est légal, je suppose que ce sera comme pour l’alcool ou les cigarettes, il faudra avoir 18 ans pour en acheter ? Donc en quoi sa légalisation protègera-t-il les jeunes, qui commencent à fumer bien plus tôt qu’à 18 ans ?
- Pourquoi selon vous, il est normal d’interdire le cannabis, alors que comme vous le dites, c’est du libre arbitre et ne dommage personne d’autre que soit (comme la scarification, opérations chirurgicale esthétique, régime draconien, végétarien, alcool, sport dangereux) ?
Avec cet argument on peut aussi se demander pourquoi il est normal d’interdire l’ecstasy, alors que c’est du libre arbitre et ne dommage personne d’autre que soit. (mais bon je suppose que ma réponse sera taxer de tentative de noyade de poisson).
« Répondez à ces questions, sans noyez le poisson SVP, il ressortira peut être des arguments « contre » un peu plus pertinent que la simple dangerosité du cannabis pour lequel tout le monde est d’accord... »
Sauf que de son opinion concernant le degré de dangerosité du produits découlera des avis sur différentes questions et solutions. Je schématise : on est tous d’accord pour dire que beaucoup de personnes fument du cannabis. Une personne pensant que ce n’est pas si dangereux au fond sera pour sa légalisation (au vu des arguments tels que permettre l’arrêt des trafics etc). Moi qui pense que c’est nocif je m’interroge sur les solutions alternatives : essayer d’effectuer un travail de prévention (naïf sûrement) etc.
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Romain Desbois 11 juillet 2012 22:10le débat n’est pas de savoir si les drogues sont dangereuses ou pas mais de savoir si la prohibition est efficace ou non. Difficile de ne pas voir que ca ne marche pas et qu’en plus elle aggrave les effets par l’insécurité des produits vendus (coupés par des substances plus toxiques encore) et l’insécurité liée au commerce illicite.
Combien faudra-t-il de flics , de gosses dézingués par les luttes mafieuses et la répression ? Sans parler de toute la population au milieu de tout ça ?
Il ne faut avoir une vision franco française et voir un peu les dégâts de la lutte contre les drogues en Amérique Latine et au Mexique par exemple.
Si l’on doit se préoccuper du nombre de victimes, il faut bien se rendre compte que la prohibition fait bien plus de morts que les drogues elles mêmes.
Légaliser l’usage et le commerce des drogues avec un contrôle de qualité fera ipso facto chuter le nombre de morts, de prisonniers, l’insécurité et les dépenses faramineuses mises dans cette lutte
inefficace.Autant de moyens supplémentaires pour faire autre chose de plus efficace.
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" - Contre l’interdiction de l’alcool, du tabac et des anti-dépresseurs. Bien sûr les gens meurent moins du cannabis que de l’alcool, pourtant quelqu’un qui boit raisonnablement ne risque pas de développer paranoïa ou autre"
ben si
comme pour le cannabis -
Merci @Alo pour cette réponse.
Je pense sincèrement que sans le savoir, vous militez en réalité pour une prévention active, mais qu’au fond vous êtes pour la dépénalisation.Je vais juste répondre à certains de vos arguments, vu de mon coté :« Les gens meurent moins du cannabis »-> Tu m’étonnes !! 0 mort d’overdose du cannabis, les chiffres de l’alcool font très très peur !« ne risque pas de développer paranoïa ou autre (et s’il ne prend pas le volant après avoir bu il se remettra gentiment de sa gueule de bois »-> Je crois que vous surestimez le effets de cannabis par rapport à celui de l’alcool.Certes le cannabis peut rendre un peu paranoïaque, mais pour quelques heures... et généralement quand ça arrive chez quelqu’un, il arrête de fumer...Alors que l’alcool ! Après une cuite, vous n’imaginez pas les ravages sur le corp, la paranoïa est bel et bien là, sans parlez des remontés acides, destruction du foi, tremblements, addiction réel !Et pendant l’ébriété !! Combien de gens, ont fait des conneries ? Violence, pertes d’argent, comportement indécent ? Vous en avez des exemples comme celui-ci avec le cannabis ?Non vraiment pour moi, mettre le cannabis et l’alcool en comparaison, dessert littéralement les partisans du « contre » car la dangerosité n’est pas comparable.« Donc en quoi sa légalisation protègera-t-il les jeunes, qui commencent à fumer bien plus tôt qu’à 18 ans ? »-> A cela, je vais répondre simplement, vous et moi, on a eu moins de 18 ans, as t on eu besoin d’aller dans une cité, trouver un dealer d’alcool pour boire de l’alcool avant l’age legal ? non, bien sur !Donc je réaffirme mon argument, lorsque se sera légal, il y aura beaucoup moins de lien entre le fumeur de la petite semaine et le dealer des cités.« Avec cet argument on peut aussi se demander pourquoi il est normal d’interdire l’ecstasy »-> Certaine personne pense qu’on pourrait... Moi personnellement, je suis contre pour un simple raison : L’addiction physique dès la première prise !! (Comme pour coke ou autre produit, mais pas le cannabis)Et enfin, sur la police/justice, certes, on ne jette pas tout les jours de fumeurs de joints en prison, mais le problème c’est la fracture sociale entre la jeunesse et la police qui est à 99% dû aux chiffres demandé par les policiers, et l’engrenage que ça entraîne dans le harcèlement qu’ils font envers la jeunesse...Si vous avez le temps, j’ai moi même écris un article sur agoravox il y a pas très longtemps : -
Tout le monde n’est pas d’accord sur la dangerosité du cannabis, en tout cas pas moi !
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Mais personne ne nie le potentiel « dangereux » de la fumette.
En plus du danger du tabac additionné, il peut rendre un peu parano etc... voir un fois sur 100 000 réveiller la psychose de certain (quoique c’est prouvé que même sans fumé, les symptômes apparaîtraient un jour ou l’autre).Mais dans tout les cas, l’alcool est 1000 fois plus dangereux : voici un paragraphe d’un contributeur d’agoravox :L’alcool est directement à l’origine d’un peu plus de 22 500 décès (2000), que ce soit par cirrhose, psychose alcoolique ou cancer. 80 % étaient des hommes et 50 % âgés de moins de 65 ans. Mais l’alcool est également impliqué dans de nombreuses pathologies et causes de décès (AVC, accidents de la route, domestiques, etc.). On peut donc estimer à environ 45 000 le nombre de décès attribuables à l’alcool.Un tiers de l’ensemble des décès par accidents de la route est imputable à l’alcool, soit 2 300 décès par an. Le nombre de décès décroît régulièrement depuis plusieurs décennies, expliqué par la diminution de la consommation, mais aussi par les progrès thérapeutiques.En termes de recours aux soins, 80 à 90 000 personnes ont été reçues dans le système spécialisé de soins en 2003. 93 000 séjours avec diagnostic de troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de l’alcool ont été comptabilisés et plus de 26 000 séjours pour sevrage alcoolique. Une enquête auprès des médecins de ville a révélé un nombre de 48 000 pour les patients vus en une semaine pour sevrage alcoolique -
Romain Desbois 11 juillet 2012 15:30Aux effets néfastes de la drogue la prohibition rajoute la délinquance, la violence, le vol, les meurtres, la mafia.
La lutte contre la drogue fait plus de morts que la drogue elle même (et ce des deux côtés flics et voyous).
Continuer ainsi n’est pas raisonnable si c’est vraiment par souci de santé publique. Derrière la prohibition se cache une idéologie.
Les mafieux ne souhaitent pas que la drogue soit légale.
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Article sans intérêt. Vous dites, en résumé, dangereux pour certain donc interdit pour tous. Avec ce principe on pourrait interdire un grand nombre de choses. Il existe des gens qui sont allergique aux tomates donc interdisons la vente des tomates pour tous.
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Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, dit-on... Ces contre-arguments exposés ressemblent à une tentative désespérée pour l’immobilisme, en s’appuyant sur quelques lieux communs sans valeur.
Par exemple : « ce n’est pas parce que l’alcool et le tabac sont deux fléaux légaux qu’il faut venir en rajouter à notre société »... L’auteur suggérait-il que le cannabis n’est pas déjà présent dans notre société, puisqu’il serait « rajouté » (donc absent avant) ? Non, bien sûr puisqu’il reconnaît ailleurs une consommation de masse, donc il ne s’agit d’en « rajouter » (sic), mais de mieux gérer et contrôler une situation actuellement hors de contrôle. Certes, si les taxe sur le cannabis sont très élevées il y a un risque, comme pour le tabac, d’une certaine contrebande malgré tout (mais bien moins rentable que le marché noir actuel), mais l’auteur semble préférer 100% de marché noir, qu’il juge sans doute plus sain, moins grave qu’une petite part résiduelle, qui n’est même pas certaine en plus. Déjà deux lieux communs sans valeur pour défendre sa position.
Ensuite, il nous parle, en hurlant avec les loups auteurs du rapport parlementaire, des « prises en charge sanitaire », citant ce document sur de nombreux points mensonger : « en 2002, le nombre de prises en charge sanitaire de consommateurs de cannabis représentait 15 % des prises en charge globales de toxicomanes ». Sait-il dans quelles conditions ou pour quelles motivations ces demandes de soins ? Visiblement non, l’immense majorité de ces « soins » sont des décisions de justice, « obligation de soins », sinon c’est la prison (pour usage), ou alors c’est suivre les conseils d’un avocat car si une personne est poursuivie pour usage et qu’elle fait une démarche volontaire de « soins » avant de comparaître en justice, les poursuites sont abandonnées. Voilà comment on gonfle artificiellement le nombre de ces « prises en charge » (qui coûtent cher), permettant à nombre d’interpellés d’échapper à la prison, pour faire passer ce produit comme très dangereux. Légalisons et nous verrons ce nombre de prises en charge fondre comme neige au soleil. Et puisque l’auteur parle de ce rapport parlementaire, je me permets de rappeler le Pr Jean-Pol Tassin, neurobiologiste au Collège de France, qui le qualifiait de « caricature’.
http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=5455
Autre lieu commun formulé comme une interrogation : »pourquoi ce besoin de se droguer ? Pourquoi ce besoin d’échapper à la réalité ?« Comme si fumer un joint, ou même plusieurs, c’était vouloir »échapper à la réalité« . Peut-être est-ce vrai pour l’héroïne, ou même parfois pour l’alcool ’boire pour oublier) mais pas vraiment pour le cannabis, qui a tendance au contraire à intensifier les perceptions de la réalité ambiante.Je pourrais répondre ainsi à tous les points de ce post avec un peu plus de temps devant moi (peut-être en ferai-je une suite, sur la conduite automobile par exemple, la prévention ou le cas particulier des ados à problème servant de cache-sexe à une politique liberticide), »la consommation « heureuse » de beaucoup de personnes ne peut cautionner la dépénalisation du cannabis, au vu du risque (certes plus minime mais existant tout de même) pour certaines personnes de subir des effets négatifs.« Je retourne la formulation, »la consommation malheureuse d’une toute minorité (1/10.000) justifie-t-elle cette chasse aux sorcières actuelle, ces 120000 interpellations par an, entre un quart et un tiers de l’activité policière et judiciaire (ou des peines de prison), ces milliards engloutis en pure perte depuis des années ? Car il faut voir aussi ce que signifie la « pénalisation » dans les faits, une catastrophe sociale, des dizaines, des centaines de milliers de vies brisées par une condamnation et/ou un casier, etc. Mais de cela, l’auteur ne s’en soucie pas, ne le voit pas, croyant que l’interdit pénal est sans conséquences sur la société.
(A suivre, peut-être)-
Je suis psychiatre dans une ville moyenne de province où le phénomène cannabis n’est pas prégnant. Cependant je puis témoigner de la rémanence du problème dans ma clientèle. Je ne parle pas de sujets actuellement dépendants au cannabis mais qui l’ont été et en gardent des séquelles.
Nombre de psychoses chroniques diagnostiquées schizophrénies ont débuté par une narcopsychose au cannabis. 20 ou 30 ans plus tard ces personnes perçoivent l’AAH, suivent un traitement neuroloptique continu et vivent dans l’exclusion particulière de ces maladies. Peut-être étaient-ils prédisposer à exprimer cette maladie,mais peut-être ne l’auraient-ils jamais su s’ils n’avaient pas rencontré le cannabis. Pour eux c’est 100% de morbidité.
Les personnalité les plus vulnérables de type border-line sont les plus attirées et les plus vulnérables aux effets psychiques négatifs de l’usage régulier du cannabis : angoisse, paranoïa, isolement, apragmatisme, dépression, désinsertion sociale. L’adolescence, qui est souvent un état border-lin physiologique transitoire, représente une période de vulnérabilité intense à ces effets.
A supposé que la motivation récréative soit légitime, elle ne représente qu’une fraction de la motivation des consommateurs. Deux autres motivations doivent être considérées : le rapport à la réalité et le rapport à l’interdit.
La déconnexion de la réalité due au cannabis est opposable point par point à celle de l’alcoool. Celle de l’alcool est intense mais brève. Le lendemain d’une cuit vous pouvez reprendre le travail. Celle du cannabis est partielle, insidieuse, prolongée sur plusieurs semaines. Si elle n’empêche pas totalement la poursuite des activité sociales, elle altère progressivement les facultés pragmatiques et cognitives jusqu’à une invalidation.
Le rapport à l’interdit partage la population entre ceux qui ne consomment pas de cannabis parce que c’est interdit et ceux qui en consomment parce que c’est interdit. La dépénalisation du cannabis expose les premiers aux effets morbides de la drogue, tandis qu’elle contraint les seconds à chercher d’autres moyens de satisfaire leur besoin de transgression. Quand vous déplacez une ligne d’interdit vous induisez un déplacement symétrique des comportements de la population en fonction du positionnement de chacun au regard de cette ligne.
C’est pareil pour le chiffre d’affaire des dealers : si le prix de vente du cannabis baisse au point d’affecter leurs bénéfices, vous pouvez leur faire confiance pour adapter leur stratégie commerciale pour le retrouver. Et ce ne sera pas forcément une gain pour la santé publique.
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Si on retire de la vente tous les produits qui, consommés avec excés, sont dangereux pour la santé, il ne restera presque rien dans votre frigo et garde-manger, et vous n’aurez plus d’armoire à pharmacie.
Il est également prouvé que le sport à haute dose est mauvais pour la santé ...
Bon, mais apparemment l’auteur n’use pas de produits psychostimulants, LoL
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L’auteur dit « Je pars du principe que le gouvernement est censé protéger les citoyens. » et là je m’interroge : l’auteur aurait-il oublié que :
Le gouvernement UMP a dépénalisé en 2010 les jeux d’argent en ligne ?!?
Sous prétexte que tout le monde jouait en ligne sur des sites illégaux en France (majoritairement des sites US) l’UMP a autorisé les sites de poker (car c’était surtout le poker) et à mit en place des taxes sur ces sites. Pourtant des associations dénonçaient à l’époque le coté addictif (tient tient) du jeux en ligne, donc de sa nocivité.
Une information ne valant rien sans une source, hop : http://www.clubic.com/actualite-333...
Citation : Pour François Trucy, le rapporteur UMP du projet au Sénat, c’est une réponse à « un marché illégal des jeux en ligne insupportable, qui s’est développé sous le nez des législateurs. »
Ben moi je trouve que ce que ce rapporteur UMP disait en 2010 à propos des jeux en lignes pourrait parfaitement s’appliquer au cas de la dépénalisation du Chichon en 2012.
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Evidemment que c’est une drogue évidemment que c’est dangereux...
il ne faut pas dépnaliser évidemment.Les Pays Bas veulent re-pénaliser mais ils ne savent pas comment faire car c’est une affaire qui marche...
[C’est dans une émission que j’ai vu]Je constate que la dangerosité de l’alcool est la même que celle du canabis.
il faut donc aussi faire quelque chose là...-
Bien voyons ! Les Eats-Unis ont essayé d’interdire l’alcool dans les années 1930... on a vu ce que cela a donné, et ils ont dû revenir « en arrière »... D’ailleurs cette leçon semble oubliée des tenants de la prohibition du cannabis, pourtant on en voit les mêmes conséquences aujourd’hui. Intedisons tout ce qui comporte un risque, la voiture et les deux-rous, l’escalade, l’alpiniste, la spéléo, etc. Interdisons et pénalisons tout ce qui peut comporter u risque, et on restera enfermé chez soi, contrôlé par la police au cas où on serait tenté de transgresser. L’auteur de ce commentaire visiblement hait jusqu’à l’idée même de liberté.
Pour ce qui est des Pays-Bas, certes l’extrême droite, actuellement dans la coalition gouvernementale, souhaiterait revenir sur cette tolérance - le propre de l’extrême droite est de combattre toutes les libertés -, mais c’est surtout les nuisances des « narcotouristes » qui sont visées, dont la cause principale est notre chape de plomb sur cette question ici, poussant nombre d’amateurs d’herbe à goûter là-bas un peu de cette liberté refusée ici ; en fait, on « exporte » nos problèmes, en quelque sorte. -
La consommation du cannabis en Europe est souvent associé à celle du tabac (la substance est mélangé à du tabac pour être fumé) et cette particularité européenne plonge souvent le consommateur dans une double addiction tabac-cannabis bien particulière, qui n’a rien à voir avec les effets d’une consommation de cannabis seul.
La consommation du cannabis « seul » ne comporte pas d’addiction physique (contrairement à l’alcool et au tabac, dont les pouvoirs addictifs se rapprochent de ceux de l’héroïne), c’est une des « heureuses » particularités de cette drogue. Evidemment comme n’importe quelle activité humaine qui procure du plaisir la consommation de cannabis peut entraîner une dépendance « psychique ».Je tenais à préciser tout cela parceque ce fait est souvent ignoré et qu’il me semble important d’en avoir connaissance.-
"Le tabac est une porte ouverte sur le cannabis, qui lui-même est une porte ouverte aux drogues dures. (et non je ne suis pas une vieille réac’ de 50 ans pour affirmer ça, j’ai 22 ans et je constate ce que je vois au sein de ma génération…)"
on boit une biere, ensuite, la gnole
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Lalo « I’m only responsible for what I say, not for what you understand »La correction voudrait qu’on se présente en français sur un site francophone. Sinon il faut reconnaître à l’auteur un certain courage pour affronter les compagnons de la fumette qui pullulent sur ce site. La Normalitude agissante.
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Oui, vous avez raison, « les compagnons de la fumette ( ;..) pullulent sur ce site », une vraie vermine qu’il faudrait penser à éliminer partout, c’est une abominable infection. Et en plus ils osent protester quand quelqu’un leur dit, avec un courage digne d’éloges, que c’est très bien s’ils sont pourchassés partout comme des nuisibles par toutes les polices, condamnés à la chaîne par les tribunaux (par des juges certes trop laxistes), que leur place est en prison, etc., alors qu’ils devraient approuver, comme les moutons aiment le boucher qui les égorge. C’était aussi pour leur bien et sauver leur âme qu’on torturait et brûlait les hérétiques ou « sorcières », pour une société purifiée, comme c’est pour leur bien que les fumeurs de joints sont considérés et traités comme des délinquants, voire des criminels.
D’ailleurs, je me demande pourquoi l’auteur du post principal aurait de quoi se plaindre, la machine à réprimer (et à exclure) marche à plein régime depuis des années, on a diabolisé à outrance le cannabis, on a fait nombre d’expériences de laboratoires truquées, avec des doses astronomiques sur des rats (les drogués sont de la même espèce que les rats, n’est-ce pas ?), pour « prouver » scientifiquement (sic) l’extrême dangerosité du cannabis, on monte en épingle un cas sur 10.000, 100.000, ou parfois sur plusieurs millions, pour en faire une généralité potentielle, on a recours à des lois d’exception calquées sur la lutte antiterrorise, etc. Non, il a tout pour se réjouir de la situation actuelle (comme les différentes mafias du reste), avec un gouvernement dit de gauche poursuivant sans ciller celle de la droite dure, pardon, « décomplexée », un débat étouffé où toute « présentation sous un jour favorable » est punie par la loi, et j’en passe. Bref, on vit dans un monde de rêve.Ah oui ? Certains ont le sentiment d’écoper la mer avec une petite cuillère ? Alors donnez-leur un louche, ou même un seau, ça les occupe, ça sert d’ascenseur de carrière à certains fonctionnaires des forces de l’ordre, et permet à nombre de « bons citoyens » en mal de cause de se sentir vertueux à peu de frais en s’engageant dans cette croisade sans fin. -
J’ai déjà une pensée complètement formatée par Endemol et les propagandes anti cannabis, ne m’enlevez pas l’une des seules choses qui me fait me sentir jeune et tendance (dixit citer des phrases cool en anglais dont je sais même pas l’auteur), merci.
PS : sur goole traducteur, ça donne « Je suis seul responsable de ce que je dis, pas pour ce que vous comprenez ». -
Toujours la même soupe imbécile par un patsy de l’Empire.
L’alcool et le tabac tuent des dizaine de milliers de personnes chaque année.
C’est quoi la statistique pour les morts par cannabis ?
A part la conduite automobile qui peut devenir dangereuse je ne vois pas.
L’argument de la psychose ne concerne que.... les psychotiques et même s’ils sont plus nombreux qu’on ne le pense, il existe mille autre facteurs déclenchants qu’on ne va pas prohiber pour autant.
Le coût social et sanitaire de la prohibition des drogues est monstrueux. Il faut que cela cesse et que les imbéciles ou les vendus se taisent enfin.
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J’ajoute que pour les psychotiques, les balcons sont aussi dangereux. Cela n’est pas difficile à prouver avec une enquête chiffres à l’appui. Faut-il interdire les balcons ? Et que penser des couteaux de cuisine ? Sans doute faut-il les remplacer par des couverts en plastiques obligatoires pour tous ?
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Qu’elle soit matérielle ou cérébrale, la misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade, l’industrie première.)
Dans le cadre de la construction européenne, la drogue est un excellent complément aux croyances, aux religions (et aux terreurs) pour soumettre les populations.
Drogue, SILENCE !
http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/16/drogue-silence.html
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Premièrement je suis d’accord sur le premier point.
Il est vrai que le cannabis agis différemment sur chaque individu, par expérience personnelle, des amis a moi très gros fumeur n’avait que très peu d’effet secondaire. Alors que d’autres (moi compris), après quelques joints avais des pertes de motivation et de mémoire sur le long terme.Pour ma part j’ai totalement arrêté et refuse même une « latte » de temps a autre.Malheureusement d’autres ont continués et je vois réellement d’un oeil extérieur les problèmes que cela engendre chez ces personnes. Notamment au niveau de la motivation qui entraîne la personne dans un cercle vicieux.Concernant la dépénalisation, je suis a la fois pour et contre.Pour moi, l’état n’a pas vocation a assisté les gens pour tout et n’importe quoi, il faudrait commencer a redonner un peu de responsabilité aux citoyens.Pour exemple, l’alcool est légal, pour autant est-ce que je me détruit tous les jours a la vodka ou autres spiritueux ? Non.Et bien il en va de même pour le cannabis, si les gens ne sont pas capable de comprendre que c’est une drogue et bien tant pis pour eux. De toute façon l’achat et la consommation de cette drogue sont tellement facile, que sa pénalisation ne change vraiment pas grand chose.De toute façon ce sujet mériterait des pages et des pages pour développer son point de vue, donc je vais m’en tenir a ce bref commentaire.-
Moi je n’ai même pas envie de discuter avec quelqu’un comme l’auteur de cet article qui evidemment est de mauvaise foi, envoyé pour défendre la position de la mafia et le gouvernement qui s’avèrent de plus en plus concordantes. Je dis simplement : Fuck Lalo ,allez vous pendre.Legalisation de toutes les drogues et basta !
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« Moi je n’ai même pas envie de discuter avec quelqu’un comme l’auteur de cet article ».T’as des petits problèmes avec tes désirs et tes actes apparemment, puisque tu postes un commentaire...« Légalisation de toutes le drogues et basta », voila un argument constructif qui fait avancer le débat :)PS : Je pars me pendre et je reviens -
Reviens pas, vas plutôt faire quelque recherche sur le sujet que tu as traité et tu auras peut être moins l’air ridicule.
Parler de la théorie de l’escalade est d’un ridicule sans nom, et prouve que vous n’avez pas fait le minimum de recherche a faire avant de s’exprimer, et le reste de vos préjugés sont du même acabit, c.a.d. totalement absurdes.
Pas de bol, ici il y as moins d’épaves mou du bulbe que devant la télé, ca passeras pas votre désinformation.
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A ce stade de mon argumentation, je me rends compte que la principale source de désaccord entre les « pour » et « contre » [...] est basée sur l’intime conviction des gens concernant [...].
Bravo, c’est aussi le cas de 99.99999% des posts et articles de ce site et des débats tenus entre personnes quel que soit le sujet. Rares sont les avis qui apportent un vrai plus à la discussion.
Le tabac est une porte ouverte sur le cannabis, qui lui-même est une porte ouverte aux drogues dures.
Bon, je suis plutôt contre le cannabis, je trouve que ça rend complètement débile, les fumeurs prennent le cannabis avec une sacralité ridicule en général.
En revanche, votre argument comme quoi c’est une porte sur les drogues dures, je suis au regret de vous dire que vous ne trouverez AUCUNE publication scientifique sérieuse qui ira dans ce sens. Je suis contre le cannabis à titre personnel, mais je suis encore plus contre les intuitions très personnelles érigées en vérités universelles.Ensuite, la première partie de cette affirmation est pour moi un contre argument. L’Etat s’en met déjà plein les poches grâce aux industries de la mort telles que l’alcool et le tabac, autant ne pas récidiver avec le cannabis !
La dessus, je suis d’accord, c’est le même argument que dans les débats sur le tabagisme, qui en fait se retourne complètement contre les défenseurs du tabac ou du cannabis. Mais bon, on ne va pas demander de la cohérence dans le parti-pris, ce serait trop beau.
Pourquoi ce besoin d’échapper à la réalité ? C’est sûr que la société de consommation actuelle, fruit du capitalisme qui est le moteur de notre économie, n’aide pas à l’épanouissement personnel...
Certes, en même temps, c’est pas demain la veille que ça va changer, soyons réalistes.
Du fait même de leur manque de maturité et de leur désir d’opposition à l’autorité, propre de l’adolescence
Personne n’a demandé la légalisation du cannabis pour les mineurs, hein, donc votre argument tombe à l’eau tout de suite.
Sinon, sur le reste, je suis contre le cannabis à titre personnel, mais je suis pour que l’état en fasse une source de recettes très lucrative, autant en profiter à défaut de la possibilité de l’éradiquer. Ca amoindrira le trafic en libérant des ressources pour lutter contre les trafics de drogue dure. Et en plus, ça détend la plupart des gens (moi ça me donne principalement envie de vomir).
En fait ce qui est super irritant au final dans votre article, c’est que vous cherchez à sauver les gens malgré eux, et ça j’avoue que c’est assez insupportable de condescendance involontaire, ce qui engendre inévitablement réactions outrées et moinssage dominant de l’article.
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Je ne cherche pas à sauver les gens malgré eux, c’est plus à la société à laquelle j’aspire que je défends. Oui je rêve d’une société « liberticide » comme dit par un commentateur (*ironie*)
« Personne n’a demandé la légalisation du cannabis pour les mineurs, hein, donc votre argument tombe à l’eau tout de suite. »Justement je m’interroge d’autant plus de l’utilité de sa légalisation puisque les personnes consommant pour la première fois sont mineurs. Enfin, il vont surement faire comme avec l’alcool et attendre sagement leur majorité :) -
lulupipistrelle 11 juillet 2012 20:05Travailler est dangereux, interdisons le travail !
Avant les années soixante, aucune législation française n’ interdisait l’usage des stupéfiants ni du cannabis, ni de la cocaïne ni de l’opium... C’est sous la pression des américains que on l’ a pénalisé, avec comme conséquences logiques : l’explosion de tous les trafics, et la mutliplication des consommateurs.
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A la lecture de cet article il semblerait que certains aient encore du mal à sortir du vieux moule de la société infantile. L’Etat dit le Bien et Bon et les citoyens-enfants obéissent ou sont punis, même pour ce qu’ils font chez eux sans déranger personne. Faut-il aussi interdire la sodomie parce que ça peut être dangereux pour son cul ? Je me demande si cet article n’a pas été écrit sous l’effet d’une drogue, légale ou non. Une overdose de télévision et autres merdias officiels, peut-être ?
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’’’’Faut-il aussi interdire la sodomie parce que ça peut être dangereux pour son cul ? ’’’’’
la sodomie est interdite dans plusieurs états des USA, y compris dans le cadre du couple ’’légal’’ et y compris dans l’intimité du domicile conjugal.
mais où on va , où on va ?
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Il y a environ 30ans, un député italien a fait une brillante intervention/démonstration sur une chaine télévisée française, très tard le soir.
Il a démontré une chose simple :- Les drogues légales sont produites au nord : alcool, tabac, psychotropes,...- Les drogues illégales sont produites au sud : chanvre, cannabis, coca, opium,...C’est juste, comme d’habitude, une question de gros sous. Tout le reste n’est que blabla et enfumage.Un exemple ? Quand l’Algérie était française, on l’appelait le « Kif » et Malraux y cherchait l’inspiration alors même qu’il faisait partie du gouvernement du général De Gaulle. Après l’indépendance, c’est devenu une drogue de voyou sévèrement réprimée...-
Narco = homo=écolo=gaucho= sarko=holando
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Cosmicray 12 juillet 2012 00:26Les drogues autorisées enrichissent l’ industrie pharmaceutique, un cacheton une bonne émission TV (? ??) et loin de moi la dépression.
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Hm... Je vous conseille un excellent site ( en anglais cependant ) Erowid.
Il recense beaucoup de substances généralement classées illégales, mais offre un point de vue qui me paraît plus objectif sur les conséquences de la consommation de ces produits, ainsi que des conseils sur leur consommation et leur prise en charge en cas de problème, ou avant que cela n’arrive.En ce qui concerne le cannabis, ses effets sont en général décuplé dans un contexte de fête où l’alcool et autres drogues circulent. Seul, il n’est pas mortel dans le cadre d’une consommation même forte ( sauf si on cherche à s’étouffer dans la fumée, auquel cas le problème est ailleurs ).Le mythe de la « drogue douce qui mène à la drogue dure » est scientifiquement réfuté ; et les chiffres même officiels tendent à le montrer. Certes, la presque totalité des consommateurs d’héroïne ont touché au cannabis, mais l’inverse est totalement faux. Quand à passer aux amphétamines ( utilisés parfois comme médicaments ) ou à la cocaïne, cela est plutôt du à la méconnaissance des produits psychédéliques plus intéressants ( mais surtout interdits ) mais plus complexe à produire et commercialement non intéressant.Ce qui mène aux drogues dites dures, c’est la prohibition. Les substances simples étant interdites, il fallait en trouver d’autres, plus concentrées, coupées, mélangées, au mieux addictives.Pour le second point, il n’y a de comparaison tangible avec les effets de l’alcool. L’alcool offre des effets bien plus problématiques ; autant à court qu’à long terme. Bien qu’avec une consommation restreinte de l’alcool, cela peut même permettre une meilleures circulation sanguine ; il tend souvent à en reprendre et engendre dans la plupart des cas de l’agressivité.Sur le point de la santé pour seule ingestion, l’alcool est bien plus dommageable que le cannabis, même à forte dose.Une dernière chose sur la légalisation. Apparemment, le terme a été mal compris. Des lois qui autoriseraient production / vente / consommation du cannabis ne signifie pas que cela sera considéré comme des fruits et légumes ; mais aura des restrictions contraignantes sur tous ces points ( d’ailleurs, même les fruits et légumes sont sous réglementations ).A mon avis, toute discussion sur le sujet devrait se faire en connaissance de cause. Les consommateurs eux-même sont relativement mal informés ( justement l’intérêt du marché noir, ce qui permet d’introduire d’autres substances ) sur les drogues, sans parler de ceux qui n’y connaissent que par ce qui en est officiellement dit.En tous cas, le cas du cannabis évoqué ici manque à mon avis deux points qui me paraissent importants :- Pourquoi consommer ces substances ?
- Que fait-on des effets positifs exploitables ? ( oui, il y en a pour lui et d’autres )
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@Par Daimonax Silène (xxx.xxx.xxx.187) 11 juillet 16:10
Vous dites : "D’ailleurs cette leçon semble oubliée des tenants de la prohibition du cannabis, pourtant on en voit les mêmes conséquences aujourd’hui."
1/ Je ne vois pas de conséquences aujourd’hui.
Je constate que lorsque on interdit le cannabis on freine les drogues dures.
J’ai d’ailleurs remarqué que beaucoup de personnes fûment et lorsqu’on leur dit même gentillement de s’écarter, ils disent qu’ils ont le droit de fûmer parce que c’est un lieu public.
Donc, il vont aussi s’autoriser ce genre de chose avec le cannabis.
2/ On commence à restreindre aux personnes de fûmer dans les lieux public, on devrait faire pareil avec le cannabis : uniquement aux Pays-Bas.
Ceux qui veulent de la beu, qu’ils aillent là-bas...
3/ Je constate que la police des Pays bas va en France pour tenter de discuter sur le sujet, notamment comment stopper ce fléau.
C’est trop tard pour eux...
Cordialement
Leo Le Sage-
Vous n’en votez pas les conséquences ? E c’est quoi alors ces règlements de comptes à la Kalach pour contrôler des marchés clandestins. C’est Chicago de la Prohibition qui s’installe peu à peu...
Ça freine les drogues dures dites-vous FAUX, archi-faux, ça favorise leur difusion au contraire. D’abord à raconter des conneries sur le cannabis pour faire peurrrr a pour conséqunce que bien des jeunes ne croient plus du tout ce qu’on raconte sur les drogues ; le cannabis rend impuissant, et pourtant des générations de fumeurs ont des enfants et ils ont une sexualité normale, ça rend fou, mais personne des fumeurs ne connaît vraiment de cas, etc.Mais plus, quand on va sur le marché noir chercher sa fumette, souvent on se voit proposer d’autres produits... C’est pour cela que les Pays-Bas ont institué les coffe-shops, pour « séparer les marchés », que quelqu’un cherchant un peu de cannabis ne se voit pas proposer ces poudres injectables ou des pilules frelatées. Croire donc qu’en pourchassant le cannabis et ses adeptes on freine les drogues dures est une ineptie dangereuse, c’est croire qu’on étend un incendie en arrosant le feu d’essence. Mais bon, quand on est contre toute dépénalisation, autant faire feu de tous les lieux communs et arguments prohibitionnistes, même les plus faux, les plus stupides...Sinon, excellente idée de votre part cet exil forcé de ceux qui ne vous plaisent pas, ça rappelle le bannissement. Et moi, ce que j’ai du mal à supporter, ce sont certains parfums capiteux dont abusent certaines femmes, ça me fait des hauts le cœur parfois - surtout dans les endroits clos comme les ascenseurs -, alors je vais demander que les femmes parfumées restent chez elles, parce que ça me dérange, ou aillent à l’étranger. D’ailleurs, pourquoi ne pas bannir de la société toutes les personnes qui me gênent ou ne vivent pas comme moi, avec mes valeurs, selon mon modèle ? Ah que oui que ce serait une bonne idée, au mois la circulation serait fluide, des places de stationnement partout, je ne ferais plus la queue aux caisses du supermarché, etc. Un monde rêve quoi... Que les prohibitionnistes aillent en Iran se délecter des pendaisons ou en Arabie savourer les décapitations au sabre ! -
@Par stabilob0ss (xxx.xxx.xxx.133) 12 juillet 11:43
Je ne comprends pas votre intervention mais je vais préciser si vous le voulez bien :
Je ne veux pas que cette saloperie s’installe en France de manière durable car je sais qu’en France il y aura carrément un commerce.
Par contre, je suis pour une légère modification de la loi, où une personne qui veux faire sa propre consommation pourra cultiver un ou deux pieds.
Le minimum pour ses besoins...
Il faut créer une liste qui permet de faire un suivi. Ceux qui ne seront pas sur la liste ne pourront pas en cultiver...
C’est un peu plus clair comme çà ?
@Par Daimonax Silène (xxx.xxx.xxx.178) 13 juillet 15:34
Vous dites : "Et moi, ce que j’ai du mal à supporter, ce sont certains parfums capiteux dont abusent certaines femmes, ça me fait des hauts le cœur parfois - surtout dans les endroits clos comme les ascenseurs -, alors je vais demander que les femmes parfumées restent chez elles, parce que ça me dérange, ou aillent à l’étranger. D’ailleurs, pourquoi ne pas bannir de la société toutes les personnes qui me gênent ou ne vivent pas comme moi, avec mes valeurs, selon mon modèle ?"
Je ne supporte pas CERTAINS parfums mais par rapport au cannabis, ce n’est pas dangereux...
Donc, oui si tu fûmes, tu vas à côté, c’est à dire aux Pays bas.
Vous dites : « Que les prohibitionnistes aillent en Iran se délecter des pendaisons ou en Arabie savourer les décapitations au sabre ! »
C’est votre avis, pas le mien... [Je respecte]
J’estime que si une personne veut se shouter à je ne sais quoi, je lui dirais d’aller plus loin ou mieux qu’il aille se désintoxiquer.
Si il refuse, alors qu’il accepte de faire un petit tour derrière les barreaux ou entre les 4 planches.
Dans la vie il faut choisir, et il faut assumer...
Je constate que souvent les personnes refusent d’assumer leurs erreurs.
Alors, ils se mettent à parler de leur droit... On se demande le droit de quoi.
Je vais juste répéter ce que j’ai écrit plus haut :
Les pays-bas veulent de nouveau pénaliser d’après ce que j’ai compris car un véritable réseau s’est constitué ou quelque chose du style.
Je sais simplement qu’ils veulent changer leurs lois : durcir.
Comme le domaine de la drogue ne m’a jamais intéressé je ne suis pas au courant.
J’ai juste été surpris qu’en si peu de temps ils veulent faire machine arrière.
J’espère que quelqu’un ici pourra m’éclairer dessus...
CordialementLeo Le Sage
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parait que ça a des effets thérapeutique la cannabis , faudrait peut ètre neutraliser la substance qui rend dépendant et garder le positif
kan abbyss !!!! sont core barrer mes cleps , pfffffffffff
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illuminato 12 juillet 2012 10:43La substance qui rend accro au joint c’est le tabac !!!!!
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Je vous recommande d’aller voir du côté d’Israel. Ils y ont apparemment trouvé au moyen d’OGM un cannabis sans THC ( donc apparemment que du « positif » en enlevant la molécule qui « défonce » ).
Aucune idée si c’est « mieux » ou « pire » ; il n’y a pas assez de tests de référence pour comparer quoique ce soit, mais ce serait à l’ordre du jour là-bas. -
illuminato 12 juillet 2012 10:41Voila pour l’alcool
Des exemples plus fréquemment rencontrés chez les individus en difficulté avec l’alcool incluent : un ou plusieurs troubles anxieux, des déficits dans les capacités à gérer le stress et l’anxiété ; un état dépressif ; des déficits dans les habiletés de communication avec autrui (la consommation peut être amplifiée par des difficultés à refuser les incitations à boire ou les frustrations liées aux conflits interpersonnels) et une intolérance à la frustration plus ou moins marquée. Dans une moindre mesure, il existe également un trouble de la personnalité (personnalité borderline en particulier, mais également antisociale, dépendante, schizoïde, histrionique), des troubles de perception et d’expression émotionnelle (alexithymie) et un état psychotique (schizophrénie)5.
Tous les ans, 5 000 à 7 000 bébés naissent en France avec des malformations graves (syndrome d’alcoolisation fœtale) en raison de l’alcoolisation de la mère ; dans le Pas-de-Calais, cela représente 1 naissance sur 3 000.
Merci WIKI .
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Deux bonne raisons, sans doute retenues par le gouvernement, pour ne pas dépénaliser :
- ça fait vivre certains quartiers dits sensibles.
- l’Etat n’y toucherai rien puisque chacun se mettrait à produire chez lui, comme en Catalogne.Que nos gouvernants se soucient de notre santé, voici un prétexte qu’il serait farfelu d’invoquer...surtout depuis que Mr Attali à avouer désirer nous voir trépasser à 65 ans !
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illuminato 12 juillet 2012 10:57Ne pas faire la distinction entre cannabis et joint ( avec tabac et fumé ),de plus, ignorer le cout en vies humaines des dégâts de la prohibition,tout cela relève d’une grande malhonnêteté ou de la défense d’intérêts financiers .
L’argument de santé publique : le plus grand foutage de G..... depuis 40 ans pour défendre la prohibition du cannabis .-
Encore un qui veut notre bonheur, en nous laissant fumer de la merde coupée, et d’ l’ herbe mélangée à la poudre de verre...
Par contre personne n’est dérangé par les cachetons des lobbies pharma, et par la dose quasi-journalière de produits chimiques ingurgitée dans la bouffe, la recrudescence des cancers mais ça c’est normal ! c’est toujours pour notre bien !-
illuminato 12 juillet 2012 11:24l’ argument qui consiste à dire qu’il ne faut pas « rajouter » une autre drogues légales à celles déjà éxistantes ,sous -entendu que la prohibition a empêché l’approvisionnement ou l’a ralentit ,la il faut revenir sur terre , c’est l’inverse qui se produit ,la france est un des pays d’europe le plus répressif et pourtant c’est la qu’il y a le plus de consommateurs .On ne rajoute pas la consommation d’une autre drogue en légalisant : elle existe déjà !!!ça peut pas être pire ,les pays qui ont dépénalisé en sont la preuve ,il n’y a pas d’accroissement de la consommation .
légaliser ça évitera au moins que les produits mis sur le marché soient frelatés comme c’est l’apanage de la prohibition ,que les gamins fument du pneu ou du shit Tchernobyl ,ou coupé avec du verre pilé ,comparé à ce qui se passe actuellement ,légaliser , C’EST protéger la jeunesse ,et démanteler tout un pan des causes de la délinquance actuelle .-
l’alcool rend parano !
la preuve quand j’ai trop picolé j’ai l’impression qu’il y a des hordes de schtroumpfs au bord des routes qui veulent me piquer mon permis ......schtroupmfs définition : abominables petits hommes bleus
http://www.youtube.com/watch?v=jiKYhvpBgpw
fait tourner .....-
illuminato 12 juillet 2012 12:01Le cannabis est un révélateur de troubles pshy ,ce n’est pas pour cela qu’il en est la cause ,sinon tous les consommateurs seraient atteints !! Par contre, en cela il est une aide précieuse au diagnostique précoce de ces problèmes .
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illuminato 12 juillet 2012 12:46@ l’auteur
Est ce que vous pensez que le christ aurait développé une sorte de psychose que l’on pourrait qualifier de « religieuse » à la suite de ses onctions répétées au cannabis( kaneh-bosem dans le texte ..) .2000 ans de culture judéo chretienne basés sur .......... ????!!!!! ;o)-
illuminato 12 juillet 2012 14:12" je suis un ancien fumeur qui a bien compris qu’il fallait arrêter de se faire du mal et d’engrosser les industriels et les trafiquants..."
c’est vrai qu’engrosser ces gens la ne présente pas beaucoup d’intérêt ;o)
sinon ,jamais un ptit apéro ,pas un carré de chocolat ,de foi gras ......etc rien ?
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Bien que magnifiquement écrit, cet article est un tissu d’ineptie propagandiste.
Pour commencer ceux ne sont pas les fumeurs occasionnels qui déclarent que le cannabis n’est pas dangereux mais une flopée d’expert dont vous pourrez retrouver les publications sur les sites internet de l’I.A.C.M ou d’E.N.C.O.D.Il est cependant vrai que certains adultes ayant consommés du cannabis pendant leur jeunesse soit atteint de troubles psychiatriques,il est également vrai que certaines de ces mêmes personnes aient trouve un refuge dans une consommation excessive de cannabis par contre rien ne peut permettre d’affirmer que c’est le cannabis qui a déclenché leur maladie. Tout pousserait à croire que c’est l’inverse et que c’est leur pathologie qui est créé en eux cette forte appétence pour le cannabis.La société est hypocrite, c’est une évidence ! L’Etat ne se contente pas de se financer par l’intermédiaire de taxe sur l’alcool les anxiolytiques les antidépresseurs et le tabac mais ramasse également plusieurs millions d’euros de taxe sur l’attirail du parfait petit fumeur de joint (feuilles longues, pipe à eau,...) et du cultivateur de cannabis.Le thème de la sécurité routière n’est pas plus digne d’intérêt que vos autres arguments. Aucun accident mortel n’a été du ces dernières années à la seule consommation de cannabis, dans tous les cas d’autres facteurs entraient en jeu. L’alcool la prise de médicament ou d’autres drogues dans la plus part des cas ou le non respect du code de la route. Le cannabis ne protége pas des accidents mais c’est bien la vitesse qui est le plus gros facteur de risque. bridé la puissance des véhicules automobiles semblent donc être la meilleure piste à suivre pour diminuer le nombre de mort sur nos routes.L’orientation de votre article laissant à penser que la prohibition est la meilleure solution est d’une débilité absolue ! Le Portugal qui a abandonné le système prohibitionniste à vu le nombre de consommateur de cannabis se stabiliser et le nombre toxicomanes décroître. La Hollande ou le cannabis est vendu légalement aux personnes majeures à un pourcentage de consommateur plus faible qu’une bonne partie des pays prohibitionniste et l’âge de la première consommation y est plus élevé.-
Je sais pas si vous avez vu la Pub pour les cultures « In-Door » juste en-dessous de la fiche de l’Auteur ?
C’est vraiment grandiose Avox, Internet et les « lots-clés » !!
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Quel mauvais article. J ai pas eu l envi de lire jusqu au bout mais je nai lu que des lieux communs et des stéréotypes. Aux arguments des pro légalisation il répond par les arguments des pro interdictions sans apporter quoique ce soit au débat
Perso j ai fait l expérience dites « heureuse » avant de faire celle « malheureuse ». Résultat, j ai arrêté d en consommer, mas m interdit d interdire les autres pour autant.
Lorsque la consommation d un produit (qul qu il soit) est négatif, c est l heure d arrêter car cela n a plus de sens sinon plonger dans le néant.
Reste à en prendre conscience et de l accepter. Et ceci nécessite de se prendre en charge, soit, d être responsable. Dans le cas contraire, voir une personne arrêter relève de l exception dans la règle.
Ce qui veut dire que l interdiction est absurde et n a jamais rien arrêté.
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De l’âge de 20 à 33 ans, j’ai consommé régulièrement du cannabis (herbe ou shit) et j’en consomme encore aujourd’hui mais de manière occasionnelle. Je trouve les effets très agréable en terme de déconnection d’avec le réel... Quant aux effets, je ne sais pas trop quoi en penser à long terme mais en ce qui me concerne, je ne sent pas d’effet dans la durée (pas de perte de mémoire, pas de faiblesse physique .. il est vrai que je suis sportif régulier), et j’ai un métier qualifié de « profession intellectuelle » (consulting), pour lequel, il vaut mieux avoir les idées claires. Par ailleurs, je consomme de plus en plus l’herbe de manière pure, avec une pipe, donc sans tabac .. et là, il y a une réelle différence. Je pense donc que ce qui est dangereux c’est surtout le tabac que l’on met dans le join.. D’ailleurs, lorsque je fume l’herbe pure, je n’ai aucune sensation de manque les jours suivants, ce qui n’est pas tjrs vrai quand je mélange avec du tabac ... c’est l’effet nicotine et il n’y a pas de nicotine dans le cannabis.
D’autre part, j’ai longtemps cotôyé des fumeurs de cannabis très réguliers et je n’ai jamais vu quelqu’un subir des conséquences psychologiques liées à la consommation de cannabis (parfois, des mauvais trips, mais très passagés et sans lendemain). Donc, en ce qui me concerne, je suis pour la dépénalisation et pourquoi pas la légalisation ... des petits commerces officiels de cannabis dans les cités me sembleraient être une bonne idée afin de limiter les trafics en tous genres.
Enfin, Monsieur l’auteur de cet article, ... non le cannabis ne mène pas aux drogues dures et d’ailleurs, si vous connaissiez un peu les milieux où l’on consomme vous vous rendriez compte de vous même que les consommateurs de cannabis, de cocaïne et autres drogues dures ne sont pas du tout dans le même trip ...
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Cette article tente de nous enfumer. J’espère que c’est de la bonne.
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mwé, la vrai question c : au nom de quoi 500 petits bourgeois assis dans un cercle et qui écrivent sur des bouts de papiers ont une quelconque légitimité pour interdire à qui que ce soit de consommer quoi que ce soit ?
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La seule chose juste dans cet article est qu’on n’est pas égaux face au cannabis, et qu’il est débile de généraliser.
Sauf que c’est ce que fait l’auteur.-
Belle propagande dans cet article, les lecteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés (69% de votes défavorables à l’heure qu’il est)
extrait
"en 2002, le nombre de prises en charge sanitaire de consommateurs de cannabis représentait 15 % des prises en charge globales de toxicomanes".C’est tout simplement la conséquence des jugements pour consommation de cannabis qui ordonnent une obligation de soins, cela ne résulte pas (ou peu) de démarches volontaires mais ça l’auteur n’a pas eu l’honnêteté de le dire.
Ces 15% sont donc la conséquence de la répression et de la politique du chiffre.Et c’est pareil tout le long de l’article. Navrant
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sur le sujet :
Succès de la dépénalisation des drogues au Portugal
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/421-succes-de-la-depenalisation-des-drogues-au-portugal.html
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Je vous recommande de regarder ce reportage qui montre le système californien .
Il y en a d’autres comme celui là sur le site .-
Un manifeste anti-cannabis primaire, de bas etage et redige par un ignorant en la matiere.
Les dealers de merdes vous remercient pour ce texte en faveur de la prohibition. Et ce n’est pas une quelconque police qui empechera une mafia de s’organiser, surtout pour plante qui pousse comme chien-dent dans un jardin......
Autoriser la production personnel = fin du probleme
benefice ? => qualite ; legalite ; pas de rapport avec des traffiquant qui ne vendent pas que du cannabis ; en toute logique baisse du prix -voir gratuit donc fin d’un buizness potentiel ; rapport a la nature, le jardin c’est bon pour la sante ; et tranquilite d’esprit face a la loi, car beaucoup de stress sont provoquer par le sentiment d’illegalite, imaginez vous boire ou chercher a boire dans l’illegalite...stressant non... ; et puis enfin et surtout, une vrai prevention pourrait enfin exister)Bref LE SYNDICAT DES DEALERS DE MERDES ET DE LA PROHIBITION VOUS REMERCIENT pour cette article.
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il ne faut pas se faire trop d’illusions mais ça bouge un peu :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gjrwZRDgYhGy5kf0-n-vs7wAc10g?docId=CNG.c45b02594edfbe00c624bece7c55f8d5.781-
La plupart des arguments avancés dans cet article, sont issus des affligeantes émissions de diabolisations qu’aucun usagé de Cannabis ne soutiendra pour la simple et bonne raison que le Cannabis est consommé depuis plus de 4000 ans, et que s’il présentait des dangers, aucune des tribus ou peuples de l’humanité le consommerait encore .
De plus, je constate encore que le sujet de l’usage de cannabis ne porte QUE sur les adolescents, qui dans une légalisation n’y auraient pas aussi facilement accès. Et par ailleurs, la plus grande part des consommateurs sont majeurs et certains sont déjà à la retraite !
Le sujet des adolescents est donc un faux prétexte, tout comme celui de la santé publique.Comme le précise aussi l’article, « ce n’est pas la peine d’ajouter une autre consommation à celle de l’alcool », là ont est dans l’ignorance totale des conséquences de la répression pour une raison qui ne fait pas le poids. Car on ne peut pas laisser une situation ou les trafics gangrènent la société, ou les policiers et trafiquants se livrent à une guerre perpétuelle, ou nos concitoyens s’entretuent dans des règlements de comptes sanglants, et accessoirement font les frais de cette persécution qui produit une inflation carcérale en constante évolution.
Et puis sachez bien que l’usager de Cannabis se contrefiche de son interdiction, car il s’agit d’abord de sa propre santé et de ses libertés fondamentales comme celle de disposer de son bien-être. Et cela n’est absolument pas pénalisable !
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- Pourquoi consommer ces substances ?
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