Si les states n’ont plus envies d’intervenir aux portes de l’Orient, faut espérer qu’ils soient diplomates sur le Pacifique, pour une fois j’ai serai pour qu’ils jouent les gendarmes, y assez tensions comme cela, un peu de détente ça ferait pas de mal.
Bon admettons qu’il y est une utilité à m’affecter d’un commentaire. La matière n’a pas de sens, il n’y a pas plus de sens dans un trou noir que dans les objets entourés de vide. Le sens de la vie c’est d’être, être c’est marquer sa différence avec ce qui n’est pas soi, c’est la première « frontière », celle avec la matière, elle n’est pas imperméable, mais cela commence quand même par une membrane (hydrophile-lipophobe...), elle sépare la vie de la matière, la cellule du milieu. Bon vu que l’époque aime les sentiments (romantisme), je sais même pas si un pragmatisme lié au mot frontière est acceptable. Les optimistes disent que sans la ligne Maginot on aurait gagné la guerre, les pessimistes disent qu’on aurait collaboré plus vite, il y a peut chance d’entendre qu’au moins elle aura démontrer le peu d’intérêt Allemand pour la neutralité Belge (donc un certain tempérament, qui peut inciter à la résistance, résistance ou terrorisme c’est l’histoire qui tranche). Et pour pouvoir être il faut pouvoir mourir, le zéro n’est pas le néant, c’est déjà un possible. Et il est évidement cruel de ce dire que si le « tout » est supérieur à la somme des parties, la somme des parties seront moins que le « tout » qui fût. Le sens de la vie bactérienne et végétale (il faut bien catégoriser pour penser) c’est de façonner la matière, le climat, le paysage. Le sens de l’animal est l’immanence, le « ici et maintenant », le rapport au monde dans le présent, la conscience n’est pas suffisante pour que l’idée d’un futur impose l’idée d’une transcendance. A partir de là les matérialistes pourraient discuter de cette nécessaire transcendance, mais l’immanence humaine, n’est-elle pas possiblement une transcendance en des idées ? (la justice, la liberté, l’égalité, ni a-t-il pas une religiosité derrière tout cela ?), si on veut une immanence humaine, ne faut-il pas plutôt ce tourner vers les « handicapés mentaux » ? (handicapés à la transcendance), qui eux vivent le « ici et maintenant ». Mais si l’idée de passé (la mémoire) ajouté à une conscience du futur (a priori humaine) appelle une transcendance, celle-ci peut avoir plusieurs formes : Le culte de la mort, comme par exemple la crucifixion (inventé plus de 1000 ans avant JC et qui a continué quelques siècles après), une exaltation d’un corps qui ce putréfie tout en restant encore vivant, faire advenir la mort lentement comme un spectacle, c’est pas un lion qui aurait cette idée. Le culte de soi, comme la momification, la transcendance au monde par sa gueule, au point que la mort ne soit qu’une étape, à sa propre déification. Le culte des idées, déjà évoqué. Le culte de la vie non humaine, pour échapper à la transcendance en la projetant sur les immanents, que sont les animaux (jolis et tout doux, étant une projection humaine de l’immanence elle reste anthropocentriste, y à pas beaucoup de mouvement de défense des bébés poulpes, cafards et autres acariens). Il faudrait préciser la nécessité de la souffrance, certains hommes ne souffrent pas, ils ne sont pas sensibles à la douleur (à cause d’une anomalie cérébrale), par conséquent ils ont tendances à ne pas prendre soin de leurs corps, voir à ce mutiler pendant l’enfance pour attirer l’attention de leurs parents. la souffrance c’est ce qui lie le corps à la conscience ; (je sais c’est con, mais j’y suis pour rien :) ). Le culte de la miséricorde et là aussi il y a une précision a faire. Je ne parle pas de croyance ou de loi, la Foi est un rapport au monde personnel dans l’espace Français, mais qu’on soit croyant ou non, cela ne change rien. De la même manière qu’on ne peut attribuer à Marx l’ensemble des délires qui ont suivis, on ne peut attribuer à un prophète (ou homme compromis à l’idée d’une nécessaire transcendance) les délires fait en son nom. Il faut aborder la religion, comme une culture portant des idées si on est athée et comme une religion si on est croyant. Et si on ce place sous cet angle (froid) et bien tout ce que je peux dire c’est que la transcendance par la miséricorde, c’est pas l’idée d’un demi-con (et encore moins d’un con :) ), franchement c’est une idée humainement géniale si on y réfléchit un peu. Bon tout cela est discutable, mais l’idée que le sens de la vie d’un homme soit de bien choisir (et de laisser aux autres choisir si on est humaniste) sa transcendance, ce n’est pas une idée si sotte que cela.
@Le Gaïagénaire, J’avais prévu de finir Abcd rapidement (j’ai pas trop le temps pour cela, la vie... tout cela), mais autant lui laisser dire ce par quoi il veut finir :
Partons d’un informaticien qui ce dit :« mais si l’interface graphique est si évidente, ce peut-il que le cerveau marche ainsi, qu’il catégorise en dossier et exécute des taches ? » Auquel cas un neurobiologiste ce dirait :« bon les gas, on pourrait pas s’ouvrir aux psychologues, parce que là j’ai l’impression d’être un électricien qui cherche des pannes en regardant des voyants qui clignotent » « Mais non, tout les psychologues on pas les cheveux violets ! », « mettons que je trouve un psychologue avec une coupe au bol ? » Bon voyant que cela était désespérant, il tenta : « et un psychologue avec un décolleté ? », comme quoi l’imaginaire suscité par un caractère secondaire sexué peut faire une connexion :) Auquel cas une féministe aura peut-être besoin de mettre de l’ordre dans son regard sur la sexualité. Bon en premier une seule et unique cellule, ok, qui ce divise, puis la morphogenèse d’un proto organe sexué ce fait, il ce spécialise en fonction du choix initial, puis l’enfant né on lui attribue des pharmakas sexués et des aptitudes culturels qui seront corrélés à des caractères secondaires sexués à l’adolescence (la morphogenèse poursuivra son évolution), qui aboutiront à des codes sociaux et un genre adulte. Par conséquent modifier un organe sexuel ne change pas le choix arbitraire initial, un transsexuel qui fait une prise de sang, témoignera toujours de ce choix initial. Mais est-ce que la spécialisation culturelle des enfants, n’est pas un moyen de les préparer à la différence sexuelle adulte ?, est-ce que c’est si simple, l’horloge biologique ? Et puis ces greffes masculines d’utérus, ne sont-elles pas le refus de ce choix premier, le refus qu’on ne fût qu’une seul cellule, comme tout ce qui vit ? Auquel cas, le mathématicien bloquera sur cet unité, au fond si la matière (au sens espaces temps potentiels, incluant le vide qui n’est pas le néant) a produit le zéro et l’infini, la vie a fondamentalement inventé le 1. Un irrémédiable dans un espace temps peut-être, mais un irrémédiable quand même, tout ce qui suit n’est que multiplication une addition, une soustraction et une division par zéro (la mort). Le physicien lui, bloquera sur l’émergence, initial (big bang), vital (la vie est plus que la somme des atomes qui la composent), métabolique (l’organisme est plus que la somme de ses organes), conscientisable (la pensée est plus qu’une somme de neurone). Mais il peut aussi ce dire qu’à défaut de tout résoudre à une équation, il peut peut-être apprendre des tours de magies pour épater ses enfants (et qui sait peut-être comme Poincaré aura-t-il une fulgurance). Émergence.. cela risque d’ennuyer l’économiste, car ses contemporains font strictement l’inverses, plutôt que le tout est supérieur à la somme des parties, ils préfèrent la somme des égoïsmes est supérieur à l’ensemble.... Au final est-ce qu’il ne serait pas entouré d’une bande de glands ?, bien sur il y a toujours pire chez les commerciaux, les manageurs et le marketing, mais est-il utile d’en faire un concours ? Pendant ce temps, un philosophe pensera que le transhumanisme n’est-il pas au fond un néo-projet pharaonique ? un mélange d’architecture, de technique et de médecine, le fusion homme-machine une nouvelle momie ! Le chirurgien se demandera s’il est si simple d’embaumé ?, mais si il a une spécialité esthétique il risque de craindre de figer des viscères mortes. Bon c’est pas la peine d’introduire la nécessité de modéliser les flux atomiques sur la planète, car au fond c’est inhumain (mais nécessaire) avec l’énergie disponible actuel, alors autant dépasser cette inhumanité et imaginer la complexité moléculaire au niveau de la planète. Gilles boeuf a raison, le climat est le premier et le plus simple des problèmes. La planète, prison, asile entouré de corps morts (non émergés) gravitant autour d’une soleil (pas assez émergeant au niveau atomique, mais nécessairement émergeant pour la terre), dont les lumières fantomatiques lointaines ont au moins le mérite de nous rendre humble. le quidam lui sent bien qu’il ne comprend pas assez de ce qu’il croit comprendre, mais il a raison, les mots les idées n’ont jamais fait (en eux propres) la vaisselle. En parlant de vaisselle, pour le 31, vaut-il mieux faire simple et conviviale avec des assiettes en carton ou être plus solennelle avec des assiettes carrées. Et effectivement quelque soit sont choix il aura raison (profiter de la vie et avoir l’exigence d’en faire un peu plus). Par conséquent changer le monde (et la variante qui est ce changer soit) est un peu has been, modifier et être modifier est plus d’actualité, mais il y a des limites physiques et biologiques, des invariants qu’il faut accepter, une poussière d’étoile n’est pas un monde en soi, mais si elle permet l’émergence, c’est déjà ça :)
@Le Gaïagénaire Mais je suis sympa quand même :) Bien chef, un peu de rigueur en ses jours de fêtes, point de fantaisie, déconstruisons nous à l’infini, tout cela est tellement important. Prenons notre malheur au sérieux c’est jour de fête, ce n’est pas pour rien qu’on est prés du solstice, c’est bien de la mort et de l’appel à la renaissance qu’il s’agit. Mais merci d’avoir accordé autant de soi à mes commentaires, laisser les aller, il y a aussi des liens qui libèrent, joyeux Noël.