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alcodu

Je suis libéral avec une sensibilité et des préoccupations de gauche.
J’ai été élu pendant un an au Conseil National du parti Alternative Libérale sur la liste : gauche libérale.
J’ai été candidat aux élections européennes en Ile de France.
J’anime depuis 2003 la Gauche Libérale, association qui vise à faire renaître une véritable pensée de gauche, c’est à dire basée sur les Droits de l’Homme (libéraux) de 1789.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/08/2008
  • Modérateur depuis le 22/12/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • alcodu 3 octobre 2008 14:39

    Une des meilleures critiques de la pensée marxienne se trouve dans l’ouvrage de Karl Popper :
    La société ouverte et ses ennemis. Tome II. Hegel et Marx

    Karl Popper y analyse très bien les erreurs scientifiques de Marx et notamment son historicisme.

    En revanche, il est à mon avis très indulgent sur l’analyse faite par Marx de la société industrielle du XIXe siècle. Marx a très mal mesuré les conditions de vie misérables des ruraux et le formidable progrès que représentait pour eux la condition ouvrière.

    Comme tous les philosophes dogmatiques, Marx prône le bien au lieu d’oeuvrer er pour le mieux.

    Mais ce que Karl Popper n’a pas relevé et un des aspects les plus choquants de sa pensée c’est son mépris pour les Droits de l’Homme.
    Marx n’a rien compris aux Droits de l’Homme de 1789. Il fait un contre-sens complet sur leur interprétation
    les « droits de l’homme », distincts des « droits du citoyen, » ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est-à-dire de l’homme égoïste ...

    L’analyse de Marx sur les Droits de l’Homme suffit à faire de lui un homme dangereux .
    .



  • alcodu 3 octobre 2008 13:54

    Voici donc venir la deuxième ânerie que les étatistes utilisent pour décrire le libéralisme avec la "Loi de la jungle" que j’ai commentée plus haut.

    La phrase exacte est Le libéralisme c’est le renard libre dans le poulailler libre

    Cette sentence attribuée à Jean Jaurès méconnait l’un des grands principe du libéralisme qui est le consentement des parties et le refus de la coercition (liberté de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui).
    Or le renard ne demande pas son avis à la poule pour la dévorer.

    En fait, la comparaison est beaucoup plus pertinente si on admet que le renard c’est l’Etat et que le poulailler c’est le peuple qu’il taxe, réglemente, embrigade, et envoie se faire tuer à la guerre sans lui demander son avis.

    La formule est donc tout simplement un contre sens.




  • alcodu 3 octobre 2008 12:47

    Je réponds en commençant par la fin. L’égoïsme est péjoratif. L’individualisme politique - c’est à dire le fait de considérer l’individu comme un être souverain (D.D.H.) est un immense facteur de paix et de progrès. En ce sens il conduit à une amélioration par rapport à tous les systèmes holistes qui font passer l’individu au second plan ou qui sont même prêt à le sacrifier (Clan, tribu, Nation, Patrie, famille, Nature, religion, etc.).

    Le marché libre est par essence altruiste. Ce que le marché rémunère ce sont les services rendus aux autres et non le mérite, la naissance et même le travail (ce que les étatistes de droite et de gauche ont beaucoup de mal à digérer). La "valeur travail" adulée par les socialistes et les conservateurs n’a pas de sens pour un libéral moderne (c’est pour cette raison qu’Adam Smith "date" énormément).

    Pour nous l’État ne doit pas être absent. Il doit même avoir un rôle de contrôle très ferme. C’est lui qui doit contrôler les banques et les sanctionner en cas de non respect de la législation. Pour contrôler de manière juste et sans conflit d’intérêt, l’État ne doit pas être un acteur économique.
    On imagine mal que Renault édicte des Lois sur le transport routier ou que Michelin règlemente les pneumatiques.
    C’est pourtant exactement ce qui se passe dans le domaine bancaire, dans celui des transports ferroviaires ou pour la Poste où l’État est à la fois opérateur, régulateur et contrôleur. Cela finit toujours par des catastrophes. Les exemples ne manquent pas, de la crise des "subprimes" à Tchernobyl.



  • alcodu 3 octobre 2008 00:50

    L’Etat fédéral américain n’avait rien à voir avec les points 1 et 2 ? Mais c’est une contre vérité flagrante.

    Pourquoi l’Etat américain a t-il accordé des privilèges invraisemblables et le droit de ne pas publier leurs comptes à ses deux GSE (Governement Sponsored Enterprises) ?

    1) Au début de la crise Fannie Mae et Freddy Mac avaient une couverture de 81 milliards de dollars pour 5000 milliards de dollars de prêts accordés ou garantis ! C’est absolument n’importe quoi ! C’est illégal pour toutes les autres banques !
    Mais peut être allez vous prétendre que FM & FM étaient des sociétés privées et que Washigton n’avait rien à voir dans leur gestion ?

    2) Parlons maintenant des agences de notation c’est effectivement très intéressant.
    Depuis 1975 c’est la SEC (Security & Exchange Commission) qui délivre un agrément officiel aux agences de notations. Parallèlement la SEC a confié la vérification des comptes des banques et notamment la vérification de leur taux de couverture à ces agences de notation agréées.
    Les banques sont donc obligées de faire appel à ces agences agréées pour certifier leurs comptes tandis que pour devenir agréé il faut faire ses preuves en certifiant des entreprises. Mais les entreprises n’ont aucun intérêt à faire appel à des agences non agréées puisque leur certification n’a pas de valeur légale.
    Bref la SEC a créé un magnifique exemple d’oligopole. Par le jeu des rachats et des fusions il ne s’est bientôt plus trouvé que trois agences de notations, toutes liées au pouvoir ! Mais bien sûr l’Etat n’y est encore pour rien  !
    D’un autre côté peut on reprocher à ces agences d’avoir noté AAA des crédits qui étaient de toutes façons garantis par les deux GSE et que les banques étaient obligées de placer sous peine de sanctions.

    C’est donc l’Etat fédéral américain qui est EN GRANDE PARTIE responsable de cette débacle.

    Les banques aussi sont responsables car le fait de croire l’Etat et de lui faire confiance sans se poser de questions est une faute.



  • alcodu 2 octobre 2008 23:52

    Hum, vous n’auriez pas des auteurs libéraux plus récents... et plus libéraux ?

    Sur le capitalisme vous me faites un procès d’intention car je suis un défenseur du libéralisme ethique avant d’être un défenseur du capitalisme.

    D’ailleurs plusieurs contradicteurs sur ce thread confondent le libéralisme et son plus grand ennemi après le communisme, qui est le capitalisme d’Etat.

    Permetttez moi de rappeler que les libéraux sont totalement opposés à la connivence existant entre le pouvoir politique et le grand capitalisme. La plupart des grandes sociétés et des grandes fortunes sont issues de privilèges et de passe-droits étatiques. C’est inacceptable pour un libéral tout comme sont inacceptables les niches fiscales ou les aides aux entreprises.
    .

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