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alcodu

Je suis libéral avec une sensibilité et des préoccupations de gauche.
J’ai été élu pendant un an au Conseil National du parti Alternative Libérale sur la liste : gauche libérale.
J’ai été candidat aux élections européennes en Ile de France.
J’anime depuis 2003 la Gauche Libérale, association qui vise à faire renaître une véritable pensée de gauche, c’est à dire basée sur les Droits de l’Homme (libéraux) de 1789.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/08/2008
  • Modérateur depuis le 22/12/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • alcodu 5 septembre 2008 14:45

    Il y a très peu de fonctionnaires en Suède, l’impôt sur la fortune vient d’y être supprimé et pourtant le pays est un des plus "redistributeur" du Monde.

    Autrement dit lorsqu’on a gagné son argent honnêtement, sans bénéficier de privilèges d’Etat, en payant ses impôts (c’est à dire en aidant les autres) en étant talentueux, travailleur et entreprenant on a le Droit de garder ce que l’on a gagné.
    Est-ce que ce concept est si immoral et insupportable ?

    En fait pour la morale de "gauche" actuelle c’est mal d’être riche.
    Fortement influencée par une pensée cléricale qu’elle a combattu pour finalement s’en approprier à peu près tous les thèmes (merci M. Rocard), la gauche réctionnaire ne supporte pas la richesse comme les cléricaux ne supportaient pas la jouissance, elle ne supporte pas les licenciements comme les cléricaux ne supportaient pas le divorce, etc.

    Pauvre gauche.



  • alcodu 2 septembre 2008 01:10

    Mon cher Abseby, quand à moi je trouve votre intervention très constructive (j’ai donc voté OUI à votre commentaire).
    Votre exposé est digne d’un bon devoir de fac. Il en présente de nombreuses caractéristiques.

    Vous avez donc admis que le Capital n’est pas de l’argent. Marx l’avait bien compris mais les "marxistes vulgaires" (comme les appelle Karl Popper) n’ont toujours pas réintégré cette donnée fondamentale.
    Ils confondent toujours le capital et les instruments financiers qui le font croître.


    L’entrée en scène de Vendredi est tout à fait pertinente et permet en effet de poursuivre le raisonnement.

    Toutefois vous n’expliquez pas pourquoi Vendredi devrait percevoir 25% de la production. Il est bon d’en rappeler les principes.

    Si Vendredi en travaillant seul, à mains nues ou avec des outils de fortune peut produire autant ou plus que 25% de la récolte de Robinson, alors il n’a pas intérêt à accepter sa proposition. Il doit lui demander plus.

    Au contraire si Vendredi, ne peut produire tout seul par exemple que 10% de ce qu’il pourrait produire avec les outils (le capital) de Robinson, alors il a largement intérêt à accepter la proposition de Robinson.

    On voit que si l’échange est fait librement et sans contrainte, les deux parties sont gagnantes. C’est un des principes fondamentaux de l’économie libérale.

    Mais après quelques mois de labeur, Vendredi pourra effectivement décider de construire lui même des outils. Et c’est là que votre raisonnement déraille. Car vous prêtez à Robinson des intentions interventionnistes basées sur la menace et sur la coercition. Or l’usage de la force n’est absolument pas lié au capitalisme en tant que tel. Bien au contraire l’usage de la force et de la violence pour aboutir à un idéal égalitaire est intimement lié au socialisme.

    Entendons-nous bien, le scénario que vous décrivez n’est pas impossible. On peut imaginer un Robinson abusant de sa force et de ses armes. Mais ce que vous décrivez c’est l’esclavage et la féodalité et non le capitalisme libéral. Le capital existait déjà au moyen âge ou sous l’ancien régime. Mais le capitalisme féodal n’a jamais permis de faire décoller la société.

    Ce qui a provoqué le formidable démarrage économique du XIXe siècle c’est le libéralisme, c’est à dire la reconnaissance de la souveraineté de l’individu, l’égalité devant la loi et le respect des droits de propriété.

    Si Robinson appliquait les préceptes libéraux et s’il était prévoyant, il travaillerait à fabriquer de nouveaux outils plus performants ou il se spécialiserait dans un domaine d’excellence. Il laisserait Vendredi fabriquer ses outils et assurer sa production. Cela s’appelle la concurrence. En régime libéral c’est la concurrence qui est le moteur de l’égalité et non la coercition.

    De plus Vendredi pourrait augmenter ses revenus en exerçant son droit de grève, c’est à le dire le droit (non-violent) de ne plus travailler pour Robinson jusqu’à l’obtention d’un commun accord d’un partage plus avantageux. De cette manière Vendredi pourrait obtenir par exemple 40% de la production et Robinson serait encore gagnant.

    Vous évoquez ensuite le problème de la propriété intellectuelle. La plupart des philosophes et théoriciens libéraux sont très critiques vis à vis de la propriété intellectuelle industrielle. Même si elle n’est pas aussi caricaturale que vous la décrivez puisqu’elle ne s’applique qu’aux innovations et qu’elle est limitée dans le temps, la propriété intellectuelle est une forme de coercition. De nombreux libéraux sont donc pour la disparition des brevets.

    Je ne m’attarde pas sur vos paragraphes concernant la propriété du sol qui sont hors sujet.

    Poursuivons et examinons votre description du système anti-capitaliste. Je vous cite : "Robinson expliqua à Vendredi qu’ils disposaient d’un outillage commun dont ils devraient se partager l’usage."

    Mais dites moi, c’est idyllique... Ni violence ni coercition... Les riches donnent leurs biens volontairement aux pauvres... C’est vraiment génial le NPA !
    Savez vous mon cher Abseby que dans ce cas, l’anti-capitalisme est tout à fait compatible avec le libéralisme. Car si les libéraux sont opposés au communisme en tant que système étatique imposé, ils ne sont pas opposés au collectivisme choisi. Le Kibboutz, forme de communauté intentionnelle où il n’existe pas de propriété individuelle, est ainsi parfaitement conforme à l’éthique libérale puisqu’on peut le quitter librement.

    Mais vous ne ferez croire à personne que l’extrême gauche anti-capitaliste se fonde sur le partage volontaire.

    L’extrême-gauche anti-capitaliste je vais vous dire ce que c’est :

    Un jour Vendredi se dit qu’il pourrait bien se passer de Robinson. Il lui met un couteau sous la gorge et lui dit : "donne moi tes outils ou je t’égorge". Robinson se défend et meurt. Vendredi s’empare des biens de Robinson et s’aperçoit au bout de quelque mois qu’il faut les entretenir. Il ne sait pas comment faire. Les outils se détériorent peu à peu et, au bout de quelques mois Vendredi se retrouve à produire à mains nues 10% de ce que produisait Robinson. Les revenus de Vendredi passent donc de 40 à 10. et ceux de Robinson de 60 à 0. L’économie de l’île à perdu la moitié de ses habitants et 90% de sa production.

    C’est ça le NPA.
     

    Cordialement.

     



  • alcodu 25 août 2008 18:08

    Cet article illustre à merveille l’éditorial de Philippe Val, paru il y a un peu moins d’un an dans Charlie Hebdo.

    "Désormais, on n’a donc plus le choix qu’entre plusieurs types de droite :

    - L’extrême droite, dont l’hostilité à l’Amérique, à la mondialisation, à Israël, le flirt avec l’islamisme et l’amour de l’authenticité locale fournissent un certain nombre de points communs avec l’extrême gauche.

    - La droite au pouvoir, inutile de s’étendre puisqu’il suffit d’ouvrir la télé, la radio ou un journal pour entendre sa voix à tout moment.

    - La droite modérée, ou gentille, incarnée par le PS royalisé.

    - Et enfin l’extrême gauche, que son obsession antilibérale autorise de plein droit à figurer dans le cor­tège de la droite."



  • alcodu 8 août 2008 18:59

    Cet article est une intéressante manifestation de l’allergie française actuelle au capitalisme financier.
    On y retrouve une partie des poncifs et des idées toutes faites de la grande majorité de nos compatriotes (de gauche ou de droite) sur ce sujet.

    A tous ceux qui veulent vraiment se documenter sur le fonctionnement du capitalisme financier et sur le marché des capitaux, je vous conseille de lire le grand méchant marché

    C’est un petit livre bien fait et très accessible qui démonte à peu près toutes les idées reçues sur ce sujet.

    Présentation de l’éditeur
    Les Français sont allergiques au marché. Sondages d’opinion et paroles d’experts le confirment dans une belle unanimité : le capitalisme financier est vécu comme une source insupportable d’aliénation et d’inégalités, il détruit l’économie et la société. Ce sentiment de défiance crée un malaise profond chez nos compatriotes et les singularise dans le concert des nations.
    Or, ce livre en fait l’éclatante démonstration, certains lieux communs du discours anti-capitaliste sont faux et doivent être dénoncés comme tels. Partout, le développement financier est un accélérateur de croissance. Les marchés n’induisent pas la myopie industrielle pour laquelle on les blâme, mais permettent au contraire le financement de projets de longue haleine. La finance n’est ni l’ennemie de l’emploi, ni celle de l’égalité si chère à nos concitoyens.
    Pour décrypter la signification de ce malaise, un détour par l’histoire de notre pays s’impose. Contrairement à une idée répandue, la France n’était pas prédisposée à l’anti-libéralisme. C’est le succès mal interprété des Trente Glorieuses qui a nourri l’illusion qu’un "autre capitalisme " serait possible. Notre économie reste largement structurée par l’héritage de l’après-guerre. La libéralisation des années 1980, stoppée en rase campagne, a donné naissance à un capitalisme hybride et schizophrène : un patronat hésitant entre sa loyauté au pays, aux actionnaires ou aux salariés, des actionnaires en majorité étrangers et qui ne représentent pas une force politique. Pour rendre au capitalisme sa légitimité, il faut faire des Français les acteurs à part entière d’un capitalisme financier dont ils doivent être les premiers bénéficiaires.




  • oladuc 14 juillet 2008 23:08

     En tant que libéral je suis effectivement pour le Droit de se séparer lorsque l’une des deux parties ne souhaite plus prolonger un contrat. Pour contracter il faut le libre agrément des deux parties.

    Toute prétendue Loi qui prétend forcer quelqu’un à contracter contre son gré est assimilable à de l’esclavage.

    Le droit au licenciement devrait être reconnu comme un principe fondamental et supérieur du droit du travail. - Le divorce est un devenu un droit fondamental au regard du mariage. - L’avortement est un droit fondamental de la femme à disposer de son corps. - De la même manière, la séparation entre l’employeur et l’employé devrait être parfaitement libre et réciproque.

    Il n’y a là absolument rien "d’immoral". Un employé à le Droit de quitter une entreprise du jour au lendemain parce que la "tête de son patron ne lui revient pas" ou parce qu’il a trouvé mieux ailleurs. Il n’y a rien à redire à cela.

    En fait ce qui est amusant dans ce message c’est de voir la "gauche" défendre, en droit du travail, des positions exactement semblables à celles de l’église Catholique et de la droite réactionnaire sur la famille et la procréation.

    La logique est la même : Pour favoriser le mariage et la famille il faut interdire le divorce - Pour favoriser la vie et les naissances il faut interdire l’avortement et la contraception - Pour favoriser l’emploi il faut interdire les licenciements.

    C’est ainsi qu’on peut vraiment prendre conscience du déclin idéologique de la vieille "gauche" qui est devenue une authentique force réactionnaire.

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