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alcodu

Je suis libéral avec une sensibilité et des préoccupations de gauche.
J’ai été élu pendant un an au Conseil National du parti Alternative Libérale sur la liste : gauche libérale.
J’ai été candidat aux élections européennes en Ile de France.
J’anime depuis 2003 la Gauche Libérale, association qui vise à faire renaître une véritable pensée de gauche, c’est à dire basée sur les Droits de l’Homme (libéraux) de 1789.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/08/2008
  • Modérateur depuis le 22/12/2008
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Derniers commentaires



  • alcodu 19 octobre 2008 21:33

    D’accord avec cet article auquel j’apporterais les précisions sémantiques suivantes :

    Le président Sarkozy, les membres du gouvernement et les délinquants de banlieue ont ceci en commun : ils exigent qu’on les respecte, sous peine de rétorsion et de violence.

    Tu m’as manqué de respect .... s’écrient les outragés d’un ton menaçant (et à la deuxième personne).

    Or le respect ne peut pas s’exiger. Il ne peut que se mériter.

    On mérite le respect, on est digne de respect, on inspire le respect mais on n’exige pas le respect.

    Si on en vient à exiger le respect c’est très probablement parce qu’on ne l’inspire pas.

    Exiger le respect c’est un aveu de faiblesse et c’est déjà le début de l’intolérance.

    Le gouvernement français devrait méditer cette leçon : le meilleur moyen d’être respecté c’est d’être respectable. Pour que l’hymne national français ne soit pas sifflé il faut que l’Etat-Nation français soit respectable.
    Par ailleurs lorsque ceux qui sifflent ne sont eux même pas respectables, il n’y a aucune raison de s’offusquer.

    www.gaucheliberale.org



  • alcodu 19 octobre 2008 12:12

    Voici un texte de Vincent Benard, président de l’institut Hayek.
    La crise actuelle est bien une crise du Keynesianisme et c’est l’intervention de l’Etat qui a causé la catastrophe.

    1. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait créé un oligopole financier (Fannie Mae et Freddie Mac), forcé pour des raisons politiciennes de racheter en masse des prêts de qualité très médiocre, hors de toute considération économique.

    2. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait pu faire croire à des pauvres qu’il les aidait en votant des lois obligeant les banques à leur prêter de l’argent hors de tout critère habituel de prudence.

    3. Dans une société libérale, jamais les propriétaires installés n’auraient pu, via leurs mairies, ériger des barrières réglementaires toujours plus hautes à la construction de nouveaux logements, par des lois de zonage qui ont fait exploser les prix immobiliers et artificiellement gonflé de 4 000 milliards de dollars la bulle que l’on sait.

    4. Dans une société libérale, jamais les dirigeants de banques n’auraient cru pouvoir compter sur la garantie de l’état et sur l’argent du contribuable pour couvrir leurs fautes, sans payer à titre personnel un prix très lourd pour leur irresponsabilité, voire leur malhonnêteté. Les établissements financiers auraient dû organiser d’eux-mêmes et sur leurs fonds propres la garantie des déposants des établissements déficients.

    5. Dans une société libérale, aucune administration, aucune majorité politique ne pourrait exonérer certaines entreprises (comme Fannie Mae, Freddie Mac et leurs dirigeants, ou certaines banques d’affaire) des obligations nées du droit commun sous prétexte que cela arrange tel ou tel politicien.

    6. Dans une société authentiquement libérale, les taux d’intérêts ne pourraient pas être manipulés par des élites déconnectées des réalités économiques. Le prix de l’argent ne pourrait être que le reflet de l’offre et de la demande de moyens de paiement, et ne pourrait indéfiniment rester artificiellement sur ou sous-évalués, limitant, voire empêchant la formation de bulles spéculatives.

    7. Dans une société libérale, le législateur se ferait un point d’honneur de ne pas taxer abusivement la réussite, ce qui permettrait de fonder notre développement sur la saine accumulation de capital, et non sur le développement de bulles de crédit successives.

    La conclusion n’est pas mal non plus :

    Tous ces facteurs qui ont déclenché, amplifié ou propagé la crise sont nés des interventions étatiques sur l’économie, les marchés financiers, le marché immobilier. Sans cette intrusion constante des états dans la vie des marchés les plus importants pour nos vies, la crise des subprimes n’aurait tout simplement jamais pu se produire.

    Alors par pitié, messieurs et mesdames les statolâtres, prétendre que seul l’état peut aujourd’hui nous sauver des maux provoqués par l’étatisme n’est pas seulement risible, c’est se rendre complice d’une escroquerie intellectuelle envers les populations, et favoriser la prise de décisions politiques qui ne feront qu’amplifier le désastre.



  • alcodu 18 octobre 2008 17:21

    Cher futur libéral Proudhon,

    Pour votre information Fannie Mae et Freddie Mac sont des institutions publiques qui sont devenues privées. C’est Johnson qui a privatisé Freddie Mae, C’est Nixon qui a créé Freddie Mac.
    Le fait de les rendre privées, tout en les contrôlant en plaçant des politiciens à leur tête, permettait de "sortir" leurs engagements comptables des dettes de l’Etat américain. Pratique pour continuer à s’endetter par ailleurs.

    Ces deux entités bénéficient d’un étrange statut de "Gouvernment Sponsored Enterprise" qui leur permet d’avoir des engagements hors bilan (!) et de ne pas respecter les règles de fonds propres imposées aux banques privées (! !).
    Par ailleurs elles ont été placées sous la tutelle du HUD (organisme d’Etat) en 1993.

    Mais bien entendu l’Etat américain n’a rien à voir là-dedans, c’est évident.




  • alcodu 18 octobre 2008 17:02

    @ Proudhon

    Intéressant le pseudo de Proudhon.

    Savez vous, cher Proudhon que votre illustre homonyme est devenu libéral à la fin de sa vie et qu’il a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet ?

    Cela devrait vous faire réfléchir.
    .
    www.gaucheliberale.org



  • alcodu 18 octobre 2008 16:21

    Cet article utilise un artifice courant dans le monde politique qui est de faire semblant de tenir les faits pour acquis et de s’intéresser à la pseudo morale qu’il faudrait en tirer.

    Cela évite de discuter des faits eux mêmes, à savoir la crise financière et ses causes réelles.

    S’ensuivent les interminables et toujours aussi niaises considérations sur le "néocapitalisme" et sur les "projets de civilisation" (constructivistes et imposés bien entendu), sur "la recherche du profit, la valeur de l’argent, et le règne de l’image, du paraître, au détriment des valeurs humaines et spirituelles".

    Bref la tarte à la crème habituelle qui sert à la mafia étatique à augmenter ses prélèvements, son pouvoir et sa main-mise sur les richesses de la planète.

    A la fin de l’article l’auteur révèle d’ailleurs clairement ses intentions dirigistes et coercitives , curieux pour quelqu’un qui se prétend humaniste, mais qui manifestement ne croit pas en l’Homme libre, celui qui dans toutes les civilisations a cherché à aider son prochain quand le carcan étatique ne le lui interdisait pas.

    Les élites morales, ceux qui détiennent la Bonne Morale, celle qui va tous nous sauver malgré nous, servent donc toujours le même discours sans se préoccuper des faits qui sont eux-mêmes très dérangeants pour leur théories.

    Car contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
    Les causes profondes de la crise actuelle se trouvent avant tout dans les délires de l’Etat américain et certainement pas dans la folie des marchés. Ce sont l’Etat et les politiciens américains qui ont incités et même obligé les banques à émettre des "subprimes" pour aider les américains pauvres à devenir propriétaires. Car pour les politiciens américains, le taux d’accession à la propriété des ménages pauvres et des minorités ethniques est un sujet hautement sensible. Un politicien qui veut faire carrière doit augmenter ce taux. C’est pourquoi dès 1995 les dirigeants du HUD (US Department of Housing and Urban Development) obligent les deux anciennes agences d’Etat Fannie Mae et Freddie Mac à financer 42 % de prêts "subprime", c’est-à-dire de prêts à risque ! Ce taux atteindra 56% en 2004 pour un montant d’engagements de 5000 milliards de dollars !

    Par ailleurs, partout dans le monde les mafias étatiques ont pris le contrôle du sol et monnayent à prix d’or les possibilités de construction. Sauf dans quelques ilots libéraux, il devient impossible de construire légalement. D’où la multiplicité des zones de non-droit, bidonvilles dans les pays pauvres et zones urbaines concentrées et hors de prix dans les pays riches.
    La bulle immobilère est intégralement liée aux droits du sols restrictifs régis par des Etats-nations arrogants.

    Les adorateurs de ces Etats-nations se permettent d’accuser la "mondialisation libérale" de tous les maux qu’ils provoquent (c’est pratique), et en plus ils prétendent donner des leçons de morale au monde.

     

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