BABAYAYA : « Oui mais voilà, vous avez vu le coeur du batiment ? et
comment étaient enrobés les proflés métalliques ? et de plus l’amiante qui
couvrait tout ça ? »
Vous devriez
vous renseigner sur les Tours Jumelles avant d’affirmer çà. L’amiante n’était
pas omniprésent, loin de là, et surtout pas au niveau des impacts et des
incendies.
Et voici c e que
dit un article de Le Moniteur du 6 avril 2005 au sujet des protections
ignifuges :
Selon un
rapport du très officiel Institut national des normes et de la technologie (NIST),
les tours jumelles du World Trade Center ne se seraient pas effondrées après
avoir été percutées par les avions kamikazes le 11 septembre 2001 s’il n’y
avait pas eu des défaillances au niveau du système d’isolation anti-incendie.
Les conclusions du NIST – un institut dépendant du
département du Commerce américain qui a lancé une enquête présentée comme la
plus précise sur l’analyse des défaillances dans la construction des tours
jumelles - n’accablent pas les architectes ni les bâtisseurs du World Trade
Center. Selon ce rapport, l’impact structurel des avions
et les multiples incendies qui ont suivi, provoqués par le kérosène qui s’est
échappé des appareils, n’expliquent pas à eux seuls l’effondrement des tours. "Malgré l’impact des avions et les incendies
sur plusieurs étages causés par le kérosène (...), les tours ne se seraient
certainement pas effondrées si le système anti-incendie ne s’était pas disloqué
en certains endroits« , a expliqué Shyam Sunder, un enquêteur du NIST.
»Les deux tours se sont effondrées parce que le système de protection
anti-incendie a été défaillant" a-t-il ajouté. Si le système d’isolation anti-incendie avait
résisté, les incendies n’auraient pas fragilisé les éléments principaux des
constructions qui ont fini par s’écrouler, a-t-il expliqué. De nouveaux
systèmes de protection anti-incendie devront être mis au point, a ajouté Shyam
Sunder. Rappelons que comme pour tous les ouvrages de
cette époque, la protection incendie était constituée d’un flocage fibreux qui
n’a pas résisté au souffle causé par la déflagration. Des enduits projetés ou
des peintures intumescentes auraient sans doute été plus efficaces.
Ces conclusions font suite à celles de plusieurs
autres rapports officiels qui affirmaient que les tours auraient pu résister à
l’impact des avions, mais que l’intense chaleur née de la combustion du
kérosène avait affaibli et tordu les poutres de structure en acier. Il y plusieurs mois, le directeur du NIST, Arden
Bement, avait déclaré à la suite des premiers éléments d’enquête que son
institut allait émettre des recommandations afin de faire évoluer les normes
anti-incendie.
Kane85 : « Je n’ai pas de commentaire car ne suis experte en rien mais
j’aimerais qu’on m’explique comment une femme a pu se tenir debout et attendre
des secours dans une zone réputée si chaude que c’est de cet endroit que les
structures ont lâché !
On connait le nom de cette
femme : Edna Cintron. Elle fait partie des victimes du 911 car elle n’a pu
être sauvée... »
Robin :
« A quoi sert
aussi ces milliers d’avions de chasse coûteux et ses pilotes incompétents qui
laissent tranquillement se balader 4 avions civils pendant plus d’une heure et
demie sur un territoire et dont l’un d’entre eux se dirige sur le pentagone
après s’être permis le luxe de faire un crochet sur une aile en réfection (ils
sont gentils finalement ces terroristes) ».
Les
conspirationnistes affirment que le NORAD (North American Aerospace Defense
Command) s’est délibérément abstenu d’intervenir le 11 septembre 2001.
Vidéo « Loose Change Final Cut » : « De septembre
2000 à juin 2001, la FAA (Federal Aviation Administration) a fait décoller
d’urgence des avions de chasse pour intercepter à 67 reprises des avions
errants. Les interceptions sont une routine et se produisent habituellement
dans les 10 mn à partir de signes d’anomalies tels que : perte de contact radio
et du signal du transpondeur, ou déviation de la trajectoire. » Ces propos ont
l’air convaincants. Mais leurs réalisateurs omettent de préciser un détail important
: parmi ces 67 décollages réalisés dans les 12 mois précédant le 11 septembre
2001, aucune de ces interceptions n’a eu lieu au-dessus du sol des États-Unis.
Ces 67 missions (dont juste une fraction pour des interceptions effectivement
réalisées) étaient consacrées à des avions s’aventurant dans des zones
identifiées de défense aérienne offshore.
Durant les années 90, une seule mission
d’interception a été réalisée à l’intérieur du territoire américain, pour le
jet privé du champion de golf Payne Stewart, le 25 octobre 1999 (jet dont la
dépressurisation a fait perdre connaissance à tous les occupants de l’avion,
qui a poursuivi son vol en pilotage automatique jusqu’à épuisement du carburanthttp://en.wikipedia.org/wiki/1999_South_Dakota_Learjet_crash). Ce cas
révèle les limites en termes de rapidité d’interception des avions le 11
septembre 2001, dont les détournements ont été initiés à l’intérieur des
frontières des États-Unis.
Et que dire de l’affirmation selon laquelle des
interceptions se produisent habituellement « dans les 10 mn » ? Les
réalisateurs de « Loose Change Final Cut » n’indiquent aucune source de cette
affirmation, sans doute parce qu’ils ne veulent pas faire connaître à leur
public la nature de cette source. La même affirmation est également faite un
par David Ray Griffin, qui est présenté en tant que expert pour « Loose Change
». Dans son livre « Omissions et manipulations de la Commission d’enquête »,
Griffin mentionne « un document de 1998 avertissant les pilotes que tout avion
ayant un comportement suspect est susceptible d’avoir deux avions de combat à
ses trousses dans les 10 mn » (pages 140-141 de la version anglaise). Dans les
notes de bas de page, Griffin raconte que ce « document » est cité dans le
livre « The War on Freedrom », qui lui-même renvoie à un autre document. En
consultant ce fameux « document », on s’aperçoit qu’il s’agit d’une notice
d’utilisation du logiciel de simulation ATCC (Air Traffic Control Center), et
non d’un document officiel du gouvernement.http://www.xavius.com/080198.htm. Bien
qu’ATCC se présente lui-même comme une « simulation tout à fait réaliste », il
précise également clairement que cette information « ne reflète pas les
pratiques courantes de la FAA ». Le fait que les réalisateurs de « Loose Change
» et David Ray Griffin tirent leurs « informations » d’un jeu vidéo plutôt que
d’un document officiel du gouvernement montre leur manque de sérieux.
Dans ses publications, David Ray Griffin cite
également des propos de porte-paroles du NORAD : « A partir du moment où la FAA
détecte une situation anormale, cela prend une minute pour contacter le NORAD.
Et le NORAD peut faire décoller d’urgence des avions de chasse en quelques
minutes vers n’importe quel endroit des USA ». Mais deux de ces citations ont été
données après le 11 septembre 2001 (la première en octobre 2001, la deuxième en
janvier 2002). Elles se réfèrent au temps pris par les avions pour décoller
d’urgence, pas au délai d’interception.http://www.slate.com/id/2060825
La seule interception à l’intérieur des frontières
US pouvant servir d’indicateur est celle du jet de Payne Stewart, qui a
nécessité 76 mn. Le 11 septembre 2001, les durées entre les premiers signes des
détournements des avions et les crashs sont les suivantes : - Vol 11 : 32 mn - Vol 175 : 16 mn - Vol 77 : 43 mn - Vol 93 : 35 mn
Ainsi, ces 4 détournements ont atteint leur cible
ou se sont écrasés dans un délai nettement inférieur à celui du derniers cas
d’interception répertorié à l’intérieur du territoire des USA.
Robin : « Pas
un mot évidemment du travail du chercheur Niels Harrit (parmi d’autres) et
de son équipe qui ont trouvé de la nanothermite dans les tours. »
Jérôme Quirant a,
bien au contraire, longuement réagi aux travaux de Niels Harrit sur des forums
et sur son site.
Quant à la tragicomédie de la
nanothermite, elle a connu de nouveaux rebondissements assez hilarants ou
consternants (c’est selon...), qui m’ont conduit à actualiser le document
qui critiquait l’article de Niels Harrit et Steven Jones. Rappelons
pour mémoire : (d’autres
liens sont à disposition dans la critique de l’article sur http://www.bastison.net/RESSOURCES/Critique_Article_Harrit.pdf)
+ La rédactrice en
chef a démissionné en indiquant qu’elle n’avait jamais eu connaissance de
l’article, qu’il n’aurait jamais dû paraître…
+ Son successeur,
après m’avoir confirmé par mail qu’il ne pouvait pas croire que cet article
ait subi un processus de relecture normal, a lui aussi démissionné…
+ La revue concernée
n’a plus rien publié depuis plus de 18 mois, discréditée jusqu’à un point de
non retour auprès des scientifiques du domaine par cette histoire
rocambolesque…
+ Niels Harrit a
reconnu lui-même qu’il ne connaissait pas grand chose aux tests pratiqués !…
+ Des erreurs
invraisemblables se sont glissées dans les protocoles expérimentaux,
notamment l’utilisation d’air ambiant en présence de produit carboné…
+ Pour justifier
cette erreur de lycéen, les auteurs ont raconté partout sur le net que
l’article de Tillotson ayant servi de référence pour leurs travaux était basé
sur des tests sous air ambiant. C’est faux : j’ai pu lire les mails de deux
personnes (pas une, deux !) qui confirment que ces tests ont été réalisés
sous azote pur…
+ Nous savons
maintenant comment cet article a pu paraître : les auteurs ont suggéré
eux-mêmes des truthers pour la relecture de leurs travaux
(quelle honnêteté intellectuelle !), comme le professeur David Griscom qui se
vante (en plus !!) d’avoir écrit douze pages de critiques sur l’article…
C’est du jamais vu ! Je puis assurer le lecteur qu’à partir de deux pages de
commentaires, un reviewer normalement constitué s’arrête et
renvoie les auteurs à leurs chères études…
+ Depuis 2006 (!),
Steven Jones, l’homme qui a vu Jésus chez les Mayas, la fusion
froide, n’arrive pas à lire un
simple graphique (x,y) du NIST ou soupçonne les américains d’avoir déclenché le tremblement de
terre d’Haïti, clame partout qu’il va donner des échantillons à des labos
indépendants… Les promesses rendent les enfants joyeux !
+ Frédéric
Henry-Couannier, que l’on ne peut taxer d’être ’pro-VO’, a indiqué lui-même
que les expériences proposées par les auteurs n’étaient pas reproductibles
malgré 4 sources de poussière différentes !
Bref, de cet article il ne reste rien,
décomposé au fil du temps... en poussière.
JL : « Admettons
que ces immeubles souffraient d’un défaut de construction, sans compter qu’ils
étaient probablement très « amiantés », comme tous les immeubles de
cette époque. »
Bien que
l’amiante fut choisi initialement pour le WTC, son usage a été restreint en
1970, après son application uniquement dans la tour Nord jusqu’au 38è étage. Et
jusqu’en 2001, le désamiantage a été réalisé sur la moitié de ces étages. Lors
d’un recours engagé en vain contre ses assureurs, le Port Authority avait
estimé le coût total des travaux à 200 millions de dollars.
Suite à l’attentat de 1993, la réparation du WTC a
coûté plus de 500 millions. Celle du building Verizon, endommagé par la chute
du WTC7, s’est élevée à 1,2 milliards.
Quant au WTC1, le coût de désamiantage de 200
millions s’avérait nettement supportable, vu sa rentabilité énorme.
JL : « Comment
faire payer les contribuables ou les assurances ? L’occasion d’un attentat
prévu était très tentante. »
La couverture
contre le terrorisme contractée par Larry Silverstein était la norme dans les
contrats d’assurance « tous risques », même avant 1993 pour le WTC. Le
doublement des indemnités n’a rien à voir avec une supposée clause particulière
pré-11 septembre 2001. Les 4,6 milliards qui lui sont dus ne couvrent pas le
montant total de reconstruction du site, estimé actuellement à 7 milliards
minimum. En résumé, Larry Silverstein n’a tiré aucun profit des attentats, bien
au contraire.
Pour couvrir le reste des coûts de reconstruction,
l’Etat de New-York a alloué au site du WTC 3,4 milliards de dollars en Liberty
Bonds. En contrepartie, Larry Silverstein a cédé à l’Autorité Portuaire ses
droits sur la Tour Liberté et la Tour 5.
Même si des partisans de la théorie du complot se
plaisent à affirmer que le WTC était un gouffre financier avant le 11 septembre
2001, et que Larry Silverstein a réalisé des bénéfices substanciels lors de sa
destruction, rien ne saurait être plus éloigné de la réalité.