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François Hollande - Pensées

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  • atmos atmos 23 septembre 2012 21:10

    « Le droit au mariage et à l’adoption pour tous » principalement pour résoudre le problème des enfants naturels élevés par des couples de femmes, et devenant orphelins ? N’est-ce pas une solution disproportionnée ?
    Faisons plus utilement une loi qui engloberait ce cas particulier sans s’y limiter. Une loi qui reconnaîtrait un statut légal de parrain ou de marraine. En cas de décès du dernier parent légal, ce parrain, cette marraine se verrait confier l’orphelin.

    Pour ce qui est de la réticence supposée des services sociaux à confier des enfants à des couples d’hommes, j’ai de sérieux doutes. Je soupçonne qu’au contraire on établira une discrimination positive en leur faveur, afin qu’ils aient une chance d’être « servis ».
    N’oublions pas non plus que les enfants, dans notre merveilleux paradis mondialisé, ça s’achète comme n’importe quelle autre marchandise. Le droit à l’adoption pour tous ne fera qu’étendre cette pratique pour le moins contestable. Les couples d’hommes disposant de quelques moyens financiers, pourront très facilement aller à Haïti, à Madagascar et je ne sais où, et obtenir un enfant, vrai orphelin ou fabriqué expressément pour l’exportation.

    Par ailleurs, je ne nie pas la motivation des couples homosexuels désirant adopter, ni leur détermination à bien faire. Mais cela ne suffit pas, il faut avant tout prendre en compte l’intérêt de l’enfant. Toute la question est donc de savoir s’il est indifférent pour un enfant de grandir au sein d’une famille homosexuelle ? Je suis persuadé que non.
    Pour faire court, je crois qu’un enfant a besoin de repères clairement établis pour construire son identité sexuelle, pour devenir un homme ou une femme s’acceptant comme tel. Il est pour moi évident que les couples homosexuels ne sont pas le meilleur moyen de lui donner ces repères.

    Ce « droit à l’adoption pour tous » nous est présenté comme un progrès. Ce progrès je ne le perçois pas. Pour une Société, une manière de progresser est de mieux prendre soin des plus faibles. Ça ne sera pas le cas ici. Au contraire, ce sera une régression vers la satisfaction de l’égoïsme de quelques-uns au détriment des plus faibles, les orphelins.



  • atmos atmos 21 septembre 2012 23:08

    Toute l’argumentation en faveur de l’adoption par les couples homosexuels se résume à ceci : les couples homosexuels désirent adopter, donc ils ont droit d’adopter. CQFD.
    Ce n’est pas plus compliqué que ça : le désir comme justification suffisante de la satisfaction immédiate de ce désir. Fin de la discussion. Circulez citoyens, y a plus rien à voir.

    Hé bien si, il y a quelque chose à voir, car ce « raisonnement » absurde réduit l’enfant à une quantité négligeable, jusqu’à nier son statut de sujet pour en faire un simple objet de désir, et finalement un produit de consommation courante.
    C’est mettre sur le même plan le puéril mais tolérable : « Je veux un IPhone5, donc j’ai droit à un IPhone5 tout de suite, sinon je trépigne », avec l’intolérable : « Je veux un orphelin, donc j’ai droit à un orphelin tout de suite, sinon je trépigne ».
    Non, un être humain ne doit jamais, en aucun cas, être assimilé à un objet.
    On fera remarquer qu’un orphelin en bas âge peut difficilement exprimer sa volonté. Certes, mais pour autant, cela ne fait pas de lui un objet à disposition des adoptants. Cela fait de lui un sujet que la Société a le devoir de protéger de son mieux.
    Jusqu’à présent, la Société a choisi pour ses orphelins de leur donner des familles se rapprochant le mieux de la famille naturelle, composée d’un homme et d’une femme parents génétiques de leurs enfants. Parmi les candidats à l’adoption, la Société retenait les familles qui paraissaient les plus conformes à ce modèle qui a prouvé sa validité. En agissant ainsi, la Société choisissait sagement la voie de la moindre complication pour l’enfant.
    Dans le cas de l’adoption homo-parentale, c’est au contraire la déraisonnable voie de la complication maximale qu’on imposera à l’enfant. Ce sera jeter l’enfant dans la piscine en lui recommandant d’apprendre très vite à nager. Il garde la tête hors de l’eau ? Excellent. Il boit la tasse ? Qu’il fasse un effort. Il coule ? C’est regrettable, mais enfin, ses homo-parents avaient droit à un enfant, alors désolé... le prochain barbotera peut-être mieux.

    Si elle avait encore un peu de courage, la Société s’opposerait fermement à cette aberration. Pourtant elle n’en fera rien. Tétanisés par des décennies de bien-pensance oppressante, les gens de bonne volonté qui en composent la majorité se tairont une fois de plus, de peur que ne s’abattent sur eux les qualificatifs sidérants tels que réacs, cathos intégristes, homophobes, fachos, jusqu’à l’ignominieux fans de Michel Sardou ! Et puis après tout, n’a-t-elle pas raison cette minorité qui monopolise les médias ? Elle parle si fort.
    Alors cette loi qui marche sur la tête passera, mieux qu’une lettre à la poste. Ce qui est dans l’ordre des choses pour un pays qui marche sur la tête depuis si longtemps.



  • atmos atmos 18 septembre 2012 23:02

    @EricB

    J’espère que vous ne prendrez jamais un avion dont les concepteurs n’auraient pas tenu compte des lois de la Nature. Si par malheur ça devait vous arriver, je vous conseille vivement d’emporter avec vous un parachute conçu selon les lois de la Nature. Ça pourrait vous être utile pour ne pas finir comme le pauvre Barratier.



  • atmos atmos 18 septembre 2012 22:33

    @Romain Desbois

    ...et pour les handicapés blancs stériles gauchers rouquins collectionneurs de boîtes de camembert, alors là plus question de discuter de droit à l’adoption, ce sera l’euthanasie directe, parce qu’être anormal à ce point c’est vraiment se foutre de la gueule du monde !

    Sérieusement, il est vrai que j’aurais pu éviter ces termes ambigus et inutilement choquants que sont normaux ou anormaux. J’aurais surtout dû être plus explicite et écrire parents à l’identité sexuelle dans la norme ou en dehors de la norme. Car c’est bien d’identité sexuelle qu’il s’agit, pas d’autre chose ; cette identité sexuelle qui nous est si essentielle et qui est à la base de mon raisonnement.

    Je pars de la simple constatation que les garçons ne sont pas des filles et inversement, et que les parents sont un modèle déterminant pour les enfants.
    Il s’ensuit que :
    - Pour son équilibre psychologique, il vaut mieux pour un enfant que son identité sexuelle soit univoque et en accord avec la tendance naturelle générale de notre espèce.
    - Pour construire cette identité sexuelle non problématique, le mieux est que ses parents aient eux-mêmes des identités sexuelles univoques et en accord avec la tendance naturelle générale de notre espèce.
    - Pour construire cette identité sexuelle non problématique, le pire est de lui donner pour parents deux hommes qui ne savent pas trop s’ils sont des hommes ou des femmes, ou deux femmes qui ne savent pas trop si elles sont des femmes ou des hommes.

    J’en conclus que l’adoption par les couples homosexuels est une expérimentation insensée, pratiquée non sur des objets, mais sur des êtres humains, et qui aura une issue désastreuse pour les enfants adoptés.

    La légalisation de cette expérimentation n’est d’ailleurs pas étonnante. C’est un effet logique de l’idéologie libérale-libertaire dominante qui nous incite à satisfaire immédiatement nos désirs sans nous soucier des conséquences, qui fait de l’autre un objet de plaisir ou de profit. Il faut que cette idéologie ait profondément pénétré la cervelle des gens pour qu’en entendant parler de droit à l’adoption pour tous, ils ne s’interrogent pas davantage que s’ils entendaient parler de droit à une paire de tongs pour tous.

    Je refuse absolument cette chosification de l’être humain. C’est pourquoi dans cette affaire je suis persuadé qu’il faut se préoccuper avant tout des enfants, quitte à contrarier les exigences irresponsables de certains.



  • atmos atmos 16 septembre 2012 15:33

    Ma mère, Dieu, homophobie... Ah là là misère, tout de suite les gros mots.

    Bon, je vais essayer de préciser ma pensée, à tout hasard :
    L’homosexualité n’est pas contre nature puisque les homosexuels ne choisissent pas de l’être, puisqu’ils sont naturellement attirés vers les personnes de même sexe. Mais puisque les homosexuels sont une très faible minorité, ils sont des exceptions à la règle générale de la nature ; exception naturelle si vous voulez, mais exception quand même. Ils s’écartent de la norme et sont donc, au sens propre, anormaux.
    Personnellement, cette anormalité ne me gêne en rien. J’ai mieux à faire que de songer à l’usage que mes contemporains font ou ne font pas de leur trou de balle et autres parties de leur anatomie. Mais ce n’est pas la question. La question est de décider quels parents nous devons souhaiter pour un enfant. Devons-nous choisir des parents normaux (ou, si ce terme vous effarouche, dans la norme), un homme et une femme hétérosexuels, références indispensables pour que l’enfant puisse se situer normalement et naturellement en tant que rejeton d’une espèce sexuée ? Ou bien devons-nous choisir des parents anormaux (ou, si ce terme vous fait mal aux yeux, hors de la norme), qui ne pourront être aucune de ces deux références indispensables ? Quel type de foyer satisfera au mieux les attentes normales et naturelles des enfants ?
    Vous connaissez ma réponse, elle est dictée pas ce truisme : oui, il y a un prix à payer pour mépriser les exigences de la Nature, et en l’occurrence, ce sont les enfants adoptés par les couples homosexuels qui paieront la note.

    C’est mieux comme ça ? Non ? C’est pire ? Ah bon. Tant pis.
    D’ailleurs pourquoi vous fatiguer à discuter avec les vilains mal-pensants ? Votre noble cause triomphe. Un lobby non représentatif de quelques centaines de personnes a réussi à imposer ses vues à des dizaines de millions de clampins amorphes. Trois sondages bidonnés auront suffi pour que cette majorité ovine se persuade qu’il ne lui manquait plus que « le mariage et l’adoption pour tous » pour que sa félicité ne connaisse plus de limite. Encore quelques semaines à patienter et la France va enfin devenir un pays moderne.

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