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  • BMD 1er mai 2007 22:30

    Je ne vois pas en quoi le développement de l’éolien, sauf à développer le petit éolien personnel qui est extrêmement coûteux au kWh et peu efficace empêchera le développement des lignes à haute tension, puisque les grosses éoliennes seront concentrées dans les zones de vent les plus favorables ; et l’on aura en plus les pylônes des éoliennes. Quand au développement mondial du nucléaire, il est bien sûr limité par les quantités d’uranium disponibles tant que la surgénération ne sera pas banalisée( il y a aussi le thorium) et par les capacités technologiques des différents pays. Les pays capables de gérer actuellement correctement le nucléaire civil sont ceux qui exploitent depuis longtemps des centrales nucléaires et représentent largement plus de la moitié de la population mondiale ( Chine, Inde,Europe, Etats-Unis,Pakistan, Russie,Brésil, Argentine, Afrique du Sud et quelques autres encore). Les projets sont devenus très nombreux y compris dans des pays qui ne figurent pas dans la liste ci-dessus, et cela se voit dans le cours de l’uranium qui a été multiplié par 6 depuis 2003.



  • BMD 1er mai 2007 22:10

    @Monsieur Cabanel, il y a certes d’importantes quantités de charbon en profondeur, mais il y a environ 25 ans que l’on a abandonné l’espoir d’en tirer partie par gazéification : cette méthode, qui consiste à envoyer de l’oxygène et de la vapeur d’eau pour produire de l’oxyde de carbone et de l’hydrogène dans les couches de charbon par des puits de type pétrolier, consomme plus d’énergie qu’on en récupère. On prend également le risque d’envoyer dans l’atmosphère de l’oxyde de carbone, très dangereux, et de l’hydrogène, car les formations où se trouvent es couches de charbon sont le plus souvent poreuses et faillées. Quant aux réserves de charbon classiques,elles sont de qualité très inégales et comptabilisées de manière très hétérogènes :à titre d’exemple, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine sont considérées comme ayant des ressources importantes. Pourtant les mines allemandes vont être bientôt fermées car les conditions d’exploitation y sont devenues très difficiles, et ce sera bientôt le tour de la Pologne , puis de l’Ukraine. Va se passer rapidement maintenant pour le charbon ce qui s’est passé pour le pétrole, c’est-à-dire la concentration des ressources exloitables( c’est ce qu’on appelle les réserves) dans un petit nombre de pays : Etats-Unis, Chine, Inde, Indonésie, Colombie, Afrique du Sud, Australie principalement ( notez qu’il n’y aura aucun pays d’Europe) et une incapacité de la production à suivre la demande vers 2050, si la consommation continue à croître comme actuellement.



  • BMD 1er mai 2007 21:40

    @Monsieur Cabanel,je ne doute pas de vos compétences en matière de photovoltaïque, mais présenter autant de fausses informations que vous l’avez fait dans les autres domaines, je n’appelle pas cela participer à un dialogue, mais soit s’autoillusionner, soit nous mener en bateau. En ce qui concerne le photovoltaïque sur réseau,les subventions accordées pour le développer sont énormes et cela montre que pour l’instant le coût réel du kWh photovoltaïque est considérable.Cela coûte donc très cher à la collectivité au bénéfice de quelques uns. Il s’agit donc comme pour l’éolien d’une électricité pour les riches.Je ne doute pas cependant que la recherche arrive à faire sensiblement baisser les prix d’ici 10 à 20 ans. Mais le plus important n’est pas là : quel est selon-vous la quantité annuelle d’électricité photovoltaïque que l’on peut introduire annuellement sur notre réseau sans y ajouter de centrales thermiques ( et donc de l’effet de serre) pour régulariser son intermittence ? Quant aux milliers de centrales photovoltaïques construites selon vous dans le monde, comment se fait-il qu’elles n’aient produit l’année dernière que 0,1% de l’électricité mondiale ( données AIE, accessibles sur www.iea.org, que je conseille à chacun de consulter pour se faire une idée des capacités réelles des énergies renouvelables sur cette planète).



  • BMD 1er mai 2007 21:05

    @Monsieur Cabanel, Les Allemands ont effectivement le plus grand parc éolien d’Europe, mais ils ne produisent avec que 6 % de leur électricité.Peut-être arriveront-ils un jour à 10 % ,en créant le risque de déstabiliser les réseaux électriques en Europe.Et cela leur coûte déjà fort cher ! Mais là n’est pas le principal problème qu’ils vont avoir et qu’ils vont faire supporter à l’Europe !Tant que l’on ne saura pas mieux stocker l’électricité,et ce n’est pas pour demain, l’intermittence de l’éolien imposera l’utilisation de centrales thermiques pour la régulariser.Le développement de l’éolien va donc rendre l’Allemagne « accroc » aux centrales à charbon. Actuellement, l’électricité est produite en Allemagne à 60% avec des combustibles fossiles et étant donné le coût et les difficultés d’approvisionnement prévisibles du pétrole et du gaz, ce sera de plus en plus du charbon( importé car la décision a été prise de fermer les mines allemandes). S’ils sortent du nucléaire(30 % de leur électricité),ce sera encore pire. Le charbon a le double inconvénient d’être un très gros émetteur de gaz carbonique et d’entraîner une énorme pollution de l’atmosphère de l’eau et des sols ( SO2,oxydes d’azote, suies, HAP,mercure, arsenic, éléments radioactifs tels que le radon et son descendant le polonium 210 bien plus dangereux que le plutonium ). D’après les indications fournies par le programme Externe de la Commission européenne, on peut estimer que déjà l’utilisation du charbon a coûté à l’Allemagne et aux pays riverains environ 30 000 morts PAR AN au cours des 30 dernières années du fait des maladies respiratoires entraînées. Bien sûr les nouvelles centrales seront moins polluantes, mais elles ne seront pas remplacées avant une vingtaine d’années.Bien sûr les économies d’énergie peuvent permettre de diminuer les quantités d’électricité produites et les rendements électriques peuvent augmenter. Mais cela sera loin de suffire pour éliminer toute cette pollution, dont une bonne part de l’Europe profite déjà.Je pense que si les Allemands étaient correctement informés de ce problème, ils seraient moins pressés de sortir du nucléaire, mais ils ne le sont pas, tout comme les Français ne sont pas informés du risque qu’ils courraient si l’électricité y était produite à partir du charbon. Et les mouvements écologistes ayant pignon sur rue dans ces deux pays se gardent bien de parler de ce problème, ce qui témoigne d’une bien grande indifférence pour les gens qui en souffrent et qui en meurent.De là à dire que leur problème n’est pas en fait l’écologie ?Imposture avez vous dit ?Le problème se pose de la même façon au Danemark, champion de l’éolien, et en Grèce, qui ne fait pas beaucoup d’éolien mais utilise ses ressources locales de lignite pour faire de l’électricité.Il n’en est pas de même en Amérique du Nord, où les écologistes ont enfin réalisé le danger et se démènent depuis quelques années J’attends votre réponse sur cette question.



  • BMD 1er mai 2007 15:46

    Je complète mes remarques au sujet du commentaire de Monsieur Cabanel sur le GPL,le méthane et la géothermie. Non la pollution créée par l’utilisation du GPL et du méthane n’est pas très faible comme il l’affirme : en ce qui concerne le GPL, il n’y a guère de différence avec l’essence et le gazole( gaz carbonique mais aussi des polluants dangereux pour la santé : oxydes d’azotes, HAP , COV etc... Avec le méthane,mêmes polluants dangereux pour la santé, mais moins de gaz carbonique. Mais cela est compensé par l’activité beaucoup plus grande du méthane sur l’effet de serre, plus de 20 fois plus que le gaz carbonique. il suffit donc de fuites de méthane, et ces fuites existent tout au long de la filière qui va de la production à l’utilisation. Le méthane est également responsable de très nombreux accidents à tous les stades de la filière,dont beaucoup sont mortels. En ce qui concerne la géothermie, le flux naturel de chaleur est extrêmement faible et on utilise actuellement le stock de chaleur accumulé pendant des millions d’années dans les roches. Cela ne durera pas plus longtemps que le pétrole si l’on en fait une exploitation intensive. Encore faut-il que les conditions géologiques s’y prêtent, ce qui est rarement le cas !

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