C’est amusant tout ce qu’on apprend sur nos grands hommes de la nation en ce moment. En l’occurence ça ne me réjouit pas d’apprendre certaines choses sur nos "intellectuels". Quand on a un président du FMI, vieux monsieur décrépi de presque 60 ans, qui échange des mails tel un ado qui en a 14 sur la boîte de l’institution qu’il dirige... il y a légitimement de quoi s’interroger sur ce qui se passe dans la tête de ce bonhomme.
Je trouve ça malhonnête de dire avec un air de suffisance, ça ne regarde pas les gens blabla, il faut être au dessus de tout ça. Et bien moi je dis qu’au contraire on comprend que la vie privée d’une personnalité politique ça se respecte, mais difficile d’en vouloir à ceux que ça intéresse. Au même titre que l’étude de la vie privée de Sarkozy et de son comportement continuent d’être une mine d’or pour appréhender le personnage, les galipettes de DSK risquent de nous surprendre et d’altérer quelque peu son image.
Peut être qu’il a voulu dire : si vous aviez gagné il y a 5 ans ce que vous gagnez aujourd’hui vous auriez été plus riche. Ou en d’autres termes : de quoi vous vous plaignez, les salaires augmentent de 1% quand les prix grimpent de 10, mais ça c’est pas notre faute !
En tout les cas j’ai envie de souhaiter une longue vie à nos nouveaux champions de la rhétorique.
Plutôt que de parler de peuple français victime (sic), ne devrait-on pas parler de peuple français complice, d’une part parce qu’il a renoncé à la souveraineté populaire dans cette histoire, d’autre part car il a failli à demander des comptes à ses dirigeants. Renoncer à la notion de responsabilité collective c’est renoncer à la démocratie, à mon humble avis.