Ce dont vous parlez, c’est une compensation (intérêt) sur de l’argent réel, c’est-à-dire lié à une richesse réelle (un bien par exemple). Demander un intérêt sur le prêt de cet argent, ça me paraît concevable (contrairement à l’auteur) en ce qu’il s’agit d’un dédommagement.
En revanche, ce qui est plus douteux, c’est de demander un intérêt sur de l’argent-dette : de l’argent créé à partir de rien, que l’on ne possédait donc pas, et qui donc ne représente aucun sacrifice de la part du créditeur. Là oui je rejoins l’auteur : je classe cette demande d’intérêt dans le registre de l’immoral.
Oui cela crée de nouveaux besoins, mais pas ceux sur lesquels les grosses entreprises pourraient faire du profit ou qui iraient dans leur sens : plus de démocratie n’est absolument pas bon pour les dirigeants actuels, ils y perdraient leur pouvoir.
Rien d’étonnant à ce qu’ils ne veuillent pas réduire le temps de travail !
Vote négatif pour ma part, à partir du moment où vous parlez de votre système PEP. Vous manquez d’ambition et restez enfermé dans votre valeur travail, alors même que vous défendez le fait qu’il n’y en a plus autant. Pourquoi vouloir à tout prix conserver le lien entre travail et revenu et « partager » le travail ?
Ce que vous proposez est contre-productif : ne vaudrait-il pas mieux laissez le soin aux personnes de décider si oui ou non elles souhaitent participer à la production de valeur marchande ? Il n’y a pas que cette richesse qui existe - loin de là - encore faudrait-il que vous vous en rendiez compte.
« Eliminer la plus grande barrière à l’embauche : le salaire minimum. »
A force de partir du postulat erroné que seul le travail devrait permettre d’obtenir un revenu, on tombe forcément dans des conclusions d’une bêtises sans nom.
Quitte à avoir des raisonnements idiots, allez jusqu’au bout : dîtes nous directement le montant que vous jugeriez convenable. M’est avis qu’il serait d’un dixième de SMIC, ou pas loin. Car le SMIC actuel est bien trop élevé ! Les gens arrivent encore à survivre avec, rendez-vous comtpe ?
«
mais il est évident que c’est le seul moyen d’agir contre les comportements d’une minorité »
Pas du tout d’accord. Déjà car il est totalement injuste de punir la majorité à cause d’une minorité. Qui plus est, cette minorité (les chauffards je présume) se permet des dépassements bien plus élevés que 10km/h. Alors flasher le citoyen lambda pour son excès de 2 km/h franchement ... c’est du foutage de gueule.
Personnellement, je conduis bien mieux quand je regarde la route plutôt que mon compteur. Je deviens préventif, j’anticipe beaucoup mieux : il est évident que comme je ne passe pas mon précieux temps de cerveau à checker ma vitesse, je peux le passer à récolter l’information utile et agir en conséquence.
Enfin, en utilisant la plaque d’immatriculation comme identification, l’Etat baisse les bras quant à clairement identifier le contrevenant : on se fiche de QUI était le conducteur au moment des faits. On se contente de Flasher une plaque qui se déplace à 2 km/h au-dessus de la limite « autorisée ». Si ça c’est pas pour faire du chiffre !
Bref, pour moi, les radars automatiques sont injustifiables.