Qui prend les sondages au sérieux n’est pas sérieux
Mais commencez, SVP, par mettre une majuscule à Français dans ce cas
Les noms (« gentilés » ou
« ethnonyme ») désignant les habitants d’un pays, d’une
province, d’une localité.... (Note de l’expéditeur : et même donc
d’un quartier de grande ville !!!) prennent la majuscule initiale :
les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens.
Les noms de langues correspondants
gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le
poitevin...
L’adjectif garde la minuscule : la
population française, la cuisine anglaise, le
Marais poitevin, le Bassin parisien.
L’usage est incomplètement fixé et
les codes typographiques diffèrent quant au traitement de
l’attribut : Il est anglais (adjectif) ou Il est Anglais (nom).
L’Imprimerie nationale tranche en faveur du nom, comme on le fait par
exemple en allemand (Sie ist Franzüsin).
L’Académie considère que l’on a
affaire à un adjectif, que l’on ne dira jamais Elle est Suissesse,
mais Elle est suisse, et met donc la minuscule : Ils sont albanais,
corses... Elle n’est pas parisienne.
Enfin, on distingue généralement les
noms désignant proprement des habitants de leurs emplois dérivés :
les Albigeois aiment leur ville ; la croisade contre les albigeois,
Cathares du Midi de la France, au XIIe siècle.
Et si vous diffusiez ?
A Franck le drapeaurouge
Depuis 1989 la « nouvelle » norme pour Monsieur ce n’est plus Mr, mais M.
Il y a fort à parier que la majorité
des licenciés en Histoire,sinon plus ne connaissent pas la réalité
de la Prise de la Bastille, ni qu’il y a eu deux déclarations des
droits de l’homme , la seconde protégeant la fortune des bourgeois
« révolutionnaires »
Ni que Cambronne n’a jamais répondu
merde aux Anglais
Etc.
L’Histoire est une grande menteuse et
la plupart des citations historiques des légendes
Lisez par exemple du Henri Guillemin pour vous déniaiser
J’espère aussi que l’auteur comprendra au plus vite ceci
Les noms (« gentilés » ou
« ethnonyme ») désignant les habitants d’un pays, d’une
province, d’une localité.... (Note de l’expéditeur : et même donc
d’un quartier de grande ville !!!) prennent la majuscule initiale :
les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens.
Les noms de langues correspondants
gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le
poitevin...
L’adjectif garde la minuscule : la
population française, la cuisine anglaise, le
Marais poitevin, le Bassin parisien.
L’usage est incomplètement fixé et
les codes typographiques diffèrent quant au traitement de
l’attribut : Il est anglais (adjectif) ou Il est Anglais (nom).
L’Imprimerie nationale tranche en faveur du nom, comme on le fait par
exemple en allemand (Sie ist Franzüsin).
L’Académie considère que l’on a
affaire à un adjectif, que l’on ne dira jamais Elle est Suissesse,
mais Elle est suisse, et met donc la minuscule : Ils sont albanais,
corses... Elle n’est pas parisienne.
Enfin, on distingue généralement les
noms désignant proprement des habitants de leurs emplois dérivés :
les Albigeois aiment leur ville ; la croisade contre les albigeois,
Cathares du Midi de la France, au XIIe siècle.
Référendum,
référendum, référendum. Certains brandissent cette panacée ,
surtout quand ils pensent que le résultat ira dans leur sens
Ils
ne sont donc pas conscients que « Ce n’est pas
parce qu’on est nombreux à avoir tort qu’on a forcément raison » ?
Et
si le référendum ne leur donne pas satisfaction , ils prônent
alors quoi ? La révolution ? Le maquis ? L’exil ?
Certes,
au sein de notre merveilleuse république, avec sa liberté, son
égalité et sa fraternité, nos irresponsables politiques de droite
comme de gauche n’ont pas été et ne sont toujours pas à la hauteur
des enjeux. Il suffit d’ouvrir les yeux.
Mais
n’est ce pas d’abord parce qu’ on nous a inculqué très jeune un
culte totalement irrationnel et quasi religieux de ce que nous
appelons abusivement « démocratie » qui voudrait qu’un
vote « majoritaire » (unique ou à deux tours) donne
forcément, quelque soit le nombre des abstentionnistes, un
résultat, en fait d’homme ou de texte ou d’action, bon pour
l’intérêt général. Et pourtant, là encore, si on ouvre les
yeux et si on s’en sert pour voir ...
La
solution, c’est peut-être la sophocratie. Ne serait -ce pas mieux
en effet, d’être gouvernés par des Sages ,éclairés par de vraies
consultations internautiques régulières – bien mieux que
des pseudo-sondages - , dont le mode de désignation, pas évident
à imaginer il est vrai, ne saurait être plus incohérent et
irrationnelle que notre façon actuelle de désigner nos
irresponsables politiques (avant tout soucieux de se faire réélire
pour garder leur fromage) et de concevoir la légitimité
démocratique revendiquée pour un oui ou pour un non .
« La
démocratie c’est le nom volé d’une idée violée
»