• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Daruma

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 100 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Daruma 3 février 2021 17:29

    @Samson
    Je vais être, moi aussi, intellectuellement honnête avec vous. En lisant votre message, ma première impression a été : « Mais qu’est-ce que c’est que ce message gnangnan, consensuel et mielleux ? »
    Après réflexion, j’ai compris que c’était du second degré : de la condescendance déguisée en gentils petits reproches et en compliments.
    En effet, je me suis dit : « Ce n’est pas possible, quelqu’un d’intelligent comme Samson (premier degré certifié, pas d’ironie, je vous lis souvent avec plaisir) ne peut pas invoquer la démocratie, alors que je n’ai jamais contesté à Daniel Salvatore Schiffer le droit de s’exprimer ! »

    Deuxième explication possible : vous avez pris l’apéro ensemble récemment.
    Plus sérieusement, ma critique ne visait pas sa personne mais sa production. D’ailleurs, si je dois lui adresser un compliment, c’est celui d’avoir le courage de s’exposer à la critique. Je ne sais pas si j’aurais ce courage. smiley
    PS : je n’ai rien contre les envolées lyriques, à condition que ce soit fait avec du recul, sans esprit de sérieux, et si possible avec une pincée d’humour.



  • Daruma 3 février 2021 12:34

    @amiaplacidus
    Merci pour ce commentaire empreint de bons sens et de discernement. Après m’être infligé la lecture de cet article pompeux et prétentieux dont le lyrisme grandiloquent confine au ridicule, j’apprécie votre commentaire et le prend comme un antidote. L’ignorance crasse de l’auteur sur Navalny et sur la situation en Russie était particulièrement toxique. Encore merci.



  • Daruma 2 février 2021 09:16

    @pemile
    Avouez quand même que vous donnez le bâton pour vous faire battre. Ce que dit Philippe Huysmans est parfaitement vrai et vérifiable. Répéter la propagande gouvernementale ne vous honore pas. Il y a 25 ou 30 ans, c’était encore pardonnable, car il y avait peu de moyens de vérifier les informations. Maintenant, à l’ère d’internet, c’est impardonnable. Répandre une manipulation, qui plus est grossière, c’est y participer. Ce n’est donc pas une simple erreur, c’est une faute.



  • Daruma 7 janvier 2021 23:07

    @chantecler

    Votre raisonnement repose sur un postulat que vous ne questionnez pas : les « élites » ont besoin de nous. Si on reste dans l’ancien paradigme, ce que vous dites est vrai : ils ont besoin de consommateurs pour faire des profits. Mais n’est-on pas, justement, en train d’assister à un changement de paradigme ? Avec les immenses progrès technologiques qui ont été réalisés ces dernières décennies, notamment dans l’intelligence artificielle, la robotique et les nanotechnologies, la priorité des « élites », pour continuer à s’enrichir, ne serait-elle pas de réduire drastiquement la population afin de disposer de ressources naturelles quasi illimitées ? Songez par exemple au pétrole. De plus, pour entretenir leurs machines, ils n’ont besoin que de très peu de main d’œuvre. De nombreuses professions sont amenées à disparaître, l’exemple des caissières étant le plus visible. La notion de « gens inutiles » se répand petit à petit, sournoisement, à la manière d’une fenêtre d’Overton. L’avez-vous remarqué ?



  • Daruma 14 octobre 2020 17:26

    Il y a un film qui pose bien le problème du libre arbitre, c’est « Minority report ». La question que pose le héros « Qu’allez-vous faire maintenant ? » montre que le choix qui va être fait n’est pas nécessairement le plus probable parmi les divers futurs possibles en concurrence, et qu’il n’est pas toujours la simple résultante d’une chaîne causale plus puissante que les autres. L’erreur classique des partisans du déterminisme intégral, qui est en réalité une illusion rétrospective (cf. Bergson et l’illusion rétrograde du vrai), c’est de croire que si un événement se produit (ici, un choix) c’est parce qu’il devait nécessairement se produire. Après coup, on peut toujours expliquer le choix qui a été fait, et il est vrai que, la plupart du temps, nos choix sont déterminés. Mais ils ne le sont pas toujours, surtout quand il s’agit de prendre une décision très importante. Je pense qu’il y a autre chose que le simple déterminisme, une dimension de la conscience qui transcende le temps, une sorte de « Ô déterminisme, suspends ton vol ! ».

    Comme l’a bien montré Spinoza, le libre-arbitre tel qu’on se le représente habituellement est l’illusion de la liberté résultant de la conscience qu’a l’individu de ses inclinations et de l’ignorance des causes qui l’ont conduit à avoir de telles inclinations. Mais il n’est pas que cela.

    Le libre-arbitre est la faculté, que l’on peut en théorie exercer à tout moment, de suspendre les influences extérieures et intérieures (qui ne sont que des influences extérieures intériorisées), de les mettre sur pause pour écouter la voix de sa conscience. C’est une trouée de conscience dans la poche d’inconscience qui nous entoure et nous maintient captifs. C’est l’irruption, malheureusement trop rare dans nos vies, du silence. Dans le silence peut enfin se faire entendre la petite voix de la conscience, qui nous montre ce qui est juste. La petite voix ne nous dit pas comment choisir entre une pêche et un brugnon, elle nous demande simplement : « Ce que tu vas dire ou faire respecte-t-il l’autre ? Contribue-t-il à ton bien-être en même temps qu’à celui de l’autre ? Provient-il d’un désir égoïque ou fait-il grandir en toi l’aptitude à l’empathie ? Apporte-t-il de l’harmonie ou de la disharmonie, de l’union ou de la division ?  »

    La liberté est ce choix que nous faisons, consciemment ou inconsciemment : le choix de suivre la pente des inclinations et des déterminations qui nous maintiennent dans un état d’inconscience et qui font de nous les marionnettes des circonstances et des événements, ou bien le choix de la conscience du moment présent qui nous connecte à la part de nous qui est transcendante. Mais bien peu de personnes, me direz-vous, sont capables d’accéder à cet espace de silence, bien peu de personnes sont capables de suspendre leurs croyances, leurs connaissances et leurs convictions et se délester du connu. C’est vrai, et c’est pourquoi nous vivons dans l’illusion, avec seulement de rares incursions dans un espace de liberté, dans un espace où les pensées se taisent enfin et où les désirs et les pulsions ne nous mènent pas par le bout du nez. Une promenade en forêt peut interrompre le bavardage incessant du mental, une méditation, regarder un enfant jouer, caresser son chat ou son chien, écouter de la musique, s’absorber dans une activité manuelle ou artistique où l’ego s’efface. Nous pouvons choisir d’écarter ces moments d’un revers de la main et retourner à la « vie réelle », en se disant que c’étaient des instants d’égarement et de rêverie inutile. Mais nous pouvons aussi choisir d’explorer ces moments de plénitude et de paix pour grandir en conscience. Le véritable libre-arbitre ne s’exprime pas dans le choix de mettre telle chemise plutôt que telle autre, ou dans le choix de prendre du fromage ou du dessert. Le véritable libre-arbitre réside dans le choix de se libérer ou de continuer à vivre dans l’illusion.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité