@Olivier Perriet Si ça donne envie ? Non car pour le moment je vis bien ici, je n’ai pas à me plaindre. D’autant plus que, quand je vois ce qui se passe en France et en Occident en général, je m’estime chanceux. Tu sais, peu importe l’endroit où tu vis du moment que tu te sens bien, que tu te sens en paix avec toi-même. La proximité avec la Russie et avec ses valeurs, je la ressens en moi et ça me suffit. La proximité géographique n’est pas si importante. C’est pour mes filles que je m’inquiète, car elles vivent en France. Et toi, la culture Woke, ça te fait envie ? Ma question peut te paraître hors de propos, mais après tout elle ne l’est pas plus que la tienne.
Les
USA et leur clique de larbins sont mauvais perdants. Ils voulaient
l’huître avec la belle perle (la Crimée) à l’intérieur.
Résultat : ils ont eu l’huître mais elle est pourrie ;
quant à la perle, elle leur est passée sous le nez.
@ZenZoe Le bullshit job est un travail qui n’a pas de sens et qui est largement inutile. Tout le contraire des travaux de Lucien Cerise. Relisez David Graeber. Si nous vivions dans un monde qui forme des citoyens lucides et éclairés, les livres de Lucien Cerise sur l’ingénierie sociale seraient au programme des élèves de lycée. Après, la question de savoir s’il en vit et combien il gagne ne m’intéresse pas.
Ne
le prenez pas mal mais votre réaction, dès la lecture du titre de
l’article, est un bel exemple d’altération de la raison. N’étant
pas complotiste, vous vous êtes senti visé par le second terme,
normopathe, sans vous rendre compte que les termes « complotiste »
et « normopathe » sont plutôt une échelle comportant
des degrés que des ensembles bien définis.
Mais
il y a plus intéressant : vous semblez considérer comme
anormal voire choquant qu’on puisse considérer la normalité comme
une pathologie. L’association des deux termes vous fait l’effet
d’un oxymore. Pourtant vous devriez savoir que la normalité n’a
pas de valeur axiologique. Si je vis dans un monde de fous, la folie
est la norme. Dois-je pour autant vouloir devenir fou ?
@Séraphin Lampion « L’altération de la raison, c’est de croire à une »norme« . Douter, c’est faire fonctionner ses neurones. »
Merci à l’auteur et à vous de m’avoir inspiré ceci :
Une pensée véritable est une pensée vivante : c’est une pensée
qui n’est pas l’application mécanique de principes mais une
adaptation pertinente à une situation donnée. L’altération de la
raison se produit lorsque le raisonnement s’appuie sur une réaction
affective : le raisonnement n’est alors que la mise en forme
rationnelle d’une impulsion non rationnelle. L’aspect mécanique
réside dans la réaction affective. Ne pas y céder est la première
précaution à avoir envers soi-même. L’autre forme d’altération
de la raison est due à la paresse, lorsque le raisonnement s’appuie
sur des présupposés non questionnés. Si le fondement est faux ou
partial dès le départ, le raisonnement a de fortes chances d’être
faussé ou biaisé. C’est pourquoi il faut être vigilant face à
un beau raisonnement et ne pas se laisser éblouir par l’intelligence
du propos.