Je suis plutôt d’accord avec l’argumentation comme quoi le choix du rail a été un choix politique sur le car.
Néanmoins, l’auteur a un point de vue biaisé sur la « supériorité de la route sur le rail ».
Un train coûte plus cher à l’achat qu’un autocar, certes, mais le matériel roulant à une durée de vie de 35 ans environ ou plus si il est bien entretenu, les première rames de TGV sud-est orange sont encore en activité par exemple, elles ont juste été repeintes en gris. Les accidents de trains sont très rare, et le TGV n’a jamais tué les passagers dans le train (par contre, il y a eu des collisions sur les passages à niveau entrainant la mort des passagers des véhicules percutés et un attentat à la bombe [cause externe] ). Un train est moins sensible aux conditions climatiques, je préfère partir en train à la montagne en hiver qu’en autocar. La capacité de transport d’un corail ou d’un TGV duplex est très très largement supérieur à un autocar (plusieurs centaines de passagers contre une cinquantaine).
Quand à la proximité avec le centre ville, c’est un vrai gag, la plupart des gares routières sont collés à une gare ferroviaire, donc match nul.
La dernière fois que j’ai pris l’autocar, c’était pour faire Barcelonette-Marseille en quasiment 6h en passant par Digne, alors que le même trajet en voiture prend 3h environ. Alors oui, il y avait des arrêts disséminés un peu partout sur le parcours, mais avec 2 bus par jour, et l’irrégularité des heures de passage, il faut être à son poteau d’arrêt (sans abri) au moins 30min avant le passage supposé de l’autocar, ce qui peut être sympa pendant la belle saison, beaucoup moins quand les conditions climatiques sont déplorables.
Par contre, là ou je rejoins l’auteur, c’est que la volonté du tout rail n’a pas amené a développer au maximum la synergie entre les 2 moyens de transport, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Il n’y a pas de solutions unique.
Les liens amoureux et/ou sexuels peuvent-ils encore échapper à l’argent ?
Sachant que le revenus de l’homme fait parti des premiers critères de choix voir le premier critère pour une relation stable dans notre société, je répondrais que c’est déjà trop tard.
Vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est bon pour des amourettes d’été, mais ce n’est pas compatible avec « l’élevage » (je suis volontairement cynique).
Alors d’accord, la prostitution, ça peut être agression, dégradation de l’image de soi et de son corps et tout le reste. Mais les salariés de FT qui se sont suicidés ce sont eux aussi « prostitués » en vendant leur cerveau et ont subit une dégradation de l’image d’eux-même et tout le reste, et c’est valable dans toutes les entreprises ou la violence morale est très forte, elle est moins visible que la violence physique, mais tout aussi nuisible.
Je ne cherche pas à classer les malheurs, ce que je veux dire, c’est que c’est toute notre société qui est violente et abusive car l’argent est placé avant l’humain. ça et le mythe du prince/princesse charmant(e) qui n’existent pas, nous sommes tous imparfaits, mais on veut tous la perfection et en double de peine, on peut refuser une partie de gaudriole qui serait mutuellement consentie, parce que l’(a fausse) image qu’on donne aux autres peut être plus importante que sa propre expérience.
N’oublions pas que même si on propose et vous disposez, vous êtes particulièrement intraitable entre femmes sur la concurrence en séduction, et la prostitution féminine a toujours été vue comme de la concurrence déloyale (en dehors de tout aspect moral) en détournant les hommes de la difficulté de séduire. On ne parle jamais de la prostitution masculine, certe hyper réduite, mais les prostitués masculins sont des humains au même titre que les prostituées féminines et devraient profiter de la même empathie sur cette question.
Et c’est ça le fond du problème, renversons réellement les valeurs : - plaçons l’humain avant l’argent - arrêtons les hypocrisies de notre projection d’image fantasmée (on triche tous pour gagner le jeu de la séduction) et la plupart des problèmes seront réduits à une portion congrue.
Pour le premier point, je suis plutôt confiant, pour le second, c’est vraiment notre nature profonde et on aura toujours des moralistes pour nous dire ce qu’il ne faut pas faire afin qu’ils ne se fatiguent pas à lutter pour atteindre ou garder leur moitié(e).