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Dubitatif

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  • Dubitatif 9 juin 2011 00:07

    Article intéressant par l’éclairage de l’histoire par rapport aux évolutions techniques.

    Mais je trouve l’argumentation orienté anti-science contre la sagesse humaine, et je pense que l’auteur loupe sa cible.

    La science n’est qu’un outil au service de l’homme et c’est aux hommes de faire la part des choses (cf science sans conscience n’est que ruine de l’âme de Rabelais).

    La méthode scientifique a été mise en place par les philosophes grecs pour qu’un fait puisse être vérifié indépendamment des humeurs/émotions humaines (orateur habile, menteur à la recherche de gloire, etc...) avec un protocole expérimental et des prédictions de résultat pour que tout le monde puisse refaire les mêmes étapes pour arriver aux mêmes conclusion (ou pas, ce qui disqualifie la découverte).
    Alors oui, la science est inhumaine, puisque par définition elle écarte les émotions humaines de son champs de recherche, mais elle n’est ni bonne, ni mauvaise, c’est son usage par des hommes qui la rende bonne ou mauvaise.

    La vague de fond historique du progrès social, c’est l’augmentation des échanges, savoir que d’autres modes de vie existent, que la variété et non l’uniformité est la règle.

    Avant c’était plus du commerce et de guerres, maintenant c’est complété par les médias et internet. C’est bien pour cela que de plus en plus de gouvernements veulent verrouiller internet, parce qu’ils n’ont plus la maîtrise de leur « propagande ».

    Alors les idées peuvent être très vielles, je redécouvre moi même la roue dans beaucoup de réflexions sur la nature humaine qui étaient déjà connus depuis des milliers d’années, mais on peut diffuser ces idées beaucoup plus largement qu’avant, et en ce sens c’est un progrès.

    D’autre part, les textes anciens philosophiques et religieux sont qualitatifs, ils ont bien saisie la plupart de nos contradictions, mais sans pouvoir vraiment les évaluer.
    Récemment, j’ai appris l’existence du nombre de Dunbar http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_Dunbar qui nous apprend qu’on est physiologiquement limités et qu’on ne peut pas gérer plus de 150 personnes dans notre cercle social.

    Cela à 2 conséquences immédiates, nous sommes encore des êtres tribaux limités à de petites communautés, on ne peut être qu’indifférents (absence d’empathie jusqu’au génocide) aux personnes extérieure à notre communauté.
    Comment arriver à faire s’entendre des centaines de milliers de personnes dans une ville dans ces conditions (Dunbar explique que cela ne peut se faire qu’en renforçant les règles sociales, et en nombre, et en intransigeance -> aller de plus en plus vers 1984). Deuxième question, connaissant cette contrainte, ne peut on pas trouver un système adapté ?

    La connaissance n’est pas l’ennemi de l’homme (expérience de vie, scientifique, littéraire,philosophique,...), c’est même l’inverse, il n’y a pas de connaissance ou de matière supérieure à une autre, c’est quand on en connaît plusieurs qu’on arrive à une synergie.

    Il y a une expression américaine qui illustre bien mon propos "quand le seul outil que vous avez est un marteau, tous vos problèmes commencent à ressembler à des clous", croire que la philosophie est supérieure à la science ou l’expérience de vie (ou l’inverse), c’est se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.

    Et pour finir, tous nos choix sont émotionnels, nous n’utilisons JAMAIS la rationalité pour nos choix, nous avons même un mécanisme psychologique pour nous persuader d’avoir fait le bon choix, la dissonance cognitive http://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

    Quand on veut faire un choix rationnel, il faut accepter sans se poser de question le résultat mathématique, et là l’ego se met en travers du chemin, comme l’explique cet article http://ownisciences.com/2011/05/04/humain-maths-probabilites-pigeons-animaux/ ou dans un jeu de hasard simple, les pigeons sont meilleurs que les humains car ils ne s’embarrassent pas du sentiment de s’être trompé.
    Alors oui, c’était plus ou moins connu et la plupart des vieux proverbes nous rappelle ces résultats, mais là, on peut refaire l’expérience et démontrer à tous nos petits ego qu’ils ne servent à rien.
    Ce qui est au passage est presque impossible, l’ego ne voulant pas être inutile, sans la culture scientifique ou une très grande sagesse de vie, le résultat sera rejeté.
    Parlez de l’expérience de monty hall sur des pigeon autour de vous, vous choquerez parce que vous démontrez que les pigeons sont meilleurs que nous sur une épreuve, en général la réaction c’est « hé je ne suis pas un pigeon moi » [variante, je ne suis pas manipulable, je garde mon indépendance d’esprit et vote sans émotion (et t’a voté pour qui en 2007 ?)]



  • Dubitatif 24 mai 2011 13:51

    Mais des intellectuels adhèrent pleinement au projet, comme le physicien Michio Kaku qui a classifié les civilisation en 3 types, la civilisation 1 étant une civilisation planétaire.

    Juste une précision sur les niveaux de civilisations qui s’appelle Echelle de Kardashev
    C’est l’astronome russe Nikolaï Kardashev qui avait crée cette classification en 1964, un 4éme et 5éme niveau niveau a été rajouté depuis.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Kardashev
    J’espère que dans l’émission, Michio Kaku ne s’en ait pas attribué le principe.

    Une civilisation de Type I est capable d’utiliser toute l’énergie disponible sur sa planète d’origine, approximativement 1,74e16 W. Sur Terre, la puissance disponible s’élève à 1,74e17 W. La valeur de 4e12 W, proposée initialement par Kardashev, correspondait au niveau énergétique atteint sur Terre en 1964.

    La définition originale me semblait plus raisonnable, la seconde loi de la thermodynamique nous empêcherait d’utiliser 100% de l’énergie planètaire de toute manière.
    Kardashev ne donnait pas un but à atteindre, mais les niveaux d’énergie potentiels atteignable selon l’expansion géographique. C’est une échelle qualitative, pas quantitative.



  • Dubitatif 24 mai 2011 11:42

    Il faudrait l’avis d’un spécialiste, mais normalement il me semble que la justice se doit de poursuivre des actes délictueux dont elle a connaissance, même contre le souhait de la victime.

    Le principe étant que même si une victime est impressionnable et aurait peur de porter plainte, l’appareil judiciaire doit être imperméable aux pressions (bruits de toussement) et doit faire appliquer les lois.

    C’est pour cela que toutes les lois débiles qui ne sont « pas appliquées » doivent être supprimées, elles peuvent toujours être réappliquées avec force car si la justice était vraiment automatique à chacune de nos infractions à la loi, on serait très mal.



  • Dubitatif 24 mai 2011 11:36

    C’est bien pour cela qu’on parle de voyoucratie en ce moment (le terme a même été repris par Marianne) au lieu de méritocratie.

    Mais finalement, ne les laisse t’on pas faire en se disant, quand j’y arriverais (aussi probable que gagner au loto, pas impossible, mais fortement improbable), j’aurais les mêmes privilèges et ça sera à moi d’abuser.

    Et pour monter dans une organisation il faut se compromettre ou fermer les yeux sur les pratiques, parce que « c’est comme ça » et on ne va pas changer les habitudes.
    cf Théorème du singe http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_du_singe



  • Dubitatif 24 mai 2011 09:40

    @faucon maltais
    J’apprécie beaucoup vos analyses, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous sur les conclusions, mais c’est bien l’intérêt du débat, et c’est exactement dans le sens de votre article.

    Il faut donc définir les modes d’application d’une société des droits de l’homme. Concrètement. Quelles actions seront permises dans une société fraternelle et quelles actions ne le seront pas. Quelles actions seront récompensées et lesquelles seront sanctionnées par les hommes dans une telle société.

    Je dirais que l’écueil principal c’est la concentration pyramidale de pouvoir, vous pouvez mettre toutes les règles que vous souhaitez, si vous commencez à avoir un sentiment d’impunités, vous allez tricher parce que justement vous pouvez !
    Et c’est pas les affaires politiques des 200 dernières années avec les financements troubles, les affaires de moeurs troubles qu’on va me démontrer le contraire.
    Accumulation de pouvoir -> abus de pouvoir.

    Donc avant de penser à des règles de vie communes qui seront toujours discutaillées entre les opinions extrêmes, il serait plus judicieux de penser comment organiser une société effective en divisant le pouvoir.

    Pour les réseaux, il y a un exemple, c’est internet, aucun noeud du réseau n’a plus d’importance que les autres fonctionnellement, et tous les autres modèles de réseaux centralisés ont disparus, car saturant beaucoup plus rapidement et étaient moins résiliants.
    Et pourtant ce modèle de réseau décentralisé est plus efficace, ça casse le principe de la pensée unique de devoir passer par un « leader ».

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