@eric Il faut arrêter les conneries, même si le principe du bouc émissaire à permis de canaliser la violence sur les animaux au lieu des hommes, cela veut dire qu’on ne traite pas la cause mais les conséquences.
Suivant votre raisonnement, il faut passer à l’étape supérieure, utiliser des mondes virtuels « pour formaliser la violence potentielle qui est en tout homme », comme ça tout le monde est content, notre aspiration voyeuriste à la souffrance des autres, sans faire souffrir d’être vivants qui n’ont rien demandé. Dans tous les cas le PRINCIPE de la tauromachie est « has been », que ça soit au niveau moral ou techniquement pragmatique.
La violence en nous est un mécanisme de survie quand on est confronté à un milieu hostile (limitation de l’accès aux ressources [ex : eau], risques d’agression physique[ex : prédateur]). Si on reproduit ces conditions dans notre environnement transformé (argent & criminels), forcément nous sommes violents et la « société » doit pouvoir canaliser cette violence pour ne pas exploser en anomie* (qui veut dire un gros bordel de la loi du plus fort).
Si on diminue les conditions de créations de violence, vous n’aurez plus que la portion congru des individus naturellement violent quelque soit leur milieu, et ça fera beaucoup moins de personnes à canaliser que maintenant.
Il faut traiter les causes de la violence, pour les conséquences la justice est déjà en place avec des lois adaptées.
* l’anomie est l’absence de pouvoir (le sens usuel donné à l’anarchie en général), l’anarchie, c’est l’absence d’un pouvoir/organisation centrale, mais pas l’absence de différents pouvoirs/organisations, c’est du // à grains fins sans concentration pyramidale.
Même si comme vous je souhaite cette évolution vers le partage des connaissances et la coopération quand elle est moins énergivore, je ne crois pas que le système se laissera abattre sans bataille.
Il a encore une grande force de propagande hors internet et s’appuie sur l’apathie des individus qui n’ont pas d’élans naturels à se poser des questions (ça prend du temps qu’il faut prendre sur d’autres activités, temps non disponible si on est harassé d’activités, ou temps échangé contre du loisir).
Et les pouvoirs en place prennent toutes les mesures pour verrouiller internet, ils ne pourront pas le fermer à 100%, mais il leur suffit de le faire suffisamment pour maintenir le pourcentage des contestataires en dessous d’un niveau de rupture. Et les lois pour la loppsi2 sont taillées sur mesures pour contenir les contestataires que ça ça au niveau du net ou de la vrai vie (interdictions de vivre dans des logements mobiles même sur son propre terrain).
Alors effectivement, on ne peut pas espérer à un grand jour ou tout le monde se réveillerait en pensant à changer le monde. Par contre, il faut que tous ceux qui ont atteint ce degré de réflexion fassent des actions en ce sens sans espérer qu’on serra écouté ou qu’on arrivera à un équilibre, ou qu’on ne serra pas des « »« martyrs »« » d’un système qui se sentira menacé. Il faut faire un « acte de foi », paradoxalement, je retombe sur du vocabulaire religieux pour promouvoir une démarche pragmatique. « Une brute qui marche va plus loin que deux intellectuels assis » (Audiard), pour faire bouger les choses, agissez pour vous sans penser au épreuves du futur. Mais c’est vachement plus facile à dire qu’à faire.
On ne peut pas forcer les gens à changer, ils doivent le faire par eux même, mais ça sera toujours plus facile pour eux de changer s’ils voient des gens épanouis mener leur vie simplement mais dans un certain équilibre et sans être dans les excès (de moralisme ou de débauche) et qui ne cherchent pas à les convertir.
Vous voulez convertir les gens, agissez, ne parlez plus, l’exemple sera beaucoup plus efficace et rapide que les paroles. Entre un calme serein et un agité perpétuel vocal, qui vous attirera le plus sur le long terme ?
Faisons un « test comparatif » corrida/sodome&gomhorre
Corrida - 2 participants, dont un qui n’a strictement rien demandé (le taureau) - Mise à mort d’un des participants (99,999% taureau, 0.001% toréador) dans d’atroces souffrances (Banderillas, piques, épée ou coup de corne) - Public sadique (sadisme : prendre du plaisir dans la douleur de l’autre) - Fantasme de la supériorité de la domination de l’homme sur l’animal
Sodome&gomhorre - 2 participants consentant (autrement c’est un viol punit par la loi) - partage d’un moment de plaisir simple et naturel entre 2 humains Par contre selon les positions ou le sexe des participants, ça ne permet pas la reproduction, qui est en fait la raison pour laquelle ces pratiques sont rejetés par les religions (leur « business model », c’est le nombre de fidèles).
Quel est l’activité la plus perverse si on regarde froidement avec du recul ? Le partage du plaisir de vivre ou le spectacle de la mise à mort ?
On s’en fout de Freud, ce n’est pas le seul à avoir parlé de la nature humaine tout de même, toutes les philosophies et les religions, çà compte pour du beurre aussi ??
La peur de la mort est concrète chez nous tous, alors les explications sont peut être fausses dans les détails, mais le désir de puissance amène à des sentiments morbides, et ça, c’est de la constatation redécouverte à chaque génération.
ça fait partie des expériences que l’on cache et qui nous font vivre « un grand moment de solitude » car on la vit tout seul alors qu’en fait elle est universellement partagée.