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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 16 février 2013 13:44

    **** Savez-vous easy que la plupart des noms de fleurs viennent du latin et du grec ? ****

    Noooon !
    Vraiment ?
    Ah ban j’aurais appris quelque chose



  • easy easy 16 février 2013 13:42

    Personne n’avait besoin de Pythagore pour piger qu’apprendre demandait un effort

    Ce que Socrate, Platon, le récupérant, ont dit de plus derrière cette fadaise, c’est qu’il était indispensable de se détourner de ce que l’on voit pour accéder à la Vérité.

    Or la Vérité, ils ne l’ont pas livrée.

    Ils nous ont seulement détournés de ce que nous avions sous les yeux et qui nous permettait de vivre. Ils nous ont seulement incités à dénigrer de qui existe pour croire en ce qui pourrait exister 

    Notre situation découle de ce virus intellectuel

    Dès la démocratie, dès le populisme, dès l’égalitarisme, les élèves, même les plus jeunes, se sont mis à dénigrer ce que leurs professeurs leur montraient comme choses existant ou ayant existé.

    Vous vous plaignez d’une situation scolaire dont vous n’avez pas perçu l’élément viral



    L’Histoire comporte des preuves de cet effet mais on ne veut pas les voir parce que chacun tient désormais à croire en ce qui pourrait exister

    Une des preuves a été fournie par la colonisation

    Sont arrivés en Indochine des disciples non d’Homère mais de Pythagore-Socrate-Platon-Aristote-Plotin-Prophyre-Saint Augustin
    Une fois qu’ils ont enseigné aux indigènes cette culture de l’insatisfaction de l’immédiat, du rejet du présent visible, de la quête d’une autre Vérité, les colonisés ont considérés qu’il était logique de n’envisager qu’autre chose que leur présent. Ils ont donc viré leurs maîtres présents.

    On ne peut pas coloniser des gens avec un drapeau portant pour devise « Toujours autre chose » sans se faire éjecter à terme.

    Notre situation française hexagonale actuelle est celle de gens se considérant tout le temps trompés et rejetant systématiquement quiconque leur parle de ce qui existe d’évident et d’éfficient. A cause du décloisonnement des fonctions, chacun est trompé-trompeur. Notre situation est donc celle de gens ne croyant jamais en eux-mêmes et se rejetant eux-mêmes.

    Nous nous mordons la queue à cause d’un très ancien virus à la mord-moi-le-noeud que d’abord les maîtres chrétiens ont tenu à utiliser pour détourner les gueux de leurs immédiatetés, de leurs contingences domestiques, puis que les hussards de la république ont utilisé de la même manière avec des promesses de lendemains meilleurs, plus vrais.



  • easy easy 16 février 2013 13:05

    En ce qui me concerne, je ne doute de l’identité et de l’unicité de personne ici (à part Shawford mais il l’avait annoncé, il teste quelque chose. Il s’en lassera)

    Je crois Morice unique, Deneb unique, JL unique, Nabum unique....

    Il y a évidemment des changements de pseudos mais à un moment donné (à part Shaw) chacun s’affiche sous un seul pseudo
    Et chacun sous son sexe dit


    Quant aux + et - je ne crois pas un instant qu’il y en ait que ça intéresse de se dédoubler pour disposer de plus de munitions
    Du reste, les gens utilisent rarement leur jeton. Vu le nombre de lecteurs, on devrait avoir des chiffres de + ou de - cent fois plus élevés. 

    Ça n’intéresse quasiment personne de se servir du jeton



  • easy easy 16 février 2013 12:13

    Lorsqu’ Homère propose ses chants, il nous montre des personnages qui gesticulent en disant leurs motivations.
    On regarde ce spectacle, on voit le sens de ces personnages et on en tire la conclusion qu’on veut. On voyage, on découvre les autres. On bénéficie d’une mise en perspective entre deux réalités matérielles. On ne ressent aucune police de notre esprit. 
    C’est sain.

    Lorsque les philosophes Gréco-latins proposent de réfléchir, de considérer que la vérité n’est jamais celle qu’on a sous les yeux, on se met à douter de ses sens, on s’interroge, on se demande pourquoi on se demande pourquoi on se demande. On installe une inquisition dans notre esprit. Notre pensée tourne en ouroboros 
    C’est très malsain


    Or, des Anciens, bien plus que leurs seuls spectacles sous forme poétique ou historique, nous en avons finalement surtout retenu leur virus intellectuel qui provoque en nous une insatisfaction perpétuelle.

    Si cela pouvait nous purger du virus d’insatisfaction, nous décoloniser de l’allégorie de la caverne, de la parole d’or du dessilleur, j’irais à jeter le bébé avec l’eau du bain en jetant tout l’Ancien.

    Mais c’est trop tard 

    Je ne vois pas comment nous pourrions sortir de la paranoïa selon laquelle la vérité n’étant jamais celle qu’on voit, il faille toujours dénigrer le visible et ne jurer qu’en ce qu’on n’a pas encore vu.



  • easy easy 16 février 2013 11:33

    Je ne vais pas entrer dans les détails de votre billet.
    Je vais seulement dire un mot sur 

    **** On pourrait même dire aujourd’hui, que l’on ne vend plus des produits pour satisfaire des besoins,....mais on crée de nouveaux besoins, pour vendre des produits ! A cette fin, on a même inventé de nouvelles techniques, dites de « marketing », pour informer les Gens des nouveaux besoins qu’ils pourraient avoir,..... sans le savoir. ****

    Vous semblez, comme beaucoup, considérer que le phénomène est nouveau. Quand on proteste d’une anomie, on a besoin de s’appuyer sur un passé mieux structuré pour faire contraste. Ou alors de comparer avec des voisins.

    Pour ma part, je conviens que le phénomène s’est généralisé mais cette généralisation vient de la démocratisation. Ce phénomène était plus élitiste, moins massif avant 1848 mais il existait déjà 

    Et il remonte à loin.


    Le mythe de la caverne est célèbre par ici
    Je n’ai jamais vu quiconque le repousser ou l’invalider
    Ce mythe était, au moment de Platon, une simple allégorie, une simple métaphore sans prétention mythique.
    Il serait déjà plus juste d’en parler en disant allégorie et non mythe 

    Que dit cette allégorie constamment reprise explicitement et implicitement ?

    Que ce que nous voyons, ce que nous percevons directement avec nos sens, n’est pas la vérité, que la vérité est ailleurs. Ô merci, Ô bravo à celui qui nous dessille. 

    Quel est le résultat de l’influence considérable de cette allégorie ?

    Dans le monde rural, très obligé à considérer la terre, les arbres et la pluie, elle n’a qu’une influence première. Les curès, scholastiques, ont tous pratiqué ce thème dans leur prêche afin de pousser leurs ouailles à croire utile d’écouter l’or qui va sortir de la bouche du parleur-éclaireur. Les fidèles sont sensibles à cette alerte et deviennent écoutants. Mais sortis de la messe, les gueux sont obligés d’en revenir à leurs moutons et cochons.

    Dans l’élite, chacun peut davantage se détourner du réel simple et tangible qu’il a sous les yeux pour construire des châteaux de cartes sur des imaginaires. Dans la classe élitiste, à cause de cette allégorie, toute personne en train de se désintéresser du matériel immédiat pour s’intéresser à un premier objet imaginaire (par exemple le concept de terre sainte) est dénigrée par une autre personne qui va lui dire qu’il y a un autre objet imaginaire, plus loin encore, auquel il convient de s’intéresser.

    Dans le milieu des gens qui ne sont pas obligés de nettoyer des porcheries pour vivre, l’allégorie de la caverne oblige à ne jamais croire valable ce que l’on voit, au premier plan, au second plan, au troisième plan ...
    Chaque plan, chaque vérité qu’on voit (vraiment ou mentalement), parce qu’on la voit, ne peut être que fausse et il y a alors à découvrir un nouvel arrière-plan.
    On vit face à des fleurs, un type passe, nous dit que la vérité est ailleurs, il nous tend un livre car elle est dedans. On lit le livre et passe alors un autre type qui nous dit que la vérité est dans un autre livre....De livre en livre on cherche.
    Des montagnes de livres.
    Moins d’arbres, plus de livres



    Tant que l’élite piégée par cette course à toujours-autre-chose ne représentait numériquement pas grande masse, on n’avait pas trop l’impression que le peuple entier perdait le sens des réalités immédiates. 

    Mais avec la démocratie, élite et gueusaille se sont confondues.
    Tout le monde a appris l’allégorie de la caverne. Tout le monde raille ceux qui croient encore à ce qu’ils voient. Plus personne ne veut être ouaille ou élève, seule oreille, chacun veut tenir le rôle de Moïse-Socrate-Platon, veut être un révélateur. Personne ne croit plus en ce qu’il a sous ses yeux, zappe l’immédiat, se retourne vers quelque chose de moins immédiat, de plus médiat et dénigre systématiquement ce que les autres voient 


    Cette seule course vers toujours autre chose que ce qu’on a là devant soi au motif que ce n’est pas la vérité et qu’il faut donc se retourner pour avoir une chance de la voir provoque l’anomie massive 

    Il ne peut plus y avoir d’ordre quand les gens ne croient en l’importance ni de ce qu’ils ont vu, ni de ce qu’ils voient mais seulement de ce qu’ils pourraient voir d’autre.

    Abraham + Socrate + la démocratie font que nous sommes devenus massivement, profondément et intensément croyants de toujours autre chose.

    Nous allons vers des mandats électifs d’une journée



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