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El Old Fritz

El Old Fritz

Ce que je ne suis pas :
-un écrivain "engagé" ;
-un citoyen du monde ;
-un indigne niais hesselien ;
Pour savoir ce que je suis, il vous suffit de me lire.
Une bible et un stylo en guise de flingue, c'est tout ce dont j'ai besoin.

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  • Premier article le 25/01/2014
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Derniers commentaires



  • El Old Fritz El Old Fritz 1er février 2014 09:06
    Bonjour Jonas,

    Je ne pense pas être naïf, et je crois connaître un peu l’Islam. Nous pouvons donc aborder le sujet.

    Je ne sous-estime en rien la persécution de mes frères d’Orient. Au contraire, c’est un sujet de préoccupation pour moi, bien plus visiblement que pour le gouvernement actuel. Quand on pense que ce sinistre clown de François Pays-Bas a osé demandé au pape d’accueillir les cannibales de « l’opposition syrienne » ! Les bras m’en tombent, franchement. Dire qu’il n’y a pas si longtemps (au regard de l’Histoire) la France était la protectrice de ces populations....

    J’ajouterai que, dans ma jeunesse, j’ai moi aussi eu tendance à avoir une vision simpliste de la question des Chrétiens d’Orient (ou plus largement des Chrétiens vivant dans des pays à majorité musulmane sunnite). Il est tentant, en effet, d’incriminer l’Islam de manière globale.

    Pourtant, lorsque j’ai étudié l’histoire, sur le long terme, des Chrétiens d’Orient, j’ai découvert quelques étrangetés qui m’ont conduit à mettre un peu d’eau dans mon vin. Car si vous avez raison de dénoncer les persécutions systémiques que subissent les Chrétiens dans un nombre grandissant de pays musulmans (ce n’était pas le cas en Syrie, par exemple), rapportées à l’histoire de long terme, on réalise que ces persécutions n’ont précisément acquis un caractère systémique qu’au siècle dernier, après la Première Guerre Mondiale. On note d’ailleurs que la proportion de Chrétiens n’a réellement commencé à fondre qu’à partir de cette époque.

    Je ne prétends pas qu’il n’y a jamais eu de persécutions de Chrétiens avant le XXème siècle, attention. Il y en a eu, c’est incontestable ; cependant elles revêtaient un caractère de « crise », et ne sont devenues une politique de certains régimes musulmans qu’après le premier conflit mondial. Or, quels sont les deux événements les plus marquants, du point de vue islamique, de l’entre-deux-guerres ?

    Primo, l’abolition du califat par Mustapha Kemal. Il faut bien comprendre que, si l’Islam sunnite ne dispose pas de véritable hiérarchie religieuse, la disparition de cette figure centrale qu’était le calife a, malgré tout, produit un effet similaire à celui qu’on obtiendrait en supprimant le pape : à savoir, un mouvement de « protestantisation », c’est-à-dire « d’horizontalisation » (pardon pour ces néologismes) de la théologie, où la Vérité n’est plus celle du Livre, mais une question de rapports de force.

    Or, et c’est mon second point, quel est, aujourd’hui, en termes de rapports de force bruts, la première puissance religieuse du monde musulman ?

    Vous l’aurez deviné, il s’agit de l’Arabie saoudite. Sa manne pétrolière et son alliance stratégique avec les Etats-Unis lui ont permis d’inonder le monde sunnite avec son hérésie wahhabite (car il s’agit bien d’une hérésie : quand on viole jour après jour deux des interdits majeurs de l’Islam -en l’espèce l’« association » et l’usure- on ne peut à bon droit se prétendre un musulman authentique) et de corrompre progressivement les Islams traditionnels en vogue dans les différents pays cibles. Il suffit pour s’en convaincre de voir ce qu’ils ont réussi à faire en Bosnie ou au Kosovo. Mais la même remarque vaut pour de nombreux pays musulmans, hélas.

    Il faut donc bien comprendre que le harcèlement que subissent ici et là les Chrétiens d’Orient n’a rien à voir avec des données permanentes islamiques, mais bien avec ce qu’on pourrait appeler -pour reprendre une expression en vogue dans les milieux nationalistes français- le « Grand Remplacement » de l’Islam par le wahhabisme. Les « Printemps arabes » participent de ce mouvement, lequel, bien entendu, a aussi cours en France (parallèlement au phénomène d’immigration massive). Dans ce dernier cas, j’y vois une conséquence directe du lâchage progressive des populations musulmanes par la gauche : celle-ci ne pouvant plus les abrutir avec du rap et du foot, elle va s’employer à les wahhabiser, histoire de garantir leur hostilité à l’égard des français de souche. D’où l’ouverture en grand des portes de nos banlieues aux pétro(narco)dollars saoudiens et qataris (et américains).

    Sinon, je terminerai par quelques remarques sur le cas de Sainte-Sophie que vous évoquez. Tout d’abord, il me semble que Mehmet II a transformé la basilique en mosquée en violation des règles musulmanes (je ne suis pas certain de la référence, Coran ou hadith, de cette règle, donc si un musulman versé dans la question passe dans le secteur, ce serait intéressant qu’il comble cette lacune). Ensuite, et c’est directement lié au point précédent, lorsque le conquérant de Constantinople transforme Sainte-Sophie -pour se l’approprier « spirituellement » en plus de la seule domination géographique- il obéit à une logique extérieure à l’Islam, une logique impériale. N’oublions pas qu’à partir de Mehmet II, les sultans ottomans se considèrent comme les héritiers des empereurs romains. Pour s’en convaincre, il suffit de constater qu’ils conserveront à la capitale byzantine son nom d’origine (contrairement à ce que beaucoup de gens croient, Istanbul n’est devenu le nom de la ville qu’après la Première Guerre Mondiale et le déplacement de la capitale à Ankara) ; et qu’ils feront de même pour Sainte-Sophie (or le concept de « sainteté » est assez étranger à l’Islam sunnite orthodoxe ; quant à « Sophie », ce n’est pas vraiment un prénom typiquement arabe ou turc). A ce maintien des référents culturels et même religieux antérieurs (je rappelle que le Patriarche de Constantinople était le deuxième personnage religieux de l’Empire ottoman, derrière le Seyh ul Islam) correspond la revendication impériale très claire des sultans, dont on trouve une trace évidente dans la correspondance de Soliman le Magnifique avec Charles Quint. En effet, Soliman ne désigne Charles que comme « le roi d’Espagne », et non comme l’empereur du Saint Empire. Or pourquoi un souverain musulman, censément le calife, viendrait-il contester un titre éminemment chrétien ? La réponse est claire : parce qu’il le revendique pour lui-même.

    Enfin, quant à Erdogan, j’ai tendance à voir dans sa décision un signe du destin. En effet, Sainte-Sophie fut une basilique chrétienne, avant d’être transformée en mosquée puis en musée. Erdogan entend en refaire une mosquée, donc un lieu consacré à Dieu (alors qu’un musée n’a aucune vocation religieuse). J’ai la naïveté d’espérer qu’il s’agit d’un mouvement qui refera bientôt de Sainte-Sophie une église. Du reste, Erdogan se prenant pour le nouveau sultan, je ne serais pas étonné -à condition qu’il reste au pouvoir- qu’il redéplace la capitale à Istanbul... et lui redonne dans la foulée son vrai nom.

    Cordialement.



  • El Old Fritz El Old Fritz 1er février 2014 08:22

    A GaiaLayu,

    Je crois qu’il est totalement inutile pour moi de tenter de vous faire changer d’avis. Visiblement, vous appartenez à cette catégorie de gens -hélas de plus en plus répandue en Occident- qui refuse de voir le Mal lorsqu’il se dandine sous leurs yeux.

    Mais bon, juste pour la forme :

    La théorie du genre n’existe pas ?

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-theorie-du-genre-n-existe-pas-Najat-Vallaud-Belkacem-ment-23111.html

    Pas question de théorie du genre dans les écoles ? Voici les deux premiers paragraphes d’un courriel adressé aux enseignants de l’Académie de Lyon

    1. Il n’existe pas de « théorie » du genre : cette expression est le résultat d’une traduction erronée de « gender theory » employée par les anglo-saxons. Il s’agit en réalité des « études de genre » (comment l’appartenance de genre peut expliquer certains phénomènes sociaux, historiques, géographiques, etc.) ou de l’étude « du rapport de genre », c’est-à-dire l’étude du rapport de pouvoir induit par l’appartenance de genre. Cette étude met ainsi l’accent sur l’influence des stéréotypes pour conforter et/ou légitimer ces rapports de pouvoir et le partage sexué des rôles.

    2. Le genre est, en revanche, une construction sociale : il est une forme d’apprentissage tout au long de la vie des comportements socialement attendus d’une femme ou d’un homme. La situation devient problématique lorsque ces caractéristiques sont considérées comme immuables et qu’elles assignent des rôles aux hommes et aux femmes en fonction de leurs caractéristiques biologiques : les hommes sont forts, dominants, bricoleurs, peu habiles en communication ; les femmes ne savent pas se repérer dans l’espace, elles se laissent guider par leurs émotions, aiment être protégées… Il en découle une forme de déterminisme qui touche aussi la sphère de l’école et des apprentissages et les supposées capacités distinctes des filles et des garçons.


    Pas besoin d’un grand effort intellectuel pour constater que :
    a) la première phrase du 2. contredit totalement la première phrase du 1. ;
    b) la première phrase du 2. correspond très exactement au postulat de principe de la théorie du genre énoncé en son temps par John Money, et repris par Judith Butler, entre autres.

    Pas de masturbation dans les écoles ? Relisez la page 38 du rapport de l’OMS sur les « standards sexuels en Europe », que je citais de mémoire dans mon article. Expliquez-moi ensuite comment on fait découvrir son corps et le plaisir de le toucher à un gamin sans lui enseigner à se masturber. Cela m’intéresse.

    En fait... non, ça ne m’intéresse pas du tout.

    Enfin, s’agissant de ma « prose pompeuse », si vous la trouvez si absconse, permettez-moi de formuler ma pensée d’une façon plus concise :

    Que Peillon se mêle de son ***, et laisse celui de nos enfants tranquilles.



  • El Old Fritz El Old Fritz 1er février 2014 08:11

    Bonjour Abraxas,

    Merci pour le lien vers votre article, j’étais passé à côté. Intéressant et pertinent. Le travail de « genèse médiatique » a quelque chose d’hilarant quand on met bout à bout les déclarations des journalistes. Il aurait aussi un côté inquiétant si je n’étais pas d’ores et déjà totalement convaincu de leur incompétence crasse.

    Quant à un prochain article... non, pas trop d’idées pour l’instant. Mais l’inspiration, c’est comme les emmerdes, ça vous tombe dessus sans prévenir ;).

    Au plaisir de vous relire également.



  • El Old Fritz El Old Fritz 31 janvier 2014 18:44

    « Le droit ne crée pas la vie,

    le droit crée l’existence légale,
    à partir de laquelle,
    il est possible de parler d’assassinat,
    puisque l’ivg est un acte prémédité »

    Merci de confirmer aussi méthodiquement mes propos. Il n’y a donc, selon vous, pas de vie en dehors de l’existence légale : d’où je conclus qu’à partir du moment où l’on est inscrit sur aucun registre, on n’a aucun droit.

    Bel exemple d’humanisme. Difficile d’aller plus loin dans la réification, sauf à coller un code barre sur chaque être hum... ah non, pardon : chaque mammifère.



  • El Old Fritz El Old Fritz 31 janvier 2014 18:10

    Bonsoir Jonas,

    En fait... je ne suis ni Arabe, ni musulman. Du coup ma « caution » au FN n’a pas autant de poids que vous l’affirmez. Désolé ;).

    Cela dit, pour rebondir sur votre message (et faire court), je ne dis pas que le FN a tort de s’attaquer à l’immigration, mais qu’il a tort lorsqu’il revêt des habits de Croisade pour taper sur l’Islam sous quelque forme que celui-ci se présente. Mon point de vue est assez simple : il convient de séparer immigration et Islam, qui ne sont liés que factuellement et non fondamentalement.

    Et cette séparation doit se faire des deux côtés de la barrière érigée par les antiracistes. Il faut donc, à la fois, que les Français de souche nationalistes cesse d’attaquer l’Islam en tant que cette religion serait une menace pour la « civilisation occidentale », car ce faisant ils ne peuvent espérer être davantage que les nervis, sacrifiables à volonté, d’un système qui les méprise. Le grand mérite de Soral et d’Egalité et Réconciliation est précisément d’opérer matériellement cette séparation, en tendant la main aux musulmans qui se sentent Français.

    Ce sont ces mêmes musulmans patriotes (pour reprendre la terminologie commune à E&R et Fils de France) qui sont les mieux placés pour effectuer la séparation du côté des Français d’origine maghrébine, en affirmant (comme le fait d’ailleurs M. Bechikh), d’une part qu’on peut défendre l’Islam et ses valeurs en dehors d’un cadre ethno-nostalgique (le « souvenir » idéalisé du pays d’origine des parents) qui de surcroît en réduit la portée universelle ; d’autre part, que l’immigration massive et en flux tendus orchestrée depuis des décennies est une arme redoutable contre la cohésion nationale.

    Ce qui est certain, c’est qu’un dialogue franc et honnête entre chrétiens et musulmans est l’un des maillons essentiels de l’avenir de notre pays.

    Cordialement.

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