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Lachésis

Je suis étudiante en master de bioinformatique à Paris-Sud 11.

Mes passes-temps sont le jeu de rôle, la lecture de science-fiction ou de fantasy et de manière générale, j’aime bien parler de ce que j’étudie.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/02/2009
  • Modérateur depuis le 10/04/2009
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Derniers commentaires



  • Epeire 18 février 2009 16:17

    Pas de problème. Ah, avant de commencer la spéculation : j’avais voté modem à la présidentielle, mais je suppose que pour vous ça ne fait pas de différence smiley



  • Epeire 18 février 2009 15:33

    En effet, les compétences sont totalement différentes, et les conséquences au moment d’enseigner sont pour le moins variables (je n’ai pas la moindre idée de leurs compétences en recherche mais alors pour ce qui est de faire cours devant moi-même et mes redoutables congénères, en trois ans je commence à maîtriser le sujet).

    Le grand avantage des enseignants-chercheurs, c’est qu’ils sont supposés être à la pointe de leurs sujets et donc former des gens au courant des dernières découvertes (bon, d’accord, la matière enseignée et le champ de recherche convergent rarement à la perfection, mais comme ils sont obligés de lire énormément d’articles pour savoir ce que les autres ont pu trouver, ils ont tout de même de quoi faire). Pour prendre la comparaison avec les gamins de 7 ans, la lecture est une compétence qui n’est pas régulièrement remise en question, un bon doigté avec les gamins est au moins, sinon plus important que des compétences étendues en linguistiques.

    Après les enseignants-chercheurs ne reçoivent aucune formation pédagogique pour enseigner, contrairement aux profs de collège et de lycée. La plupart s’en tirent honnêtement à l’aide de transparents et de vidéoprojecteurs (parfois payés de leur poche ainsi que l’ordinateur portable, la fac n’ayant pas toujours les moyens), mais on navigue parfois entre des cas plus ou moins bizarroïdes.

    Ainsi, le prof qui nous a enseigné, dans ma promo, l’embryologie et l’écophysiologie était un acharné de la vieille école qui devait passer des heures à préparer ses cours "je n’ai pas vraiment de livre à vous conseiller, j’ai emprunté les éléments de mon cours à plusieurs livres donc suivez bien !", le genre de prof qu’on adore et qu’on déteste en même temps, qui fait des cours archi-complet, copieux, et croyez-moi, si un jour je souffre d’une usure précose du poignet, je penserais à lui. Et avec ça, il s’est déjà cogné la tête au tableau de l’amphi en découvrant qu’un étudiant ne savait pas ce que voulait dire "sténographique". Une légende à lui tout seul.

    A l’autre extrême, j’en ai eu un avec un plan tellement mal foutu et des phrases tellement longues que je n’ai pour ainsi dire pas réussi à prendre de note. ça tenait de l’hypnose. Une de mes amies s’est endormie le stylo à la main sous son influence, on n’a jamais vraiment comprit comment il faisait mais il était redoutable. Dommage, c’était sur l’apparition des chloroplastes chez les algues, un sujet passionnant. Par chance, d’autres personnes avaient le même cours avec un autre prof et on a pu leur emprunter le cours pour ne pas être complètement à la ramasse. Mais quel boulot...



  • Epeire 18 février 2009 15:04

    j’ai bien aimé le ton de l’article, ça me rapelle les commentaires d’un ami qui affirme que notre président a une politique de "après moi, le déluge" : en gros, il se contenterait de palier au cours terme sachant que lorsque les vrais ennuis arriveront, il sera déjà loin...

    S’il a raison, ça a au moins un point positif : il y a un maigre espoir qu’il hésite à se représenter en 2012.



  • Epeire 18 février 2009 14:42

    Merci pour cette précision en effet, capitale en pratique. Se départir de la notion d’espèce tel qu’on la conçoit habituellement c’est assez difficile et je ne me rends absolument pas compte du temps que j’ai pu mettre moi-même pour y arriver...

    Je me demande si l’un des gros problèmes n’est pas en réalité grammatical : La langue française a quand même du mal à se passer de sujet (bon, bien sûr c’est le sort de la plupart des langages humains, mais passons)

    Par exemple si "le crabe s’est doté d’une carapace" ou "la Nature a doté le crabe d’une carapace" dans les deux cas c’est impréci pour ne pas dire faux : Le crabe n’a pas choisit d’avoir une carapace, pas plus en tout cas que d’être apprécié par les humains avec de la mayonnaise et des "Dame Nature" avec ou sans grappes de raisin sur la tête et une gerbe de blé sous le bras, je n’en ai pas vu beaucoup non plus,
    dans le contexte c’est exactement au même niveau que le Bon Dieu avec son auréole, sa barbe de grand-père et les anges tout nu jouant de la harpe. Rien que d’y penser je comprends très bien pourquoi Lucifer n’a pas supporté l’ambiance : jouer de la harpe déguisé en gamin jouflu tout nu devant un vieillard, ça fait un brin pervers.

    Bref, pour expliquer correctement dans un documentaire ou une vulgarisation "Au fil du temps le crabe s’est doté d’une carapace" sans lui attribuer implicitement une action volontaire extérieure ou venant du crabe, c’est très, très difficile.



  • Epeire 18 février 2009 14:05

    Et ne parlons même pas de ceux qui préparent leurs cours pendant des heures, s’occupent des masters et acceptent des stagiaires et finalement nous font gratter comme des malades pendant leur cours et après râlent parce qu’on ne lit pas assez en dehors du strict nécessaire !

    A croire que les profs attendent qu’on bosse, c’est terrible ça !

    Vivement la réforme pour les obliger à se consacrer exclusivement à la recherche !
    ça me fait penser, puisque bientôt les heures de cours supplémentaires seront des punitions pour ceux qui ne publient pas assez, ce serait sans doute très patriotique de harceler les profs d’une manière ou d’une autre... On pourrait ainsi payer les boursiers pour poser des questions bêtes aux profs et faire étalage d’inculture crasse jusqu’à ce qu’ils craquent et se mettent enfin à leur vrai boulot !

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