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Eric

Travailleur emmigre en URSS puis russie depuis 17 ans

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  • Premier article le 20/03/2006
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  • Eric 2 mars 2007 23:00

    1) ISF Je sais pas ou on en est actuellement avec l’impot sur la fortune, mais a l’epoque ou j’etais en France, il etait majoritairement paye par des pauvres....

    C’est un impot declaratif. Vu le nombre de concerne, il est clair qu’une grande partie des redevables potentiels « riches » ne le payent pas.

    En revanche a l’epoque, il etait automatique sur les bons anonymes du tresor. Comme c’est un outil d’epargne peu performant, ceux ci etait achetes par des gens peu informes et en general pas tres riches. A la direction de la prevision du Ministere des Finances, le responsable m’avait dit que la majorite des sommes issues de l’ISF etait donc payees par des des pauvres et que compte tenu de son cout de collecte.... mais comme le role de cet impot est d’etre symbolique cela n’interessait personne. Peut etre GEM qui a l’air de s’y connaitre sait il si c’est toujours le cas.

    2)D’accord les chiffres precis sont incertains. Jospin, Chirac, decalage dans le temps etc... Democrates Republicians. Une chose est sure, depuis les annees 70 les impots americains sont inferieurs au notres la croissance est en gros superieure, le chomage inferieur et la richesse des citoyens plus elevees. mais la ne s’arrete pas l’interet des comparaison internationale car la Suede est aussi plu sriche mieux formee, avec moins de chomeurs.

    Donc la question est moins le niveau de l’impot mais la facon dont il est utilise c’est a dire le fonctionnement de l’etat.

    J’imagine que pour l’auteur le fait que notre etat soit plus goulu que l’etat americain et moins efficace que l’etat Suedois et de la responsabilite de son liberalisme sauvage



  • Eric 2 mars 2007 16:51

    C’est clair ! Votre eveque a une position publique et sociale. Je ne doute pas qu’en son coeur il comprenne et pardonne ceux qui interrompraient les soins. Je pense meme qu’individuellement, face a une souffrance, il debrancherait lui meme et que vous en feriez autant. Mais sa mission est de rappeler en public un principe tu ne tuera point. Pas de le relativiser en disant oui pourquoi pas dans certains cas, si les formes sont respectees etc....la societe peut admettre un meurtre.

    Il est bon qu’une boussole indique le nord meme si on veut aller au sud.

    Il ne me parait pas socialement souhaitable qu’un acte aussi grave puisse etre justifie par la loi est que l’on puisse tuer quelqu’un sans etats d’ame et sans se poser de question et notamment celle de la responabilite individuelle. Ni d’ailleurs que l’on y contraigne qui que ce soit. Car si cela devient un droit, qui aura le devoir de le mettre en oeuvre ?

    Vous aussi, je vous renverrai a Locke. Si votre conscience vous « oblige » a tuer quelqu’un, faites le, mais acceptez d’en payer eventuellement le prix a la societe. Cela seul prouve l’importance que vous attachez a votre principe.

    Ici on voudrait achever grand mere, mais en plus que l’on vous dise que c’est bien, simple voir souhaitable.

    Aujourd’hui parcequ’elle souffre trop et demain ? Pour retablir les comptes de la securite sociale ?

    Si un principe n’en est plus un, ou sont les limites ?



  • Eric 2 mars 2007 16:23

    A chris

    Dans ces conditions, restez en France car personne ne vous y interdira d’y mourir comme vous le souhaitez. Le suicide n’est pas interdit par la loi et si il l’était, on ne voit pas très bien comment on condamnerait le contrevenant. Si vous n’etes pas physiquement ou moralement en état de le faire vous trouverez parmi vos proches quelqu’un pour vous aider.

    En effet, l’euthanasie existe en France et elle est socialement assez bien admise.

    Elle existe.Certaines statistiques médicales semblent établir que la vie abrégée, pas non "acharnement thérapeutique ou comportement « plus actif » est devenu en pratique extrêmement banal. Elle est bien admise.Le nombre « d’affaire » de jugements est très faible.

    Avec le développement des soins palliatifs, la demande sera de plus en plus réduite. Le professeur Shneegans faisant part de son expérience à Grenoble a pu constater que quand on explique au malade ce qui va se passer, comment et ce que sont ces soins, le nombre de volontaires pour en finir, sur une carrière, est proche de zéro.

    La question de légiférer est toute autre.

    Une chose est de décider, en conscience, pour un médecin ou un proche d’abréger une vie, a la demande ou non de l’impétrant, en connaissant les risques légaux et en étant prêt a les assumer parce que sa compassion est plus forte que sa crainte d’assumer un tel acte. Il y a des risques de dérapage individuels, du type on va accélérer l’héritage. Mais des conséquences prévues par la loi si cela est établi.

    Une autre chose est pour une société, de légiférer sur les conditions dans lesquelles il est acceptable de tuer autrui. La, les risques de dérapages sont sociaux, collectif. Si tuer est acceptable socialement, ou met on la barre ? Comment evolue-t-telle.

    La demande de légalisation de l’euthanasie n’est pas une demande de mourir dans la dignité, possibilité qui existe déjà, c’est une demande de déresponsabilisation et de justification morale de ceux qui participeraient à l’acte. C’est aussi plus subtilement une revendication philosophique pour établir par la loi la légitimité d’une conception de ce que sont le vie, la mort, l’être humain, ses droits et sa dignité.



  • Eric 2 mars 2007 14:03

    Non, c’est l’engagement collectif dans des « structures clericales traditionnelles » qui regresse. Vous trouveriez des statistiques similaires pourle taux de syndicalisation, l’engagement dans les partis etc... Cela ne dit rien sur le sentiment des gens et leur weltanshaung.

    D’autres sondages montrent que les preoccupations « spirituelles » qui sommes nous, d’ou venons nous, ou allons nous, a quoi cela sert tous cela et dans quel etat j’ere sont de plus en plus importantes. Cela parait coherent face aux evolutions rapides de notre monde.

    Face a cette « demande », le catholicisme fait l’objet d’un ostracisme qui ne lui permet pas de mettre en valeur publiquement son « offre ». Les medias parlent beaucoup des nouveaux boudistes ultraminoritaires, peu des nouveaux mouvements catholiques qui concernent beaucoup plus de gens. Qui sait que le teleton les resto du coeur sont massivement, des mouvements catho ?

    La periode qui s’annonce va voir une evolution de tous cela.

    Vous n’avezpas remarque par exemple qu’il y a a nouveau des processions, que les eglises sont bourees pour la messe de minuit. Je crois que les cathos sont en train de se decomplexer.

    La montee au creneau des defenseurs de la laicite aujourd’hui avec 35 % de baptemes et non hier avec 66%, donc quand le « danger » religieux etait plus reel est en soi un signe qu’ils sentent qu’il se passe quelque chose qui n’est pas lie a la seule presence de l’Islam, mais plustot a la remise en cause de leur vision du monde a eux.



  • Eric 2 mars 2007 13:29

    Au vu de votre commentaire, il me semble utile de preciser le mien. En tendance, les protestants traditionnels pratiquants, les paroissiens de base votent, en general, majoritairement, sans grande passion il me semble, a droite comme tous les pratiquants de toutes les religions, neo gaulliste ou chretien democrate. Peut etre un leger biais UDF- Bayrou. C’est vrai chez les protestants comme chez les catholiques. Le clerge lui, est plus marque a gauche. Les « d’origine » souvent encore plus. Les protestants ont largement rejoint leur sociologie et l’epoque ou les patrons Nimois votaient communiste contre leurs ouvriers catholiques de droite appartient largement au passe. L’heritage protestant d’un Jospin, c’est surtout son cote joyeux drille....

    Les evangeliques, je crois, en apparence s’en fouttent car leur royaume n’est pas (encore) de ce monde, et ils se consacrent a l’annonce de la parole. Il y en a un qui veut creer un parti, mais pour le moment, les autres le regarde dubitatifs.

    Mais ils commencent a « faire du social » et il vont etre confronte de plus en plus a la pensee de gauche au sens large. A terme leur engagement social va les mener a la rencontre du reste de la societe et donc a la politique. A mon avis ils ne vont pas s’engager a gauche.....

    Cela ne va pas etre triste. Dans les goulags,avec les temoins de jehovas et autres pentecotistes, ce sont les seuls qu’on ait pas pu faire taire... ! On peut impressionner un cure sur la question de l’homoparentalite et obtenir de lui un profil bas pas un evangelique... ! Le debat va etre interessant. Vous regretterez les cures papistes.

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