On pourrait penser que l’échec massif des réformes successives du système éducatif n’est qu’une suite de faux pas malheureux opérés, avec une belle constance, néanmoins, depuis 30 ans,par des gens de bien mais qui n’ont vraiment pas eu de chance,dans leur entreprise. Mais, en lisant votre constat très éclairant , on peut aussi se demander si le but recherché n’est pas, au final, de saboter, tout en s’en défendant vigoureusement, l’ascenseur social, afin de maintenir la masse dans l’ignorance et, donc, la soumission . Afin de conserver son pouvoir exclusif, à la même petite élite. Après tout, les esclaves ont ils réellement besoin d’apprendre à penser ?... Sans oublier les intérêts économiques énormes que représente le « gâteau » du système éducatif et, sans doute, quantité de lobbies à la manoeuvre, inlassablement, auprès des « bonnes personnes » de l’institution... Si l’opinion publique en venait, un jour, à cesser de soutenir « son » éducation nationale et à lui préférer des solutions alternatives privées, la fortune de certains serait, à coup sur, assurée. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que sous- entend la formule « libéralisation des services » chère aux européistes de tous poils ? Merci pour cet article intéressant et salutaire.
Question idiote sans doute. Dans le cas de ces journées de mobilisations, ainsi réparties harmonieusement, comme par une main compatissante, tout au long de l’année scolaire, que devient l’argent des retenues sur salaire pour fait de grève. Selon l’ampleur des mobilisations, cela peut représenter un joli pactole. A l’échelle nationale, peut être chaque année l’équivalent de quelques postes budgétaires, . Quand on sait le mal qu’il y a à obtenir des créations de postes, ce type de gaspillage, en pure perte, relève de la trahison du mandat syndical... Est-il possible d’imaginer qu’un petit billet puisse parfois revenir dans la poche des organisateurs , au titre de récompense pour services rendus ? En petites coupures non numérotés svp... Perso, et comme beaucoup de collègues, il y a longtemps que j’ai arrété de répondre à ces « appels à mobilisation » d’une journée... Merci pour cet article interessant qui soulève une question très pertinente. L’humour en plus.
Bonjour Philouie Je partage votre analyse, dans les grandes lignes, et en particulier sur le rôle central des USA et de leurs vassaux, dans la création et le téléguidage du terrorisme international à des fins géostratégiques.
Cette prise de conscience n’est pas massive, et reste au contraire assez
marginal, chez des gens qui cherchent à s’informer autrement que par
les médias de masse. Sans doute vouliez-vous dire que les plus informés à ce sujet sont certainement ceux qui évitent les médias de masse et s’informent plutôt auprès de médias alternatifs comme AV, entre autres.
Kadhafi mort, il a fallut déchanter. Je dirais même plus . Saddam Hussein , Oussama Ben Laden, Milosevic, etc... morts, il a fallu déchanter. Mais ceux qui déchantent ne sont évidement pas ceux qui tirent les ficelles. Ils font juste semblant et disent : « Oups, pardon. Désolé ». Le plus inquiétant, dans tout ça, c’est que ce type de doubles discours étatiques, de discours schizophrènes, en somme, fonctionne encore auprès de l’opinion. Je veux dire après tous ces ratages pourtant retentissants. C’est dire si l’efficacité du verrouillage politico- médiatique est grande dans nos « démocraties ».
Il devient extrêmement difficile de résister à la propagande et de résister à l’injonction de choisir son camp. Tout à fait. En ce sens, l’affaire Charlie a été instrumentalisée au maximum pour instiller dans le débat intérieur l’idée qu’il est bon de croire ce qu’on nous donne comme vérité officielle et de se rassembler derrière le discours dominant. Le politique a, à cette occasion, tracé on ne peut plus clairement, la ligne de démarcation entre les bons français Charlies et les... autres. Pauvre de nous !
Je trouve votre échange passionnant en ce qu’il circonscrit assez bien le point central de mes interrogations. Evidement le risque d’être en tout dernier ressort, manipulé, disons au troisième ou au... dixième niveau, ne peut jamais disparaître tout à fait, tant les cartes peuvent être truquées à l’infini. Les remarques de Robert Lavigue sont justifiées en ce sens qu’elles mettent ce point en avant : il y a fort peu de chance qu’on puisse un jour, apporter la preuve irréfutable que la « version officielle » est une manipulation. Dans l’une comme l’autre des deux affaires, d’ailleurs.
Néanmoins, vivant ces événements, et , en bien des points, affectés par eux, nous sommes d’une certaine façon, condamnés à prendre parti pour l’une ou l’autre des deux thèses. Grosso modo, douter ou faire confiance. Pour ma part, les leçons que j’ai tirées de 11 septembre, je les recycle en permanence depuis, dans toutes les affaires, petites ou grandes où « on » évoque le « terrorisme islamique ». C’est devenu comme un reflexe. Dès que dans un JT ( que je ne regarde jamais, d’ailleurs), machin prononce ces deux mots, je me dis : ça va puer... Un exemple. Une, parmi tout un tas de fausses évidences dont nous abreuvent non stop les versions officielles ; je n’ai jamais réussi à entendre sans la mettre en doute profondément la causalité suivante ; un jeune musulman de banlieue, en proie aux stigmatisations incessantes dont il fait l’objet et à l’absence de perspectives satisfaisantes d’avenir, récupéré par des prédicateurs fanatiques et converti aux thèses de l’ Islam radical, décide de partir faire le Jihad contre Bachar. Et ce faisant, se retrouve- comme par hasard- dans le camp officiel choisi par le gouvernement français... C’est moi ou il y a quelque chose d’absurde là dedans ? En ce cas, pourquoi ne pas entrer dans l’armée française ?
C’est vrai, quoi ! Pourquoi le fait d’être jeune et musulman, devrait- il impliquer de la sorte, d’être stupide. Et pourtant, ce genre d’affirmation est pourtant désormais notoirement admise par la majorité des gens, comme une évidence. Alors qu’elle s’assimile plutôt à une forme de racisme ordinaire.
Merci pour cet article intéressant qui permet, entre autres, de mettre à
jour, par l’exemple la capacité de nuisance de l’« Institut Michel de »,
apparemment bien mal nommé.
La forme est élégante et érudite, quant au fond, je ne doute pas que vous soyez parfaitement justifié à dénoncer cette énième réforme de l’éducation dont l’objectif double semble être tout à la fois de contribuer à délaisser encore davantage nos humanités au profit des savoir faire à l’ anglo-saxonne tout en détricotant encore un peu plus, au niveau du terrain, les solidarités professionnelles rescapées des précédentes réformes. A quand une équipe gouvernementale directement nommée par Washington ?... Tant qu’on y est... TAFTA approche ; il importe avant tout de former des... consommateurs dociles...